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Le gouvernement choie les modestes
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Derniers commentaires
On se fait cent cesse bourré le mou par les politiques
J'aime votre vision voir les choses mais est-ce-que à
notre simple échelle de citoyen basique , nous allons
arrivé à changer les politiques en france ? A vrai dire
j'y crois plus maintenant vue que Obama à été élue
en Amérique , ca nous montre qu'à notre échelle nous
pouvons faire évoluer la politique Francaise et peut-etre
qu'un jour retrouvé l'harmonie d'antan . J'ai fois en Dieu
et en l'ame humaine même si parfois elle me choque :
ex: Sex friends ou le Fucking friends ou va t-on avons
nous perdus toutes moralités ?
ROMEO DI ANGELO
J'aime votre vision voir les choses mais est-ce-que à
notre simple échelle de citoyen basique , nous allons
arrivé à changer les politiques en france ? A vrai dire
j'y crois plus maintenant vue que Obama à été élue
en Amérique , ca nous montre qu'à notre échelle nous
pouvons faire évoluer la politique Francaise et peut-etre
qu'un jour retrouvé l'harmonie d'antan . J'ai fois en Dieu
et en l'ame humaine même si parfois elle me choque :
ex: Sex friends ou le Fucking friends ou va t-on avons
nous perdus toutes moralités ?
ROMEO DI ANGELO
Brillante analyse, comme d'hab !
384 contribuables se sont partagés 307 129 674 € de bouclier fiscal (les-Echos.fr aujourd'hui).
Cela vaut : 240 000 chomeurs à 500 €
plus
935 683 "travailleurs modestes" à 200 € ( que faire des 74 € restant?)
Cela vaut : 240 000 chomeurs à 500 €
plus
935 683 "travailleurs modestes" à 200 € ( que faire des 74 € restant?)
Cette façon de faire cet étalage publicitaire, est à proprement parlé gerbant. bizarre, il n'y a pas de panneau "20 millions de foyers connectés à internet devront installer un logiciel espion payant pour le compte d'entreprises privés grâce à une loi voté au parlement en avril 2009" ? En tout cas cela pourrait faire de jolis panneaux pour les manifestations du 1er mai et après ! Depuis deux ans, y'a du grain à moudre sur l'action gouvernemental, à la guerre comme à la guerre, qu'elle soit modeste ou pas.
J'apprécie cyniquement le constat d'échec du gouvernement qui fait étalage du triste (modeste?) état social en France.
J'apprécie cyniquement le constat d'échec du gouvernement qui fait étalage du triste (modeste?) état social en France.
Comme il a été dit plus haut, le principal objectif de cette campagne et d’administrer un peu d’oxygène à une presse écrite au bord du dépôt de bilan. Et donc d’en renforcer le contrôle gouvernemental.
Accessoirement, il s’agit de justifier les émoluments d’un Thierry Saussez…
Comment le lecteur la reçoit-il ? On peut l’imaginer, en parodiant Edmond Rostand :
Agressif. Ma parole, vous vous foutez de notre g… avec votre boniment ! Voilà donc encore où passe notre argent !
Amical. Vous avez tant de mal à persuader, essayez donc les spots à la télé ?
Descriptif. Des polices déconcertantes, une typographie vacillante. De la prose bien bureaucratique. Noir et blanc, excepté un logo anecdotique.
Curieux. Un foyer… combien de vies, en comptant les mal-nourris ? 6,9 % de trois fois rien, cela fait-il encore quelque chose, en euros républicains ?
Gracieux. Aimez-vous à ce point le nécessiteux que fraternellement vous vous préoccupâtes de lui tendre quelques petites patates ?
Truculent. Çà monsieur lorsque vous scribouillez de telles foutaises, le modeste affamé en mangerait sa chaise ?
Prévenant. Prenez garde que votre libelle délicieux, ne réveille ce peuple séditieux…
Tendre. Puisque vous vous adressez tant de fleurs, ajoutez-y de la couleur.
Pédant. Bismarck, Beveridge, Mère Térésa et Michel Colucci s’en pâmeraient d’effroi.
Cavalier. Cette publicité qui n’a point convaincu sera fort utile à qui manque de PQ.
Emphatique. Personne ne pourra, message subliminal, nier ta beauté et ta force magistrale.
Dramatique. C’est l’État qui se saigne.
Admiratif. On dirait du Montaigne.
Lyrique. Est-ce un oracle d’un Apollon pythien ?
Naïf. Tout cet argent, c’est pour tonton Lucien ?
Respectueux. Le verbe est si beau, je lui tire mon chapeau !
Campagnard. Vain Dioux. Vin don voir dans le kenet. C’qu’a pondu le beda de l’Élysée.
Militaire. Le gouvernement tire ses dernières cartouches.
Pratique. Il en remet une couche. Ça peut toujours servir.
Enfin parodiant un Pyrame qui soupire :
Ô électeur malheureux ! Ô toi qui l'a placé si haut ! Sèche tes larmes, prend ta pioche et creuse ton tombeau.
Accessoirement, il s’agit de justifier les émoluments d’un Thierry Saussez…
Comment le lecteur la reçoit-il ? On peut l’imaginer, en parodiant Edmond Rostand :
Agressif. Ma parole, vous vous foutez de notre g… avec votre boniment ! Voilà donc encore où passe notre argent !
Amical. Vous avez tant de mal à persuader, essayez donc les spots à la télé ?
Descriptif. Des polices déconcertantes, une typographie vacillante. De la prose bien bureaucratique. Noir et blanc, excepté un logo anecdotique.
Curieux. Un foyer… combien de vies, en comptant les mal-nourris ? 6,9 % de trois fois rien, cela fait-il encore quelque chose, en euros républicains ?
Gracieux. Aimez-vous à ce point le nécessiteux que fraternellement vous vous préoccupâtes de lui tendre quelques petites patates ?
Truculent. Çà monsieur lorsque vous scribouillez de telles foutaises, le modeste affamé en mangerait sa chaise ?
Prévenant. Prenez garde que votre libelle délicieux, ne réveille ce peuple séditieux…
Tendre. Puisque vous vous adressez tant de fleurs, ajoutez-y de la couleur.
Pédant. Bismarck, Beveridge, Mère Térésa et Michel Colucci s’en pâmeraient d’effroi.
Cavalier. Cette publicité qui n’a point convaincu sera fort utile à qui manque de PQ.
Emphatique. Personne ne pourra, message subliminal, nier ta beauté et ta force magistrale.
Dramatique. C’est l’État qui se saigne.
Admiratif. On dirait du Montaigne.
Lyrique. Est-ce un oracle d’un Apollon pythien ?
Naïf. Tout cet argent, c’est pour tonton Lucien ?
Respectueux. Le verbe est si beau, je lui tire mon chapeau !
Campagnard. Vain Dioux. Vin don voir dans le kenet. C’qu’a pondu le beda de l’Élysée.
Militaire. Le gouvernement tire ses dernières cartouches.
Pratique. Il en remet une couche. Ça peut toujours servir.
Enfin parodiant un Pyrame qui soupire :
Ô électeur malheureux ! Ô toi qui l'a placé si haut ! Sèche tes larmes, prend ta pioche et creuse ton tombeau.
Mouais, pas convaincu...
Donc on ne dit pas "pauvres", on dit : "modestes".
Je crois que les pauvres en France sont ceux qui ne paient pas d'impots.
Les modestes sont ceux a qui on n'en fait payer, voire plus du tout. Donc effectivement, on devrait les appeler pauvres peut-être.
Enfin, je vais m'arrêter là, je crois que je n'ai jamais été convaincu par un papier de Judith...
Mais j'aime bien son émission :) Comme quoi, je n'ai rien contre la personne mais on ne partage pas les mêmes idées ;)
Donc on ne dit pas "pauvres", on dit : "modestes".
Je crois que les pauvres en France sont ceux qui ne paient pas d'impots.
Les modestes sont ceux a qui on n'en fait payer, voire plus du tout. Donc effectivement, on devrait les appeler pauvres peut-être.
Enfin, je vais m'arrêter là, je crois que je n'ai jamais été convaincu par un papier de Judith...
Mais j'aime bien son émission :) Comme quoi, je n'ai rien contre la personne mais on ne partage pas les mêmes idées ;)
"Saviez-vous qu'il n'y a plus de pauvres aujourd'hui, mais des gens modestes ?"
Marrant, hier j'ai visionné "La question humaine" de Nicolas Klotz, et j'ai entendu mot pour mot cette phrase dans le monologue final tenu par un protagoniste du film, monologue qui dénonçait le même adoucissement du discours officiel, le même remplacement de mots par d'autres, plus neutres, aptes à masquer plus efficacement la réalité.
Marrant, hier j'ai visionné "La question humaine" de Nicolas Klotz, et j'ai entendu mot pour mot cette phrase dans le monologue final tenu par un protagoniste du film, monologue qui dénonçait le même adoucissement du discours officiel, le même remplacement de mots par d'autres, plus neutres, aptes à masquer plus efficacement la réalité.
Article d'une pertinence impertinente !
Vraiment, bravo !
Vraiment, bravo !
De toute façon , après chaque manif , le gouvernement nous dit bien qu'il entend d'abord tous ces "modestes" qui n'ont pas manifesté dans la rue , qui bossent et qui se taisent .... les autres , les manifestants , ce n'est que de la chienlit irresponsable.
Bon, je dois me rendre à l'évidence, il n'y aura pas de critique cinématographique sur La Journée de la Jupe de JB. :-|
Ah oui, non, pardon : tout le monde me harcèle avec cette Journée adjanesque (Yannick, Juléjim, dans ma boîte mail - je rigole, les gars, quand je dis "harcèle") - mais c'est tout con : je ne l'ai pas vu ! Sorry, tant de films à voir (Gran Torino, miam, Un chat un chat bofbofbof, Welcome bofbofbof, et bientôt Tokyo sonata, tout ça...) Bref, je ne pense pas arriver à convaincre mon homme (sans qui je ne vais jamais au cinéma) de faire un détour par Adjani. N'a pas très envie. Alors tant pis. Et donc, sorry.
Message 2/5max du 02/04/09.
mon homme (sans qui je ne vais jamais au cinéma
Mais non, camarades en anti-sexisme, Judith ne dit pas cela parce qu'elle est soumise à son conjoint et qu'elle ne peut sortir sans être sous son regard protecteur. Pas davantage parce qu'elle a peur du noir dans la salle de cinéma et qu'il lui faut impérativement une main poilue et amicale à proximité pour la rassurer... C'est juste que vous savez comment sont les mecs, hein, on ne peut pas les laisser cinq minutes tout seul à la maison sans qu'ils foutent tout sans dessus dessous. Ils sont adorables comme animaux de compagnie, mais qu'est-ce qu'ils sont bordéliques... faut bien reconnaître.
Quoi, comment ça, j'exagère.
Je fais du sexisme anti-mâle ?
Je suis maso ?
Pfff, n'importe quoi.
yG
mon homme (sans qui je ne vais jamais au cinéma
Mais non, camarades en anti-sexisme, Judith ne dit pas cela parce qu'elle est soumise à son conjoint et qu'elle ne peut sortir sans être sous son regard protecteur. Pas davantage parce qu'elle a peur du noir dans la salle de cinéma et qu'il lui faut impérativement une main poilue et amicale à proximité pour la rassurer... C'est juste que vous savez comment sont les mecs, hein, on ne peut pas les laisser cinq minutes tout seul à la maison sans qu'ils foutent tout sans dessus dessous. Ils sont adorables comme animaux de compagnie, mais qu'est-ce qu'ils sont bordéliques... faut bien reconnaître.
Quoi, comment ça, j'exagère.
Je fais du sexisme anti-mâle ?
Je suis maso ?
Pfff, n'importe quoi.
yG
Je suis maso ?
je me pose des questions
héhéhé
gamma
je me pose des questions
héhéhé
gamma
Message 2/5max du 02/04/09.
Faites donc, faites donc, Gamma, c'est toujours bon de se poser des questions. C'est dans les réponses que vous apportez qu'il faut faire attention. Ici, je suis maso, dans le sens où ma blague s'attaque à la gente masculine, dont je suis un élément, je crois savoir. Pour le reste...
;) yG
ps: @ Olivier L. vous dites "je n'ai rien contre la personne mais on ne partage pas les mêmes idées "... Que reste-t-il ici, dans cette sphère éthérée, d'une personne si on omet ses idées ? Son style ? Son vocabulaire ? Mouai, j'suis perplexe, je ne vois pas de quoi est faite la personne dont vous parlez.
Faites donc, faites donc, Gamma, c'est toujours bon de se poser des questions. C'est dans les réponses que vous apportez qu'il faut faire attention. Ici, je suis maso, dans le sens où ma blague s'attaque à la gente masculine, dont je suis un élément, je crois savoir. Pour le reste...
;) yG
ps: @ Olivier L. vous dites "je n'ai rien contre la personne mais on ne partage pas les mêmes idées "... Que reste-t-il ici, dans cette sphère éthérée, d'une personne si on omet ses idées ? Son style ? Son vocabulaire ? Mouai, j'suis perplexe, je ne vois pas de quoi est faite la personne dont vous parlez.
C'est dans les réponses que vous apportez qu'il faut faire attention
pafff, en pleine gueule, vous n'êtes pas tendre, Yannick
gamma
pafff, en pleine gueule, vous n'êtes pas tendre, Yannick
gamma
@yannick G:
Pourquoi, t'as pas d'amis qui ne pensent pas comme toi?
Avoir des opinions différentes n'empêche pas de s'estimer, d'être amis
Je pourrais développer un peu plus mais je n'ai pas spécialement envie d'avoir à justifier mes propos
Pourquoi, t'as pas d'amis qui ne pensent pas comme toi?
Avoir des opinions différentes n'empêche pas de s'estimer, d'être amis
Je pourrais développer un peu plus mais je n'ai pas spécialement envie d'avoir à justifier mes propos
Message 1/5max du 12/04/09.
@ Olivier L.
Ceux de mes amis qui s'aventurent sur un terrain politique radicalement différent du mien doivent être prêt à en découdre et à battre en retraite s'ils maintiennent leur approche. Je n'ai pas tant besoin d'amis que je ne puisse me permettre d'être intransigeant.
yG
@ Olivier L.
Ceux de mes amis qui s'aventurent sur un terrain politique radicalement différent du mien doivent être prêt à en découdre et à battre en retraite s'ils maintiennent leur approche. Je n'ai pas tant besoin d'amis que je ne puisse me permettre d'être intransigeant.
yG
Pacontente, au cas où, et puisque Judith n'assure pas sur ce coup-là (niarf, niarf), je vous propose 2 liens à propos de "La Jupe", l'un, plutôt pédagogique sur le site de Meirieu, l'autre plus cinéma mais aussi très pédago sur le site d'un copain de Meirieu. En cadeau bonus vous trouverez dans ce 2e texte, un lien vers le blog de Luc Cédelle, qui a fait lui-aussi un billet.
Si vous avez déjà lu tout ça, veuillez excuser mon insistance (ça peut aller jusqu'au harcèlement, fesez gaffe !)
J&J
Si vous avez déjà lu tout ça, veuillez excuser mon insistance (ça peut aller jusqu'au harcèlement, fesez gaffe !)
J&J
bravo Judith pour cet article.
Modeste pour remplacer -avantageusement- humble et flexible à la fois ? comme au bon vieux temps quand les MaîtrEs DEs Forges disposaient de main d´oeuvre corvéable à merci, avant le front popu et les congés payés et toutes ces mauvaises idées qu ´on inculquait aux " pauvres".Oh my God !!
les faire lire la Princesse de Clèves ? oh non......
Modeste pour remplacer -avantageusement- humble et flexible à la fois ? comme au bon vieux temps quand les MaîtrEs DEs Forges disposaient de main d´oeuvre corvéable à merci, avant le front popu et les congés payés et toutes ces mauvaises idées qu ´on inculquait aux " pauvres".Oh my God !!
les faire lire la Princesse de Clèves ? oh non......
1,9 millions d'euros, et ils n'ont même pas été fichus de trouver un graphiste capable d'interligner correctement ses phrases : les trois lignes sont tellement denses, elles font tellement corps, que les lettres se carambolent. La descendante du g (sa "queue") d'"augmentation" cogne le 6,9%, le j de juin heurte le 0 de 150, et la descendante du p de prochain se fond carrément dans le d qui est en dessous! Voulaient-ils tellement frapper les esprits, donner l'impression de force, de cohésion, qu'ils en ont oublié les règles les plus élémentaires de mise en page?
Dommage, car ces règles n'ont pas été inventées pour agacer les élèves graphistes. Elles améliorent la lecture et renforcent le message. Et, lorsqu'elles sont aussi franchement ignorées qu'ici (voyez comme l'interligne, c'est-à-dire l'écart entre la première et la deuxième ligne, est différent de celui entre la 2e et la 3e?) elles donnent un côté un peu risible à la campagne.
Dommage, car ces règles n'ont pas été inventées pour agacer les élèves graphistes. Elles améliorent la lecture et renforcent le message. Et, lorsqu'elles sont aussi franchement ignorées qu'ici (voyez comme l'interligne, c'est-à-dire l'écart entre la première et la deuxième ligne, est différent de celui entre la 2e et la 3e?) elles donnent un côté un peu risible à la campagne.
Magnifique analyse, comme toujours.
D'abord, je voudrais revenir sur ce que vous dites et ce qu'ajoute Yannick G, à propos des foyers. C'est vrai que six millions de foyers modestes, c'est aussi pour cacher le nombre exact de modestes, puisqu'il y a au moins le double de personnes qui correspondent à ces six millions de foyers, donc ça ne fait que confirmer le fait qu'il ne faut pas trop appuyer sur l'échec dû au nombre de pauvres.
Mais je voudrais surtout compléter en amont et en aval votre raisonnement.
D'abord, si le gouvernement dépense tant d'argent pour ses campagnes, c'est probablement qu'en devenant un annonceur de presse, il utilise la même tactique que les annonceurs classiques qui ont choisi de privilégier pour leurs campagnes de pub les journaux. Pourquoi ? Parce qu'un journal évitera de dire du mal de la boîte (et de ses dirigeants) qui lui verse des sommes importantes en pub. D'ailleurs, on a vu récemment des grosses entreprises retirer de juteux contrats de pub à des journaux qui n'avaient pas obéi à cette loi tacite.
La plupart des journaux se débattent dans de gigantesques problèmes financiers justement parce qu'ils privilégient leurs annonceurs au détriment de leurs lecteurs et sont donc dans un cercle vicieux où la communication gouvernementale est un précieux ballon d'oxygène par ces temps de baisse de la publicité.
Et la remarque que vous faites sur le vocabulaire m'a fait relire le message pour constater que le mot mesure(s) était utilisé quatre fois, alors qu'on pouvait utiliser des synonymes tels que dispositions. En tant que prof, vous savez qu'on évite ce genre de répétition en Français, ça ne se fait pas du tout. Est-ce que ça ne veut pas dire autre chose ? Est-ce qu'on voudrait faire passer un message de type subliminal ?
Votre analyse du mot mesure me fait penser à une autre signification du mot mesure : modération, retenue, dans le sens de ne pas s'emporter.
D'ailleurs, la taille des lettres qui diminue, jusqu'à ce que le logo de l'état, la marianne, soit toute petite. Sous-entendu, on se restreint dans l'excès, on se calme.
Et pourquoi 6 millions est-il si important graphiquement ? Le message important est Moins d'Impôt ou Mesures gouvernementales, non ? Or, ce qui est le plus important est noyé dans le texte.
La section de phrase, six millions, qui représente une grande masse, et qui commence le texte, est mis en valeur visuellement. Certes pour attirer notre attention, mais si on le lie à cette répétition du mot mesure, on peut imaginer que ça accentue le message subliminal.
Nous savons tous que les gouvernants disposent depuis un certain nombre d'années de Spin Doctors chargés de manipulations sémantiques et rhétorique (entre autres), ce n'est pas être un adepte de la théorie du complot de le constater. Certains de ces Spin Doctors sont officiels. Leur rôle est d'influencer les masses par divers moyens tirés de la psychologie, évidemment en faveur de leurs mandants, lesdits gouvernants.
Or, quel est le problème des gouvernants aujourd'hui ?
Ils sont devant l'ampleur de la Krise, qui d'une part disqualifie le système qu'ils ont prôné depuis des lustres, et d'autre part génère des révoltes ponctuelles et violentes dans les entreprises qui débauchent massivement, ainsi qu'une colère généralisée, et des grandes manifestations.
Ce qu'ils ont à craindre, c'est qu'une violence explose au niveau général, que des mouvements extrêmement conflictuels se propagent et effectuent des jonctions, qui risquent de les emporter dans le grand vent de l'Histoire. Pas seulement eux, d'ailleurs.
Et il faut savoir qu'on a constaté que des révoltes de ce type arrivent lorsque la température atteint certains degrés (je ne rigole pas, on fait la révolution quand il fait chaud. S'il n'y a eu actuellement des grands mouvements en France que dans les îles tropicales, ce n'est pas par hasard).
Donc, on a des manifestations dans la rue en hiver regroupant des millions de personnes, et l'été approche alors que la situation devient de plus en plus explosive.
Que faire ? Il faut calmer le jeu.
D'abord, il faut faire croire que notre activiste en chef fait tout ce qu'il peut pour changer la donne, surtout au niveau international. Mais malheureusement, ces salauds d'anglo-saxons vont nous en empêcher.
Pauvres de nous, le système ne changera pas, nous aurons fait tout ce que nous avons pu pour empêcher nos riches de s'empiffrer : nous aurons même publié un décret et demandé avec détermination à Obama que tout cela cesse. Mais nos maîtres américains n'auront pas voulu ! Sniffff ! Donc, nous ne pourrons rien faire de mieux. Excusez-nous. Calmez-vous !
Et puis, il faut faire de la manipulation, par exemple envoyer des messages de type subliminal en mettant l'accent sur la masse et en répétant le maximum de fois le mot mesure, mesure, mesure.....
Six Millions, en grand, et le message rapetisse de plus en plus, se contraint, devient humble, suppliant, et se termine par un retour vers une casse un peu plus grande pour appuyer le discours, et le petit logo de la communication gouvernementale. Marianne, symbole de la nation et de la révolte du peuple , puisque dans ce tableau, la Liberté a tous les traits de Marianne avec le bonnet phrygien, la baïonnette, le drapeau, et le sein découvert. Dans le texte Marianne est toute petite et la dernière, en queue de discours, derrière deux "mesures".
Calmez-vous. Calmez-vous. Calmez-vous, je vous l'ORDONNE.
Les hypnotiseurs/Spin doctors auraient-ils encore frappé ?
Il me semble que oui.
Merci, Judith, d'effectuer une analyse sémantique qu'il est possible de compléter par des analyses stratégique et d'image.
D'abord, je voudrais revenir sur ce que vous dites et ce qu'ajoute Yannick G, à propos des foyers. C'est vrai que six millions de foyers modestes, c'est aussi pour cacher le nombre exact de modestes, puisqu'il y a au moins le double de personnes qui correspondent à ces six millions de foyers, donc ça ne fait que confirmer le fait qu'il ne faut pas trop appuyer sur l'échec dû au nombre de pauvres.
Mais je voudrais surtout compléter en amont et en aval votre raisonnement.
D'abord, si le gouvernement dépense tant d'argent pour ses campagnes, c'est probablement qu'en devenant un annonceur de presse, il utilise la même tactique que les annonceurs classiques qui ont choisi de privilégier pour leurs campagnes de pub les journaux. Pourquoi ? Parce qu'un journal évitera de dire du mal de la boîte (et de ses dirigeants) qui lui verse des sommes importantes en pub. D'ailleurs, on a vu récemment des grosses entreprises retirer de juteux contrats de pub à des journaux qui n'avaient pas obéi à cette loi tacite.
La plupart des journaux se débattent dans de gigantesques problèmes financiers justement parce qu'ils privilégient leurs annonceurs au détriment de leurs lecteurs et sont donc dans un cercle vicieux où la communication gouvernementale est un précieux ballon d'oxygène par ces temps de baisse de la publicité.
Et la remarque que vous faites sur le vocabulaire m'a fait relire le message pour constater que le mot mesure(s) était utilisé quatre fois, alors qu'on pouvait utiliser des synonymes tels que dispositions. En tant que prof, vous savez qu'on évite ce genre de répétition en Français, ça ne se fait pas du tout. Est-ce que ça ne veut pas dire autre chose ? Est-ce qu'on voudrait faire passer un message de type subliminal ?
Votre analyse du mot mesure me fait penser à une autre signification du mot mesure : modération, retenue, dans le sens de ne pas s'emporter.
D'ailleurs, la taille des lettres qui diminue, jusqu'à ce que le logo de l'état, la marianne, soit toute petite. Sous-entendu, on se restreint dans l'excès, on se calme.
Et pourquoi 6 millions est-il si important graphiquement ? Le message important est Moins d'Impôt ou Mesures gouvernementales, non ? Or, ce qui est le plus important est noyé dans le texte.
La section de phrase, six millions, qui représente une grande masse, et qui commence le texte, est mis en valeur visuellement. Certes pour attirer notre attention, mais si on le lie à cette répétition du mot mesure, on peut imaginer que ça accentue le message subliminal.
Nous savons tous que les gouvernants disposent depuis un certain nombre d'années de Spin Doctors chargés de manipulations sémantiques et rhétorique (entre autres), ce n'est pas être un adepte de la théorie du complot de le constater. Certains de ces Spin Doctors sont officiels. Leur rôle est d'influencer les masses par divers moyens tirés de la psychologie, évidemment en faveur de leurs mandants, lesdits gouvernants.
Or, quel est le problème des gouvernants aujourd'hui ?
Ils sont devant l'ampleur de la Krise, qui d'une part disqualifie le système qu'ils ont prôné depuis des lustres, et d'autre part génère des révoltes ponctuelles et violentes dans les entreprises qui débauchent massivement, ainsi qu'une colère généralisée, et des grandes manifestations.
Ce qu'ils ont à craindre, c'est qu'une violence explose au niveau général, que des mouvements extrêmement conflictuels se propagent et effectuent des jonctions, qui risquent de les emporter dans le grand vent de l'Histoire. Pas seulement eux, d'ailleurs.
Et il faut savoir qu'on a constaté que des révoltes de ce type arrivent lorsque la température atteint certains degrés (je ne rigole pas, on fait la révolution quand il fait chaud. S'il n'y a eu actuellement des grands mouvements en France que dans les îles tropicales, ce n'est pas par hasard).
Donc, on a des manifestations dans la rue en hiver regroupant des millions de personnes, et l'été approche alors que la situation devient de plus en plus explosive.
Que faire ? Il faut calmer le jeu.
D'abord, il faut faire croire que notre activiste en chef fait tout ce qu'il peut pour changer la donne, surtout au niveau international. Mais malheureusement, ces salauds d'anglo-saxons vont nous en empêcher.
Pauvres de nous, le système ne changera pas, nous aurons fait tout ce que nous avons pu pour empêcher nos riches de s'empiffrer : nous aurons même publié un décret et demandé avec détermination à Obama que tout cela cesse. Mais nos maîtres américains n'auront pas voulu ! Sniffff ! Donc, nous ne pourrons rien faire de mieux. Excusez-nous. Calmez-vous !
Et puis, il faut faire de la manipulation, par exemple envoyer des messages de type subliminal en mettant l'accent sur la masse et en répétant le maximum de fois le mot mesure, mesure, mesure.....
Six Millions, en grand, et le message rapetisse de plus en plus, se contraint, devient humble, suppliant, et se termine par un retour vers une casse un peu plus grande pour appuyer le discours, et le petit logo de la communication gouvernementale. Marianne, symbole de la nation et de la révolte du peuple , puisque dans ce tableau, la Liberté a tous les traits de Marianne avec le bonnet phrygien, la baïonnette, le drapeau, et le sein découvert. Dans le texte Marianne est toute petite et la dernière, en queue de discours, derrière deux "mesures".
Calmez-vous. Calmez-vous. Calmez-vous, je vous l'ORDONNE.
Les hypnotiseurs/Spin doctors auraient-ils encore frappé ?
Il me semble que oui.
Merci, Judith, d'effectuer une analyse sémantique qu'il est possible de compléter par des analyses stratégique et d'image.
Judith, tu ( vous ) parles de foyer ( disons le gouvernement )
je suis célibataire, et à la retraite le 30 mai ;-)
je suis un foyer ?
PS:
superbe article, mais pourquoi le préciser,
je suis un inconditionnel de votre ' prose '
je ne fais pas le poids avec yannick et JJ, ( je me souviens plus de ton orthographe )
et qqques autres, que je lis depuis le début du BBB, et qui ont eu l'honneur de la voir en 'chair et en os' grrrrr
jaloux le
gamma
je suis célibataire, et à la retraite le 30 mai ;-)
je suis un foyer ?
PS:
superbe article, mais pourquoi le préciser,
je suis un inconditionnel de votre ' prose '
je ne fais pas le poids avec yannick et JJ, ( je me souviens plus de ton orthographe )
et qqques autres, que je lis depuis le début du BBB, et qui ont eu l'honneur de la voir en 'chair et en os' grrrrr
jaloux le
gamma
Merci pour cette chronique Judith, parfaite de mesure :-)
"Le ménage modeste, en somme, est ce petit foyer pépère, vivant de peu, souffrant un peu, mais n’exigeant rien, ne vociférant pas, et manifestant encore moins –" et qui devient "effacé", c'est excellement résumé.
Mais, comme Kawouede, j'entends, dans cette utilisation du mot 'modeste', la mise en place d'une catégorie et celle une injonction comportementale.
"Le ménage modeste, en somme, est ce petit foyer pépère, vivant de peu, souffrant un peu, mais n’exigeant rien, ne vociférant pas, et manifestant encore moins –" et qui devient "effacé", c'est excellement résumé.
Mais, comme Kawouede, j'entends, dans cette utilisation du mot 'modeste', la mise en place d'une catégorie et celle une injonction comportementale.
Merci pour l'analyse ! J'ajouterais un élément peut-être : le mot "pauvres" est déjà pris dans notre langage des JT pour désigner les "pays pauvres" en l'occurrence ceux du Sud (ex- Tiers monde) et leurs ressortissants. Or ce sont eux qui constituent l'essentiel des sans-papiers, cette infime minorité sur laquelle notre bon gouvernement s'acharne (rappelons qu'ils sont au grand maximum moins d'1% de la population totale, Mayotte compris) et dont on parle aussi au JT. Cette médiatisation, utile pour les associations et les citoyens, génère parfois une jalousie dans l'esprit des autres pauvres ou qui s'estiment tels (le sentiment de pauvreté est de toute façon une perception relative !) sur le mode : "il n'y en a que pour eux". On le constate quand on distribue des tracts ou qu'on discute avec des passants le long des manifestations de soutien aux sans-papiers.
Mais n'est-ce pas aussi un message subliminal aux patrons pour leur dire "soyez plus modestes / discrets SVP" ?
L'autre jour un représentant de l'UMP ou du Medef (je confonds parfois) citait à la fin d'une interview une phrase tellement énorme (ça veut dire formidable !) qu'elle n'a pas été relevée, en gros : "je dis aux patrons : souvenez-vous de la phrase du Guépard, "il faut que tout change pour que rien ne change."" Tiens c'est le prince de Lampedusa qui le dit...
Autre campagne, autre obscénité : celle pour la "semaine du développement durable" en ce moment. Elle part d'un bon sentiment ? Je dirais qu'elle vise surtout à faire oublier que le "DD" actuellement en France c'est : le tout-nucléaire, le tout-ou-presque-autoroute, le tout-ou-presque-incinérateur (la part des déchets véritablement recyclés en Ile-de-France par exemple aujourd'hui : moins de 15%, verre excepté, et on ne fait pas trop d'effort pour améliorer la donne vu que les incinérateurs ont encore de la marge...), le tout-pesticides en agriculture, des aides aux constructeurs automobiles et rien ou presque pour les transports en commun ou l'accélération des indispensables travaux ferroviaires (Lyon-Turin pour limiter les camions, etc.). Bref poudre aux yeux et toxines pour le nez, les poumons et l'estomac.
Plus que jamais on est dans l'ère de la politique sans estomac mais avec culot !
Mais n'est-ce pas aussi un message subliminal aux patrons pour leur dire "soyez plus modestes / discrets SVP" ?
L'autre jour un représentant de l'UMP ou du Medef (je confonds parfois) citait à la fin d'une interview une phrase tellement énorme (ça veut dire formidable !) qu'elle n'a pas été relevée, en gros : "je dis aux patrons : souvenez-vous de la phrase du Guépard, "il faut que tout change pour que rien ne change."" Tiens c'est le prince de Lampedusa qui le dit...
Autre campagne, autre obscénité : celle pour la "semaine du développement durable" en ce moment. Elle part d'un bon sentiment ? Je dirais qu'elle vise surtout à faire oublier que le "DD" actuellement en France c'est : le tout-nucléaire, le tout-ou-presque-autoroute, le tout-ou-presque-incinérateur (la part des déchets véritablement recyclés en Ile-de-France par exemple aujourd'hui : moins de 15%, verre excepté, et on ne fait pas trop d'effort pour améliorer la donne vu que les incinérateurs ont encore de la marge...), le tout-pesticides en agriculture, des aides aux constructeurs automobiles et rien ou presque pour les transports en commun ou l'accélération des indispensables travaux ferroviaires (Lyon-Turin pour limiter les camions, etc.). Bref poudre aux yeux et toxines pour le nez, les poumons et l'estomac.
Plus que jamais on est dans l'ère de la politique sans estomac mais avec culot !
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Superbe texte, Judith, qui touche juste ; il ne fait pas encore catégorie, le modeste, juste adjectif, mais cela ne saurait tarder.
Je trouve aussi cette campagne de communication obscène, à tous les sens du mot, parce qu'en promontoire m'as-tu-vu de la com' gouvernementale, toujours tout devant, et parce que les pauvres se voient nargués par 1345 Smic leur filant sous le nez.
Le seul truc bizarre, c'est que cela ne soit pas signé "Sarkozy, qui pense à vous".
A force de les exciter, Sarko, Président de ceux qui ne défilent pas, pourrait bien se retrouver avec tous les pauvres dans la rue le 1er mai ; ça ferait tache que les modestes répondent par un bras d'honneur à ses mesures juste insuffisantes.
http://anthropia.blogg.org
Je trouve aussi cette campagne de communication obscène, à tous les sens du mot, parce qu'en promontoire m'as-tu-vu de la com' gouvernementale, toujours tout devant, et parce que les pauvres se voient nargués par 1345 Smic leur filant sous le nez.
Le seul truc bizarre, c'est que cela ne soit pas signé "Sarkozy, qui pense à vous".
A force de les exciter, Sarko, Président de ceux qui ne défilent pas, pourrait bien se retrouver avec tous les pauvres dans la rue le 1er mai ; ça ferait tache que les modestes répondent par un bras d'honneur à ses mesures juste insuffisantes.
http://anthropia.blogg.org
Message 1/5max du 02/04/09.
"6 millions de foyers modestes paieront moins d'impôts sur le revenu en 2009"....
Voyons, voyons, cela fait combien de contribuable cela... Ah, tient le terme de foyer est préféré à celui de contribuable...
Étonnant non ? Trop excluant ce terme de contribuable ? Est-ce parce que tout le monde ne se retrouve pas dedans ?
Est-ce parce que ce mot de foyer est indissociable de celui de famille, et qu'il est bon de toucher le conjoint, les enfants, bref de faire ainsi vibrer la corde sensible, tout le monde dans la maisonnée, par ce cadeau fiscal qui descend dans les foyers... par le foyer, je serai tenté de dire, tel un bon gros présent du Père Noël.
L'état en Père Noël, vous voyez, c'est quand même mieux qu'en Père Fouettard.
Tant pis pour ceux qui n'en ont pas de foyer, au propre comme au figuré, et donc ne sont pas concernés par cette baisse d'impôts sur le revenu, ils sont déjà "trop modeste" pour en payer, alors pourquoi s'en soucier. Le gouvernement ne va pas sortir de sa hotte un cadeau pour les aider, eux, ce ne sont pas des contribuables. Ce qui veut tout dire, surtout le pire, pour lui, ils ne contribuent à rien, semble dire le terme et le gouvernement qui l'emploierait explicitement. Alors à quoi bon s'en préoccuper, autant ne pas les désigner, même indirectement, autant parler de foyer, cela réchauffe plus surement, cela inclut même ceux qu'on exclut par cette mesure...
yG
"6 millions de foyers modestes paieront moins d'impôts sur le revenu en 2009"....
Voyons, voyons, cela fait combien de contribuable cela... Ah, tient le terme de foyer est préféré à celui de contribuable...
Étonnant non ? Trop excluant ce terme de contribuable ? Est-ce parce que tout le monde ne se retrouve pas dedans ?
Est-ce parce que ce mot de foyer est indissociable de celui de famille, et qu'il est bon de toucher le conjoint, les enfants, bref de faire ainsi vibrer la corde sensible, tout le monde dans la maisonnée, par ce cadeau fiscal qui descend dans les foyers... par le foyer, je serai tenté de dire, tel un bon gros présent du Père Noël.
L'état en Père Noël, vous voyez, c'est quand même mieux qu'en Père Fouettard.
Tant pis pour ceux qui n'en ont pas de foyer, au propre comme au figuré, et donc ne sont pas concernés par cette baisse d'impôts sur le revenu, ils sont déjà "trop modeste" pour en payer, alors pourquoi s'en soucier. Le gouvernement ne va pas sortir de sa hotte un cadeau pour les aider, eux, ce ne sont pas des contribuables. Ce qui veut tout dire, surtout le pire, pour lui, ils ne contribuent à rien, semble dire le terme et le gouvernement qui l'emploierait explicitement. Alors à quoi bon s'en préoccuper, autant ne pas les désigner, même indirectement, autant parler de foyer, cela réchauffe plus surement, cela inclut même ceux qu'on exclut par cette mesure...
yG