L'éducation nationale va-t-elle se vendre à Microsoft ?
La neutralité scolaire doit-elle également s’appliquer aux logiciels utilisés par l’Education nationale? Un accord avec Microsoft a été mis en place il y a plusieurs années pour équiper les établissements scolaires. Pour les partisans des logiciels libres, l’Education nationale se soumet à une société privée, c’est une entorse à la neutralité scolaire et à sa mission de service public.
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Derniers commentaires
Ce n'est QUE du marketing que les éditeurs de logiciel propriétaire font en pratiquant des prix "éducation".
Rendre captif et dépendant est le vrai but de c'est entreprise.
atheaume
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Je me fais mal parce que de 1981 à 1988, je me suis consacré au développement de l’informatique dans l’Education Nationale. Tout ceci a des relents de madeleines… En 1988, je suis revenu à mes premières amours et je ne regrette rien, comme chantait l’autre. Je suis redevenu un prof « normal », enfin presque.
En 81, c’était le printemps, la nouveauté, le progrès. On allait former des pédagos, en stages « lourds » (sic) et ils porteraient la bonne parole informatique à leurs collègues tellement avides de s’initier à ce que l’on n’appelait pas encore les « nouvelles technologies de l’information et de la communication ».
Il n’y a pas plus naïf qu’un apôtre et nous avons été avec quelques collègues, de très naïfs apôtres. Dans les années 80, l’internet public n’existait pas. Il n’y avait rien sinon quelques logiciels prométhéens et inutilisables qui prétendaient remplacer les enseignants avec des dialogues « homme-machine » dignes du Minitel, et encore.
Je me souviens que les premières formations que j’ai faites consistaient à initier les collègues aux délices de la boucle « tant que » dans un langage de programmation sommaire (pas de nom) sur les quelques machines que possédait leur établissement.
Je passe sur la suite, mais c’est allé très vite : quand j’ai définitivement claqué la porte au début des années 90, Microsoft y avait déjà mis le pied, dans la porte.
Un petit exemple. Je me souviens de l’apparition du premier tableur Microsoft, Multiplan qui est l’ancêtre d’Excel.
Et nos collègues qui réclamaient à grand cris une formation à la version 4 parce qu’ils ne connaissaient que la version 3. Alors je leur ai demandé si chaque fois qu’ils changeaient de voiture, ils fallait qu’ils repassent le permis de conduire.
C’est en partie pour cela que j’ai claqué la porte : la dépendance était née. L’informatique dans l’Education c’était le tonneau de Sisyphe ou le rocher des Danaïdes. Au fond du tonneau il y avait © Microsoft. Sur le rocher il y avait © Microsoft. On ne dit pas un traitement de texte, on dit Word, on ne dit pas un tableur, on dit Excel, on ne dit pas un système d’exploitation, on dit Windows. Un peu comme l’autre, le mari de Carla disait Kärcher au lieu de dire nettoyeur à pression…
Pourtant il y avait déjà et il y a toujours d’autres fournisseurs. Des solutions alternatives aussi faciles, parfois plus, à utiliser dans les classes que « l’offre Microsoft ».
Pourtant il y a des profs qui sont prêts à changer. Alors pourquoi encore et toujours Microsoft ? C’est sans doute ce que Alain Cotta appelait le pouvoir de marché.
Quant à son économie, l’industrie informatique est dite « à coûts fixes », surtout dans les logiciels.
L’essentiel des dépenses de production d’un logiciel est engagé avant que le premier exemplaire soit mis sur le marché. L’essentiel des dépenses de production d’un logiciel ne dépend pas du nombre d’exemplaires produits et vendus. C’est pareil pour le cinéma.
Si une application vous a coûté 100 millions d’euros en production, elle vous revient 1 euro par client si vous la vendez à 100 millions de clients mais 10 euros par client si vous la vendez à dix fois moins de clients. Pardon pour l’arithmétique sommaire mais c’est ce qui fonde au cinéma l’existence des blockbusters. C’est comme ça qu’on dit ?
On est dans une situation que les économistes appellent monopôle naturel. Les économistes ont réponse à tout, sauf aux questions qui leur sont posées, mais là, ça peut servir : en gros, dans une situation de monopôle naturel, le premier arrivé sur le marché rafle tout et les autres vont se rhabiller au vestiaire si leurs fringues n’ont pas été vendues à l’encan.
C’est pour cela que les logiciels libres, au delà du contrôle que l’on a sur leur fonctionnement et leurs améliorations sont la seule solution pour les institutions publiques. Mais c’est aussi pour cela que Microsoft ne va pas lâcher le morceau aussi facilement.
C'est juste de l'éthique au même titre que certains souhaitent interdire de marchés publics les banques travaillant dans les paradis fiscaux. Est-ce de l'entrave à la concurrence ?
Voilà, c'est tout.
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2012/09/cir_35837.pdf
Cet intérêt de l’État pour l'open-source est bon pour notre propre sécurité: cela veut dire que pour les logiciels libres utilisés par nos administrations, comme Libre-Office, Thunderbird, etc, nous bénéficions, en les utilisant, de la vigilance de spécialistes de l'État qui s'ils découvrent des failles font une démarche pour qu'elles soient rapidement corrigées. A contrario, ces vérifications nous sont interdites avec les logiciels-propriétaires. Pour des raisons évidentes de secret industriel, l'éditeur ne le permet pas.
Plus grave, déjà avant l'affaire Snowden, pesaient sur certains éditeurs le soupçon de placer volontairement des « backdoors » permettant d'accéder aux données de votre ordinateur. Par exemple, c'est le cas de Skype devenu depuis propriété de Microsoft.
Dans les instituts de recherche, par mesure de sécurité, on en interdit l'utilisation.
http://www.01net.com/editorial/289360/skype-banni-des-facs-par-la-securite-nationale/
Cette interdiction fait partie par exemple de la charte de sécurité informatique de l'INRA (institut national de la recherche agronomique)
https://www7.inra.fr/internet/Projets/charte-informatique/charte.pdf
Concernant l'utilisation de « backdoors » lisez aussi cet article: http://www.framablog.org/index.php/post/2013/06/24/microsoft-confiance-entreprise "Quelle entreprise peut encore faire confiance à Microsoft ?" par Glyn Moody.
On y décrit comment lorsque Microsoft découvre ses propres "backdoors", il prévient d'abord le NSA lui laissant ainsi plusieurs jours pour faire son espionnage avant de fournir à ses clients un patch corrigeant le défaut.
Autant dire qu'à l'heure d'internet, ce manque de transparence sur la sécurité de nos données devient un défaut majeur pour les logiciels-propriétaires. Comment savoir si un éditeur est honnête s'il ne permet pas à des instances extérieures de vérifier les sources de ses logiciels ? Si les éditeurs de logiciels-propriétaires ne trouvent pas rapidement à répondre à cette demande cruciale des clients, les jours de ce modèle économique sont comptés au profit de l'open-source et de ses nombreux modèles économiques.
C'est, entre-autres ce besoin de sécurité qui explique pour les États ( pas seulement la France) la migration vers les logiciels libres. Après l'affaire Snowden, on peut s'attendre à ce que cette migration s'accélère dans les entreprises et chez les citoyens. Un effet secondaire du logiciel-libre est qu'en ne reposant pas sur le secret industriel, il en écarte la raison de l'espionner. L'ultra-compétition attire l'espionnage. Le partage, revenant à décider des zones de non-compétition l'en écarte.
Daniel,( et son équipe ), fait des progrès, il a aussi ces petits complots sur Microsoft, le traité signé sans que personne ne soit au courant et autres bilevesées (sic !) donc a@i de Daniel Schneidermann est un homme et site dangereusement "complotiste" et "infréquentable" selon les nouveaux critères des tenants de la nouvelle "théorie des complots post-11 septembre".
Qu'on se le dise on va pas tarder a jaser sur le net et les médias "mainstream" a propos de la nouvelle direction de ce site indépendant. Attention toutefois aux réactions des anti-complotistes patentés, ayant une "Chaire de Complotologie" (genre Taguieff !), comme d'autres sont des experts en "djihadologies" ou "terrorisme", radotant ad nauséaum, sur leurs fantasmes de ben laden en herbe et culotte courtes. (P.Filiu !)
. Vous pensez que j'exagère ? Peut-être mais pas tant que cela l'AMI aurait été concocté en 1998 à notre insu, comme bien des choses qui nous tombent sur le coin de la gu.........e ! A part ça la vie est belle.
- Certitude que tous les intervenants l'ont (windows 8.1 toussa)
- manque d'information
- gratuit donc aussi cher que le libre
- ils savent l'utiliser.
Je suis étudiant dans une école d'ingé en électronique et informatique. Pour moi le "libre" c'est le "bio" de l'informatique : un argument marketting basé sur des "philosophies" parfois même pas appliquées par leurs promoteurs.
J'utilise linux (ubuntu 12.4 LTS sur mon PC, 10.10 sur celui d'un membre de ma famille, debian sur mon serveur dédié, SL6 sur une machine virtuelle...), j'utilise des logiciels comme The GIMP, j'ai utilisé blender... J'ai participé à des projets open-sources (pull request sur git hub. Par contre, depuis qu'office a changé (charte "ruban" depuis 2007), j'ai beaucoup de mal à revenir sur libre office.
Et quand j'ai besoin d'une plus grande souplesse, il existe LaTeX.
Ce que je veux dire, c'est qu'un logiciel c'est un outil, la source de cet outil c'est pas forcément une priorité. Même si ça fait partie des choses auxquelles penser quand on se dirige vers l'acquisition, si les désavantages sont négligeables par rapport aux avantages, tu prends un logiciel propriété et basta.
Je voudrai aussi citer l'excellent article de Fabien Potencier, fondateur de Sensio Labs (éditeur de logiciel web, notamment un outil très connu appelé Symfony 2) : http://redotheweb.com/2013/04/11/pourquoi-symfony-est-il-open-source.html
Juger un argumentaire assez détailler sur un exemple est assez étrange non?
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Ca ne contredis pas ce que j'écris : tu définis les critères de sélection
- fonctionnalité
- source
- service
- coût
tu appliques une échelle de 1 à 4 pour définir ce qui est le plus important pour toi :
Par exemple, dans le cas de l'administration, on aurait, je pense :
- fonctionnalité 2
- source 1
- service 3
- coût 4
Et ensuite tu fais une moyenne pondérée en fonction des caractéristiques;
Par exemple, dans le cas de word vs libre office (je connais les deux donc je peux aisément comparer) :
Si je note sur 20 chaque chose, j'aurai :
Word : 18-5-15-10
LibreOffice + service par une SSII française : 13-15-15-15
Effectivement, Libre Office gagne si on prend mon découpage.
Il est évident que pour un particulier, le découpage est différent.
Pour d'autres logiciels, néanmoins, je ne suis pas sûr que l'OpenSource/Libre soit vraiment meilleur à l'aune de ces critères là.
Un des commentaires en dessous a donné quelques avantages du "libre" notamment pour la maintenance et pour la sécurité. Le coût est à peine évoqué tant cela est variable en fonction du degré de compétence nécessaire pour ce que fait le logiciel. Utiliser word et excel de manière basique est bien plus simple qu'utiliser photoshop ou bien une appli lourde fourni sur XenApp.
Je ne dis pas que le libre doit être cantonné au "simple", je dis qu'ici, c'est le fait que l'administration ne se sert que de manière basique de les outils comparés qui donne un si faible poids aux fonctionnalités.
A l'opposé, mon choix d'office pour mes propres travaux est motivé par une utilisation plus poussée (je code mes macro excel pour faire des tableurs assez riches, j'utilise les styles, le publipostage, la rédaction de message pour mon blog...) qui a amené mon besoin de fonctionnalités fiables, puissantes et rapides très haut dans l'échelle.
Je ne dirai pas comme l'intervenant de la vidéo que c'est la "libre concurrence" qui prévaut, je dirai que c'est surtout la libre définition des besoins. Je ne vois aucun ajout de valeur éthique dans le libre/l'open source, par contre je vois la possibilité d'y ajouter des choses dont j'ai besoin rapidement (cf les pull request que j'ai envoyées sur github/bitbucket que j'évoquais dans mon poste initial).
J'ai -comme tout client satisfait- déjà eu le réflex "c'est lui qui l'a fait donc c'est bien" tout comme j'ai eu le réflex "c'est gratuit et libre donc c'est génial". Mais j'ai aussi appris à utiliser un panel toujours plus grand de logiciel et au résultat, le libre ou le propriétaire ne sont pas des gages de qualité. Un grand nombre de logiciels libres sont merdiques car le projet sous-jacent est géré avec les pieds. Le modèle des fondations permet de mener plus loin ces projets là, mais ce sont des gouttes d'eau dans l'océan.
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Favoriser l'existence de nombreux acteurs permets d'eviter la tendance qu'a le format proprietaire hegemonique d'ettouffer toute concurrence dans l'oeuf (ou presque), simplement parce qu'il peut decider des normes a son avantage et les imposer aux autres ou a les moyens financiers pour s'accaparer des innovations balbutiantes qui pourraient etre la concurrence a venir.
Il faut eviter que l'erreur microsoft se reproduise.
Il y'a des enjeux politiques ici qui valent largement quelques surcouts, de plus on peut sans peine imaginer pourquoi un etat, dans pas mal de cas, a interet a savoir ce qu'il y'a, dans ce qu'il utilise et de maintenir en son sein de l'intelligence/expertise>competence capable de l'analyser et d'adapter si besoin.
Ou sinon par exemple faire utiliser a des gosses un programme proprietaire, c'est aussi de la pub mais qui va aussi les habitués a des facons de faire, standards etc... qui font qu'on est entrain de garantir a ces marques les consommateurs de demain.
Bref il y'a des enjeux politiques a beaucoup de niveau, et je crois qu'on a beaucoup plus interet a investir, si il le faut, un peu plus pour garantir une certaine "neutralité" qui profitera autant au citoyen qu'aux futurs consommateurs et entreprises, ainsi que collectivement.
Donc, c'est plus simple d'utiliser la solution embarquée sur le système propriétaire du constucteur qui a un monopole.
Pourquoi utiliser autre chose que internet explorer finalement?
Sérieux, je veux juste répondre à cette remarque sur le bio et le libre que je trouve assez péjorative et dénigrante envers les dizaines d'années de combat des personnes qui défendent ces idéologies et ses normes et standards de production.
Production de logiciels d'un côté, d'agriculture de l'autre.
De quel(le) bio parle-t-on? Le sigle bio? L'agriculture biologique dans son ensemble?
Il ne faut pas confondre la philossophie, la charte ou la license et " l'usage marketing" qui peut en être fait.
Libre ou pas libre, bio ou pas bio : ce n'est pas un gage d'éthique.
Maintenant, le/la bio et le libre pose une éthique, que certains le détournent à leur profit, c'est possible. Il n'empêche qu'ils ont, in my opinion, une valeur positive qui va au-delà de l'étiquette.
Je mange des produits issus de l'agriculture biologique ou en cours de certification de producteurs que je rencontre personnellement, avec qui je discute. Je me régale. C'est bon pour mon palais, ma santé et l'envirronement.
J'utilise des logiciels libres et open source et ça m'est arrivé de discuter par voie électronique avec leurs programmeurs.
Tu peux demander un ajout de fonctionnalité à word sur les forums de microsoft s'ils existent, certainement.
Ce n'est pas le bien contre la mal.
C'est une question de choix, d'échelle et de principes, il me semble.
C'est sûr qu'on achète pas son bio en supermarché! Et que du sirop de glucose bio, ça reste mauvais pour la santé.
S'il y a "usage marketing", c'est la rançon du succès, c'est certain. Et nous sommes prêts pour l'étape suivante:
- bio-dynamie
- perma-culture
- culture citoyenne et solidaire
...
- Espace de co-hacking
- Matériel libre
- Unité de production citoyenne locale
...
Pour moi le "libre" c'est le "bio" de l'informatique : un argument marketting basé sur des "philosophies" parfois même pas appliquées par leurs promoteurs.
Donc, c'est plus simple d'utiliser la solution embarquée sur le système propriétaire du constucteur qui a un monopole.
Pourquoi utiliser autre chose que internet explorer finalement?
Sérieux, je veux juste répondre à cette remarque sur le bio et le libre que je trouve assez péjorative et dénigrante envers les dizaines d'années de combat des personnes qui défendent ces idéologies et ses normes et standards de production.
Production de logiciels d'un côté, d'agriculture de l'autre.
De quel(le) bio parle-t-on? Le sigle bio? L'agriculture biologique dans son ensemble?
Si certaines personnes se battent pour que le libre (et non les logiciels qui sont produits) soit si bien reconnu c'est bien qu'ils veulent en faire un argument marketting, non? Je n'y vois pas une insulte, mais un constat. C'est un peu comme dire qu'une entreprise veut se faire du pognon. Il n'y a aucune considération morale là dedans, juste un constat (ou du moins, mon constat ^^)
Je ne dis pas que je n'utilise pas de logiciels libres, que je ne consomme pas de bio, je dis que pour moi ça reste un argument marketting et que ce n'est pas ça qui me fait acheter. Si, parmi les certifications/caractéristiques propre au libre ou au bio l'Etat, les cantines... trouvent un élément important de leur cahier des charges (comme pour l'armée et la sécurité), alors qu'ils prennent ces produits là (et c'est normal), mais il n'y a pas de supériorité éthique, morale, ou fonctionnelle apporté par le libre ou le bio. Surtout quand certains champs bio finissent aussi pollués que les champs intensifs. Lire "Bio, fausses promesses et vrai marketing" de Gil Rivière Wekstein.
Les situations de monopoles se sont créées au fur et à mesure. Au départ la suite office était directement concurrente de Lotus. De même qu'Excel était une réponse à 123.
Les situations de monopole dans le logiciel ne sont plus aussi nombreuses et même microsoft n'a plus cette place. Il a perdu des parts de marchés partout (sauf sur office qui a bien évolué depuis 2007). Les alternatives existent et sont de plus en plus utilisées pour de multiples raison, souvent pour la gratuité (je pense à The Gimp vs Photoshop).
Il ne faut pas confondre la philossophie, la charte ou la license et " l'usage marketing" qui peut en être fait.
On est bien d'accord. Mais, sauf quand je viens sur @si, dès que je vois un débat non technique où le logiciel propriétaire est mise n face du logiciel libre, ce sont les argument de philosophie et l'usage marketing qui sont mis en avant.
Libre ou pas libre, bio ou pas bio : ce n'est pas un gage d'éthique.
On est d'accord !!!
Tu peux demander un ajout de fonctionnalité à word sur les forums de microsoft s'ils existent, certainement.
Ce n'est pas le bien contre la mal.
Dans ce cas précis, oui on peut demander pas mal de choses à Microsoft sur MSDN.
En plus pour info une partie des ressources microsoft sont open source (et hébergées sur github). Comme dit sur ce forum, rien n'empêche une entreprise -quelle que soit sa taille- de faire du libre/open source. C'est juste que pour le cas de Microsoft, Office est une vache à lait.
Je ne suis pas sûr.
Que les gens aient besoin d'être informés sur le libre et le bio, ça me paraît une évidence; et c'est important que certains s'y collent.
Dire qu'une entreprise veut se faire du pognon te paraît ne pas comporter de considération morale, pourtant... Est-ce que le but d'une entreprise c'est de faire du pognon ? Il y a là matière à question morale...
Ravi qu'on soit d'accord.
Ce que je veux dire, c'est qu'un logiciel c'est un outil, la source de cet outil c'est pas forcément une priorité.
Pas d'accord du tout. Skype est l'un des bras armés de la surveillance de la NSA à travers le monde. En utilisant ce logiciel, j'ai l'impression que l'émission (qui semble vouloir apporter un éclairage sur le monde numérique, et ne peut donc se prévaloir de son ignorance en la matière) en fait la promotion auprès des abonnés alors qu'il existe des alternatives.
La source de cet outil est donc très importante à mes yeux, ici mais aussi dans les autres émissions du site.
En parlant de logiciel libre.... pourquoi utiliser skype ???
Excellente question qui ramène le débat sur le sol. Patrice Bertrand est d'un dogmatisme insupportable et il ment éhontément. La verité c'est que l'innovation arrive partout. Partice Bertrand semble considérer que iOS, les applications iPhone, ce n'est pas de l'innovation par exemple. On sent que sa vision est très centrée sur le réseau, le stockage, alors que ce n'est qu'une partie d'un sujet plus vaste. Les interfaces utilisateurs, le traitement temps réel, la 3D etc tout ça n'existe pas pour lui. Pas de bol, c'est le gros du marché soft. Tant que le libre sera porté par de tels zozos, il sera mal porté.
Je suis entrepreneur et je "compte pas sur le "marché" pour faire croître mon entreprise.
Je compte sur mes clients...
Et sur moi, et mes partenaires, et mon savoir faire, l'amour du travail bien fait... la fidélité (libre) de mes clients...
Et puis la croissance, c'est pas mon objectif premier, en fait, même.
Et l'innovation comme vertu incroyable, formidable, merveilleuse qui justifie tout, ça commence vraiment à me barber. C'est un mot de la même famille que croissance ou progrès maintenant ! Je boycotte l'innovation !
Quelle innovation? Pour faire quoi? Comment ? Où ? avec Qui ? Pour Qui ? Comment ? Pourquoi ? Quand ? Combien de temps ? A quel prix ?
Et l'éthique ?
Parce que ce qui me gêne le plus dans le "propriétaire" et ailleurs, c'est le manque d'éthique dont peuvent faire preuve certaines entreprises au nom de "leurs intérêts".
Le capitalisme [s]déréglé[/s] dérégulé, c'était bien sympa. On passe à la suite maintenant...
[quote=Better Off Ted]Veridian Dynamics. People lie. Companies protect their interests.
Ouai, la loi façonne le marché. Par la "loi", des traités internationaux, les instances internationales, favorisent des pratiques économiques libérales qui condamnent des centaines de milliers de paysans à l'endettement et l'empoisonnement...
Elle sert à plein de trucs la loi et y'a pas de raison que l'idéologie "libérale" continue de l'emporter...
Vos intérêts ? L'intérêt général !
Merde à la libre concurrence !
Marre des dogmes libéraux !
Vive le protectionisme !
Merci aux sénateurs: des élus qui ont travaillé pour l'intérêt général !
Si mes enfants sont pas sous logiciels libres à l'école, je leur ferai sécher l'info ! Nah !
Pour l'instant l'informatiquue, c'est à la maison, sous windos ou Ubuntu, surtout web sur navigateurs open source ou libre, ou lecteur média libre...
Indépendemment de ça, le libre a deux avantages. Un coût au logiciel nul (appréciable en période de crise) et une forte adaptabilité.
On m'objectera que l'installation des logiciels libres nécessite souvent un minimum de connaissance, mais cela pourrait être l'occasion de valoriser les savoirs de certains membres de la fonction publique.
Pour ma part, utilisateur du logiciel libre et de microsoft, je peux vous dire pour quoi j'utilise spécifiquement ces deux O.S.
J'utilise le libre pour 99% de mes taches courantes: bureautique (au sens large), internet, retouche photo, dessin vectoriel.
J'utilise windows pour les jeux vidéos et quelques très rares applications métiers non disponibles en libre.
Linux met 20sec pour démarrer et être opérationnel. Win7 mets 3minutes. Sur la même machine.
Win7 nécessite de déterminer les MàJ à faire, de passer régulièrement l'antivirus. Linux se charge de faire les mises à jour en tache de fond pour tous les logiciels, sans redémarrer la machine. Pas d'antivirus nécessaire, et les fonctions dangereuses sont verrouillées.
Si un jour je devais devenir patron de PME (99% des entreprises françaises), je m'équiperai en logiciel libre. Je disposerai d'un système gratuit, que mes employés ne pourraient pas planter par maladresse. En dehors de certaines applications métier spécifiques (dévellopées pour microsoft parce que le marché est principalement sous microsoft), tous les logiciels dont a besoin une pme peuvent être trouvés sous linux. D'ailleurs, si plus d'entreprises tournaient sous linux, les applications métiers commenceraient à être dévellopées pour le libre...
La libre concurence et la liberté d'espionner ses consommateurs n'est pas l'unique but qu'on peut atteindre.
Rien n'oblige les développeurs à masquer ce qu'ils crééent.
j'ai appris une foule de chose dans cette émission bien que je n'ai pas très bien compris la différence entre logiciel open et libre qui pour moi se valent autant l'un que l'autre.
Dommage qu'il n'a pas été question des logiciels gratuits qui quelques fois reservent de mauvaises surprises
tout une histoire...
C'est un peu la différence entre médiapart et arrêt sur image, le premier ont connait le jour, l'heure ainsi que le sujet des émissions 4/5 jours avant... On a le programme et parfois avec un moi d'avance (La prochaine sera consacré au machisme en politique)
Pour Arrêt sur image, c'est plus spartiate, La présence d'une nouvelle vidéo n'est quasiment jamais signalé à l'avance et ici, le thème du 14h42, qui est fort intéressant au demeurant, n'a pas lieu aux dates indiqués (un mardi sur deux) mais apparaissent ici où là...
Le sujet de cette émission est très intéressant mais ce n'est que regarder par le petit bout de la lorgnette car en lisant le monde diplomatique de ce mois ci, j'ai vue une enquête qui me laisse sans voie et BEAUCOUP d'inquiétude sur les années à venir.
Cette enquête porte sur le traité transatlantique (qu'@si refuse de traiter) et plus particulièrement sur une disposition qui tant à laisser le contrôle du pays au mains des grands entreprises avec comme règle fondamentale la liberté de circulation de tous les marchés, avec pour les grande entreprises la possibilité de déposer plainte contre les états s'ils font le moindre loi d'entrave à leur liberté. Ainsi il sera impossible de protéger les citoyens et les entreprises pourront utiliser ce qu'ils veulent impunément, se servir des ressources naturels et utiliser des produits toxiques
Libéralisation des salaires donc plus de SMIC mais des salaires minimums de gré à gré, suppression de tous les acquis sociaux obtenus difficilement par nos ainées
Alors, vous voyez, cette émission c'est un peu comme regarder par le petit bout de la lorgnette mais je la regarderai quand même
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
https://pbs.twimg.com/media/BY-OyrvCQAAiWR2.jpg:large