Le dopage, sujet à intensité variable selon les sports
“Il y a du dopage dans tous les sports”. Cette phrase, plutôt limpide, est signée Jean-Jacques Lozach, rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur l’efficacité de la lutte contre le dopage, qui a rendu le 24 juillet un rapport sur le sujet. Si les médias se sont déchaînés sur le cyclisme et ses performances “surréalistes”, la natation, où la France a récolté 9 médailles, a plutôt eu bonne presse. Une différence de traitement étonnante alors que le rapport de la commission sénatoriale semblait prétendre le contraire. Pourquoi les performances des nageurs ont-elles été moins scrutées ? Enquête.
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Derniers commentaires
Ca me fait toujours marrer, à chaque tour de France, la négation du dopage des coureurs français par les commentateurs de France 2, qui clament haut et fort que s'il y a bien des coureurs sains, ce sont les français (déjà entendu, presque tel quel!). Mais je vous rassure, c'est pareil en Belgique avec les coureurs belges.
Peut-on m'expliquer pourquoi France Télé s'extasie devant un Usain Bolt qui descend sous les 9sec80 à chaque grand événement, quand on fustige Froome qui monte le Ventoux en 59 minutes (ce qui n'est pas du tout le record d'ascension).
Pourquoi le cyclisme est-il le seul sport sur lequel on crie quand quelqu'un fait une performance exceptionnelle ? Les cyclistes n'ont-ils plus le droit d'améliorer leurs performances quand les autres sportifs sont adulés quand ils battent leurs records ???
Bien sûr qu'il y a un traitement médiatique à deux vitesses.
Sinon, déçu de la réaction de Mandart (qui est un très bon journaliste. Cf son investigation dans l'affaire puerto) quand il sous-estime totalement la consommation de Cannabis.
Enfin, les affaires de dopage n'ont que très peu d'incidence sur l'affluence des spectateurs sur le Tour de France. Le Tour, justement, ce n'est pas que du sport. C'est une institution, un spectacle bien sûr, qui ne s’érodera jamais. C'est le spectacle populaire par excellence. Des tonnes de bouquin relatant la magie qu'est le Tour existent, je ne vais pas vous écrire 3 paragraphes là-dessus. Mais, à tous ceux qui doutent de la ferveur sur la Grande Boucle, rendez-vous une fois dans votre vie dans un col alpestre ou Pyrénéen durant une étape. Vous comprendrez pourquoi cet événement (critiquable à bien des égards) est immortel.
il y a aussi du dopage dans des sports pas pros. mais faut voir ce que c'est ce dopage. des anti-douleurs, anti-inflammatoires, dilateurs de bronches, etc. pour les coureurs, runneurs, marathoniens divers. certains varappeurs(montagnards se fument un petit joint désinhibiteur avant de se lancer dans la voie, d'autres pratiquent une sorte de dopage négatif, par exemple anorexie, ou boulimie (manger/gerber) histoire de s'alléger...
la pratique du sport (je pense aux sports individuels, mais je suppose que c'est la même chose pour les sports collectifs), qu'il soit pro ou non, a quelque chose de pas "naturel" pour le corps, considéré, dès lors qu'il s'agit de performances, comme une machine : donc une machine qu'il faut pousser à un moment ou un autre. alors pourquoi pas le doper ? quand je faisais de la course, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les inhalateurs pour asthmatiques...
Il faut désormais lire le sport comme un roman c'est à dire issu de la pure imagination des journalistes et des agents des sportifs.
Après on croit ou on ne croit pas à l'histoire que l'on nous raconte.
Pour ma part, je prends un résultat sportif comme un évènement éphémère et sans lendemain.
ça marche aussi en remplaçant "sport" par "économie" ou "politique"...
je me rappelle son exemple d'un journaliste l'appelant pour lui demander un "pot belge" ( mélange de Cocaine , amphetamine etc.) car il devait animer ... le telethon !
Vive le Sport sur France Télévision !
Pour finir, les affaires de dopage elles-mêmes font partie du spectacle. Quand Oprah Winfrey interviewe Armstrong, on est en plein dans la société du spectacle. Cette sorte d'acculement où il finit par dire "Oui, je me suis dopé", c'est une conclusion d'un épisode des "Experts". Les parois vitrées, la lumière oblique et chaude, l'interrogatrice typiquement américaine, un peu vulgaire, qui arrache les aveux mine de rien, par la seule force des preuves.
C'est pas comme à Guantanamo, Oprah Winfrey n'a jamais interviewé un interné à Guantanamo, elle préfère aller acheter des sacs à 35 000 €, ce qui fait qu'elle a droit à la Médaille de la Liberté. Elle préfère dénoncer Armstrong ou les vendeuses suisses qui la trouvent trop vulgaire pour acheter un sac de ce prix plutôt que Guantanamo. Pourtant, il y en aurait des choses à dire sur ce racisme-là.
Maintenant, je la trouve très sympathique, Oprah, mais bon, ça m'énerve, quelquefois, deux poids deux mesures.
http://videos.senat.fr/video/videos/2013/video17092.html