quand on en est a ce point de desertion des urnes et qu'on continue de jouer la mascarade comme si de rien était..... c'est que la crise devient très grave.

je me sens fatigué.... mais fatigué :'(

7828 électeurs en ont eu assez des choix par défaut!  Difficile d'imaginer une autre forme politique . C'est comme a la présidentiel , vous avez vu ce choix de merde ? Et ça fait des années que c'est comme ça . Le problème et ils ne le reconnait(...)

Votre analyse montre le décrochage des médias nationaux avec "la province". Apparemment, ils n'ont plus de correspondants "enracinés", et ne s'appuient même pas sur la PQR pour tâter le terrain. On regarde de loin avec des lunettes fabriquées à Paris(...)

C'est rigolo:

"... récits de la presse nationale. Dans une infographie très détaillée, le Parisien ..." 

Drôle d'exemple de presse nationale, un journal qui s'appelle Le parisien et qui a des pages locales.

Et trouver libération dans les tréfonds du pays est difficile, donc c'est un journal local, en quelques sortes.

A vu ou a accompagné?

Sauf erreur de ma part, je ne vois que deux articles écrits avant le deuxième tour, cités dans cet article, présentant la possibilité de l'élection du candidat RN. Sinon, des commentaires a posteriori de journalistes de la PQR disant qu'ils le voyaient venir... Sur quoi étayent-ils cette affirmation? Dans des cas similaires, vous multipliez les exemples, faites des photomontages d'extraits, etc. 

J'ai envie de dire "ah bon?" , mais la démonstration manque un peu de concrets (pardon de cette exigence mais @si nous a bien formé)

Je suis toujours épatée par la capacité des journalistes-éditotialistes à ne pas se servir des infos qu'ils glanent dans leur profession. Par contre, "enfoncer des portes ouvertes" est une pratique à leur portée. Docteur Panel conseille la lecture d'Emmanuel Todd, je précise un titre, "Où en sommes nous?".

 Les succès du RN sont le résultat des échecs de ceux qui ont eu le pouvoir... mais il ne faut pas le dire, comme il ne faut pas dire que le sauvetage de notre environnement passe par une remise en cause de notre système économique. Donc on ne le dit pas ... et on attend la suite!

Toutes les explications locales ont leur valeur. Mais il manque a cet artcle la profondeur anthropologique d'un emmanuel Todd pour comprendr e le caractère implacable du mouvement d'extrême droitisation de la France...

en allant dans des circos gagnables par le RN, et en allant rencontrer les candidats RN, mr Schneidermann aurait tout aussi bien pu "flairer" cette montée et en rendre compte à ses lecteurs. mais il a préféré axer sur la Nupes. on ne peut pas tout avoir.

Votre analyse montre le décrochage des médias nationaux avec "la province". Apparemment, ils n'ont plus de correspondants "enracinés", et ne s'appuient même pas sur la PQR pour tâter le terrain. On regarde de loin avec des lunettes fabriquées à Paris. Pourtant, la tendance française n'a rien de nouveau et d'original, cette opposition entre ville et campagne existe à peu près partout en Europe et ailleurs. Il me semble qu'elle est le résultat de la composition sociologique des populations, ainsi que du creusement des inégalités et de la dichotomie "gagnants-perdants" des politiques menées depuis le fameux tournant de la rigueur de 1983 et l'ère Reagan-Thatcher. Se sont formés ainsi des "couloirs de la pauvreté", comme celui qui traverse la Gironde en contournant Bordeaux et qui voit le RN prendre la main. Ce mouvement n'est aucunement nouveau, ni véritablement surprenant : de tout temps, les campagnes ont été plus conservatrices et favorables aux solutions les plus autoritaires. La gauche n'y a jamais été majoritaire, sauf exception dans les bastions ouvriers. Sauf que longtemps, en France, c'est le gaullisme qui tenait le haut du pavé, et qu'il a, tout comme la gauche, communistes compris, laissé tomber ces populations peu à peu marginalisées. Ou du moins, qu'ils voulaient croire marginalisées. Les récents résultats de l'extrême-droite montrent que marginalisation, pas tant que ça. Allez voir dans le Médoc ou dans le Blayais, toujours en Gironde, et vous vous rendrez compte du nombre impressionnant de ces "marginalisés" qui votent comme on tire dans le tas en espérant que du chaos surgira la lumière du renouveau. Renverser la table pour en changer les convives en espérant qu'on pourra récupérer une chaise. Sans se rendre compte qu'une fois la table remise sur pieds, on leur demandera plus ou moins gentiment de rester à distance, encore une fois, et de se contenter des os qu'on leur balancera au loin.

L'augmentation des prix, de l'énergie notamment, touche davantage les régions dites périphériques. Le pass vaccinal était contesté par une partie conséquente de la population. Le RN est apparu comme le seul véritable opposant sur ce sujet. Le "front républicain "anti Melenchon pendant l'entre deux tour et l'hystérie des médias contre la Nupes ont fait le reste. Peut-être la PQR à mieux perçu les dégâts de la propagande des médias nationaux. 

Merci pour votre article .Je n'habite pas la Haute-Marne , mais il m'arrive de m'y rendre assez régulièrement . La désindustrialisation ,la crainte pour l'avenir sont fortes . Ce sont des départements qu'il faudrait redynamiser . Plus facile  à dire qu'à  faire j'en conviens .

Relire avant de publier, cela permettrait d'améliorer la qualité et d'atteindre les standards habituels d'ASI.

«l'éclatement du fond républicain»

C'est la crise!

L'article est intéressant .

Pour la 2 ème circonscription de l'Allier :

- au 1er tour on compte : 39 920 bulletins exprimés     (13 candidats)

- au 2nd tour on compte : 32 092 bulletins exprimés . 

Entre le candidat du RN et la candidate de la Nupes,  7828 électeurs ayant exprimé un choix au 1er tour   ont choisi de ne pas choisir au 2nd tour .  

Et donc RN augmente son score de 8474 voix et Nupes : 7257 .

https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2022/003/00302.html