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Commentaires

L'aveu de Régis Debray

"Je n'ai pas le langage que j'aimerais avoir", avoue soudain Régis Debray sur le plateau.

Derniers commentaires

c'est l'alchimie des rencontres qui est remarquable ici.d scheinderman,ferney,naulleau et judith b débattent dans une précédente émission de leurs conceptions de la critique littéraire,avec un bouqin de naulleau comme fil rouge et l'émission de rouquier comme support spectaculaire.
puis judith b,ferney et naulleau se retrouvent pour un trio critique dans une nouvelle emission.leur goût pour la bonne littérature est profond,étendu,sincère...ces 3 là face à un prosateur tel que r debray,c'est la promesse(tenue),d' un régal absolu.
pour la littérature,il reste quelques émissions passionnantes à la radio sur "france culture",mais "dans le texte" revitalise par son style,son angle d'attaque,son format, tout un pan de l'univers des livres.
Toujours dans l'aveu :
lorsque Daniel ecrit
' devant cette maitresse tyrannique '
je pensais qu'il allait continuer par un
" Judith "
déception, mais je pleurais de rire.
Pas méchant Judith, juste une image d'écrivains,
tremblants devant votre pertinence...

ouf, je m'en tire bien dans ce coup;-))
PS:
je n'arrive pas à écrire en petit caractère
gamma
Effarant de penser, comme Judith, que l'expression "le siècle de Jean-Jacques" n'est compréhensible que par une prétendue élite...
Passe que Sarkozy puisse penser qu'il s'agit de Goldman, mais je crois que la majorité des personnes qui regardent des émissions littéraires à la télévision ou sur Internet associent immédiatement l'expression à Rousseau, non?
"Cette fierté, par les temps qui courent, c'est un bien plutôt précieux, non ?"

Oui c'est précieux , vous avez raison d'être fiers et je suis fière aussi pour vous.
La qualité finit toujours par payer; l exigence, le respect, l intelligence sont des valeurs incontournables quand on s adresse aux autres ..........
Merci à vous d avoir permis à Judith d animer cette émission .
Permettez moi de vous embrasser pour ce joli présent:.
bien à vous
Moi je suis toute fière que le grand manitou cite mon post :-)
Merci Mr Daniel Schneidermann pour avoir lancé cette émission passionnante; Où trouver l'équivalent dans les médias actuels ?
Merci aussi pour votre indépendance et votre intégrité, ce sont des qualités qui se font rares actuellement. Cela m'a permis de prendre bcp de recul sur l'actualité décrite par les médias.

Une fidèle d'arrêt sur images télé puis internet
Bon, ben il fa falloir relancer les désabonnés.
Pour une bonne émission littéraire.
Après tout, ils ne sont pas forcés de regarder le reste!
En régie, à cet instant, je suis scié. C'est un instant de vérité, comme tout intervieweur en rêve.

Je dirais plutôt sincérité. J'ai découvert un Debray beaucoup plus simple et hésitant que son parcours pourrait nous laisser présager. Un grand monsieur.
moi j'trouve ça un peu bidon cette histoire: sous pretexte qu'il parle de fraternité, Debray se devrait d'avoir un style abordable, ce qui sous entend que s'il parle d'autre chose c'est OK d'avoir un style obscure? Le peuple n'a le droit de comprendre les livres de Régis uniquement s'il parle de fraternité?....surtout que Debray passe son temps à dire qu'il aime les petits groupes, pas les foules, que la fraternité est un concept difficile qui ne veut pas dire que tous les hommes sont frères sans conditions, sans un but commun, "la où il y a un nous il y a un eux"....donc sa conception de la fraternité elle même est "ségrégante" et donc cohérente avec son style....Alors pourquoi a-t-il réagi comme ça à la remarque de Judith? Je ne sais pas mais il a réagit de la même manière tout au long de l'émission presque à chaque fois qu'un des intervenants a essayé de pointer des contradictions ou des limites dans son livre (voir par exemple sa réponse à une intervention de Naulleau vers 37'40: "Non c'est vrai je n'ai rien à redire à vos objections...vous avez raison..")...L'impression que donne l'emission est que Debray n'avait vraiment pas envie d'un débat contradictoire hier.
J'ignore si l'écriture de Régis Debray est élitiste, je n'ai jamais lu cet auteur, mais je ne pense pas que l'expression "le siècle de Jean Jacques" soit si difficile que ça à décrypter.
De quel Jean-Jacques autre que Rousseau pourrait-il s'agir ? Annaud ? Debout ? Goldman ? Chombier ?...
Je n'ai pas l'impression qu'il puisse y avoir confusion.
Message 1/5max du 25/03/09.

C'est d'ailleurs le passage qu'a retenu également Colombe sur France Inter ce matin pour donner un aperçu de l'émission. Avec le "vous êtes cruelle" adressé par Régis à Judith et à sa consœur en cet instant, la vérité. Mais c'est parce qu'on ne les recherche pas qu'on les trouve ces instants-là, parce que Judith a bien senti ce truc qui faisait barrage à l'écoulement du projet fraternité vers le plus grand nombre.

Ferney et Naulleau sur ce coup ont loupé le coche, trop content d'avoir conquis cette écriture exigeante pour ne pas dire élitiste et avec elle, le statut d'Happy Few (de la fraternité Debray).

yG
On était fiers, après le tournage, d'avoir fait cette émission. Fiers de vous la montrer. Fiers et émus en entendant certains d'entre vous raconter que cette émission était leur premier contact avec le monument Debray,...

Vous voulez dire que ce soir-là, vous avez vécu un moment de fraternité?

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