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Le petit blog qui a obtenu le démantèlement du camp de roms lillois
«Xénophobe» contre «manipulateur». Autour du démantèlement le 9 août du camp de Roms situé à Hellemmes, près de Lille, se livre depuis plus d’un an une guerre de la com entre un collectif de riverains, excédé par les nuisances du camp, et une associaton de soutien aux Roms, l'Atelier solidaire. Les riverains ont créé un blog. Entre les deux, la presse locale. Retour sur cette guerre de l’info.
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Derniers commentaires
Si, avec l'abonnement couplé Mediapart/ASI, mon rêve se réalise. Vous faites le bonheur des petits poulbot de la presse.
Laure et moi :http://kallikantzaros.k.a.pic.centerblog.net/zoro8d4a.jpg
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Je n'ai aucune solution au probléme de l'intégration des roms ....mais je viens de prendre un vrai plaisir à lire vos coms ! Plus habituée à aller sur d'autres forums ( à commencer par Libé ..) j'avais fini par être tentée d'arrêter tant le ton y est loin de l'échange ! Là entre réflexions intéressantes , échanges de vues et....humour , tout y est de ce que j'apprécie ! Je reviendrai !
Quelqu'un peut-il confirmer que les 150 métiers "que les Roms ont le droit d'exercer" est bien celle-ci :
http://www.immigration.gouv.fr/spip.php?page=dossiers_det_imm&numrubrique=286&numarticle=1410
Merci!
http://www.immigration.gouv.fr/spip.php?page=dossiers_det_imm&numrubrique=286&numarticle=1410
Merci!
Quand j'étais enfant, nous ne pouvions éviter le camp des "gitans" qui bordait notre village à proximité de la rivière. Ce que nous craignions alors ce n'étaient pas les insultes qu'ils nous disaient lorsque nous passions à toute vitesse sur la route de terre qui jouxtait leur campement mais bien les pierres qu'ils nous jetaient en visant les roues de nos vieilles bicyclettes. Et puis il y avait eu aussi cet incident funeste où je m'étais trouvé cerné, seul, par une bande de ces jeunes garçons munis de leurs arcs et qui m'avaient menacé en présentant leurs flêches armées de clous alors oui, à cette époque je n'aurais jamais plus osé m'aventurer sans quelques compagnons en ces lieux. Et si en ces temps là, moi et mes copains avions imaginé l'éventualité de "luttes au corps à corps" et de "vies sacrifiées" face à ces "ennemis déclarés", les commerces avec leurs parents étaient plus "policés", car on les croisait souvent sur les marchés ou dans les champs, qui proposaient le rempaillage ou leurs bras contre quelques monnaies. Leurs chevaux paissaient dans des prairies délaissées, leurs feux éclairaient leurs veillées et leurs bivouacs abandonnés offraient bien peu de prises aux commentaires comparés à ceux qu'éveillaient les nombreuses décharges à "ciel ouvert" où les villageois les moins scrupuleux déversaient leurs immondices.
Plus de 30 années plus tard, mes enfants exprimaient aussi leurs "distances " vis à vis des "gitans" car ils les fréquentaient désormais à l'école. Ils me racontaient les "complexes", les susceptibilités de ces garçons virant à la bagarre, aux règlements de compte. Moi même, je constatais que le terrain vague d'autrefois où leurs pères choisissaient de séjourner , avait totalement changé avec ses installations en "dur" pour les lavabos, les toilettes, les machines à laver, les prises électriques, les poubelles... comme les hôtes de ces lieux désormais équipés en lourdes caravanes, en véhicules industriels neufs ... comme les immondices qu'ils abandonnaient à ses alentours fait d'un bric à brac de tôles, d'appareils électro ménagers, de couches, de toutes sortes de contenants en plastiques en verre ou en cartons... Les décharges d'autrefois avaient disparu, une déchetterie exigeait les tris sélectifs et à l'entrée du village 4 gros containers recueillaient les dépôts des emballages suivant leurs natures depuis que les éboueurs avaient consigne de ne plus vider les poubelles en contenant. Le village avait bien changé depuis mon enfance, plus de petits commerçants dans le centre ville, deux "hyper" à quelques km pour lesquels la voiture et la surconsommation s'imposent., 2 agriculteurs là où l'on en comptait encore cinquante, 1 collège, un hopital gériatrique...
Je me souviens d'une méthode qui avait eu le mérite de considérer les "gens du voyage" par une de leur "caractéristique" cad le "goût de voyager". Il me semble que cela remonte à près de 15 ans déjà, c'était dans une de ces républiques qui avaient opéré une révolution spectaculaire sans violences extrêmes et avait même "réussi" sa partition sans difficulté : la république tchèque. Les "tziganes" de ce pays y étaient alors particulièrement mal vus par leurs concitoyens slaves , leurs moeurs sans doute mais aussi le fait qu'ils leur avaient été donné à la sortie de la 2ème guerre mondiale un certain nombre d'immeubles ayant appartenu à des allemands désormais exilés hors de "tchécoslovaquie". La révolution et la partition ayant "modifié" les relations tchéco-germaniques et "excité les promoteurs de tous horizons à investir en cette belle région d'Europe, les tziganes sédentaires furent invités à redevenir nomades et même à choisir l'exil volontaire.
La télévision tchèque proposa des témoignages de tziganes éxilés au Canada, des reportages sur des frères de la diaspora installés là bas affirmant que ce beau pays extrêmement vaste et très peu peuplé mettait tout en oeuvre pour les adopter, pavillons confortables, travail...
L'émission put mesurer ses effets rapidement aux alertes des autorités britanniques croulant sous les demandes de tziganes tchèques arrivés à Douvres et cherchant à embarquer pour leur "terre promise" outre atlantique, eux les damnés d'Europe.
En fait rien n'avait été prévu, pas plus de bateau à Douvres pour les y mener que de pavillons au Manitoba, au Yukon... ou même au Nunavut pour les héberger.
On avait paré au plus pressé, d'abord leur redonner l'idée du voyage ...
Plus de 30 années plus tard, mes enfants exprimaient aussi leurs "distances " vis à vis des "gitans" car ils les fréquentaient désormais à l'école. Ils me racontaient les "complexes", les susceptibilités de ces garçons virant à la bagarre, aux règlements de compte. Moi même, je constatais que le terrain vague d'autrefois où leurs pères choisissaient de séjourner , avait totalement changé avec ses installations en "dur" pour les lavabos, les toilettes, les machines à laver, les prises électriques, les poubelles... comme les hôtes de ces lieux désormais équipés en lourdes caravanes, en véhicules industriels neufs ... comme les immondices qu'ils abandonnaient à ses alentours fait d'un bric à brac de tôles, d'appareils électro ménagers, de couches, de toutes sortes de contenants en plastiques en verre ou en cartons... Les décharges d'autrefois avaient disparu, une déchetterie exigeait les tris sélectifs et à l'entrée du village 4 gros containers recueillaient les dépôts des emballages suivant leurs natures depuis que les éboueurs avaient consigne de ne plus vider les poubelles en contenant. Le village avait bien changé depuis mon enfance, plus de petits commerçants dans le centre ville, deux "hyper" à quelques km pour lesquels la voiture et la surconsommation s'imposent., 2 agriculteurs là où l'on en comptait encore cinquante, 1 collège, un hopital gériatrique...
Je me souviens d'une méthode qui avait eu le mérite de considérer les "gens du voyage" par une de leur "caractéristique" cad le "goût de voyager". Il me semble que cela remonte à près de 15 ans déjà, c'était dans une de ces républiques qui avaient opéré une révolution spectaculaire sans violences extrêmes et avait même "réussi" sa partition sans difficulté : la république tchèque. Les "tziganes" de ce pays y étaient alors particulièrement mal vus par leurs concitoyens slaves , leurs moeurs sans doute mais aussi le fait qu'ils leur avaient été donné à la sortie de la 2ème guerre mondiale un certain nombre d'immeubles ayant appartenu à des allemands désormais exilés hors de "tchécoslovaquie". La révolution et la partition ayant "modifié" les relations tchéco-germaniques et "excité les promoteurs de tous horizons à investir en cette belle région d'Europe, les tziganes sédentaires furent invités à redevenir nomades et même à choisir l'exil volontaire.
La télévision tchèque proposa des témoignages de tziganes éxilés au Canada, des reportages sur des frères de la diaspora installés là bas affirmant que ce beau pays extrêmement vaste et très peu peuplé mettait tout en oeuvre pour les adopter, pavillons confortables, travail...
L'émission put mesurer ses effets rapidement aux alertes des autorités britanniques croulant sous les demandes de tziganes tchèques arrivés à Douvres et cherchant à embarquer pour leur "terre promise" outre atlantique, eux les damnés d'Europe.
En fait rien n'avait été prévu, pas plus de bateau à Douvres pour les y mener que de pavillons au Manitoba, au Yukon... ou même au Nunavut pour les héberger.
On avait paré au plus pressé, d'abord leur redonner l'idée du voyage ...
Voilà qui semble assez raisonnable. Ca manque certes un peu d'indignation, de lyrisme et de CRS/SS, mais bon...
Me vient une idée à la gomme : Pourquoi Delarue n'a-t-il jamais invité de roms ?Il n'étaient pas encore pourchassés à l'époque de ses émissions, ils n'avaient pas de problèmes ? Quand j'étais enfant, ça fait un bout de temps, c'est dingue ce que j'ai pu entendre : les romanichels qu'on les appelait, ces voleurs, ces fainéants, ces malpropres, et pis ces diseuses de bonne aventure qui vous jetaient des mauvais sorts. Ils étaient plus ou moins tolérés, en soixante, soixante dix qu'a-t-on fait ? woualou, rien pardon, pour en arriver à une situation extrême aujourd'hui. Je ne vais pas répéter ce qui a été voté d'UP. Delarue, hein pourquoi t'as rien fait pour les roms, et maintenant c'est trop tard .... !!!!
Il faut donc descendre si loin pour relire un post sur le sujet roms! Tout ce blabla sans réel rapport avec le propos de départ. Et dans cet avant dernier texte de Guettarri apparais,enfin, la trame de cet méconnaissance des gens du voyage. Roms de Romanie ou gens du voyage français sont une seule et même entité aux comportements identiques et a la problématique tout aussi identique. Quels questionnements sur les terrains d'accueil, les terrain d'accueil de passage, les terrains familiaux, les site de récupération responsable etc... etc... Nada! Et que dit la ministre du logement?
Les Roms!
Une mesure simple et sans coût la suppression du carnet de circulation pour les gens du voyage qui ferais disparaitre cette ignominie d'une population aux droits amoindris.
Les Roms!
Une mesure simple et sans coût la suppression du carnet de circulation pour les gens du voyage qui ferais disparaitre cette ignominie d'une population aux droits amoindris.
Que pensent réalistement , face à ce problème, mais pas "à la Mélenchon, tous les descendants non responsables de leur misère de celles et ceux qui ont fait l'économie française durant au moins deux siècles ?
N'ont-ils pas droit à la priorité ?
Mais peut-on se poser cette question réaliste, politiquement très incorrecte, en ayant le coeur "à gauche" ?
Je comprends les défenseurs des Roms, mais, à supposer qu'ils aient eux-mêmes un train de vie modeste, sont-ils logiques et réalistes ?
N'ont-ils pas droit à la priorité ?
Mais peut-on se poser cette question réaliste, politiquement très incorrecte, en ayant le coeur "à gauche" ?
Je comprends les défenseurs des Roms, mais, à supposer qu'ils aient eux-mêmes un train de vie modeste, sont-ils logiques et réalistes ?
Je pense qu'on a tous eu affaire à des nomades (Roms, gitans, tziganes) et que, malheureusement, même avec toute la bonne volonté du monde, le conflit séculaire sédentaire-nomade refait surface.
Y'a un joli camp aménagé pour gens du voyage tout neuf dans un village pas loin de chez moi, à côté d'une zone artisanale. Ils ont des chiottes chimiques tout ça en nombre largement suffisant. Ils préfèrent faire leurs besoins le long du mur de l'atelier d'un ami (à 100 m du camp), en collant le PQ sur le mur à hauteur d'homme (une coutume ?). Qu'est-ce que vous pouvez dire contre ça quand votre copain pète un câble ? La vie est peut-être très dure pour les nomades, mais les nuisances sont bien réelles et se poser en donneurs de leçon contre toute personne qui s'insurge contre des voisins indélicats dont certains volent, dégradent et salissent, c'est faire preuve d'autant d'étroitesse d'esprit que ceux qui disent simplement dehors les Roms.
La question c'est surtout : c'est quoi la solution pour faire cohabiter tout le monde ?
Y'a un joli camp aménagé pour gens du voyage tout neuf dans un village pas loin de chez moi, à côté d'une zone artisanale. Ils ont des chiottes chimiques tout ça en nombre largement suffisant. Ils préfèrent faire leurs besoins le long du mur de l'atelier d'un ami (à 100 m du camp), en collant le PQ sur le mur à hauteur d'homme (une coutume ?). Qu'est-ce que vous pouvez dire contre ça quand votre copain pète un câble ? La vie est peut-être très dure pour les nomades, mais les nuisances sont bien réelles et se poser en donneurs de leçon contre toute personne qui s'insurge contre des voisins indélicats dont certains volent, dégradent et salissent, c'est faire preuve d'autant d'étroitesse d'esprit que ceux qui disent simplement dehors les Roms.
La question c'est surtout : c'est quoi la solution pour faire cohabiter tout le monde ?
Intéressant article.
Lisant les commentaires et controverses, je me dis qu'il est bien difficile de sortir d'un débat idéologisé (et, pour moi, ce n'est pas un gros mot) sur la question. Ne peut-on pas envisager que des victimes soient aussi des sources d'emmerdements ? Ne peut-on pas reconnaître que ces groupes de personnes marginalisées, soumis à l'exclusion aussi bien dans leur territoire d'origine que sur leurs terrains d'atterrisage comptent aussi, parmi eux, des individus qui causent des désagréments bien réels, qu'il n'y a pas de raison rationnelle de nier ?
Au fond, j'aimerais savoir -ce que ne dit pas l'article- non pas où sont les personnes "virées" et dans quelles conditions elles (sur)vivent maintenant, ça je peux l'imaginer sans trop de peine, mais quelles étaient les alternatives à l'éviction pure et simple. Pourquoi la tentative de Y. Lafolie de sédentariser le groupe en question dans de bonnes conditions n'a pas abouti ? N'y avait-il pas moyen de faire cesser les nuisances (réelles, je pense: je n'ai pas envie de sentir des odeurs de caoutchouc cramé ni d'entendre constamment du bruit sous mes fenêtres, mais peut-être suis-je une infâme réac) autrement: a-t-on tenté autre chose ? Ou les autorités locales ont-elles laissé véritablement pourrir la situation jusqu'à ce que l'évacuation manu militari du camps devienne, dans l'opinion publique locale, la meilleure solution ?
Lisant les commentaires et controverses, je me dis qu'il est bien difficile de sortir d'un débat idéologisé (et, pour moi, ce n'est pas un gros mot) sur la question. Ne peut-on pas envisager que des victimes soient aussi des sources d'emmerdements ? Ne peut-on pas reconnaître que ces groupes de personnes marginalisées, soumis à l'exclusion aussi bien dans leur territoire d'origine que sur leurs terrains d'atterrisage comptent aussi, parmi eux, des individus qui causent des désagréments bien réels, qu'il n'y a pas de raison rationnelle de nier ?
Au fond, j'aimerais savoir -ce que ne dit pas l'article- non pas où sont les personnes "virées" et dans quelles conditions elles (sur)vivent maintenant, ça je peux l'imaginer sans trop de peine, mais quelles étaient les alternatives à l'éviction pure et simple. Pourquoi la tentative de Y. Lafolie de sédentariser le groupe en question dans de bonnes conditions n'a pas abouti ? N'y avait-il pas moyen de faire cesser les nuisances (réelles, je pense: je n'ai pas envie de sentir des odeurs de caoutchouc cramé ni d'entendre constamment du bruit sous mes fenêtres, mais peut-être suis-je une infâme réac) autrement: a-t-on tenté autre chose ? Ou les autorités locales ont-elles laissé véritablement pourrir la situation jusqu'à ce que l'évacuation manu militari du camps devienne, dans l'opinion publique locale, la meilleure solution ?
LE coup du "c'est pour mes enfants" prouvent le total mensonge des riverains : 'en pleine nuit qui réveille son fils de 7 mois' ca ca m'étonnerais pour réveiller un bb de cet âge faut le prendre dans les bras et le bouger , sinon les bruits ne les réveille pas .
Et les enfants de Rom virés par les flics en pleine nuit ou au petit matin , voyant leur parents séparés pour etre interrogé , ça les réveille la les gosses ?
Et les enfants de Rom virés par les flics en pleine nuit ou au petit matin , voyant leur parents séparés pour etre interrogé , ça les réveille la les gosses ?
Il y eu incontestablement surmédiatisation de Yann Lafolie-pour des raisons que je comprends mal,au détriment de la difficile action quotidienne (mais sans la présence de caméras!)de nombreuses associations.Je ne peux qu'inviter l'auteur de l'article à approfondir sa connaissance du problème Rom sur la métropole lilloise et dans la région Nord Pas de Calais en général,auprès de: l'association la Sauvegarde du Nord -de l'AREAS -de l'AFEJI-de la FNARS - du Secours Catholique-de Caritas France-de la fondation Abbé Pierre et Caritas Satu Mare(Roumanie) qui travaillent toutes ensemble au sein d'un réseau franco- roumain ROMA pour trouver des réponses à ce difficile problème. Les Roms migrants, ce sont 2500 personnes accompagnées dans la région Nord-Pas-de-Calais dans des dispositifs variés (Centre d'hébergement d'urgence, service social sur les terrains, dispositifs hôtel, villages d'insertion ....).Une grande enquête sur le sujet honorerait Arrêt sur Images et permettrait à bien des lecteurs de connaître avant de juger.
Pour habiter une ville moyenne où les roms sont accueillis sur deux terrains (l'un a été fermé depuis), la station-service a proximité du premier a été attaquée trois fois et les doutes convergent vers les mêmes auteurs. Les employés n'y restent pas longtemps et l'un d'eux me disait que tandis que des parents attendaient à la caisse pour payer le carburant les enfants se servaient dans les rayons bouffe et sortaient tranquillement...
Quant à celui qui était à proximité de mon domicile, les effractions de véhicules avaient grimpé en flèche, et je voyais régulièrement des gens regarder à la fenêtre des maisons pour voir si elles étaient occupées ou non. A leur regards, ça ne donnait pas envie de leur demander innocemment s'ils avaient besoin d'un renseignement...
Je tâche cependant de me dire que non, ce ne sont pas tous des voleurs en puissance, mais la minorité qui s'y adonne leur donne hélas mauvaise réputation.
Et puis ça reste pour l'essentiel de la petite délinquance de proximité, plus palpable et visible que les nuisibles qui jouent en Bourse en faisant suer le burnous dans les usines, bien au chaud dans leurs banques qui elles ne sont pas démantelées, bien au contraire.
Si l'ignoble Valls avait le demi-courage de préconiser contre les banquiers ce qu'il réserve aux roms...
Quant à celui qui était à proximité de mon domicile, les effractions de véhicules avaient grimpé en flèche, et je voyais régulièrement des gens regarder à la fenêtre des maisons pour voir si elles étaient occupées ou non. A leur regards, ça ne donnait pas envie de leur demander innocemment s'ils avaient besoin d'un renseignement...
Je tâche cependant de me dire que non, ce ne sont pas tous des voleurs en puissance, mais la minorité qui s'y adonne leur donne hélas mauvaise réputation.
Et puis ça reste pour l'essentiel de la petite délinquance de proximité, plus palpable et visible que les nuisibles qui jouent en Bourse en faisant suer le burnous dans les usines, bien au chaud dans leurs banques qui elles ne sont pas démantelées, bien au contraire.
Si l'ignoble Valls avait le demi-courage de préconiser contre les banquiers ce qu'il réserve aux roms...
voilà ce que j'exècre dans le journalisme et les journalistes, cette incroyable fatuité à se croire objectif. Et voilà que je te donne un petit coup à droite et un petit coup à gauche. Et puis j'explique que quand même ... Et que oui mais c'est pas tout ça... Tu ferais mieux de dire où ils sont les roms maintenant et comment ils le vivent mais non un petit coup à gauche, un petit coup à droite. Moi Monsieur je suis objectif. Et Objectivement objet de ma satyre subjective...
Tu ferais mieux de dire où ils sont les roms maintenant
ils sont maintenant un petit coup à droite, un petit coup à gauche.
oui ça ça me fait rire ;-)
Moi aussi je suis contre le soutien des babas aux roms.
bien l'article, ça change des lamentations de nos grands tragédiens pseudo-humanistes, qui sont aussi parfois des tragédiennes, et qui sont aussi parfois des piliers de forum...
Laure, tant que vous y êtes, un article sur la législation européenne, sur comment les différents pays l'appliquent, ainsi que sur la place des roms en Roumanie et dans les autres pays, ce serait pas mal, au moment où le gouvernement semble prêt à s'engager sur leur accès à l'emploi.
Laure, tant que vous y êtes, un article sur la législation européenne, sur comment les différents pays l'appliquent, ainsi que sur la place des roms en Roumanie et dans les autres pays, ce serait pas mal, au moment où le gouvernement semble prêt à s'engager sur leur accès à l'emploi.
Il est intéressant de remarquer le "deux poids deux mesures" auquel j'assiste donc actuellement.
En vacances dans une petite ville bretonne nommée St Briac il c'est installé, à proximité, depuis peu, un camp de "Roms". A peine en ai-je entendu parler que le voilà disparu. Alors que certains se battent depuis deux ans pour la même chose, et visiblement avec beaucoup moins d'efficacité.
Une république irréprochable, ça fait tout de même chaud au coeur...
En vacances dans une petite ville bretonne nommée St Briac il c'est installé, à proximité, depuis peu, un camp de "Roms". A peine en ai-je entendu parler que le voilà disparu. Alors que certains se battent depuis deux ans pour la même chose, et visiblement avec beaucoup moins d'efficacité.
Une république irréprochable, ça fait tout de même chaud au coeur...
Où habite-t-il exactement, Yann Lafolie ?
A 2 km du camp comme Franky, membre de son association ? Plus près ? Plus loin ?
A 2 km du camp comme Franky, membre de son association ? Plus près ? Plus loin ?