"Le Monde" : démission de la cheffe du service politique
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Le terme démission est un peu excessif. Elle change de poste.
Le conflit d'intérêt n'est pas équivalent dans un sens et dans l'autre. La fonction politique dans le gouvernement ne va pas pâtir de la situation de couple autant que la fonction de (...)
Et pourquoi donc n'est-ce pas le compagnon de Mme Trippenbach qui a renoncé à ses fonctions ?
Que je sache Bribri n'a pas renoncé à sa mission de méta-ministre de l'éducation sous prétexte que son gentil mignon avait accédé aux plus hautes fonctions.
(...)Quand le comité d'éthique se penche sur l'éthique de gens qui s’amourachent de gens qui traitent les femmes de pouffiasses etc
(...)Derniers commentaires
> Rendu caduque par cette décision, le comité d'éthique du journal se réunira tout de même, ce lundi.
Attendez, il y a plus d'un faux-sens dans cette phrase. Qu'est-ce qui a été rendu caduc / caduque ? Certainement pas le comité d'éthique !
Quand le comité d'éthique se penche sur l'éthique de gens qui s’amourachent de gens qui traitent les femmes de pouffiasses etc
Le vrai patron, c'est le milliardaire X Niel, le copain de Macron. Lui ne démissionne pas.On pourra toujours compter sur lui pour assurer l’indépendance du journal.
Le comité des tiques (et des morpions) ne se réunira pas pour rien, ce lundi. Mme Raphaêlle Bacqué ne va pas manquer de faire des propositions après s'être fait avoir par le stagiaire qui a trop fricoté (sans en faire l'aveu ou fait son autocritique) avec les mélenchonnistes avant de se carapater à Libé, où il s'est fait gauler (voir l'article d'ASI rendant parfaitement compte de cette abomination). Dorénavant une enquête fouillée sera faite dans les écoles fréquentées par les stagiaires ou les alternants pour savoir s'ils ont participé un jour à un mouvement revendicatif et vérifier qu'ils n'étaient pas adhérents à un syndicat de gauchistes.
"possible conflit d'intérêts – évident pour certains, discutables pour d'autres au sein de la rédaction -"
Je répète : il n'est pas "possible", il est avéré. Eventuellement bénin.
Le terme démission est un peu excessif. Elle change de poste.
Le conflit d'intérêt n'est pas équivalent dans un sens et dans l'autre. La fonction politique dans le gouvernement ne va pas pâtir de la situation de couple autant que la fonction de cheffe du service politique d'un journal. On ne va pas lui reprocher d'être entravé ou manipulé par la journaliste. Mais le travail de la journaliste peut être facilement discréditée, quelque soit sa conscience professionnelle. Tous les soupçons vont planer.
Il faudrait le cas d'un homme journaliste avec une femme ayant des fonctions politiques pour qu'on puisse juger d'un réel sexisme qui demanderait aux femmes, parce qu'elles sont femmes, de se sacrifier.
Le sexisme est avant, dans la répartition des rôles.
C'est déjà arrivé. Thomas Sotto a dû quitter son poste de co-animateur (avec Léa Salamé) de l'émission politique Elysée 2022. Sa compagne, Mayada Boulos, étant la conseillère en communication du Premier ministre Jean Castex. Depuis, la question a été résolue, Jean Castex a été remplacé par Élisabeth Borne et Mayada Boulos a retrouvé du boulot à l'agence Havas. Je ne vois pas d'autre exemple dans ce sens là.
Franck Ballanger a également quitté le service des sports de France Inter en 2018 après la nomination de son épouse (Roxanne Maracineanu) en tant que ministre des sports). Mais effectivement, c’est plutôt rare…
On pourrait aussi envisager que l'homme, voyant sa compagne attaquée de toute part, décide de démissionner pour mettre fin à la polémique et apaiser le climat de suspicion qu'elle subit, non ?
Et pourquoi donc n'est-ce pas le compagnon de Mme Trippenbach qui a renoncé à ses fonctions ?
Que je sache Bribri n'a pas renoncé à sa mission de méta-ministre de l'éducation sous prétexte que son gentil mignon avait accédé aux plus hautes fonctions.
Ça m'a fait bizarre "relation amoureuse". Et ensuite donc, "grand reporter" a sonné un peu comme "on va les séparer épicétou". Je voudrais bien qu'elle n'aille pas à Gaza si possible svp LeMonde.
