"Le Parisien" et le conte de fées de l'enseignante-rentière
Christelle n'est plus institutrice à Paris depuis huit ans, mais c'est sur son ancienne profession qu'a choisi de titrer "Le Parisien". Quitte à publier telle quelle la communication de cette entrepreneuse rentière et multipropriétaire reconvertie dans le "coaching immobilier".
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Cerise sur le gâteau cette personne pense "bousculer l'ordre établi "...
Ces opérations immobilières n'ont rien de novateur....
C'est le classique de la plupart des investisseurs loueurs acheter une grande maison ou un immeuble en mauvais état financer le tout en donnant en garantie son patrimoine immobilier faire des trav(...)
Ca me paraît truffé d'approximations si ce n'est de mensonges, en 2001 40k€ pour un studio à Bastille??? C'est impossible, à cette époque là un 18m² tout pourri à Vitry-sur-Seine se vendait déjà 90k€.
Les ventes à la découpe présentées comme une oeuvr(...)
Derniers commentaires
À ça de la légion d'honneur.
"Nous créons de la valeur, faisons travailler les comptables, les notaires, les avocats, les huissiers, les magasins de bricolage, d'ameublement"
Trop aimable d'enrichir les notables plutôt que de rester prof et être vraiment utile à la société.
C'est surtout un compte de fée capitaliste qui cadre parfaitement avec la ligne éditoriale conservatrice de ces magasines: l'entrepreneuriat plutôt que les services publiques, devenir rentier au lieu de travailler, le mérite (d'avoir hérité).
"remplacer mon salaire d'enseignante, d'environ 1 900 euros brut par mois, par des revenus équivalents issus de loyers nets de charges et d'impôts"
ah bon le salaire c'est soumis à l'impôt mais pas les revenus des loyers ? C'est bizarrement tourné cette phrase.
En tout cas avec 23 logements a minimum 500€ , on peut dire qu'elle ne s'est pas arrêtée à cette objectif mais l'a largement dépassé.
Est-ce qu'elle est sensée représenter les "petits propriétaires" à qui profite la loi anti scouateurs d'après les porte parole de la majorité ? Ce serait un formidable article de propagande pour soutenir le pouvoir, dites donc.
Pourtant il y avait de quoi faire un article interessant.... rien que sur ce point :
l'ex-institutrice a ainsi rejoint "le club des 3,5 % de ménages propriétaires de plus de cinq logements, détenteurs à eux seuls de 50 % des logements mis en location par des particuliers selon l'Insee".
Oui il y a des sujets interessants sur l immobilier quand je vois mes jeunes collegues qui galerent enormement a trouver un logement avec des assurances de proprietaires qui demandent un salaire a 3 fois le loyer et un cdi bien sûr.
j'ai à cœur d'aider mon prochain, de transmettre, et partager à la fois mon expertise et mes connaissances, nous écrit Christelle Félix. Je ne cherche pas à être sur le devant de la scène, je cherche à être utile à la société avant tout."
Elle croit peut être à ce qu elle dit, mais franchement, aider son prochain en faisant des operations immobilieres ??
Euh, je pense qu'il faut faire un "arrêt sur images" sur cet "arrêt sur images".
A moins d'importer la croyance très naïve à notre époque que métier et capital se reflète l'un l'autre, un lecteur vigilant ne déduira pas du titre du Parisien que c'est son salaire d'instit qui lui a permis de constituer son patrimoine (ou c'est de la dissonance cognitive.)
La mention de son ancien métier nous renseigne moins sur sa surface financière de départ, élucidée loyalement dans l'article, que sur le fait qu'elle soit parvenu à agrandir son patrimoine de manière exponentielle alors même que ce n'était tout bonnement pas son métier d'origine. Et oui, c'est un métier, on ne se contente pas d'encaisser les loyers à la fin du mois et de sortir les chiens en cas de retard.
Donc ambigu oui, mensonger non. Aussi racoleur à mes yeux que "le conte de fées de l'enseignante-rentière" (votre ironie éclipse complètement l'intention à mes yeux fondée du Parisien de mettre en lumière une "success story".) C'est un clickbait, quoi. Une possibilité que vous n'explorez pas quand vous vous répandez en hypothèses plus ou moins implicites sur le publireportage ou la stratégie de communication d'une anonyme qui tremble de vous avoir au téléphone (mdr).
"c'est donc grâce à la maison familiale héritée de son père et d'une plus-value immobilière qu'elle a pu décrocher un crédit et acheter" : rien de nouveau sous le soleil, il faut de l'apport pour investir. Je comprends de votre article que son héritage (qui doit être dilapidée pour ne pas être honteux ?) n'a pas financé X biens immobiliers (qu'elle a eu l'intelligence de diviser en 23 biens), mais qu'il a servi à obtenir un crédit. Elle a donc pris un risque financier et elle a acquis des compétences de gestionnaire pour l'optimiser de manière en effet assez spectaculaire.
Je n'ai donc pas apprécié le portrait en creux que vous dressez de cette femme à l'aide de citations en apparence anodines mais visiblement rapportées pour capturer un certain ethos de sale riche.
Sur son mode de sélection de locataires ("savoir vivre" et "savoir être") : ben oui, vous voulez qu'elle se cache derrière son petit doigt pour quelque chose que vous feriez vraisemblablement tout pareil ? Vous voulez prendre le risque de gérer des tapages nocturnes, des nuisibles, des dégradations, des impayés dont vous aurez la responsabilité juridique et financière en tant que propriétaire ? Ok l'abbé Pierre mais c'est largement méconnaître le marché résidentiel et les usages en matière de location que de sous-entendre qu'évaluer son locataire est borderline. Elle dit "savoir-être" et "savoir-vivre" et oui, cela rappelle la verticalité insupportable qu'on rencontre souvent entre locataire et propriétaire mais en est-elle structurellement responsable ? Aux dernières nouvelles, en droit : un contrat de bail est un contrat synallagmatique, et en fait : le marché locatif français est aux mains des particuliers épargnants comme rentiers avec les biais naturels de l'intuitif, du feeling, du fit et de l'aversion au risque etc.
La mise entre guillemets de "salaire de misère" semble aussi suggérer qu'elle a perdu pied avec la réalité maintenant qu'elle doit être au-dessus de 10 000 balles par mois. Par contre quand les grévistes le disent, c'est ok ? Comme elle est devenue "rentière", elle n'a plus le droit de revendiquer ce qu'elle a vécu ou d'utiliser à titre rhétorique une exagération reconnaissant qu'elle a changé de mode de vie ?
Et puis "elle n'est pas novice en matière de communication" parce qu'il y a UN AN, elle a donné UNE interview ou je sais pas quoi... Elle ose même pas vous avoir au téléphone ! Quant aux papiers en écho sur divers sites spécialisés... baaaah... ils cherchent leurs sujets comme vous, non ? en regardant à droite à gauche et comme femmes d'affaires, pourquoi se priverait-elle de cette couverture à moindre frais ? Quant aux journalistes, je doute que 100% de leurs sujets viennent de leurs investigations personnelles, je ne vois pas l'infraction déontologique à recevoir, éventuellement, des suggestions de papier ou des "comptes-rendus" destinés à attirer leur attention sur quelque chose. Vous avez quelque chose du genre à ASI, non ? Dans mon sovuenir, il y a une rubrique pour vous suggérer d'enquêter sur x ou y chose si c'est passé sous votre radar.
Bref on comprend mal qui vous challengez du Parisien ou de cette PAUVRE femme et je vous trouve bien avare de votre encre sur la contextualisation et la réalité du marché de logements en France, à l'investissement et à la gestion. Je trouve donc que la malhonnêteté est de votre côté car vous avez bien approfondi l'hypothèse d'une collusion, d'un publi-reportage ou d'une manipulation commerciale par la nana, mais si c'était juste un click-bait, en fait ? Vous ne semblez pas étranger à l'exercice.
Dans votre titre, il y a d'ailleurs un biais évident dans le choix du mot rentière. Elle est pétée de tunes mais elle n'a pas les pieds en éventail à Bora Bora : gestion des baux, des travaux, résidentiel étudiant donc fort turn-over, aléas, formations, etc. et quand bien même ! il faut avoir de la suie sur le front pour avoir grâce à vos yeux ? Je suis assez mécontente du traitement que vous réservez à cette anonyme qui fait ses "bails" dans son coin.
Dernière citation pour la route : "L'article titre lui aussi sur "l'ex-professeur des écoles à la tête d'un patrimoine immobilier de 23 appartements", dans un texte semblable en tous points à celui du Parisien. Mais qui avait l'honnêteté de préciser en introduction que c'est "grâce à l'immobilier" que Christelle Félix a "atteint son indépendance financière" : et le reste est donc malhonnête par ailleurs parce que VOUS avez sauté à pieds-joints dans la naïveté de croire que c'est son "salaire de misère" (qu'elle n'a visiblement plus le droit d'appeler comme tel sans être citée et mise en face de son sociolecte) qui lui a permis de devenir millionnaire ?
Waouw Exil est faché
T'inquiète pas mon vieux on va pas venir te les prendre tes "investissements locatifs"
Bonjour Bluk Bluk, ASI déborde ici clairement d'un rôle d'analyse et de dissection pour introduire un discours normatif que je trouve déplacé, alors je le dis. Si vous ne le voyez pas, c'est vous qui êtes subjectif, pas moi.
Si on vivait dans une autre société où les "inv. locatifs" étaient en effet une hérésie ou se faisaient sous le manteau, mon analyse aurait été différente, mais bienvenue dans la réalité de vos concitoyens et de votre loi, ma vieille.
*un discours normatif simpliste et injuste
Si on titre, "Monique, blonde, a gagné au loto", un lecteur vigilant sait que ce n'est pas d'être blonde qui lui a permis d'être riche? Donc le "blonde" n'est pas un problème?
La première version sur Le Parisien était "enseignante". Ils ont changé pour "institutrice", pourquoi pas "maitresse d'école" je ne sais pas. Mais vous, vous croyez qu'ils ont mis son métier pourquoi? Si ce n'est pour sous-entendre qu'il y en a qui se débrouillent mieux que d'autres, avec les mêmes moyens que M. tout le monde. C'est ce que je comprends en tant que lectrice con, peut-être, mais sinon pourquoi indiquez le métier?
Et toujours considérer l'immobilier comme un placement qui rapporte, c'est s'adresser à un % de lecteurs très très réduit, pour la grande majorité l'immobilier c'est se loger, avec un salaire trop juste.
"Cette PAUVRE femme", vraiment ? Elle a un heritage, elle fait des choix financiers qui s averent lucratifs, elle bosse ok, mais comme plein de gens, voire peut etre moins. Elle fait surtout complement partie du systeme qu elle entretient (cf les autres commentaires plus bas) et que vous montrez bien sur le fait d evaluer les locataires par exemple (ce serait ok d y contribuer parce que le système est comme ca ??)
Alors on peut discuter du traitement fait par asi, mais il est difficile de plaindre cette femme quand on voit la maniere dont elle est valorisee dans les autres articles type Parisien, juste parce qu elle a eu un héritage et sait le faire fructifier...
L'immobilier est un travail certes, mais la démarche d'ASI est surtout de dénoncer la présentation d'une success story qui a en réalité des fins commerciales, les formations donc, sous couvert d'article d'information.
Assurément cette rentière n'était pas faite pour l'enseignement
Quelle chance qu'elle n'ait pas continuer dans cette voie, elle n'y aurait rien réussi, et cela aurait été au détriment des enfants qui lui auraient été confiés
Bonne chance à elle, une vie qui n'apporte que de l'argent
souhaitons lui d'en avoir tout plein, tout tout plein
Drôle de société qui nous pousse a faire du pognon , et la seule chose pour y arriver pour le populo ,c'est l'immobilier pour ceux qui ne veulent pas se lancer dans le trafique de came . Sinon le réseautage dans la grande administration pour avoir des salaires a 6 chiffres , mais ça c'est pas pour le populo , un peu beaucoup de corruption , exemple Arnault , Drahi , etc etc Et là en ce moment après les radars et Breton , le rachat d'électricité .En gros le pillage en règle des biens communs . Je propose un complexe immobilier avec un rendement locatif à terme de 8 % , dans une région ensoleillée .Mieux qu' a la bourse ! Bonnes fêtes les pauvres !
Il suffit de lire " Mieux vivre votre argent ", par exemple, pour comprendre comment cela est assez facilement possible et apprendre comment faire. Il existe beaucoup d’autres periodiques du meme genre. Après, c’est une question de choix de vie. A-t-on envie de faire pareil ? Personnellement, c’est non.
Effectivement rien de nouveau sous le soleil.
Peut être un pupli-reportage???????????
C'est marrant, ces rentiers qui pensent réinventer l'eau chaude. Quant au titre putaclic du Parisien, il s'étonne après que les journalistes ont mauvaise réputation... Un vieux relent de profbashing?
Ces opérations immobilières n'ont rien de novateur....
C'est le classique de la plupart des investisseurs loueurs acheter une grande maison ou un immeuble en mauvais état financer le tout en donnant en garantie son patrimoine immobilier faire des travaux et créer une série de petits moyens appartements et les louer. et avec le produit des locations rembourser les mensualités du crédit immobilier....
Et on recommence pour une autre opération...
Pour que cela fonctionne avoir un patrimoine ou des garanties suffisantes pour obtenir des crédits bancaire...
Ce que n'ont pas la majorité des personnes....
Sa chaîne de conseil n'a pratiquement aucun intérêt....
Nous ... offrons des logements décents de grande qualité à nos locataires, dont nous prenons grand soin.
Les Thénardiers aussi offraient un logement à Cosette et prenaient grand soisoin d'elle.
Cerise sur le gâteau cette personne pense "bousculer l'ordre établi "...
(Petite remarque gauchiste, en anticipation d’éventuelles indignations :
Rappelons la déclaration française des droits de l’Homme de 1789 :
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. »
- « Everyone has the right to own property alone as well as in association with others.
- No one shall be arbitrarily deprived of his property. »
Avec de tels textes, il ne faudra pas s’étonner d’en subir, tous les jours, les dérives.)
Ca me paraît truffé d'approximations si ce n'est de mensonges, en 2001 40k€ pour un studio à Bastille??? C'est impossible, à cette époque là un 18m² tout pourri à Vitry-sur-Seine se vendait déjà 90k€.
Les ventes à la découpe présentées comme une oeuvre sociale, on croit rêver...
Merci pour votre article . Aujourd'hui ,les professeurs des écoles ne sont plus tous comme les " hussards noirs" de la République évoqués par Charles Péguy : des enfants de paysans et d'ouvriers. Certains ont des origines plus bourgeoises. Mais vous avez raison de souligner que l'article est caricatural.