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Les clopes condamnées au kaki-caca
Quelle est la couleur la plus moche du monde au monde qui donne illico envie de vomir sur ses chaussures ? Selon un sondage réalisé en Australie, il semblerait que ce soit celle référencée chez Pantone sous le numéro 448 C.
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Derniers commentaires
Les plus belles couleurs d'imprimerie, autrefois en France, on les trouvait chez le défunt Draeger.
(Bien sûr, ces couleurs avaient besoin d'un papier de qualité)
Ceux qui ont sous les yeux de numéros de Réalités ou Plaisir de France des années 60 me comprendront.
http://misentrop2.canalblog.com/
(Bien sûr, ces couleurs avaient besoin d'un papier de qualité)
Ceux qui ont sous les yeux de numéros de Réalités ou Plaisir de France des années 60 me comprendront.
http://misentrop2.canalblog.com/
La couverture du New Yorker est en couleur "paquets de cigarettes", le chapeau, isn't it?
Bravo pour cette chronique toute en nuance " coated" ou "uncoated"
Notons que les scientifiques aussi aiment la drogue, et y font des références plutôt fine, notament par le très français langage OCaml, au logo si reconnaissable. http://caml.inria.fr/ocaml/
L'occasion de regarder un vieux clip avec de vrais morceaux de pub pour Lucky Strike dedans https://www.youtube.com/watch?v=-7Hy7uAb_eU
Toutes les couleurs se valent-elles ?
Si c'était le cas, on pourrait se demander pourquoi il en faudrait plusieurs, une seule suffirait. Or, s'il n'y en avait qu'une seule, cela reviendrait à conclure à l'absence de couleur. On arrive donc à la conclusion: 1 = 0. Il y a une couille dans le potage, ce raisonnement n'est pas valide.
Deuxième tentative. Si toutes les couleurs se valent, elles doivent être interchangeables. On pourrait imaginer un monde dans lequel le bleu serait rouge, le vert noir, le blanc violet etc. Il faudrait réécrire le poème de Rimbaud, c'est un détail. Pourtant, cette idée ne tient pas non plus. On sait que les couleurs répondent à une structuration précise, par exemple par opposition de complémentaires, ou par effet de dégradés: le vert est un mélange de bleu de jaune et est la complémentaire du rouge, c'est comme ça, même la fée nommée nologie n'y peut rien, il faut respecter ces relations. On pourrait réduire cette hypothèse aux couleurs primaires mais se heurte alors à un autre problème: toutes les couleurs n'ont pas la même valeur -au sens colorimétrique du terme; c'est à dire que le jaune est plus clair qu'un bleu et donc plus proche du blanc. Vouloir lutter contre cela revient à dire qu'il faut clair la nuit et sombre à midi. Hors la nuit, tous les chats sont gris. Cela ne tient pas.
On pourrait enfin rétorquer qu'une couleur se définit surtout par contraste avec les couleurs qui l'environnent. Un gris moyen peut sembler sombre sur un fond clair et inversement; idem pour toutes les autres relations. Bonne pioche. Une couleur se définit d'abord par ses relations avec d'autres couleurs. Mais définir un objet uniquement par ses relations structurelles est un serpent qui se mord la queue; il y a un truc qui cloche là-dedans.
Alors, toutes les couleurs se valent-elles ?
Ou pas.
Si c'était le cas, on pourrait se demander pourquoi il en faudrait plusieurs, une seule suffirait. Or, s'il n'y en avait qu'une seule, cela reviendrait à conclure à l'absence de couleur. On arrive donc à la conclusion: 1 = 0. Il y a une couille dans le potage, ce raisonnement n'est pas valide.
Deuxième tentative. Si toutes les couleurs se valent, elles doivent être interchangeables. On pourrait imaginer un monde dans lequel le bleu serait rouge, le vert noir, le blanc violet etc. Il faudrait réécrire le poème de Rimbaud, c'est un détail. Pourtant, cette idée ne tient pas non plus. On sait que les couleurs répondent à une structuration précise, par exemple par opposition de complémentaires, ou par effet de dégradés: le vert est un mélange de bleu de jaune et est la complémentaire du rouge, c'est comme ça, même la fée nommée nologie n'y peut rien, il faut respecter ces relations. On pourrait réduire cette hypothèse aux couleurs primaires mais se heurte alors à un autre problème: toutes les couleurs n'ont pas la même valeur -au sens colorimétrique du terme; c'est à dire que le jaune est plus clair qu'un bleu et donc plus proche du blanc. Vouloir lutter contre cela revient à dire qu'il faut clair la nuit et sombre à midi. Hors la nuit, tous les chats sont gris. Cela ne tient pas.
On pourrait enfin rétorquer qu'une couleur se définit surtout par contraste avec les couleurs qui l'environnent. Un gris moyen peut sembler sombre sur un fond clair et inversement; idem pour toutes les autres relations. Bonne pioche. Une couleur se définit d'abord par ses relations avec d'autres couleurs. Mais définir un objet uniquement par ses relations structurelles est un serpent qui se mord la queue; il y a un truc qui cloche là-dedans.
Alors, toutes les couleurs se valent-elles ?
Ou pas.
Juste une petite remarque : ça n'est pas un Sopwith Camel
Photo d'un Sopwith Camel : https://en.wikipedia.org/wiki/Sopwith_Camel#/media/File:Sopwith_Camel_1.jpg
Mais ça n'enlève rien au reste du propos.
Elles sont particulièrement gores ces images, je plaindrais presque les buralistes qui vont avoir ça derrière eux toute la journée à partir de la mise en place de cette (excellente) mesure.
Photo d'un Sopwith Camel : https://en.wikipedia.org/wiki/Sopwith_Camel#/media/File:Sopwith_Camel_1.jpg
Mais ça n'enlève rien au reste du propos.
Elles sont particulièrement gores ces images, je plaindrais presque les buralistes qui vont avoir ça derrière eux toute la journée à partir de la mise en place de cette (excellente) mesure.
La Cigarette
Oui, ce monde est bien plat ; quant à l’autre, sornettes.
Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort,
Et pour tuer le temps, en attendant la mort,
Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.
Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes.
Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord
Me plonge en une extase infinie et m’endort
Comme aux parfums mourants de mille cassolettes.
Et j’entre au paradis, fleuri de rêves clairs
Ou l’on voit se mêler en valses fantastiques
Des éléphants en rut à des chœurs de moustiques.
Et puis, quand je m’éveille en songeant à mes vers,
Je contemple, le cœur plein d’une douce joie,
Mon cher pouce rôti comme une cuisse d’oie.
Jules Laforgue
Oui, ce monde est bien plat ; quant à l’autre, sornettes.
Moi, je vais résigné, sans espoir, à mon sort,
Et pour tuer le temps, en attendant la mort,
Je fume au nez des dieux de fines cigarettes.
Allez, vivants, luttez, pauvres futurs squelettes.
Moi, le méandre bleu qui vers le ciel se tord
Me plonge en une extase infinie et m’endort
Comme aux parfums mourants de mille cassolettes.
Et j’entre au paradis, fleuri de rêves clairs
Ou l’on voit se mêler en valses fantastiques
Des éléphants en rut à des chœurs de moustiques.
Et puis, quand je m’éveille en songeant à mes vers,
Je contemple, le cœur plein d’une douce joie,
Mon cher pouce rôti comme une cuisse d’oie.
Jules Laforgue
Merci !
Question subsidiaire à mille francs : quelle est la couleur de la pochette du meilleur album de rap de l'année?
Question subsidiaire à mille francs : quelle est la couleur de la pochette du meilleur album de rap de l'année?
Bon, j'ose ...
parfois Korkos nous suggère d'écouter un morceau en même temps qu'on lit une de ses chroniques.
Là, il n'a pas suggéré caca kaki
On se demande pourquoi ?
parfois Korkos nous suggère d'écouter un morceau en même temps qu'on lit une de ses chroniques.
Là, il n'a pas suggéré caca kaki
On se demande pourquoi ?
"SGANARELLE, tenant une tabatière.
Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent."
(tout début de Dom Juan, Molière)
Et vu dans un cahier de doléance de l'époque de la révolution, un qui dit que faudrait voir à ne pas taxer tant le tabac, l'usager ne pouvant s'en passer.
Conclusion de ces dires du temps jadis, on est assez fixé sur le tabac, qui est un vice dont on est dépendant, depuis longtemps et ça ne change donc rien d'être averti.
Le problème n'est pas dans l'emballage facile à substituer. Quelqu'un se flatte d'agir pour le bien des gens mais tout le monde sait que le problème est dans le produit pas dans le packaging, plaisir plus qu'annexe et anectotique.
En plus les photos sont abusives, car ce sont des cancers qui ont souvent d'autres facteurs d'apparition que le tabac, qui seul tue beaucoup par maladies cardio-vasculaires.
Du mensonge pieux pour convaincre, tu parles d'un point d'appui!
Ça me révolte cette façon de faire et à celui qui a eu l'idée des photos, j'ai envie de dire: toi aussi tu mourras d'une mort horrible qui inspirera le rejet et le dégout.
Sans parler de l'effet nocebo, qui tel l'effet placebo, risque d'augmenter les cancers des fumeurs!
Et que dire d'un avis implacable sur une couleur [large].....[/large]
Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droit et à gauche, partout où l'on se trouve ? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent."
(tout début de Dom Juan, Molière)
Et vu dans un cahier de doléance de l'époque de la révolution, un qui dit que faudrait voir à ne pas taxer tant le tabac, l'usager ne pouvant s'en passer.
Conclusion de ces dires du temps jadis, on est assez fixé sur le tabac, qui est un vice dont on est dépendant, depuis longtemps et ça ne change donc rien d'être averti.
Le problème n'est pas dans l'emballage facile à substituer. Quelqu'un se flatte d'agir pour le bien des gens mais tout le monde sait que le problème est dans le produit pas dans le packaging, plaisir plus qu'annexe et anectotique.
En plus les photos sont abusives, car ce sont des cancers qui ont souvent d'autres facteurs d'apparition que le tabac, qui seul tue beaucoup par maladies cardio-vasculaires.
Du mensonge pieux pour convaincre, tu parles d'un point d'appui!
Ça me révolte cette façon de faire et à celui qui a eu l'idée des photos, j'ai envie de dire: toi aussi tu mourras d'une mort horrible qui inspirera le rejet et le dégout.
Sans parler de l'effet nocebo, qui tel l'effet placebo, risque d'augmenter les cancers des fumeurs!
Et que dire d'un avis implacable sur une couleur [large].....[/large]
Je m'interroge sur la dépendance du monde entier à l'égard de Pantone.
Les références RGB ne suffisent-elles pas à "nommer" toutes les couleurs ?
Les références RGB ne suffisent-elles pas à "nommer" toutes les couleurs ?
A mes yeux, la couleur la plus moche du monde est celle du.. euh, je l'ai perdu. : une boisson marron qui permet de nettoyer son évier. Bon, c'est vrai que c'est proche du moche kaka-cola et puis on ne va pas faire de concours.
[quote=A Korkos]Cette chronique tabatière a entièrement été rédigée par un ancien fumeur abstinent depuis un paquet d'années.
Un fumeur pas du tout abstinent (mais peut-être un jour, une fois que je serai mort du cancer du poumon) se demande s'il sera possible de choisir le dessin sur son paquet de cigarette. Parce que, fumeur et fan de black métal (que des qualités), les images de groupes de métal sont plutôt gore. Donc autant choisir le paquet qui va avec... :)
PS: la couleur choisie m'évoque le tabac brun séché
PPS: vous comptez parler un jour du tabac "caporal"? (scaferlati supérieur).
Un fumeur pas du tout abstinent (mais peut-être un jour, une fois que je serai mort du cancer du poumon) se demande s'il sera possible de choisir le dessin sur son paquet de cigarette. Parce que, fumeur et fan de black métal (que des qualités), les images de groupes de métal sont plutôt gore. Donc autant choisir le paquet qui va avec... :)
PS: la couleur choisie m'évoque le tabac brun séché
PPS: vous comptez parler un jour du tabac "caporal"? (scaferlati supérieur).
Une honte.
Cette chronique.
Une honte.
Même pas la moindre petite allusion, même toute petite, au Manneken Pis caché dans le Camel.
Franchement.
Une honte.
Cette chronique.
Une honte.
Même pas la moindre petite allusion, même toute petite, au Manneken Pis caché dans le Camel.
Franchement.
Une honte.
SEBASTIEN L. : Je n'ai pas parlé non plus des pyramides, évident symbole maçonnique. Et des chemtrails qui viennent tout juste de disparaître à l'image mais deux secondes avant ils étaient encore là, j'aurais pu en parler, oui.
Oui oui, c'est cela, faites le malin.
Et l'éléphant dans la patte arrière du camel, hein? Vous en faites quoi de l'éléphant? Du camel qui est d'ailleurs un dromadaire. Comme par hasard.
Et bien sûr l'indication cachée de l'entrée de l'Atlantide, c'est de la légende pour vous.
Et bien je peux vous dire que, gros fumeur de Camel, que nous mélangions avec des herbes aromatiques orientales, nous avons eu LA révélation absolue, mes amis et moi que sur le paquet de Camel se cachait un monde que seuls les initiés pouvaient comprendre.
Et je mesure à la teneur de vos sarcasmes, à quel point il est vain de vouloir partager ce monde de prodiges.
(Et les murs de la cathédrale de Chartres qui pleurent des larmes de sang, c'est aussi peut-être un légende pour vous, je suppose?)
Et l'éléphant dans la patte arrière du camel, hein? Vous en faites quoi de l'éléphant? Du camel qui est d'ailleurs un dromadaire. Comme par hasard.
Et bien sûr l'indication cachée de l'entrée de l'Atlantide, c'est de la légende pour vous.
Et bien je peux vous dire que, gros fumeur de Camel, que nous mélangions avec des herbes aromatiques orientales, nous avons eu LA révélation absolue, mes amis et moi que sur le paquet de Camel se cachait un monde que seuls les initiés pouvaient comprendre.
Et je mesure à la teneur de vos sarcasmes, à quel point il est vain de vouloir partager ce monde de prodiges.
(Et les murs de la cathédrale de Chartres qui pleurent des larmes de sang, c'est aussi peut-être un légende pour vous, je suppose?)
SEBASTIEN L. : Oh moi, vous savez, depuis que DS m'est apparu sur un toast, plus rien d'autre ne compte.
Depuis que D.S. m'est apparu sur une pub pour la MGEN, j'ai perdu le chemin de Damas. Que croire ?
Damnaide !
Horreur! Il a trop fréquenté son lectorat!
:-))
Au contraire, c'est très flatteur : la MGEN recommande aux profs de suivre @si parce que c'est bon pour la santé.
( à coup sûr, moins néfaste que travailler pour l'EN).
Au contraire, c'est très flatteur : la MGEN recommande aux profs de suivre @si parce que c'est bon pour la santé.
( à coup sûr, moins néfaste que travailler pour l'EN).
Monsieur Korkos, vous avez envoyé le désormais abstinent que je suis aussi à la chasse aux souvenirs : gêné peut-être par toutes ces photos de paquets dont j'ai pu fumer le contenu, j'ai un un flash sur le groupe "Camel". 1974. Des chansons, certes en plusieurs parties, de 9 mn : o tempora, o mores ! Je me souviens en effet de cet album, "Mirage", dont j'ai revendu le vinyl il y a longtemps. Je viens de réécouter "Nimrodel / The Procession / The White Rider" : pas de goût de madeleine, je crois bien que je l'avais acheté pour l'image de la pochette (même si musicalement, cela vaut encore la peine).
Sacré placement de produit ce graphisme ; j'ai dû le superposer avec la couverture de "Tintin au pays de l'or noir", dans mon imaginaire d'alors. Fugit irreparabile tempus.
Sacré placement de produit ce graphisme ; j'ai dû le superposer avec la couverture de "Tintin au pays de l'or noir", dans mon imaginaire d'alors. Fugit irreparabile tempus.