Les 200 morts sous-médiatisés de l'attentat de Bagdad
Sous-médiatisés ? Les attentats perpétrés par l’organisation Etat islamique dans la capitale irakienne de Bagdad ont fait plus de 200 morts et presque autant de blessés mais paradoxalement, ils n’ont eu qu’une faible couverture médiatique en France. Une sous-médiatisation qui n’a pas manqué d’indigner certains internautes, qui ont publié des photos et récits de vie de certains victimes, comme les medias occidentaux l'avaient fait à propos des victimes du 11 septembre 2001, ou du 13 novembre 2015.
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Derniers commentaires
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Par définition.
Et pourquoi-t-est-ce qu'il y a tout ce bordel en Irak, je me souviens de l'Irak comme une dictature laïque qui faisait des victimes par dizaines avec les armes que les pays de "l'occident" se battait pour lui vendre (Bayer le chimiste a fait du pognon là-bas), le dictateur serrait les mains de ses alliés occidentaux, signait les contrats, n'avait rien à voir avec le 11/9, assurait à la population un niveau de vie et pourchassait les djihadistes.
Comme en Lybie, en Syrie...
Surpris nous sommes...
On arme les rebelles et pouf-pouf, ils font des victimes.
Un vrai mystère insondable.
Surpris aussi que les attentats (souvenez-vous c'était la semaine dernière) en Turquie ne donnent pas lieu à de profondes analyses, les auteurs de ces actes de barbarie, identifiés mais qualifiés de "russes" sur France Info en boucle, ne feront pas l'objet d'autant de précisions que ceux qui remplissent le cahier des charges.
Ou vivaient-ils, comment ont-ils pu ne pas être extradés vers la Russie ou ils étaient poursuivis pour terrorisme, comment pouvaient-ils circuler en étant fichés comme dangereux dans les services de l'ONU...
Mystère encore, décidément,
La sous-médiatisation, tiens au fait, ce terme, ne serait-il pas quelque chose comme l'équivalent des communiqués de presse du "ministère de la vérité"?
Ces attentats ne rentrent pas dans le schéma raciste des "guerres de civilisations".
C'est quand même plus simple quand tout rentre dans le storytelling atlantiste habituel : les arabes et musulmans du côté des barbares sanguinaires, et les "occidentaux" victimes de cette "barbarie", qui sont la condition de l'état d'urgence et du discours sécuritaire.
Là ça fout le bordel, ça amène à réfléchir, et ça c'est pas bon.
Cela peut sembler un paradoxe dans notre prétendu "village global" issu de la mondialisation, mais il demeure
que plus les victimes sont lointaines, plus on s'en tape.
Merci George Bush. Merci Tony Blair. Merci aux dirigeants occidentaux qui tentent d'exporter la démocratie vers ces pays arriérés soumis à d'atroces dictatures.
Merci à tous les politiciens et intellectuels français qui soutiennent ces interventions.
Vivement que ce mollasson de Barack Obama quitte le pouvoir et qu'Hilary Clinton mette un coup d'accélérateur au processus d'exportation des droits de l'homme.
Mission accomplie, qu'il disait.
Crèvent de misère,
Dans la misère..."
(Parodie d'une chanson à la"il faut sauver le monde" entendu dans les années 80. Félicitation à qui retrouve la source)
Merci de montrer que si il ne s'agit pas de "nous", comme le dit Kiki22 ci-dessus ou si le sujet n'est pas "porteur", tout le monde s'en fout.
Merci de cette chronique qui donne une fois encore tout son sens à Arrêt sur Images.