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Lenglet, Bézard, et l'oxygène des Caïmans
Le directeur du Trésor, Bruno Bézard, quitte son poste pour un fonds d'investissement franco-chinois.
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Derniers commentaires
Pour comprendre le quinquennat Hollande, je crois qu'il va falloir que les journalistes s'intéressent sérieusement à BPIFrance (la Banque Publique d'Investissement créée le 31 décembre 2012 et qui n'est d'ailleurs pas une banque) https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_publique_d'investissement, dont justement Cathay Capital (où va travailler Bézard) est le gérant.
L'entourage et certains ministres du Président ont quelques cadavres cachés en commun (dont certains sont liés à l'affaire Cahuzac) et mon intuition (et quelques recherches) me dit que tous ces mouvements visent à récompenser certains bons soldats (Bruno Bézard en tête)
avec peut-être Sapin à la manoeuvre. La structure servira également de valeur refuge à la fin du quinquennat et l'on commence sans doute à y placer quelques pions.
Rappelons qu'elle est dirigée par Pierre-René Lemas (Promotion Voltaire la même que F. Hollande, S. Royal et Jean Pierre Jouyet son prédécesseur au même poste, Jouyet lui-même époux de Brigitte Taittinger, et dont les témoins de mariage furent François Hollande et Christophe de Margerie, j'arrête là on en finirait plus ...)
L'entourage et certains ministres du Président ont quelques cadavres cachés en commun (dont certains sont liés à l'affaire Cahuzac) et mon intuition (et quelques recherches) me dit que tous ces mouvements visent à récompenser certains bons soldats (Bruno Bézard en tête)
avec peut-être Sapin à la manoeuvre. La structure servira également de valeur refuge à la fin du quinquennat et l'on commence sans doute à y placer quelques pions.
Rappelons qu'elle est dirigée par Pierre-René Lemas (Promotion Voltaire la même que F. Hollande, S. Royal et Jean Pierre Jouyet son prédécesseur au même poste, Jouyet lui-même époux de Brigitte Taittinger, et dont les témoins de mariage furent François Hollande et Christophe de Margerie, j'arrête là on en finirait plus ...)
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Je ne cherche pas à défendre le pantouflage dans le privé des grands administrateurs de notre cher État, mais il conviendrait tout de même de préciser que le fonds en question, Cathay Capital, gère des fonds semi-publics destinés, comme le dit l'article du Monde à soutenir les PME, mais aussi les start-up et les ETI (3 fonds créés entre 2012 et 2015 il me semble). Il y a plus ou moins des effets de leviers, mais ça reste une initiative de l’État français (via la BPI).
Il me paraît donc plus pertinent de critiquer ici la doctrine, au sein de l'exécutif, d'un marché apte à atteindre l'efficacité optimale en toutes circonstances (et promouvant ainsi la gestion par des acteurs privés de fonds financés par de l'argent bien public) que d'une nomination d'un énième énarque dans une boîte privée. Mettre Macron et Bézard sur le même plan*, c'est ne pas voir que l'un est le résultat d'un pouvoir financier qui fait pression sur notre État, tandis que l'autre n'est qu'une conséquence d'une doctrine encrée bien profond au sein de la plus haute administration que ce type de fonctionnement est le plus pertinent pour notre bonheur à tous.
Et c'est à ce niveau que devrait se trouver l'analyse d'@SI : la lorgnette du Monde est trop étroite. À quand remonte une rédaction du Monde capable de critiquer la libéralisation au sein même des finance publiques ?
* Je sais que Daniel Schneidermann ne fait pas le rapprochement directement dans l'article, mais c'est une des premières images qui nous vient, même si le va-et-vient est en opposition de phase.
Il me paraît donc plus pertinent de critiquer ici la doctrine, au sein de l'exécutif, d'un marché apte à atteindre l'efficacité optimale en toutes circonstances (et promouvant ainsi la gestion par des acteurs privés de fonds financés par de l'argent bien public) que d'une nomination d'un énième énarque dans une boîte privée. Mettre Macron et Bézard sur le même plan*, c'est ne pas voir que l'un est le résultat d'un pouvoir financier qui fait pression sur notre État, tandis que l'autre n'est qu'une conséquence d'une doctrine encrée bien profond au sein de la plus haute administration que ce type de fonctionnement est le plus pertinent pour notre bonheur à tous.
Et c'est à ce niveau que devrait se trouver l'analyse d'@SI : la lorgnette du Monde est trop étroite. À quand remonte une rédaction du Monde capable de critiquer la libéralisation au sein même des finance publiques ?
* Je sais que Daniel Schneidermann ne fait pas le rapprochement directement dans l'article, mais c'est une des premières images qui nous vient, même si le va-et-vient est en opposition de phase.
Le détail qui tue de la simple assiette de raviolis ... dans leurs gueules, oui, les raviolis !
Celles du malhonnête et son copain voleur, et le reste pour les journalistes qui font de tels papiers.
Mais ils n'ont pas honte ??
Celles du malhonnête et son copain voleur, et le reste pour les journalistes qui font de tels papiers.
Mais ils n'ont pas honte ??
Mal placé
Ça m'aurait fait rire seulement si les raviolis étaient dans son slip.
Sinon c'est "usual suspects".
Est-ce qu'il a démissionné de la fonction publique ?
Sinon c'est "usual suspects".
Est-ce qu'il a démissionné de la fonction publique ?
Oui, aujourd'hui tout le monde fait l'éloge de la corruption et des corrompus.
Simplement, on n'utilise pas ces vilains mots.
Mais on a beau dire "ça sent la rose", on est quand même dans ma m...
Simplement, on n'utilise pas ces vilains mots.
Mais on a beau dire "ça sent la rose", on est quand même dans ma m...
Quel bézard ! Et l'on nous désigne les luttes en cours comme origine du Bazar !
Supprimons les portes à tambour ! Boutons langlet hors des médias !
Supprimons les portes à tambour ! Boutons langlet hors des médias !
Bézard, Bézard...vous avez dit Bézard?
Bonjour
Tout ce petit monde des affaires prend en otage les oligarques avec une idéologie rodée durant la dictature Pinochet et qui prospère malgré les catastrophes qu'elle génère.
Les preneurs d'otages ne sont pas toujours là où nos médiocrates les voient.
On m'impose contre mon grès des mesures qui dégradent mon existence et je ne devrai rien dire.
Tout ce petit monde des affaires prend en otage les oligarques avec une idéologie rodée durant la dictature Pinochet et qui prospère malgré les catastrophes qu'elle génère.
Les preneurs d'otages ne sont pas toujours là où nos médiocrates les voient.
On m'impose contre mon grès des mesures qui dégradent mon existence et je ne devrai rien dire.
Je crois que je vais finir par ne plus vous lire, comme le Canard, ou Fakir, ou.... Vous me démoralisez complètement, et à mon grand âge, c'est très nocif pour la santé.
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Raaaah, procès d'intention que tout cela ! Vous êtes les mieux placés pour savoir que B. Bézard a, je vous cite "lui-même mis en place 'la muraille de Chine' ". Pour son nouveau job, c'était sûrement la meilleure ligne de son CV!
J'ai positivement a-do-ré les conseils donnés la semaine dernière par ce même directeur de la Banque de France au gouvernement sur les courageuses et nécessaires réformes qu'il doit incessamment mettre en œuvre.
Il m'est venu à l'idée que d'aussi brillantes personnes pourraient se présenter aux élections pour convaincre les électeurs et mettre ensuite en pratique les courageuses et nécessaires réformes, sous les vivas de la foule.
Mais c'est bête, ils ont un boulot qui les prend déjà beaucoup.
Et puis il y aurait le risque que ces abrutis d'électeurs ne voient pas l'Intérêt National, et c'est du coup plus efficace de rester tranquillement dans son bureau, avec sa télécommande.
Il m'est venu à l'idée que d'aussi brillantes personnes pourraient se présenter aux élections pour convaincre les électeurs et mettre ensuite en pratique les courageuses et nécessaires réformes, sous les vivas de la foule.
Mais c'est bête, ils ont un boulot qui les prend déjà beaucoup.
Et puis il y aurait le risque que ces abrutis d'électeurs ne voient pas l'Intérêt National, et c'est du coup plus efficace de rester tranquillement dans son bureau, avec sa télécommande.
Vous oubliez Emmanuel Macron qui vient de la banque Rotschild. http://rue89.nouvelobs.com/2014/08/28/fait-faisait-quoi-chez-rothschild-emmanuel-macron-254442 l'article dit qu'il s'y est "acoquiné" avec le patronat (c'était Rue89 avant sa mort clinique)