L'audition de l'ex-directeur du FBI n'a pas été si mauvaise pour Trump
On promettait l'apocalypse à Trump (voire même la destitution), elle n'a pas eu lieu. Au cours de son audition devant le Sénat, l'ancien patron du FBI, James Comey, limogé par Trump le 9 mai, est revenu sur ses relations tendues avec le président. Mais aussi sur les raisons qui l'avaient poussé à faire fuiter le contenu de ses échanges avec Trump dans le New York Times. L'ancien directeur du FBI a aussi taclé le quotidien américain, qui avait visiblement tout faux dans son enquête sur les liens entre l'équipe de Trump et la Russie. Pour le plus grand bonheur de la Trumposphère.
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Derniers commentaires
Collector!
C'est pas avec ce genre de déclaration que le NYT va se refaire une virginité.
La journaliste Sarah Kendzior y voit toute la panoplie d'un système mafieux (intimidation, demande de loyauté, il voit l'OTAN comme une entreprise de racket, "payez pour votre protection"...)
l'article:
https://beta.theglobeandmail.com/opinion/comey-testimony-reveals-trump-is-running-america-like-a-crime-boss/article35252262/?ref=https://www.theglobeandmail.com&service=mobile
De puis Nixon en 1973 quand on a pu croire que ça avait un intérêt, il en a passé des Monika et de l'eau sous les ponts.
Pendant ce temps la Déglingue se poursuit....
Mentir est d'ailleurs dans notre pays étroitement lié aux qualités d'un homme politique
Les USA sont peut-être, ou l'étaient encore peut-être, dans l'erreur mais ils pensent que la parole donnée, le mot est aussi important finalement que l'acte ou tout au moins lui donne une pré-existence. J'ai la faiblesse de croire que c'est un héritage pour lequel la Torah n'est pas étrangère.
Ici du côté de la France, on attendait bien sûr de cette audition de la castagne, des cris et pas de chuchotements, des pleurs plutôt comme à l'audition de Tapie où ce brave monsieur a réussi grâce à ses talents d'acteur de verser une larme sur son malheureux sort sans même en avoir pour les ouvriers que ces opérations de franc symbolique lui ont permis de jeter dans la spirale du chômage.
Ce qui ressort de l'audition de James Comey, plus en profondeur vu des USA, c'est le fait que le Président est un menteur, un fieffé menteur.
Et voilà ce qu'il en ressort et ce qui au long terme est dommageable pour Trump, et si jamais cela ne l'était pas, serait synonyme de désintégration des USA. Hélas je crains que ce soit trop tard et que cette dernière option soit la plus réaliste... à moins que des Républicains courageux...
Mais cette évidence du mensonge est si réelle que le porte parole de la Maison Blanche a été obligé de murmurer "The president is not a liar.", un peu comme si on disait en France "Le président est socialiste"