L'embarrassant héritage du talk-show à la Saccomano
Légendaire journaliste sportif de radio tardivement consacré par la télé, Eugène Saccomano vient de mourir à 83 ans. En lançant « On refait le match » sur RTL et LCI en 2001, il n'avait probablement pas anticipé que ce modèle de talk-show allait faire école bien au-delà du sport.
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Commentaires préférés des abonnés
Voilà qui confirme que le sport fait une fois de plus modèle dans les sociétés d'aujourd'hui. Compétition économique, coaching au travail, course à la présidentielle, morale du fair play (????), place éminente des champions reconvertis, retraite à 35(...)
Je bossais à Europe N° 1 quand il y était journaliste sportif... C'était, déjà, un "sacré loustic"... Le Kéké quoi... Petit, gouailleur, vantard, rigolard, macho... ce qui contrastait beaucoup avec le chef du Service des Sports : Fernand Choiseul... (...)
Derniers commentaires
Dans talk-show, ce qui compte c'est talk ou c'est show ?
Tiens tiens.. On retrouve le pire du PAF actuel autour de ce plateau de ORLM.. Effectivement la filiation semble difficile à nier
Je bossais à Europe N° 1 quand il y était journaliste sportif... C'était, déjà, un "sacré loustic"... Le Kéké quoi... Petit, gouailleur, vantard, rigolard, macho... ce qui contrastait beaucoup avec le chef du Service des Sports : Fernand Choiseul... C'était l'époque où Roger Couderc faisait le rugby avec déjà son "allez les petits"... Sacco, lui c'était le foot, en effet. Où que ce soit, après à la télé, le service des sports était une sorte d'"état dans l'état des rédactions"... Ayant leurs codes, leur autonomie, leurs grosses blagues salaces ... bref, leur "gouaille" pour ne pas dire vulgarité quoi !
La dérive de leurs émissions suit la dérive des autres émissions journalistico-culturelo-intellos... Elles sont à la dérive !
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Voilà qui confirme que le sport fait une fois de plus modèle dans les sociétés d'aujourd'hui. Compétition économique, coaching au travail, course à la présidentielle, morale du fair play (????), place éminente des champions reconvertis, retraite à 35 ans (ah non, ça n' rien à voir), etc....
Que le journalisme sportif déteigne sur le journalisme "en général", n'est pas étonnant. Ce serait un sujet à creuser.
Ce qui est ennuyeux, c'est de se dire que le vide abyssal de la pensée qu'on perçoit dans les interviews d'après le match, c'est probablement le modèle pas encore avoué des responsables politiques et économiques.
C'est vrai que d'avoir fourni la rampe de lancement à Ménès, Praud, Verdez, ce n'est pas forcément à mettre à son crédit.
Mais pour les commentaires, quelle voix, et quel talent ! J'ai souvenir, étudiant, d'avoir suivi un certain nombre de matches à la radio (faute de télévision à l'internat), toujours commentés par Saccomano, et finalement, ça produisait plus d'émotion que de voir les images à la télé
J'ai appris que M. Saccomano était à l'origine du film "Borsalino", par le biais de son roman .... honnêtement je ne m'en serais jamais douté !
verdez et praud ... quand on s'entoure comme cela, faut pas s'étonner
RIP Sacco, il a accompagné mes samedi soir en grande ondes parceque la ou j'étais y avais pas Europe sur la FM .
C'est aussi ça sacco