Commentaires
Le Monde, la troïka, et la super-cagnotte
Ils sont trop mignons ! Regardez-les s'avancer, main sur le coeur
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Derniers commentaires
Je vois ici que Xavier Niel a une conception toute personnelle de ce qui se dit et ce qui ne se dit pas dans des quotidiens français. Ca donne envie.
"au prix de quelle exigence, de quelle originalité, l'information peut-elle rester une denrée pour laquelle on est prêt à payer, dans l'océan de la gratuité illimitée ? C'est la question super-cagnotte, à cent millions d'euros. "
Facile: il est à la mesure du degré de prise de conscience du lecteur assoiffé.
[large]À moi les 100 millions d'euros.[/large]
Un versement en 10 fois (sans frais) me conviendra parfaitement. Du moment que j'obtienne la somme dans les 10 jours, évidemment. Je suis humain, après tout.
Enfin, je crois.
Facile: il est à la mesure du degré de prise de conscience du lecteur assoiffé.
[large]À moi les 100 millions d'euros.[/large]
Un versement en 10 fois (sans frais) me conviendra parfaitement. Du moment que j'obtienne la somme dans les 10 jours, évidemment. Je suis humain, après tout.
Enfin, je crois.
Je dois avouer que bien qu'abonné au Monde je le lis très peu (de moins en moins surtout) et quasi exclusivement sur écran.
D'abord par manque de temps et ensuite parce qu'il me semble moins intéressant et même moins pertinent qu'autrefois. Et puis, bien entendu, le temps passé sur le net et les informations que l'on y trouve rendent moins nécessaire la fréquentation de l'organe officiel des intellectuels de gauche (inutile de me rappeler que c'est un pléonasme, je suis au courant)
Cependant la liberté de la Presse, la liberté d'opinion et celle d'avoir des informations honnêtement choisies parmi la masse énorme des dépêches, et commentées par de vrais journalistes, c'est essentiel.
Sans doute est-ce même une condition absolue pour conserver une larme de démocratie (dans un océan de totalitarisme)
Seulement je vais faire un dernier aveu. Je n'aime vraiment (et je n'ai réellement confiance) que dans deux médias qui ont un point commun essentiel : ils ne sont pas asservis aux annonceurs.
Tout le monde (c'est le cas de le dire) les aura reconnus j'espère : il s'agit d'@si et du volatile déchaîné. Pour les autres j'ai toujours un gros doute sur leur objectivité, les chiens mordent rarement la main qui les nourrit ! Et ça tombe mal car j'adore les morsures, quand elles sont adroitement distribuées…
***
D'abord par manque de temps et ensuite parce qu'il me semble moins intéressant et même moins pertinent qu'autrefois. Et puis, bien entendu, le temps passé sur le net et les informations que l'on y trouve rendent moins nécessaire la fréquentation de l'organe officiel des intellectuels de gauche (inutile de me rappeler que c'est un pléonasme, je suis au courant)
Cependant la liberté de la Presse, la liberté d'opinion et celle d'avoir des informations honnêtement choisies parmi la masse énorme des dépêches, et commentées par de vrais journalistes, c'est essentiel.
Sans doute est-ce même une condition absolue pour conserver une larme de démocratie (dans un océan de totalitarisme)
Seulement je vais faire un dernier aveu. Je n'aime vraiment (et je n'ai réellement confiance) que dans deux médias qui ont un point commun essentiel : ils ne sont pas asservis aux annonceurs.
Tout le monde (c'est le cas de le dire) les aura reconnus j'espère : il s'agit d'@si et du volatile déchaîné. Pour les autres j'ai toujours un gros doute sur leur objectivité, les chiens mordent rarement la main qui les nourrit ! Et ça tombe mal car j'adore les morsures, quand elles sont adroitement distribuées…
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Le sujet ne rameute pas.
Mauvais présage pour le journal.
Qu'est-ce qui est mieux pour espérer une presse en bonne santé financière? Des gens riches qui s'offrent "un quotidien", comme ils s'offriraient "une campagne électorale", une danseuse, une annexe, un loisir en plus de leur activité officielle? Où un requin qui ne voudrait que faire du rentable?
Où les premiers vont-ils trouver leur retour sur investissement? Si ils font ça pour leur image personnelle, c'est mettre le journal Le Monde au rang d'un gadget. À supposer qu'ils souhaitent sincèrement œuvrer pour le journalisme, par conviction, comment font-ils pour ne pas s'apercevoir qu'ils arrivent trop tard? Le titre est dénaturé. À force de jouer avec, de se chamailler autour, de le poser sur les cailloux et de s'asseoir dessus, le bateau gonflable est dégonflé et c'est pas juste le bouchon qui s'est ouvert.
Les requins savent que pour du rentable, il faut mieux créer un titre et un mensuel ou un hebdo, en couleur avec plein de photos et de la pub à foison.
Cette arrivée de capitaux (qui ne savent pas où aller?) fait partie de la dérive du navire. Vont-ils atteindre le nouveau monde, faire naufrage, ou échouer sur l'île déserte du net où il faut tout reconstruire, tel Robinson?
On va regarder, mais vu du ciel hein, comme machin, pas en s'abonnant...
Mauvais présage pour le journal.
Qu'est-ce qui est mieux pour espérer une presse en bonne santé financière? Des gens riches qui s'offrent "un quotidien", comme ils s'offriraient "une campagne électorale", une danseuse, une annexe, un loisir en plus de leur activité officielle? Où un requin qui ne voudrait que faire du rentable?
Où les premiers vont-ils trouver leur retour sur investissement? Si ils font ça pour leur image personnelle, c'est mettre le journal Le Monde au rang d'un gadget. À supposer qu'ils souhaitent sincèrement œuvrer pour le journalisme, par conviction, comment font-ils pour ne pas s'apercevoir qu'ils arrivent trop tard? Le titre est dénaturé. À force de jouer avec, de se chamailler autour, de le poser sur les cailloux et de s'asseoir dessus, le bateau gonflable est dégonflé et c'est pas juste le bouchon qui s'est ouvert.
Les requins savent que pour du rentable, il faut mieux créer un titre et un mensuel ou un hebdo, en couleur avec plein de photos et de la pub à foison.
Cette arrivée de capitaux (qui ne savent pas où aller?) fait partie de la dérive du navire. Vont-ils atteindre le nouveau monde, faire naufrage, ou échouer sur l'île déserte du net où il faut tout reconstruire, tel Robinson?
On va regarder, mais vu du ciel hein, comme machin, pas en s'abonnant...
Je crois qu'au au Monde Diplomatique la répartition est la suivante :
Le Monde : 51%
L'association des Amis du Monde Diplomatique (les lecteurs) + le personnel : 49%
Les 49% de l'asso et du personnel leur permettent une "minorité de blocage" pour éventuellement s'opposer aux décisions de la maison mère. Ce type de contre-pouvoir basé sur l'actionnariat est intéressant.
Le Monde : 51%
L'association des Amis du Monde Diplomatique (les lecteurs) + le personnel : 49%
Les 49% de l'asso et du personnel leur permettent une "minorité de blocage" pour éventuellement s'opposer aux décisions de la maison mère. Ce type de contre-pouvoir basé sur l'actionnariat est intéressant.
Quel lyrisme de bon matin!
Une question qui n'aura certainement jamais de réponse?: Quel serait le profil de repreneur idéal? Des Murdoch qui connaissent les imprimeries? Des oligarches de pays exotiques? Des politiciens? Des fabriquant de boite de conserves pour petits pois, je ne sais pas, éclairez nous.
Et alors qu'on parle de transversalité de l'information, un provider Internet avec diffusion TV, cela a un sens industriel? Cela me fait penser à AOL/TIME Warner/CNN, toute proportion gardée. (sachant que CNN a été récupéré dans le package de Time Warner lors de son rachat par AOL)
Une question qui n'aura certainement jamais de réponse?: Quel serait le profil de repreneur idéal? Des Murdoch qui connaissent les imprimeries? Des oligarches de pays exotiques? Des politiciens? Des fabriquant de boite de conserves pour petits pois, je ne sais pas, éclairez nous.
Et alors qu'on parle de transversalité de l'information, un provider Internet avec diffusion TV, cela a un sens industriel? Cela me fait penser à AOL/TIME Warner/CNN, toute proportion gardée. (sachant que CNN a été récupéré dans le package de Time Warner lors de son rachat par AOL)
