Les banlieues, absentes de la campagne. Pourquoi ?
La banlieue semble la grande absente de la campagne présidentielle. Les candidats en ont peu ou pas parlé du tout. A qui la faute? Le Monde a interrogé sur ce sujet des chercheurs qui pointent «un sujet à risque» pour la gauche. A gauche, à l’inverse, les proches de Hollande rétorquent à @si que ce sont les médias qui ne s’intéressent pas assez au sujet. Mais eux-mêmes ont opté pour une nouvelle manière d'aborder la banlieue : ne pas l'évoquer directement, mais plutôt au sein d'une entité plus générale, les "territoires délaissés", qui englobent aussi les villages ruraux. C'est ce qu'a proposé François Hollande, en lançant mardi un "appel du Printemps", signé par plusieurs personnalités, issues "des banlieues et des villages" et dont parle Libé. Un choix critiqué par des spécialistes de la banlieue.
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Derniers commentaires
Et bien !
Exemple, diffusion de tracts front de gauche dans une cité de ma ville moyenne (la ville pas la cité), les jeunes qui étaient là, ont commencé à nous confondre avec le ps et n'ont pas été tendres (ce qui est un euphémisme)... Il y a un vrai rejet du ps dans ce quartier, entre promesses faites et jamais tenues, et écart entre un discours de "gauche" et une politique gestionnaire de "droite".
l'islamisme court dans les banlieues qui soit disant seraient fières des actes de Merah
on parle de cocaine qui comme chacun sait est vendue par les petits dealers de banlieue
patience, ça vient....
Dans le cas des banlieues, on ne peut alors plus parler de "populations délaissées" car justement les reportages "tout sécuritaires sur le travail des keufs en banlieue, les caïds en banlieue, la dope en banlieue, les islamistes en banlieue etc..." font foison sur lémédia privés !
Délaissées par la politique, oui, mais récupérés à des fins de Fhaine, plutôt.
Oui mais ! Dans ces 8%, on a un paquet de jeunes, 15% d'étrangers, et parmi ceux qui reste, combien votent ?
Alors que chez les agriculteurs, la mobilisation est sans doute plus importante...
C'est plus clair et pas restrictif géographiquement .
Et de gauche....
Depuis trente ans, on manie la périphrase, on a du mal à désigner la chose.
"Les banlieues" : ça veut dire quoi ? Une grande partie de la population habite dans des banlieues ; Le Vésinet, Neuilly-sur-Seine sont des banlieues, de même que Drancy ou Les Minguettes.
"Les quartiers", ou les "jeunes des quartiers", ça veut dire quoi ? Il y a des jeunes qui n'habitent pas dans des quartiers ?
Alors on invente des acronymes : les ZUS, zones "sensibles". Sensibles à quoi ? Il y a donc aussi des zones insensibles ?
En tout cas, ce ne sont pas des "Quartiers pauvres", "Banlieues pourries" ou "Ghettos", sinon on nous l'aurait dit, non ?
Comble de la tartufferie : lorsque par le passé on a nommé des ministres spécialement pour traiter ces problèmes, pour faire bien sur le CV, on a créé un "Ministère de la Ville". Ah bon, pour s'occuper des 85 % de la population qui habitent dans des villes ? Pour prendre en charge le centre-ville, les quartiers résidentiels ? Non : "ville" signifiait dans ce cas "banlieues pauvres". Pas demain la veille qu'on aura un "ministre des ghettos".
Vous voulez sans doute parler de la campagne de 2 candidats?