Commentaires
le vrai béret français d'Obama
L'hebdomadaire grand-breton The Economist se moque encore une fois de nous, vaillant peuple de France, en représentant Obama en Français à béret et baguettes (de tradition). L'occasion de rendre justice à ce valeureux couvre-chef qu'est le béret, le vrai béret français, dont la charge érotique discrète est cependant avérée.
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Derniers commentaires
Y a quelqu'un ce samedi?
Au rayon bandes dessinées et "charge érotique discrète" du béret sur des représentantes du beau sexe au minois plus charmeur que celui de SuperDupont, on n'oubliera pas Jeanne, l'héroïne au béret rouge du diptyque de Jean-Pierre Gibrat Le vol du corbeau (2002/2005, Dupuis "Aire libre"), qui se déroule durant l'occupation.
Héroïne que l'on retrouvera ensuite, plus... ou moins chaudement couverte sous son emblématique béret, sur plusieurs affiches de festival BD (si en octobre à Saint-Malo il ne fait pas très chaud, à Gruissan au printemps le temps est beaucoup plus clément... tandis qu'à Carjarc on déclinait année après année -2002, 2003, 2004- les charmes de la demi-saison).
C'est-y pas du beau béret, ça?...
Héroïne que l'on retrouvera ensuite, plus... ou moins chaudement couverte sous son emblématique béret, sur plusieurs affiches de festival BD (si en octobre à Saint-Malo il ne fait pas très chaud, à Gruissan au printemps le temps est beaucoup plus clément... tandis qu'à Carjarc on déclinait année après année -2002, 2003, 2004- les charmes de la demi-saison).
C'est-y pas du beau béret, ça?...
Prince en avait fait son premier tube, Warren Zevon l'avait repris cinq en plus tard pour une version plus rock : le béret framboise
Souvenir d'un camarede de pension qui, pour dire : c'est bête, répétait : ça a pas de sens, c'est comme un béret.
Vu qu'il le disait dix et vingt fois par jour, à la fin on avait envie de le lui faire bouffer.
Penser à l'expression "con comme un béret".
Vu qu'il le disait dix et vingt fois par jour, à la fin on avait envie de le lui faire bouffer.
Penser à l'expression "con comme un béret".
Bizanos n'est pas au Pays Basque mais bien en Béarn, dans la banlieue de Pau.
Je n'ai pas compris en quoi le béret a une «charge érotique».
Où nous apprenons que, contrairement à ce qu'il en est de la parole, l'essence de la technique n'est pas seulement une technique de l'essence
edit : devrait être placé quelque part en réponse à kekpart (16h 15)
edit : devrait être placé quelque part en réponse à kekpart (16h 15)
http://palimpsestes.fr/textes_philo/heidegger/technique3.html ( On n'est quand même pas sur n'importe quel forum)
Bonjour
Bravo Alain pour votre collection de couvertures de The Economist… vous n'y allez pas à l'économie.
Qu'est-ce que les british ne feraient pas pour sauver leur City.
Et puis, quel est celui qui apparaît le plus ridicule ? Celui qui porte la culotte de cuir ou celui qui porte le béret ?
Bravo Alain pour votre collection de couvertures de The Economist… vous n'y allez pas à l'économie.
Qu'est-ce que les british ne feraient pas pour sauver leur City.
Et puis, quel est celui qui apparaît le plus ridicule ? Celui qui porte la culotte de cuir ou celui qui porte le béret ?
Chronique très intéressante comme d'habitude; et découverte d'un peintre que je ne connaissais pas: Dick Ket.
Parmi les porteurs de béret: P'tit Gibus et peut-être Jean-Pierre Léaud dans Les quatre cents coups
Parmi les porteurs de béret: P'tit Gibus et peut-être Jean-Pierre Léaud dans Les quatre cents coups
et la marinière, hommage discret à Montebourg !!! trop fort ces ricains dans le cliché. Certes le taux de conversion n'est pas favorable, mais devraient se payer un billet d'avion pour venir nous voir. Ils verraient que personne ou presque ne porte de béret en France. Au passsage, y a plus érotique : la coiffe bigoudaine qui ne laisse pas de doute ...
BÉRET
L'écrire (en capitales), c'est le dessiner. Avec le petit bitoniau porté un peu décentré et un bord aplati, comme il se doit.
L'écrire (en capitales), c'est le dessiner. Avec le petit bitoniau porté un peu décentré et un bord aplati, comme il se doit.
Chapeaux
Oh! sur le divin boulevard,
Qui de l’univers est la moelle
Et qu’aime le Journal bavard
Que de chapeaux tuyau de poêle!
Devant le soleil, ce doreur,
Sombres comme des Érinnyes,
Ils resplendissent pleins d’horreur,
Ainsi que des bottes vernies.
Fourmillement de noirs tuyaux!
Ils s’en vont jusqu’en Amérique,
On dirait les affreux boyaux
De quelque bête chimérique.
Bien que pour se faire admirer
Ils n’aient aucune fanfreluche,
Un blanc rayon vient se mirer
Dans leurs cylindres en peluche.
En leur pêle-mêle confus,
Ces indécentes colonnades
Par leurs abominables fûts
Déshonorent nos promenades.
Mais quoi! séjour essentiel,
Où sont venus même les Kurdes,
Paris est charmant comme un ciel,
En dépit des chapeaux absurdes.
Là, — produit qui n’est pas trop cher
Quand on connaît le prix des choses, –
Les amantes ont une chair
Liliale, et des bouches roses.
Que de neige en fleur! que de lys!
Et quant aux spectacles féeriques,
Ils sont confiés, chez Salis,
A de bons poëtes lyriques.
Marteler, ciseler, forger
Dans une braise qui s’allume,
Ne jamais se décourager,
Torturer le fer sur l’enclume;
Et dans les clairs métaux sertir
Le diamant et l’améthyste,
Voilà dans la moderne Tyr,
Le sort glorieux de l’artiste.
Puis, comme Ruy Blas, pour garder
En sa mémoire des richesses,
Il se délecte à regarder
Entrer et sortir les duchesses.
Tel est son droit et son devoir!
Et leurs grâces, d’où naît la joie,
Le consolent très bien d’avoir
Contemplé des chapeaux de soie.
Enfin, un jour, vient le printemps,
Paris qui s’attife et respire,
Est plein d’esprits dans l’air flottants,
Comme la forêt de Shakspere.
Les vents mystérieux et doux
Ont éparpillé leurs crinières,
Et nous mettons des chapeaux mous,
Pour aller découvrir Asnières.
Courir comme la nymphe Io
Nous réjouit. Le flot se moire.
Chapeau luisant, chapeau tuyau,
Nous te reléguons dans l’armoire.
Et dans nos arbres pleins de fleurs,
Sous le soleil et les averses,
Les oiseaux chanteurs et siffleurs
Murmurent des choses diverses.
Théodore de BANVILLE
Recueil : "Sonnailles et Clochettes"
Oh! sur le divin boulevard,
Qui de l’univers est la moelle
Et qu’aime le Journal bavard
Que de chapeaux tuyau de poêle!
Devant le soleil, ce doreur,
Sombres comme des Érinnyes,
Ils resplendissent pleins d’horreur,
Ainsi que des bottes vernies.
Fourmillement de noirs tuyaux!
Ils s’en vont jusqu’en Amérique,
On dirait les affreux boyaux
De quelque bête chimérique.
Bien que pour se faire admirer
Ils n’aient aucune fanfreluche,
Un blanc rayon vient se mirer
Dans leurs cylindres en peluche.
En leur pêle-mêle confus,
Ces indécentes colonnades
Par leurs abominables fûts
Déshonorent nos promenades.
Mais quoi! séjour essentiel,
Où sont venus même les Kurdes,
Paris est charmant comme un ciel,
En dépit des chapeaux absurdes.
Là, — produit qui n’est pas trop cher
Quand on connaît le prix des choses, –
Les amantes ont une chair
Liliale, et des bouches roses.
Que de neige en fleur! que de lys!
Et quant aux spectacles féeriques,
Ils sont confiés, chez Salis,
A de bons poëtes lyriques.
Marteler, ciseler, forger
Dans une braise qui s’allume,
Ne jamais se décourager,
Torturer le fer sur l’enclume;
Et dans les clairs métaux sertir
Le diamant et l’améthyste,
Voilà dans la moderne Tyr,
Le sort glorieux de l’artiste.
Puis, comme Ruy Blas, pour garder
En sa mémoire des richesses,
Il se délecte à regarder
Entrer et sortir les duchesses.
Tel est son droit et son devoir!
Et leurs grâces, d’où naît la joie,
Le consolent très bien d’avoir
Contemplé des chapeaux de soie.
Enfin, un jour, vient le printemps,
Paris qui s’attife et respire,
Est plein d’esprits dans l’air flottants,
Comme la forêt de Shakspere.
Les vents mystérieux et doux
Ont éparpillé leurs crinières,
Et nous mettons des chapeaux mous,
Pour aller découvrir Asnières.
Courir comme la nymphe Io
Nous réjouit. Le flot se moire.
Chapeau luisant, chapeau tuyau,
Nous te reléguons dans l’armoire.
Et dans nos arbres pleins de fleurs,
Sous le soleil et les averses,
Les oiseaux chanteurs et siffleurs
Murmurent des choses diverses.
Théodore de BANVILLE
Recueil : "Sonnailles et Clochettes"
je voudrais savoir la raison pour laquelle vous postez des poêmes ? un pari entre amis ?
Au départ, ce devait être des paroles de chansons de Heavy Metal des années 80 avec photos intégrées, mais j'ai perdu à la courte paille.
Pas de chance, snif...
gamma
gamma
Si je te traduisais les paroles de Van Halen, Scorpions ou ACDC entre autres, je pense qu'au contraire le forum d'Alain Korkos a échappé au pire :-)
c'est con que vous ayez perdu, car il doit y avoir moins de "paroles de chansons de Heavy metal des années 80" que de poêmes dans la besace de sgd. On aurait plus vite fait le tour et ça aurait été plus fun.
Plaisanterie mise à part, j'apprécie grandement les poèmes contenus dans les posts de sgd.
On ne peut pas dire que le monde est particulièrement saturé en poésie...
Les bouffées d'air, de mon point de vue, ne se refusent pas.
On ne peut pas dire que le monde est particulièrement saturé en poésie...
Les bouffées d'air, de mon point de vue, ne se refusent pas.
@superannie
Un enfant a dit
je sais des poèmes
un enfant a dit
chsais des poésies
Un enfant a dit
mon coeur est plein d'elles
un enfant a dit
par coeur ça suffit
Un enfant a dit
ils en savent des choses
un enfant a dit
et tout par écrit
Si l'poète pouvait
s'enfuir à tir-d'aile
les enfants voudraient
partir avec lui
Raymond Queneau
Un enfant a dit
je sais des poèmes
un enfant a dit
chsais des poésies
Un enfant a dit
mon coeur est plein d'elles
un enfant a dit
par coeur ça suffit
Un enfant a dit
ils en savent des choses
un enfant a dit
et tout par écrit
Si l'poète pouvait
s'enfuir à tir-d'aile
les enfants voudraient
partir avec lui
Raymond Queneau
ok si c'est suite à prise de drogue, je comprends et je respecte ... :-) finalement faudrait une chronique entière dédiée à vos poêmes, ça éviterait la surcharge des fora.
Loin de me paraître une "surcharge", c'est plutôt une impression de légéreté que me procure la lecture des poèmes de sgd.
Mais chacun son trip.
Mais chacun son trip.
Encore un qui a fui la fiscalité française pour la mafia russe !
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ....
+1
Pareil ! À chaque fois qu'on m'a lu ou écrit un poème, j'ai trouvé ça lourdingue grave.
Je vous aimais... et mon amour peut-être
Au fond du cœur n'est pas encore éteint.
Mais je saurai n'en rien laisser paraître.
Je ne veux plus vous faire de chagrin.
Je vous aimais d'un feu timide et tendre,
Souvent jaloux, mais si sincèrement,
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah ! puisse un autre vous aimer autant.
A. Pouchkine.
Bien fait pour ta gueule.
Au fond du cœur n'est pas encore éteint.
Mais je saurai n'en rien laisser paraître.
Je ne veux plus vous faire de chagrin.
Je vous aimais d'un feu timide et tendre,
Souvent jaloux, mais si sincèrement,
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah ! puisse un autre vous aimer autant.
A. Pouchkine.
Bien fait pour ta gueule.
Avec l'extension de Gemp on peut masquer une réponse. Cool !
Lisez-le vous même, histoire de voir si vous trouvez ça lourdingue
Un poème pour toi
Je ne te donne qu’un poème,
la musique de quelques mots,
une lumière de syllabes
qui brille et s’efface aussitôt.
Je ne te donne qu’un reflet
de la lune sur la rivière,
l’image d’une fine rose
que la brise emporte bientôt.
Je ne te donne qu’un soupir,
je ne te donne qu’une larme,
un peu de songe, un peu de vent
qui se dispersent comme l’eau
Je ne te donne qu’un poème,
je ne te donne qu’un collier
de mots légers et transparents
s’envolant comme des oiseaux.
Regarde au creux de tes mains nues,
regarde au fond de ta mémoire,
regarde dans ton cœur, regarde :
mon poème est toujours vivant !
Pierre Gamarra.
Un poème pour toi
Je ne te donne qu’un poème,
la musique de quelques mots,
une lumière de syllabes
qui brille et s’efface aussitôt.
Je ne te donne qu’un reflet
de la lune sur la rivière,
l’image d’une fine rose
que la brise emporte bientôt.
Je ne te donne qu’un soupir,
je ne te donne qu’une larme,
un peu de songe, un peu de vent
qui se dispersent comme l’eau
Je ne te donne qu’un poème,
je ne te donne qu’un collier
de mots légers et transparents
s’envolant comme des oiseaux.
Regarde au creux de tes mains nues,
regarde au fond de ta mémoire,
regarde dans ton cœur, regarde :
mon poème est toujours vivant !
Pierre Gamarra.
Une règle immuable : ne jamais prendre les commentaires d'Oblivion-Zabvénié au premier degré.
Bah, du moment que ça m'a permis de mettre ce beau poème tout simple...
Car moi aussi, une certaine pouésie, alambiquée pour faire savante, obscure pour faire mystérieuse, me gonfle
Car moi aussi, une certaine pouésie, alambiquée pour faire savante, obscure pour faire mystérieuse, me gonfle
Bon sang, je viens de comprendre un truc !
C'est que Bilou le coquinou, avec ses cigares, a pris Monica pour Che Guevara, c'était juste une bête méprise !
C'est que Bilou le coquinou, avec ses cigares, a pris Monica pour Che Guevara, c'était juste une bête méprise !
C'est vrai qu'en matière de charge, et pas qu'érotique, Superdupont assure un max !
Puisse-t-il revenir et bouter hors nos sacrés frontières l'Antivranze, zympolisée bar un brof t'hallémand et un brézitent batave, et faire revenir notre Dieu de Part béni et Sainte Brigitte de la Madrague !
Puisse-t-il revenir et bouter hors nos sacrés frontières l'Antivranze, zympolisée bar un brof t'hallémand et un brézitent batave, et faire revenir notre Dieu de Part béni et Sainte Brigitte de la Madrague !