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Le Nostradamus espagnol, et les vaticanistes
Le 11 février dernier, au lendemain de la renonciation de Benoit XVI, un jeune Madrilène a fait un rêve. Alejandro a rêvé qu'il y aurait un nouveau pape, et qu'il s'appellerait François.
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Bof. Vu l'âge François Zéro, on peut garder au frais nos commentaires.
"Toute la presse se torture aujourd'hui les méninges sur la question du Web. Quelles informations devons-nous donner gratuitement aux internautes, et lesquelles proposer exclusivement aux lecteurs payants ? "
J'ajoute un autre paramètre: pourquoi reprendre certaines infos et en occulter d'autres, lecteurs payants ou non ?
J'ajoute un autre paramètre: pourquoi reprendre certaines infos et en occulter d'autres, lecteurs payants ou non ?
V'la-t-y pas que france inter a retrouvé une de ses amoureuses et nous fait un pataquès sur l'affaire.Si elle refusait de l'épouser,il se ferait prêtre.....Interessant aussi,n'est-ce -pas ?Ne doutons pas que cette histoire sera exploitée...Précision :les protagonistes avaient 12 ans.....C'est essentiel!Il fallait en parler...Quelle misère!
Il a raté son coup, le Nostradamus espagnol.
Au lieu de déclarer bêtement "J'ai rêvé que...", il aurait dû dire : "Je dormais dans ma maison de San Juan de Alcantara, et soudain, la Sainte Vierge m'est apparue en rêve. J'ai ouvert les yeux, elle était là, agenouillée près de mon lit, aussi belle et [s]bien gaulée[/s] lumineuse que Penelope Cruz."
Elle s'est penchée vers moi et m'a glissé dans l'oreille que le prochain pape s'appellerait Francisco. Puis elle s'est désintégrée.
San Juan serait rapidement devenu un nouveau Lourdes où les pélerins de tous horizons auraient afflué pour rencontrer Alejandro R. De Cabo.
En attendant sa béatification, il aurait raconté son histoire, vendu des cierges, des breloques, des chapelets, des statuettes miraculeuses, et se serait assuré un joli pécule.
Des occasions comme celle-ci, c'est pas tous les jours qu'elles se présenteront à lui.
Au lieu de déclarer bêtement "J'ai rêvé que...", il aurait dû dire : "Je dormais dans ma maison de San Juan de Alcantara, et soudain, la Sainte Vierge m'est apparue en rêve. J'ai ouvert les yeux, elle était là, agenouillée près de mon lit, aussi belle et [s]bien gaulée[/s] lumineuse que Penelope Cruz."
Elle s'est penchée vers moi et m'a glissé dans l'oreille que le prochain pape s'appellerait Francisco. Puis elle s'est désintégrée.
San Juan serait rapidement devenu un nouveau Lourdes où les pélerins de tous horizons auraient afflué pour rencontrer Alejandro R. De Cabo.
En attendant sa béatification, il aurait raconté son histoire, vendu des cierges, des breloques, des chapelets, des statuettes miraculeuses, et se serait assuré un joli pécule.
Des occasions comme celle-ci, c'est pas tous les jours qu'elles se présenteront à lui.
Bonjour
Pour changer volontairement des papitudes ambiantes, Edwy Plenel était hier soir l'invité de 28' sur ARTE.
Il a indiqué que le fameux enregistrement de l'affaire Cahuzac avait été authentifié véridique par la justice et que celle-ci allait sans doute saisir le procureur pour compléments d'investigations.
A suivre donc.
Pour changer volontairement des papitudes ambiantes, Edwy Plenel était hier soir l'invité de 28' sur ARTE.
Il a indiqué que le fameux enregistrement de l'affaire Cahuzac avait été authentifié véridique par la justice et que celle-ci allait sans doute saisir le procureur pour compléments d'investigations.
A suivre donc.
face aux religions, je suis capable de faire preuve de mauvaise foi.
je m'abstiendrai donc de commenter l'arrivée du pape, de messi toussi toussa.
je m'abstiendrai donc de commenter l'arrivée du pape, de messi toussi toussa.
J'adore cette chronique, même s'il y manque votre humour inimitable et (souvent) subtil.
Et j'irais plus loin que vous, la crise de la presse est l'expression pure et simple de la crise de la démocratie. Ce que les journalistes, pour la plupart venus de classes sociales ultra-favorisées, pensent de leurs lecteurs, c'est qu'ils sont des enfants.
C'est une réaction normale, quand on est infantilisé, de faire l'enfant et d'en rajouter.
Or, internet, ça sert à tout, à s'informer, à s'amuser, à s'étonner, et quelquefois, le faire en même temps, ça peut être un plus.
C'est juste que chacun doit avoir conscience des limites. Or, les grands pensent que les enfants n'ont pas de limites.
Et j'irais plus loin que vous, la crise de la presse est l'expression pure et simple de la crise de la démocratie. Ce que les journalistes, pour la plupart venus de classes sociales ultra-favorisées, pensent de leurs lecteurs, c'est qu'ils sont des enfants.
C'est une réaction normale, quand on est infantilisé, de faire l'enfant et d'en rajouter.
Or, internet, ça sert à tout, à s'informer, à s'amuser, à s'étonner, et quelquefois, le faire en même temps, ça peut être un plus.
C'est juste que chacun doit avoir conscience des limites. Or, les grands pensent que les enfants n'ont pas de limites.
@ Yanne :
Mesurer la qualité de la prose d'un journaliste à l'aune de ses origines sociales, voilà une idée qu'elle est bonne !!! (Elle a d'ailleurs fait ses preuves dans le passé avec l'indéniable succès démocratique que l'on sait...)
Le concept de lutte des classes, surtout si on l'utilise comme couteau suisse universel , ne mérite-il pas un peu plus de discernement dans son usage ?
Mesurer la qualité de la prose d'un journaliste à l'aune de ses origines sociales, voilà une idée qu'elle est bonne !!! (Elle a d'ailleurs fait ses preuves dans le passé avec l'indéniable succès démocratique que l'on sait...)
Le concept de lutte des classes, surtout si on l'utilise comme couteau suisse universel , ne mérite-il pas un peu plus de discernement dans son usage ?
[quote=Yanne]Et j'irais plus loin que vous, la crise de la presse est l'expression pure et simple de la crise de la démocratie.
Plutôt vrai. L'information est un pouvoir et encore plus si vous savez la décrypter...
Je dirais que c'est aussi une crise de confiance. Voire de méfiance et défiance ?
A mon sens, l'information ne sert ni à la contemplation, ni à la manipulation (notamment politique ou idéologique). Si il y a un intérêt, qu'il y a une utilité qui s'y dégage pour le citoyen, ils s'y intéresseront et paieront. Ce sont des agents économiques rationnels, qui, investissent dans ce qui leur sert. Les moyens économiques ne rentrent pas vraiment en compte. Chacun peut gérer un budget, pour (se) "faire plaisir"...en sacrifiant d'autres achats.
Aux internautes, quelques miettes, le buzz du jour, les dernières déclarations polémiques des uns et des autres.
Oui, c'est largement suffisant. Le reste ne sert pas à grand chose - excepter si l'on a du temps à perdre. Il y a d'autres moyens de s'informer sur un sujet / ou plutôt il y a d'autres sources d'information, où l'individu s'investit dans une recherche active et analyse qualitative plus rigoureuse où il n'y a pas de précipitation.
Aux lecteurs payants, les articles longs, les informations "à pluvalue".
Il ne faut pas exagérer. La longueur n'est pas synonyme de qualité. Et, depuis un certain temps, les lecteurs ont déjà accès gratuitement à ce contenu payant (notamment édition papier) ou aux infos à travers différents moyens (sur la toile ; ou dans la vie : transports en commun - avion, train etc. - , écoles, bistrots/cafés, cabinets etc.).
Mais "à pluvalue", le sont-elles vraiment ?
Oui. S'il ne s'agissait que de ce genre de sujet. Mais non. Il y a en d'autres...sur des sujets importants (élections, politique internationale etc.) où même un canari en saurait davantage ou n'aurait pas compris la position exprimée à partir des faits (pour en dire l'inverse ou faire croire à une "découverte" sur un sujet, des années lumières après).
La rumeur assure que la nouvelle directrice du Monde, Natalie Nougayrède, ne manifesterait pas une affection particulière pour Internet. Sans doute cette répartition la confortera-t-elle dans sa vision négative.
Si je vous avais dit qu'elle aurait été nommée... vous ne m'auriez pas cru.
Je pense que vous vous trompez. Je pense qu'elle va vous surprendre en innovant et étant une pionnière. C'est juste mon avis - en tant que non-spécialiste des médias. J'observe, tout simplement.
Plutôt vrai. L'information est un pouvoir et encore plus si vous savez la décrypter...
Je dirais que c'est aussi une crise de confiance. Voire de méfiance et défiance ?
A mon sens, l'information ne sert ni à la contemplation, ni à la manipulation (notamment politique ou idéologique). Si il y a un intérêt, qu'il y a une utilité qui s'y dégage pour le citoyen, ils s'y intéresseront et paieront. Ce sont des agents économiques rationnels, qui, investissent dans ce qui leur sert. Les moyens économiques ne rentrent pas vraiment en compte. Chacun peut gérer un budget, pour (se) "faire plaisir"...en sacrifiant d'autres achats.
Aux internautes, quelques miettes, le buzz du jour, les dernières déclarations polémiques des uns et des autres.
Oui, c'est largement suffisant. Le reste ne sert pas à grand chose - excepter si l'on a du temps à perdre. Il y a d'autres moyens de s'informer sur un sujet / ou plutôt il y a d'autres sources d'information, où l'individu s'investit dans une recherche active et analyse qualitative plus rigoureuse où il n'y a pas de précipitation.
Aux lecteurs payants, les articles longs, les informations "à pluvalue".
Il ne faut pas exagérer. La longueur n'est pas synonyme de qualité. Et, depuis un certain temps, les lecteurs ont déjà accès gratuitement à ce contenu payant (notamment édition papier) ou aux infos à travers différents moyens (sur la toile ; ou dans la vie : transports en commun - avion, train etc. - , écoles, bistrots/cafés, cabinets etc.).
Mais "à pluvalue", le sont-elles vraiment ?
Oui. S'il ne s'agissait que de ce genre de sujet. Mais non. Il y a en d'autres...sur des sujets importants (élections, politique internationale etc.) où même un canari en saurait davantage ou n'aurait pas compris la position exprimée à partir des faits (pour en dire l'inverse ou faire croire à une "découverte" sur un sujet, des années lumières après).
La rumeur assure que la nouvelle directrice du Monde, Natalie Nougayrède, ne manifesterait pas une affection particulière pour Internet. Sans doute cette répartition la confortera-t-elle dans sa vision négative.
Si je vous avais dit qu'elle aurait été nommée... vous ne m'auriez pas cru.
Je pense que vous vous trompez. Je pense qu'elle va vous surprendre en innovant et étant une pionnière. C'est juste mon avis - en tant que non-spécialiste des médias. J'observe, tout simplement.
Lecteur du "Monde" papier et consommateur de son site internet, je constate en effet le fossé béant entre les 2 modes. Pour quiconque, non lecteur du journal-papier qui voudrait se faire une idée de la marque "le Monde" (c'est comme ça qu'il faut parler disent les marketeurs...) en surfant sur le site qui porte son nom, le malenendu serait total.
A moins que le style racoleur, superficiel, répétitif du site ne finisse par déteindre sur le papier, ce qui semble, par petites bribes advenir doucement et subrepticement (cf une énorme photo de la fashion-week parisienne mangeant la première page papier il y a quelques jours...).
A moins que le style racoleur, superficiel, répétitif du site ne finisse par déteindre sur le papier, ce qui semble, par petites bribes advenir doucement et subrepticement (cf une énorme photo de la fashion-week parisienne mangeant la première page papier il y a quelques jours...).
La répartition automatisée des contenus des pages d'accueil de journaux est souvent amusante, à l'instant où j'écris, au Monde, sous une photo du nouveau pape embrassant les pieds d'un anonyme, un autre titre: "Samsung, l'épine dans le pied de Google"
ce qu'il y a de chouette avec bigbrowser c'est cette approche démocratique du web, dans le sens où tout le monde est invité à commenter et analyser les articles du blog, pas besoin d'être inscrit, pas besoin d'être abonné, pas besoin de donner son adresse email pour pouvoir réagir.
par conséquent, tout un chacun est libre de participer et les débats qui prennent vie sont d'un niveau à chaque fois plus abyssal,
et tout ça sur le site du monde
sans compter les 5 ou 6 erreurs de traductions par article, toutes les approximations douteuses et les articles périmés d'un an ou deux,
ce truc est une vraie poubelle façon morandini
par conséquent, tout un chacun est libre de participer et les débats qui prennent vie sont d'un niveau à chaque fois plus abyssal,
et tout ça sur le site du monde
sans compter les 5 ou 6 erreurs de traductions par article, toutes les approximations douteuses et les articles périmés d'un an ou deux,
ce truc est une vraie poubelle façon morandini
Quand triomphe l'obscurantisme dans la complaisance générale...
[quote=au lendemain de la renonciation de Benoit XVI]
Il me semble que c'est la veille de la renonciation de Benoît XVI que le tweet a été posté.
Sinon il aurait juste fait le rêve prémonitoire du nom du prochain Pape, pas de quoi en faire un
fromage.
Il me semble que c'est la veille de la renonciation de Benoît XVI que le tweet a été posté.
Sinon il aurait juste fait le rêve prémonitoire du nom du prochain Pape, pas de quoi en faire un
fromage.
[quote=Daniel S.]Aux internautes, quelques miettes, le buzz du jour, les dernières déclarations polémiques des uns et des autres. Aux lecteurs payants, les articles longs, les informations "à pluvalue".
… et aux malins, quasiment tous les articles du monde et des échos, gratuitement, sans enfreindre la loi
… et aux malins, quasiment tous les articles du monde et des échos, gratuitement, sans enfreindre la loi