L'ascension médiatique de Camacho, le Bolsonaro bolivien
Il ne s'est jamais présenté à la moindre élection. Pourtant, l'homme d'affaires riche et ultra-catholique de Santa Cruz a été propulsé "leader de l'opposition" à Evo Morales, le président de gauche déchu. Histoire d'une éclosion médiatique.
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Ce qui semble certain, c'est qu'on ne pourra pas compter sur nos "grands" médias pour nous éclairer sur le sujet. Au contraire. La prétendue fraude a été avalisée sans coup férir, et on parle davantage de démission de Morales (voir de fuite) que de c(...)
Un article qui retrace toute l'histoire, par Maurice Lemoine :
Merci Christina ! Maurice Lemoine est un grand connaisseur de l'Amérique latine, et ses articles et livres sont toujours extrêmement documentés. Malheureusement, peu de chances qu'on ne l'invite sur les plateaux des émissions de bla bla politique, ce(...)
Derniers commentaires
Et celles et ceux qui veulent plus de "réflexion" à ce sujet peuvent lire les articles du site "Le Grand Soir"
Un thermidor bolivarien? ça y ressemble un peu, non?
Poutine et Trump n'ont-ils pas sceller une nouvelle sorte d'accord de Yalta qui n'était pas tout à fait un partage du monde mais résultait en cela.
Mains libres des USA en Amérique latine en échange du Moyen Orient et de l'Europe sauf Israël et Arabie Saoudite
En tous les cas c'est effrayant
et toujours l'ombre de l'église
là bas comme ailleurs
comme en Espagne
Merci pour cet article cela fait du bien d'être informé
Je veux bien qu'il y ait des influences des États Unis, de l'extrême droite, des puissances financières, ou même des trois à la fois, peu importe. Mais j'aimerais qu'on m'explique deux minutes : ce type a bafoué le résultat d'un référendum constitutionnel en 2016, comme c'est d'ailleurs rappelé dans l'article. Un référendum sur la constitution, quand même ! C'est plus fort qu'une élection!
On ne peut pas se plaindre de notre côté de voir des référendums effectivement bafoués et plaindre ceux qui les bafouent ailleurs dans le monde. Quand on joue avec le feu, il me semble que l'on finit par se brûler. D'ailleurs, ça commence à bien brûler chez nous et on ne s'en étonnera pas plus, comme tout lecteur de ce site en a je pense conscience.
Je suis ouvert à toute explication complémentaire.
Vous dites dans votre article du 11/11 :
Présenté par les dépêches AFP comme "le leader le plus visible et le plus radical de l’opposition", cet avocat et chef d’entreprise évangéliste, très lié aux milieux d’affaires et agro-industriels de l’Est (riche) du pays, avait demandé une semaine plus tôt aux militaires et à la police de se joindre à l’opposition.
Aujourd'hui vous dites qu'il est ultra-catholique.
A ma connaissance les évangélistes ne sont catholiques.
Cette différence n'est pas un détail, Trump est soutenu par nombre de prédicateurs évangélistes, idem pour Bolsonaro.
Ce qui semble certain, c'est qu'on ne pourra pas compter sur nos "grands" médias pour nous éclairer sur le sujet. Au contraire. La prétendue fraude a été avalisée sans coup férir, et on parle davantage de démission de Morales (voir de fuite) que de coup d'état. Et il est probable que l'installation d'un régime non élu ne fasse pas non plus tiquer nos bons éditorialistes. Puisque le "peuple" bolivien est descendu dans la rue ! Pas de danger d'enquête approfondie, on se contentera de Pascal Blanchard pour venir nous expliquer la "faillite" de la gauche sud-américaine. Sans parler, comme le fait très justement Gil Di Cepi ci-dessous, de l'action souterraine des Etats-Unis, qui n'ont jamais cessé de considérer l'Amérique du sud comme une dépendance, et ses richesses, comme un droit naturel à en disposer. Souvenons-nous de l'expulsion de Zelaya au Honduras, qui n'avait pas ému grand monde chez nous. Pensez, des politiques trop favorables aux petites gens, pire, aux indiens ! Où irait le monde, Mme Michu ?
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