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le discret vertige du docteur Wilson
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Derniers commentaires
Mais dîtes moi, le docteur Wilson, que fait-il exactement?
Il serait pas en train de rouler des cigarettes qui font rire et donnent le vertige?
On aurait alors en un seul plan l'action et la réaction...
Il serait pas en train de rouler des cigarettes qui font rire et donnent le vertige?
On aurait alors en un seul plan l'action et la réaction...
Je viens à l'instant de tomber sur une note de David Abiker. Il y signale la ressemblance entre les logos d'Evian (eau) et d'Annecy (JO). Flagrant, non ?
Ahhhh. Merci. Ça fait plaisir de lire des papiers comme ça.
Excellente cette chronique.
Que du bonheur.
Comme d'hab.
Merci
Que du bonheur.
Comme d'hab.
Merci
Ouh la la, vais-je pouvoir spirographer tranquillement (j'avais oublié mon activité préférée de CE1 !!!!) avec tous ces films à voir : je retrouve mon taupehiléven dans les citations - et j'ai récupéré aujourd'hui les épisodes manquants de Dr House...
Les scénaristes de ces séries sont-ils donc si érudis ? Dans quelle mesure le pur hasard pourraît-il produire le même résultat ? Enfin, demi-hasard, car entre une affiche de Blanche Neige et une autre d'Orange Mécanique, la seconde est un chouia plus pimentée.
A propos, j'avais aussi remarqué cette affiche (Vertigo) dans le bureau de Wilson, mais n'ayant jamais vu l'affiche (bien qu'ayant vu le film) je croyais que c'était une affiche de La quatrième dimension (que je n'ai jamais vu mais dont je connais l'affiche grâce aux bonus de Pulp Fiction...)
Si y'a pas pompage !
Si y'a pas pompage !
Merci pour cette excellente chronique.
Toutefois, le fan de Proust que je suis relève que vous avez fait une petite erreur dans la transcription de la citation de Michel Rémond. Vous écrivîtes en effet:
« On assiste dans les Jeunes Filles en fleurs à la métamorphose de Swann, devenu le père d'Odette et le mari de Gilberte sans qu'aucune explication nous soit donnée sur son évolution : les explications sont demeurées dans les cahiers de brouillon. »
Or, Swann devient exactement l'inverse dans À l'ombre des Jeunes filles en fleur: il est le mari d'Odette et le père de Gilberte.
Sinon, l'affiche de Vertigo reprend le générique de Saul Bass, mais aussi la silhouette du corps de Scottie telle qu'elle apparaît dans le cauchemar de Scottie, au centre du film (et l'ony retrouve aussi la spirale qui est une figure structurante du film).
Pour ce qui est de l'image de l'oeil dans Vertigo et Psychose: on peut en retrouver les prémices dans la séquence du rêve de Spellbound (décors dessinés par Salvador Dalì): le rêve s'ouvre sur les images d'yeux qu'un étrange personnage découpera ensuite au ciseau (citation explicite du début d'Un chien andalou)...
Toutefois, le fan de Proust que je suis relève que vous avez fait une petite erreur dans la transcription de la citation de Michel Rémond. Vous écrivîtes en effet:
« On assiste dans les Jeunes Filles en fleurs à la métamorphose de Swann, devenu le père d'Odette et le mari de Gilberte sans qu'aucune explication nous soit donnée sur son évolution : les explications sont demeurées dans les cahiers de brouillon. »
Or, Swann devient exactement l'inverse dans À l'ombre des Jeunes filles en fleur: il est le mari d'Odette et le père de Gilberte.
Sinon, l'affiche de Vertigo reprend le générique de Saul Bass, mais aussi la silhouette du corps de Scottie telle qu'elle apparaît dans le cauchemar de Scottie, au centre du film (et l'ony retrouve aussi la spirale qui est une figure structurante du film).
Pour ce qui est de l'image de l'oeil dans Vertigo et Psychose: on peut en retrouver les prémices dans la séquence du rêve de Spellbound (décors dessinés par Salvador Dalì): le rêve s'ouvre sur les images d'yeux qu'un étrange personnage découpera ensuite au ciseau (citation explicite du début d'Un chien andalou)...
Petit ajout à mon taupetaine :
Tous les films avec les Marx Brothers
L'Aurore de Murnau
It's Always Fair Weather de Stanley Donen parce qu'on y voit Gene Kelly faire du rollerskate
Stormy Weather de Andrew L. Stone parce qu'on y voit et entend Lena Horne chanter le morceau du même métal
Gilda de Charles Vidor parce qu'on y voit et entend Rita Hayworth
Tous les films avec les Marx Brothers
L'Aurore de Murnau
It's Always Fair Weather de Stanley Donen parce qu'on y voit Gene Kelly faire du rollerskate
Stormy Weather de Andrew L. Stone parce qu'on y voit et entend Lena Horne chanter le morceau du même métal
Gilda de Charles Vidor parce qu'on y voit et entend Rita Hayworth
Le seul vrai décrypteur d'images, c'est bien Alain Korkos ! Toutes les images, d'où qu'elles viennent !
Quel pied ! Sauf que là je vois combien je suis mauvaise et qu'il faut vraiment que je me soigne. Merci Dr Korkos !
Quel pied ! Sauf que là je vois combien je suis mauvaise et qu'il faut vraiment que je me soigne. Merci Dr Korkos !
Miam, du recensement iconographique de détective ! On se sent comme des gamins qui découvrent un trésor dans le grenier de l'arrière-grand-père.
Je ne me souviens pas si vous aviez fait une tentative de recensement pour une œuvre cinématographique entière (les gens, allez voir celle sur la Vie mode d'emploi de Perec qu'a commise votre chroniqueur, c'est fascinant), sur la Boîte à Images, mais je parie que plein de lecteurs donneraient cher pour en avoir une de votre facture !
Je ne me souviens pas si vous aviez fait une tentative de recensement pour une œuvre cinématographique entière (les gens, allez voir celle sur la Vie mode d'emploi de Perec qu'a commise votre chroniqueur, c'est fascinant), sur la Boîte à Images, mais je parie que plein de lecteurs donneraient cher pour en avoir une de votre facture !
Vraiment très belle chronique , source de méditation aussi bien dans la première partie consacrée à Saul Bass que dans la seconde sur la profondeur des personnages.
A propos d'une de vos précédentes chroniques consacrée à la photographie d'une enfant morte à Gaza. Joseph Bialot ,dans son journal de la semaine de Libération ( samedi 4/ 04) écrit :" Rien n'a été fait pour sortir ( les habitants de gaza) de là. Rien.Par contre passer en boucle sur tous les écrans ,sans commentaire ,la tête ensanglantée d'un enfant relève de lagit -prop saupoudrée d'infamie et non de l'information."
A propos d'une de vos précédentes chroniques consacrée à la photographie d'une enfant morte à Gaza. Joseph Bialot ,dans son journal de la semaine de Libération ( samedi 4/ 04) écrit :" Rien n'a été fait pour sortir ( les habitants de gaza) de là. Rien.Par contre passer en boucle sur tous les écrans ,sans commentaire ,la tête ensanglantée d'un enfant relève de lagit -prop saupoudrée d'infamie et non de l'information."
"Récapitulons : nous avons là un enchaînement Dziga Vertov-Stenberg-l'Homme à la caméra / John Whitney-Saul Bass-Alfred Hitchcock-Vertigo / Saul Bass-Alfred Hitchcock-Psychose, qui confirme - si besoin était - que les images ne naissent pas de nulle part. Elles s'influencent, s'interpénètrent, sont le résultat de condensations."
Elles ont une histoire, mais épistémologiquement parlant, elles se valent toutes : valeur 0. Ce qui explique que les images soient à la fois merveilleuses et catastrophiques pour l'homme.
Elles ont une histoire, mais épistémologiquement parlant, elles se valent toutes : valeur 0. Ce qui explique que les images soient à la fois merveilleuses et catastrophiques pour l'homme.
Vertigineux
Super chronique !
Je suis épaté par votre culture.
Je suis épaté par votre culture.
Le pieeeeeeeeeeeeeed cette chronique !
merci merci merci merci merciiiii.
euh, pardon.
n'empêche :-)
merci merci merci merci merciiiii.
euh, pardon.
n'empêche :-)
Excellent !
Je n'ai jamais regardé ni Dr. House, ni Smallville, ni Vertigo (bouuuh ! la honte soit sur moi) mais j'ai tout de même beaucoup apprécié cette chronique (comme toutes les autres, d'ailleurs) :)
Je n'ai jamais regardé ni Dr. House, ni Smallville, ni Vertigo (bouuuh ! la honte soit sur moi) mais j'ai tout de même beaucoup apprécié cette chronique (comme toutes les autres, d'ailleurs) :)
Peut-on lier la spirale / vertige avec les escaliers de M le maudit ?
http://analysefilmique.free.fr/analyse/m/pmlema5.jpg
http://analysefilmique.free.fr/analyse/m/pmlema5.jpg
Z'auriez dû rajouter "phrase de conclusion trop mortelle" dans la liste des mots-clés de cette excellent chronique.
Le docteur Wilson a d'excellents goûts cinématographique, car il y a en fait une autre affiche dans son bureau qu'on ne voit pas sur les photos où elle serait à gauche: Touch of Evil (La soif du mal) d'Orson Welles
Chaque chronique d' AK est un abîme, on a le vertige quand on se penche dessus.
(oui, je sais, mais fallait la faire :-))
(oui, je sais, mais fallait la faire :-))
Quel pied !
Un week-end qui commence bien, non ?
Merci, Monsieur K.
Un week-end qui commence bien, non ?
Merci, Monsieur K.
Superbe chronique, Alain, très documentée, et qui donne sur la série Dr House des éléments supplémentaires ignorés.
Moi, ce que je voudrais bien savoir c'est pourquoi dans Mulholandrive, David Lynch installe une copie du tableau de Guido Reni, la Cenci.
http://anthropia.blogg.org/themes-la_fascination_de_la_cenci-193162.html
Moi, ce que je voudrais bien savoir c'est pourquoi dans Mulholandrive, David Lynch installe une copie du tableau de Guido Reni, la Cenci.
http://anthropia.blogg.org/themes-la_fascination_de_la_cenci-193162.html
[quote=Orange mécanique (A Clockwork Orange) est un classique qui a fait l'objet de multiples citations, dont on trouvera une recension en langage grand-breton]
Pas la peine de se farcir le grand-breton si on peut lire en français !
Ma paresse naturelle m'a fait chercher en français :-)
Pas la peine de se farcir le grand-breton si on peut lire en français !
Ma paresse naturelle m'a fait chercher en français :-)
Cette chronique montre bien le soin que les scénaristes des séries américaines apportent à leur travail.
Un désaccord cependant concernant le dernier paragraphe :
Dans une série, précisément, un personnage ne se réduit -généralement- pas à une apparition dans un épisode de 52 minutes. Le personnage va courir sur plusieurs épisodes, voire plusieurs saisons : il est utile de semer, ça et là, des éléments qui pourront -peut être- devenir des ressorts pour l'intrigue.
Un désaccord cependant concernant le dernier paragraphe :
Dans une série, précisément, un personnage ne se réduit -généralement- pas à une apparition dans un épisode de 52 minutes. Le personnage va courir sur plusieurs épisodes, voire plusieurs saisons : il est utile de semer, ça et là, des éléments qui pourront -peut être- devenir des ressorts pour l'intrigue.
Je ne me souviens pas d'une référence à Orange mécanique dans Fargo, pourtant j'ai dû le voir au moins quatre fois (mes neurones m'abandonnent).
C'est à quel moment du film, Alain ?
C'est à quel moment du film, Alain ?
Message 1/5max du 02/04/09.
Tout cela me rappelle l'affiche de l'excellent King of New York d'Abel Ferrara, que nous ne traduirons pas, histoire de ne pas le confondre avec un autre film, qui figurait dans le film de Tavernier, L'appât.*
Une référence peut crédible, car, d'une part, les personnages, ici les jeunes bourreaux, semblent à l'opposé du personnage de Christopher Walken et de son destin tragique (ascension et chute), et d'autre part parce que ce film n'était pas ni un block buster, ni un classique (hormis pour une minorité d'amateur du septième art).
Bref, on sentait l'envie de rattacher commodément par ce biais les personnages à la fascination pour le crime (comme cela se fait facilement et couramment avec l'affiche de Scarface, le remake de Brian de Palma avec Al Pacino), mais cela ne collait pas, on sentait l'érudition d'un cinéphile derrière cet emploi (comme l'est Tavernier), pas celui d'un petit zonard futur criminel...
yG
* Film à thèse raté par Tavernier, malgré son Ours d'or, puisque pour dénoncer le système de "L'appât", il faut au moins avoir la décence de ne pas user des mêmes ressorts avec son public (par exemple, la toute jeune Marie Gillain se promenant en petite culotte).
Tout cela me rappelle l'affiche de l'excellent King of New York d'Abel Ferrara, que nous ne traduirons pas, histoire de ne pas le confondre avec un autre film, qui figurait dans le film de Tavernier, L'appât.*
Une référence peut crédible, car, d'une part, les personnages, ici les jeunes bourreaux, semblent à l'opposé du personnage de Christopher Walken et de son destin tragique (ascension et chute), et d'autre part parce que ce film n'était pas ni un block buster, ni un classique (hormis pour une minorité d'amateur du septième art).
Bref, on sentait l'envie de rattacher commodément par ce biais les personnages à la fascination pour le crime (comme cela se fait facilement et couramment avec l'affiche de Scarface, le remake de Brian de Palma avec Al Pacino), mais cela ne collait pas, on sentait l'érudition d'un cinéphile derrière cet emploi (comme l'est Tavernier), pas celui d'un petit zonard futur criminel...
yG
* Film à thèse raté par Tavernier, malgré son Ours d'or, puisque pour dénoncer le système de "L'appât", il faut au moins avoir la décence de ne pas user des mêmes ressorts avec son public (par exemple, la toute jeune Marie Gillain se promenant en petite culotte).
Bonjour M. Korkos
Excellente chronique. Super, vous analyser des images de série et de cinéma. Chouette!
Quand aurez-vous votre émission sur @si?
Merci beaucoup!
Excellente chronique. Super, vous analyser des images de série et de cinéma. Chouette!
Quand aurez-vous votre émission sur @si?
Merci beaucoup!
Une émission dédiée aux analyses d'Alain Korkos ? Excellent idée ! J'achète ! En plus Alain, il sait déjà faire de la télé. Il a donc toutes les ressources nécessaires. Sauf financières peut-être ?
J'achète aussi !!!
Personne n'a vu "Reflets dans un oeil d'or" je vois ...disons qu'il est même pas en DVD donc rare à trouver en VHS. Et pourtant le "roman épique " de Carson Mac Cullers est le meilleur qu'elle est fait et le film excellent ! Reflets dans un oeil d'or .. J'attends qu'il sorte un jour mais en attendant le livre est très bien.
Et même le télécharger sans grand risque ...
De tous les films de Huston, c'est sans doute un des pires, une kitscherie sans nom, à base de zooms affreux et de visions homo-érotiques hilarantes.
Très bonne chronique, très convaincante. Bravo.
Waouh !
Au terme de cet article, ces mots sur Sisyphe, dont nous savons peu et pressentons beaucoup, par A. Camus :
"Chacun des grains de sa pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux".
Au terme de cet article, ces mots sur Sisyphe, dont nous savons peu et pressentons beaucoup, par A. Camus :
"Chacun des grains de sa pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux".