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Législatives : pourquoi les sondages ont raté la victoire du NFP

Le tiercé gagnant, mais pas dans le bon sens. Les résultats du second tour des élections législatives, qui ont placé le Nouveau front populaire en tête, ont surpris beaucoup de monde. Et contredit l'ensemble des sondages publiés entre le 10 juin, lendemain de la dissolution, et le 5 juillet, jour de clôture des sondages pour le second tour. Comment l'expliquer ? Deux des principaux instituts de sondage, l'Ipsos et l'Ifop, répondent à Arrêt sur images.

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"...Si on avait fait un sondage le samedi, on l'aurait peut-être vu."  et si ils les avaient fait le lendemain de l'élection ?


Ce qui m'atterre c'est de donner autant la parole à des commentateurs / pronostiqueurs qui ont de si nombreuses fois fa(...)

L'objectif des sondages en politique n'est pas de connaitre l'état de l'opinion, mais de l'influencer; Et pour ça, tout est bon. Il est quand même frappant qu'élection après élection, le vote de gauche soit systématiquement sous-estimé et le vote de (...)

Lui, le 3 juillet avait donné a peu près les bons chiffres (tweet à dérouler). Cela prouve bien que les sondeurs des millionnaires sont dans la manipulation de l'opinion :




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Les sondages sont faux parce qu'on croit aux sondages, et qu'ils provoquent une réaction électorale, et donc après le résultat est contraire à ce qu'ils avaient prédit. 

À cause de ce phénomène, c'est compliqué d'accuser quelqu'un de fausser sciemment les sondages, pensant qu'ils agiraient en banalisant un résultat, faisant voter des soi-disants "indécis" pour le gagnant.. 

Qui peut croire que si un sondage avait mis mensongément Fabien Roussel devant Mélenchon au premier tour des présidentielles, ce serait arrivé? Il faut bien admettre que l'action ne reste envisageable que sur les scores serrés, et que l'effet des sondages dans ce cas est toujours aléatoire. 


Si on finit par se dire: les sondages font exprès de dire untel est en tête pour favoriser la remontée de la personne qui n'est pas en tête, n'entre-on pas dans une sorte de pathologie mentale? 

Le mieux serait de considérer qu'on vote pour son propre intérêt. Par exemple, seulement un peu plus de 300 000 électeurs voteraient en fonction de la réintroduction de l'isf, les autres n'ont rien à perdre et sont au mieux indifférents, à l'isf. On en est loin.
Les sondages ne sont quand même pas la clé du problème et on n'en viendra pas à bout d'eux. Ceux qui devraient être interdits, ce sont ceux qui testent différentes configurations à l'avance, ou au contraire qu'ils soient d'affichage obligatoire, une page dans tous les journaux, sur tous les écrans, et ne circulent pas en secret. Qu'on démasque enfin mieux les candidatures-siphon...  


À la haute pureté intègre d'Arlette Laguillier, avec les justes et beaux aphorismes de ses affiches de présidentiable correspond par symétrie inverse, son absence magistrale d'occupation de tout poste d'élu de la République. On pourrait l'accuser tout autant que les sondages d'avoir fait basculer des élections. Je la préfère quand même à Jean Lassalle champion toute catégorie. Car celui qui a fait annuler les votes des habitants de sa commune se présente partout, n'importe comment. Et siphonne plus de voix qu'aucun sondage n'a jamais captée. C'est Roussel qui a pris, mais lui a un parti politique derrière lui, grosse différence.


Et si je dis que le vote Mélenchon ou LFI est systématiquement minoré pour déprimer l'électorat de gauche, c'est du complotisme ou non ?

"Je ne dirai pas que c'est un échec : ça n'a pas marché".

L'usage qui est fait des sondages est d'une fatigue confondante, pendant les européennes c'était la même chose. Un sondage ça se compare avec d'autres sondages. Comparer les sondages avec ceux des dernières élections semblables.

Ça ça peut être intéressant.

Les instituts de sondage sont des entreprises privées et sont donc au service de leurs clients.

Or leurs clients, ce ne sont pas les citoyens mais la poignée de milliardaires qui possèdent 90% des médias.

C'est vrai, ça, pourquoi ?


Parce que.


Si vous voulez lire des trucs inintéressants sur les sondages d'opinion, c'est ici. 

Bien sûr,c'est un peu daté mais toujours d'actualité.


Et pour citer mon autre moi-même pour l'instant banni, j'écrivais ici même il a quelques mois : les sondages d'opinion ne sont pas instrument de connaissance mais un outil de manipulation.

pourquoi .?.. parce que ce n'est pas une victoire 


d  'un autre coté,   c' était facile de continuer sur l'idée que le RN allait gagner, devait gagner  c ' était inéluctable !Ici, on nous a vendu trois  RN pour le département, l' un était   presque gagnant, avec plus de 45%, l' autre avait 10 point devant ..; poussés par les uns et les autres on  a fait les  castors,  et moi je me suis décidé le vendredi ou samedi ...  on  a évité les pires  

 Y a plus qu' a rappeler aux élus  ce qu 'ils nous doivent , et on leur rappelera très fort !!!!

Les conneries coûtaient moins cher du temps de Mitterrand. Il consultait de temps en temps une astrologue, pas en permanence un bataillon de Pangloss et de Diafoirus de la statistique où de comités Theodule de plumitifs primitifs dont Médiapart dévoile les connivences : https://www.mediapart.fr/journal/france/100724/des-textos-revelent-comment-bfm-s-est-mise-au-service-de-sarkozy-le-boss

Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l'Ifop affirmait qu'il existe une "pression médiatique et politique très forte pour qu'il y a ait des projections en sièges".

Simple constatation ou argument pro domo ? Pour le constat, soit OK; pour l'argumentation en revanche, c'est sacrément bidon !

Ça revient à dire : "d'accord ça ne rime à rien, mais ce n'est pas de notre faute : on nous demande de le faire !" 

Comme si les "sondeurs" ne publiaient pas des sondages bidons (et souvent réactionnaires) tous les jours, à longueur d'année ...  

Les instituts de sondage = une industrie trop honteuse pour s'assumer comme telle.

Cavanna ne disait-il pas" 99% des statistiques sont fausses ! "

L'objectif des sondages en politique n'est pas de connaitre l'état de l'opinion, mais de l'influencer; Et pour ça, tout est bon. Il est quand même frappant qu'élection après élection, le vote de gauche soit systématiquement sous-estimé et le vote de droite surestimé. Et bizarrement, plus on se rapproche du scrutin, plus l'erreur s'amenuise. Vous, je ne sais pas, mais moi, un mois avant l'élection, je sais déjà ce que je vais voter. C'est une manière d'influencer le vote en misant sur l'instinct grégaire.


Les instituts de sondage ne sont pas des analystes, mais des propagandistes.

Il me semble que lundi matin, Brice Teinturier expliquait que non, les sondages de ne s'était pas trompé. Je crois qu'il parlait justement de ces fourchettes très large.
J'ai la flemme de réécouter mais ça doit être là : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/edition-speciale-l-invite/l-invite-de-7h15-du-lundi-08-juillet-2024-1133871

Même les résultats des votes étaient faux le soir du premier tour. À 20h France 2 nous donnait le RN à 34% des votes alors qu'il a fait 29%, une erreur de 5 points. Ce n'était pas une photographie à un instant t.
Après coup, les projections en sièges ne m'ont pas l'air si compliquées à faire. C'est la première fois que je regarde aussi précisément les résultats. Les désistements ont été automatiques, sauf dans le cas où le RN arrivait 3e, là il y a eu peu de désistements. À part le RN, la plupart des candidats arrivés en tête au premier tours ont été élus députés. Aucun candidat RN n'a été élu sans arriver en tête au premier tour. Quand le RN est arrivé premier, dans les duels ça donne 22% pour le RN 78% pour Ensemble, contre LR c'est 22% pour le RN 78% pour LR, et contre la gauche ça donne 60% pour le RN et 40% NFP. Les électeurs ont eu du mal à faire barrage quand le RN était premier face au NFP. Si on a une nouvelle dissolution l'année prochaine, j'ai l'impression que ce ne sera pas si dur de faire des projections en sièges.

Lui, le 3 juillet avait donné a peu près les bons chiffres (tweet à dérouler). Cela prouve bien que les sondeurs des millionnaires sont dans la manipulation de l'opinion :




Seuls 577 sondages pouvaient donner une tendance.

N'oublions pas qu'une montre arrêtée donne l'heure exacte deux fois par jour !

Très bon article .


Il faudrait que des universitaires maintenant travaillent à apporter une réponse scientifique à cette question : 


les sondages relèvent-ils de l'information ou de la propagande ? 



Quand on publie un sondage en ne maîtrisant aucun paramètre de la situation  ( ici les désistements)  peut-on considérer qu'il s'agit d'un "éclairage à un instant T" ou de la diffusion de quelque chose qui n'est pas de l'information  et qui ne devrait donc pas être publié ?

"...Si on avait fait un sondage le samedi, on l'aurait peut-être vu."  et si ils les avaient fait le lendemain de l'élection ?


Ce qui m'atterre c'est de donner autant la parole à des commentateurs / pronostiqueurs qui ont de si nombreuses fois fait la preuve de leur incompétence (comme les économistes qui arrivent toujours à expliquer dans la même minute, pourquoi ils n'avaient pas vu venir une crise une semaine avant et pourquoi il faut croire leur nouvelle prévision à 10 ans) alors que ce temps de parole pourrait être donné à des personnes compétent.e.s. (qu'on appellerait des journalistes) pour analyser les programmes, les idées, factchecker les âneries des un.e.s et des autres, ... informer en fait.

Exemple : je ne regarde / écoute plus ces commentateurs patentés, mais je suis tombé il y a quelques jours sur Apathie dans Quotidien : juste après qu'un chroniqueur lui rappelait sa sortie récente "oui c'est sûr dans une semaine Bardella est premier ministre", il se permettait avec le même aplomb de faire des  pronostic "éclairés" (à quelle lumière ?) sur l'avenir qu'il voit si nettement. Pas d'excuse, pas d'humilité, non : il sait.

"...Si on avait fait un sondage le samedi, on l'aurait peut-être vu."  


Qu'ils arrêtent leur cirque! Que les sondages ne soient plus officiellement publiés ok! Mais je suis sûre qu'ils ont continué à en faire pour les différents partis jusqu'au dernier moment. A défaut la Belgique et la Suisse en mettaient à disposition.

les propriétaires des instituts de sondage en France : CSA = Groupe Bolloré / BVA = Groupe Bolloré + Rothschild / IFOP = Laurence Parisot (ex MEDEF) / IPSOS = Pinault et Fidelity (Fond d'investissement Américain) / SOFRES = Fidelity... je ne connais pas la source de ces infos qui circulent sur les réseaux, pouvez-vous les confirmer de votre côté ?

CSA = Bolloré

BVA = BVA Xsight = Naxicap (private equity français) 51%, dirigeants 49%. 

SOFRES = Kantar (private investment ; Bain Capital -US- et WPP Group -UK-)

IFOP =LFPI Meeschaert, investisseurs privés français. 

IPSOS = Didier Truchot 10%, Schroder Investment Management. 5%, …., Fidelity 3%, …


Un autre problème tout simple est que les instituts de sondage, pour des raisons de coût, n'utilisent pas les méthodes d'échantillonnage optimum (les échantillonnages probabilistes). Ils utilisent l'échantillonnage par quota (qui appartient à la famille des méthodes non probabilistes) qui est une méthode plus facile à mettre en place mais qui ne garantie en rien la représentativité des individus interrogés.

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