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L'enquête du Monde qui fait buzzer la blogosphère
Certains blogueurs n'apprécieraient-ils pas qu'un journal annonce leur entrée dans l'univers marchand ?
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Derniers commentaires
La où l'enquête du monde est mal faite c'est que le titre n'est pas en rapport avec le corps du texte.
Dans "Profession Blogueur", on s'attend à trouver la description des méthodes de travail, des spécificités du métier de Blogueur, les différences avec le métier de journalistes.
Or à la lecture de l'article, on a l'impression qu'un blogueur pro s'occupe plus de ses revenus (pub et sponsors) que du contenu de son blog. Et qu'une fois l'audience acquise "tout devient facile", car la pub arrive. Mais au contraire, c'est là que tout commence. Car l'audience apporte également des contraintes techniques (bande-passante, hébergement ...) et des "boulets" (personnes squattant les commentaires pour ne rien dire ou dire du mal sans raison) à modérer.
Bref, l'article est plus "Economie d'un blog pro" que "Profession Blogueur"
Dans "Profession Blogueur", on s'attend à trouver la description des méthodes de travail, des spécificités du métier de Blogueur, les différences avec le métier de journalistes.
Or à la lecture de l'article, on a l'impression qu'un blogueur pro s'occupe plus de ses revenus (pub et sponsors) que du contenu de son blog. Et qu'une fois l'audience acquise "tout devient facile", car la pub arrive. Mais au contraire, c'est là que tout commence. Car l'audience apporte également des contraintes techniques (bande-passante, hébergement ...) et des "boulets" (personnes squattant les commentaires pour ne rien dire ou dire du mal sans raison) à modérer.
Bref, l'article est plus "Economie d'un blog pro" que "Profession Blogueur"
SI on raisonne d'un point de vue économique, ne pensez-vous pas que le problème de fond que soulève cet article, et l'enquete du Monde est justement la gratuité meme d'internet? Nous sommes tous malheureusement des agents rationnels, et si on a le choix entre de l'information gratuite (blogs) et de l'information payante (presse écrite), et qu'en plus on a un choix très vaste et parfois de grande qualité parmi l'info gratuite, c'est vers cette dernière que nous portons notre choix.
Le problème est que, comme c'est dit par l'un des blogueurs, faire de l'info qualité cela prend du temps, et qu'en attendant, faut bien manger. Bien sur, des blogueurs choisissent de passer leurs nuits et week ends à alimenter leur site, sans chercher à en tirer des revenus, car ils considèrent cette activité comme un pur plaisir, un hobbie. Mais d'autres ne crachent pas sur quelques sous en plus, d'autres encore choisissent carrément d'en vivre. Mais alors, survient la question à 10 000 roubles (j'habite à Moscou), que se pose tout apprenti entrepreneur : d'où vient l'argent?
Nous sommes tous ici des consommateurs d'info gratuite sur internet et exigeons de la qualité, qui demande des heures de travail. Il n'est pas choquant que ceux qui les effectuent cherchent à en etre rémunérés... De leur coté, des agents du marché sont pret à leur offrir cette rémunération, non pas directement pour leur travail de recherche, de synthèse, de rédaction, de vérification et recoupement d'information, leur avis documenté... (comme c'est le cas pour les journalistes de presse écrite) mais pour leur popularité et leur visibilité... qui découlent d'une part des qualités ci-dessus mais aussi d'autre part, de leur gratuité.
Evidemment, cela induit que ces blogs contiennent des publi reportages financés par d'autres, des critiques "sponsorisées" et des bannières intrusives. Certes. Mais il faut savoir ce qu'on veut après tout, on ne peut pas avoir les bras et le chocolat en meme temps. Je suis désolée, mais on ne peut pas attendre de tous les blogueurs d'etre à la fois 100% dispo pour alimenter leur blog de façon convaincante chaque jour d'une part et d'etre exempt de tout financement extérieur. Après, bien entenu, c'est à double tranchant, trop de publi reportage finit par tuer la critique bidon, et la popularité du blog sera amoindrie par trop de pollution visuelle.
On a qu'à créer une "taxe du blog" pour financer tous ces journalistes-internautes, ou alors j'en sais rien, moi, on leur reverse une partie des sous payés aux fournisseurs d'accès internet ! Comment ça je suis fantaisiste?
Le problème est que, comme c'est dit par l'un des blogueurs, faire de l'info qualité cela prend du temps, et qu'en attendant, faut bien manger. Bien sur, des blogueurs choisissent de passer leurs nuits et week ends à alimenter leur site, sans chercher à en tirer des revenus, car ils considèrent cette activité comme un pur plaisir, un hobbie. Mais d'autres ne crachent pas sur quelques sous en plus, d'autres encore choisissent carrément d'en vivre. Mais alors, survient la question à 10 000 roubles (j'habite à Moscou), que se pose tout apprenti entrepreneur : d'où vient l'argent?
Nous sommes tous ici des consommateurs d'info gratuite sur internet et exigeons de la qualité, qui demande des heures de travail. Il n'est pas choquant que ceux qui les effectuent cherchent à en etre rémunérés... De leur coté, des agents du marché sont pret à leur offrir cette rémunération, non pas directement pour leur travail de recherche, de synthèse, de rédaction, de vérification et recoupement d'information, leur avis documenté... (comme c'est le cas pour les journalistes de presse écrite) mais pour leur popularité et leur visibilité... qui découlent d'une part des qualités ci-dessus mais aussi d'autre part, de leur gratuité.
Evidemment, cela induit que ces blogs contiennent des publi reportages financés par d'autres, des critiques "sponsorisées" et des bannières intrusives. Certes. Mais il faut savoir ce qu'on veut après tout, on ne peut pas avoir les bras et le chocolat en meme temps. Je suis désolée, mais on ne peut pas attendre de tous les blogueurs d'etre à la fois 100% dispo pour alimenter leur blog de façon convaincante chaque jour d'une part et d'etre exempt de tout financement extérieur. Après, bien entenu, c'est à double tranchant, trop de publi reportage finit par tuer la critique bidon, et la popularité du blog sera amoindrie par trop de pollution visuelle.
On a qu'à créer une "taxe du blog" pour financer tous ces journalistes-internautes, ou alors j'en sais rien, moi, on leur reverse une partie des sous payés aux fournisseurs d'accès internet ! Comment ça je suis fantaisiste?
On attendra le bilan d'une année de fonctionnement d'ASI pour avoir une idée de la viabilité de
notre choix. La transparence me paraît être une des conditions nécessaires.
notre choix. La transparence me paraît être une des conditions nécessaires.
Ca me rappelle le debut des radios "libres". A cela pres qu'il n'en reste plus aucune et que j'imagine difficilement l'univers des blogs subir le meme sort.
Bonne journee.
Laure
Bonne journee.
Laure
Je vis assez mal l'intrusion de pubs sur mon blog,
non parce qu'elles ne sont pas payées,
mais parce qu'elles polluent un lieu où j'exerce gratuitement,
je veux dire dans ma propre économie où d'ordinaire je vends mon temps, là ce temps je l'offre.
Bien sûr je bénéficie d'un hébergement gratuit sur une plate-forme
qui rentabilise les quelques milliers de passages journaliers par des pubs.
Je n'aime pas, je le subis, mais l'accepte.
Entrer dans un modèle de rentabilisation irait contre ce projet,
cette promesse à moi-même d'y écrire pour le plaisir,
je ne vis pas de ma plume,
mais je respire de toute cette écriture,
it's my pleasure.
Quant à ceux qui vendent leur service,
il me semble que ce n'est gênant que si les critiques sont bidonnées à l'insu du lecteur,
si les thématiques sont orientées par un but marchand sans que cela apparaisse comme tel.
A nous d'être vigilants,
mais ce n'est finalement pas pire que les renvois d'ascenseur permanents des journaux.
Et ça on le repère assez aisément, enfin presque, et parfois grâce à @si.
Http://anthropia.blogg.org
non parce qu'elles ne sont pas payées,
mais parce qu'elles polluent un lieu où j'exerce gratuitement,
je veux dire dans ma propre économie où d'ordinaire je vends mon temps, là ce temps je l'offre.
Bien sûr je bénéficie d'un hébergement gratuit sur une plate-forme
qui rentabilise les quelques milliers de passages journaliers par des pubs.
Je n'aime pas, je le subis, mais l'accepte.
Entrer dans un modèle de rentabilisation irait contre ce projet,
cette promesse à moi-même d'y écrire pour le plaisir,
je ne vis pas de ma plume,
mais je respire de toute cette écriture,
it's my pleasure.
Quant à ceux qui vendent leur service,
il me semble que ce n'est gênant que si les critiques sont bidonnées à l'insu du lecteur,
si les thématiques sont orientées par un but marchand sans que cela apparaisse comme tel.
A nous d'être vigilants,
mais ce n'est finalement pas pire que les renvois d'ascenseur permanents des journaux.
Et ça on le repère assez aisément, enfin presque, et parfois grâce à @si.
Http://anthropia.blogg.org
Justine n'est pas vraiment une bonne camarade en faisant ressortir l'échange entre Narvic et sa consœur d'ASI. La bonne foi semble vraiment du côté du blogueur plutôt que de l'apprentie.
Quoi qu'il en soit je continue à bénir le jour où Daniel et l'équipe d'@si ont renoncé à la publicité... (on était plusieurs sur le BBB à avoir craint le pire lors de l'arrivée expérimentale de "Marcel", pour celles et ceux qui se souviennent...)
Longue vie à la coopérative @sinaute ! n'oubliez pas de renouveler vos abonnements cadeaux pour les fêtes !
Longue vie à la coopérative @sinaute ! n'oubliez pas de renouveler vos abonnements cadeaux pour les fêtes !
Euh beuh
J'attends avec impatience la suite que vous nous promettez, mais je me demande si ce n'est un peu trop touffu pour moi. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre qu'il s'agissait à la fois d'une étude de fond et de l'étude plus circonstanciée d'un article du Monde et de ses suites, entre autres à travers ses commentaires. Avec en plus des références à d'autres sites inconnus de moi, donc j'ai eu l'impression que ça partait dans tous les sens. J'ai été un peu éblouie par la lumière de l'écran.
En plus, comme je n'avais pas encore percuté sur cette histoire de sponsorisation d'articles, j'ai eu du mal.
Désolée Justine, mais tous vos articles ne sont pas parfaits. Je le regrette. Mais le sujet reste intéressant, et en le relisant, ça roule bien.
J'attends avec impatience la suite que vous nous promettez, mais je me demande si ce n'est un peu trop touffu pour moi. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre qu'il s'agissait à la fois d'une étude de fond et de l'étude plus circonstanciée d'un article du Monde et de ses suites, entre autres à travers ses commentaires. Avec en plus des références à d'autres sites inconnus de moi, donc j'ai eu l'impression que ça partait dans tous les sens. J'ai été un peu éblouie par la lumière de l'écran.
En plus, comme je n'avais pas encore percuté sur cette histoire de sponsorisation d'articles, j'ai eu du mal.
Désolée Justine, mais tous vos articles ne sont pas parfaits. Je le regrette. Mais le sujet reste intéressant, et en le relisant, ça roule bien.
Un billet intéressant sur le blog du Gonzague Dambricourt, au sujet des puli-reportages, et des "cadeaux" reçus par les blogueurs : http://blog.gonzaguedambricourt.com/2008/11/12/une-influence-payante/