Le cochon a-t-il vraiment croqué l'oreille de Iacub ?
Le cochon a croqué l'oreille de la sainte. Mais DSK, lui, a-t-il vraiment mutilé Marcela Iacub ? C'est la question que se posait, ce matin, Patrick Cohen, sur France inter, à la suite de la publication du livre Belle et bête. Aucun journaliste n'a posé la question directement à l'auteur. Et pour cause : seul un journaliste du Nouvel Obs, qui a publié les bonnes feuilles du livre, Eric Aeschimann, a pu s'entretenir avec Iacub et ne lui a pas posé la question directement. DSK a-t-il vraiment croqué l'oreille de Iacub ? Derrière cette interrogation semi-gastronomique se pose la question de la légitimité d'un texte qui serait, selon Cohen, "méprisable" dans un cas ou compréhensible dans l'autre.
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Derniers commentaires
Si ce qu'il dit est vrai, si elle n'est pas encore en train de rouler sur la jante, c'est une bombe...
Quand 4mer a regretté de n’avoir pu enquêter sur l’affaire Piroska (une sorte de Nafissatou en plus acceptable pour les JFK), Strauss-Kahn n’était pas encore à terre, et Joffrin a bloqué car il sait qu’on doit ménager les puissants (se souvenir de sa veulerie quand il avait laissé Foutriquet 1er l’humilier en public). Mais il sait aussi qu’on peut s’essuyer les pieds sur eux dès qu’ils sont à terre. Je serais Sarko, je ferais gaffe !
Quant à l'avocat de DSK, encore Malka, le même mercenaire qui a harcelé et tenté de ruiner pendant 10 ans Denis Robert dans l'affaire Clearstream. Un beau panier de crabes qui vient à la défense du maniaque sexuel qui demande le respect de sa vie privée et de sa dignité.
C'est vraiment à gerber...
Ne pas s’en faire trop pour lui, il rétorquera que Iacub à bites* n’est pas un simple journaliste comme ce 4mer mais un Ecrivain, qui a donc tous les droits…
* Cadeau à bysonne !
Qui dit DSK dit FMI,
Qui dit FMI dit économie(s),
Qui dit économie(s) dit tirelire,
Et qui dit tirelire dit cochon !
Et pour récupérer le magot,
Faut le casser en mille morceaux.
CQFD.
Enfin... CQ, surtout.
S'agissant de notre grand homme économiste, quand va t'il nous pondre le grand ouvrage, issu de ses énormes qualités et connaissances. Car enfin c'est bien dans ce domaine qu'il a failli nous blouser. Non ? Il doit certainement être en train de coucher sur e papier ses fabuleuses constructions économiques, maintenant qu'il aurait le temps. Parce que s'il faut se fier à ce qu'il a produit jusqu'ici...
Je me fous de ce livre vomitif, mais, lisant cet article (comme tous ceux du site), je tombe sur cette phrase. De deux choses l'une, soit c'est une erreur commise par notre journaliste tant aimé en copiant le passage, soit cette pauvre Marcella écrit comme le pied gauche de Marc Lévi... ce "il la dévorait le plus vite possible qu'il pouvait" auquel ont eut pu substituer, soit "il me la dévorait le plus vite qu'il pouvait", soit "il me la dévorait le plus vite possible" sans que Vaugelas en fut affecté est étrange. Il y a vraiment cette phrase, ainsi rédigée dans le bouquin ? Et si c'est le cas, y a-t-il un éditeur au 31 de la rue de Fleurus ?
Allez, j'arrête de faire subir les derniers outrage aux diptères communs.
Perdu boulot, épouse, coffre fort conjugal, considération sociale... Et rien...
Attendons mercredi... Je crois beaucoup aux mercredis.
Je me disais bien entre le livre de Justin Bieber et l'autre sur Johnny, il devait en manquer sur les étagères juste devant les escalators.
Sinon, de ce que j'ai noté c'est qu'il ne s'agit pas d'un procédure pour diffamation.
Soudain, de la manière la plus inattendue qui soit, le cochon s'est réveillé. J'étais folle de joie. Je n'arrivais pas à le croire. Je voulais lui dire quelques mots mais il n'avait aucune intention de parler de quoi que ce soit. Il était affamé de moi. (...)
C'est alors que l'invraisemblable est advenu. Dès que j'eus posé ma tête comme il me l'avait demandé il m'a arraché l'oreille d'un coup de dents et il l'a mangée. Il a enlevé mon oreille de ma tête comme si c'était la marguerite d'un jardin que l'on vole en passant. Et tandis que je saignais et que je pleurais il la dévorait le plus vite possible qu'il pouvait comme s'il craignait que je ne prenne l'oreille de sa bouche pour la partager avec lui, pour le priver d'une partie de son festin.
Il est tout de suite tombé dans une extase qui était différente de celles que je lui avais connues. Cette fois-ci son sperme jaillissait de ton pantalon que même les murs commençaient à en être couverts. (...) J'ai attrapé un torchon dans la cuisine que j'ai posé sur ma blessure afin d'arrêter l'hémorragie et je suis sortie en courant. Le sperme qu'il y avait par terre m'a fait glisser mais j'ai réussi à atteindre la porte et à m'enfuir.
J'ai pris un taxi pour aller à l'hôpital.
J'en voulais à ce salopard de cochon. Je me disais : "C'est un monstre. Je vais le dénoncer à la police pour cannibalisme, pour actes de torture et je ne sais quoi d'autre." Mais dès que j'ai vu le médecin des urgences, prise par un sentiment de honte, j'ai déclaré : "C'est ma chienne qui a fait ça. J'avais pris trop de somnifères et la pauvre bête pour me réveiller m'a mangé l'oreille. Mais elle ne voulait pas me faire du mal. J'en suis sûre." Le médecin m'a dit qu'il fallait quand même l'euthanasier, qu'on ne pouvait pas laisser en vie un animal qui représente un tel danger. Je lui ai répondu que je m'en occupais".
En même temps, n'a-t-elle pas eu et reçu ce qu'elle cherchait en lui, justifiait et semblait envier des autres femmes qui l'ont croisé sur leur chemin afin que cela lui arrive également ?
C'est marrant ce retour des choses...
Je suis sidérée.
ça se passe le matin ce genre de grand moment médiatique si j'ai bien compris ... entendre des trucs pareils, c'est un coup à regretter de s'être réveillé !
DSK, il y a quelques mois, était président du FMI, marié à une femme très très riche qui lui passait toutes ses frasques sexuelles.
Il était perçu comme le prochain président de la république française.
Et aujourd'hui, une femme, dans un livre, le traite de cochon anthropophage.
Cette descente aux enfers, ce passage par plusieurs réincarnations dans la même vie, de l'homme à l'animal, dans tous ces états, a eu lieu en moins de deux ans.
Et ce n'est pas fini !!!
Un grand écrivain, un jour, écrira sur ce destin hors pair. Digne d'un personnage de la renaissance à la César Borgia, d'un homme qui n'avait peur de rien, et surtout pas de ses désirs.
Il y a quelque chose de sublime dans cette vie.
Reste à savoir laquelle.
J'ai beau chercher, je ne vois toujours pas le truc sublime.
Mais je n'ai pas creusé plus que ça non plus.
Je rêve ou tu as faillis t'inquiéter!!!
Je précise, je ne vois rien de sublime chez DSK. Mais le fait qu'un énergumène pareil est failli être notre président me laisse songeur sur notre santé mentale...
Ne pas oublier que certains de ses affidés, qui étaient parfaitement au courant de tout ça, sont au gouvernement : Cahuzac, Moscovici, Valls. Ces trois là, entre autres, s'étaient rangés derrière lui dans la course à la présidentielle avant de se faire oublier.
Avec la complicité active de Libération, du Monde, de Marianne, de l'Obs' qui titraient toutes les semaines des trucs délirants du genre "pourquoi DSK est si désiré".
Les français ont la mémoire courte, heureusement pour ces mercenaires hypocrites...
je ne suis pas déçue.Mon impression sur cette femme cinglée qui étale vulgairement ses aventures sexuelles avec une gourmandise incompréhensible n'a pas changé. Je me fous totalement de ses boniments,je me fous totalement de ce qu'on lui a fait ou pas fait.J'avais déjà négligé les aventures de C. Millet d'ailleurs.Fut un temps où ce genre de littérature restait discret et c'était bien. Les bateleurs et autres camelots ne travaillaient ni à Libé,ni à l'obs ni à France inter.
Voilà, c'était mon utile contribution à la polémi-cohonne.
…Cet excellent livre de Marcela Iacub, drôle et violent, très original dans sa forme, trouve sans doute une part de son inspiration dans un esprit burlesque et fantastique tel qu'on en trouve dans la meilleure littérature d'Argentine – pays dont elle est originaire.
Il n'a bien sûr rien de la vulgarité des attaques dont il commence à faire l'objet. Jusqu'ici, ces attaques viennent de gens qui n'ont pu le lire, puisqu'il n'est pas publié et qui, eux, se contentent de l'effet trou de serrure (…)
Je ne donne jamais mon opinion à propos de livres que je n'ai pas lus. Je réfléchis sur des livres que j'ai lus, sur ce qu'ils portent et signifient, et puis j'écris. C'est mon métier.
Ce (…) qui m'intéresse : c'est la métamorphose qu'elle opère sur ce personnage qui, désormais, nous appartient tous, qu'il le veuille ou pas et qu'on le veuille ou non. Il est devenu le marqueur d'une certaine infamie. Cela fait réfléchir.
……………
Pour moi, la faute morale, c'est de parler d'un livre qu'on n'a pas lu, de raconter une histoire dont on n'a pas été témoin ou qu'on n'a pu vérifier.
Quand tel ou tel parle dans un livre de ses parents, de sa femme, de ses amis, de tel inconnu lié à un fait divers, ça ne choque personne, personne ne parle plus d'atteinte à la vie privée.
Ce n'est donc pas ça qui choque les ignorants : c'est le fait qu'elle s'empare de la vie privée d'un homme célèbre et qui fut puissant. Les gens se donnent bonne conscience à bon compte.
Pour moi, la morale n'est jamais hors du livre, mais en lui : un écrivain peut parler de tout, et comme il le souhaite, du moment qu'il le fait bien, et que son propos, ou son roman, a un sens.
…..
Marcela, le coup du sperme qui sort du pantalon et va sur les murs, t’en fais pas trop dans le merveilleux ? Tu confonds pas ton porc avec Gargantua ?