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Les De Blasio, naissance d'une icône familiale
Montagnes russes du matinaute. Etranges réveils.
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La garde des Sceaux Christiane Taubira a été ovationnée par les députés de gauche et du centre mercredi à l’Assemblée, où elle a remercié le président François Hollande, Jean-Marc Ayrault et les députés pour leur soutien face aux attaques racistes dont elle a été la cible. A l’occasion d’une question adressée à la garde des Sceaux, le député UDI de Polynésie Edouard Fritch lui a déclaré la solidarité de son groupe politique, et en particulier de Jean-Louis Borloo, face aux attaques racistes «injustes et indignes». Quand Christiane Taubira a débuté sa réponse en remerciant pour les soutiens reçus, tous les députés, sauf ceux de l’UMP, se sont levés pour l’applaudir (extrait de Libé.fr).
j'ai peut être mal compris ou alors daniel schneiderman nous demande de nous extasier sur une photo d'une famille métissée qui serait le symbole de la gauche triomphante et humaniste ?
obama ne devait il pas sauver le monde juste parce qu'il était noir ? les médias qui disaient ou sous entendaient cela ne se rendaient même pas compte du racisme latent derrière cette pensée. on jugera les De Blasio à ce qu'ils apportent à New York. et on les jugera sur la façon dont ils traitent les inégalités. le reste n'est que de la com. pour l'instant ça ressemble juste à un type qui est élu dans une ville ou les blancs sont désormais minoritaires. quand au parallèle avec taubira...la séparation manichéenne USA= gentil métisse France= méchant raciste. si ça n'est pas une simplification stupide alors tout est possible. je précise que je ne suis pas de la couleur de peau majoritaire dans ce pays. et ça ne m'empêche pas de dormir même quand j'entends cette filette dire des conneries condamnables par la loi. on était habitué à mieux sur ce site et surtout vis à vis du pouvoir des images
obama ne devait il pas sauver le monde juste parce qu'il était noir ? les médias qui disaient ou sous entendaient cela ne se rendaient même pas compte du racisme latent derrière cette pensée. on jugera les De Blasio à ce qu'ils apportent à New York. et on les jugera sur la façon dont ils traitent les inégalités. le reste n'est que de la com. pour l'instant ça ressemble juste à un type qui est élu dans une ville ou les blancs sont désormais minoritaires. quand au parallèle avec taubira...la séparation manichéenne USA= gentil métisse France= méchant raciste. si ça n'est pas une simplification stupide alors tout est possible. je précise que je ne suis pas de la couleur de peau majoritaire dans ce pays. et ça ne m'empêche pas de dormir même quand j'entends cette filette dire des conneries condamnables par la loi. on était habitué à mieux sur ce site et surtout vis à vis du pouvoir des images
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Lettreouverte de Titi Robin :
>>>>>
>>>>> « Permettez-moi de prendre la parole d’une manière personnelle.
>>>>> Je suis né dans un village angevin où on élevait (comme
>>>>> toujours aujourd’hui) des vignes pour élaborer un vin moelleux,
>>>>> généreux, destiné au partage, à l’accueil des visiteurs, aux
>>>>> célébrations familiales. J’ai reçu dans ce village une
>>>>> éducation traditionnelle, riche, que je porte avec fierté, qui
>>>>> m’a permis de voyager et de rencontrer de par le monde des
>>>>> hommes et des femmes avec leurs propres bagages
>>>>> culturels. Nous avons échangé, et ainsi je me suis construit,
>>>>> j’ai grandi, mariant mes racines à celles rencontrées. Comme je
>>>>> savais d’où je venais, je retrouvais toujours ma route. Durant
>>>>> toutes ces années, je suis toujours resté fidèle à ma région.
>>>>> Je l’aime.
>>>>>
>>>>> Aujourd’hui, je suis blessé, humilié, et en colère. Les paroles
>>>>> et gestes d’une enfant d’une douzaine d’années et d’un notable
>>>>> expérimenté auraient-ils souillé l’air ? Ou bien est ce
>>>>> le silence et l’apathie qui ont suivi ces événements qui me
>>>>> troublent ? De France et de l’étranger me parviennent des
>>>>> messages : « Que se passe-t-il chez vous ? Pourquoi les gens
>>>>> sont-ils devenus ainsi, en Anjou ? » Dans les rues d’Angers,
>>>>> des gens évoquent leur gêne ou leur honte à voix basse. Je ne
>>>>> pense pourtant pas que nous ayons changé. La lâcheté ou tout au
>>>>> moins le manque de clairvoyance de nos dirigeants (de gauche)
>>>>> comme de leurs collègues dans l’opposition (de droite)
>>>>> encourage certains intellectuels, certains médias et des gens
>>>>> de pouvoir à développer dans le pays une atmosphère
>>>>> profondément malsaine. Il y a là quelque chose de pathologique,
>>>>> la crise encourageant le repli sur soi.
>>>>>
>>>>> Du coup, cette minorité dans notre société qui a porté et
>>>>> portera toujours en son sein des idées empoisonnées se sent
>>>>> soudain libre de les exprimer au grand air. Notre pays avait
>>>>> connu ce phénomène il y a longtemps. Il y a aujourd’hui comme
>>>>> un relâchement moral nauséabond. Et puis voilà : Une fillette
>>>>> de douze ans peut traiter comme un animal, en rigolant, en
>>>>> l’insultant, devant le public, la presse, et ses parents ravis,
>>>>> une femme d’une grande culture intellectuelle et morale,
>>>>> représentante du gouvernement, car l’enfant a la peau blanche
>>>>> et la femme la peau noire. Un notable d’une ville de la région
>>>>> ironise autour de l’extermination pendant la deuxième guerre
>>>>> mondiale des ancêtres d’une partie, minoritaire, de sa
>>>>> population (qu’on appellera ici Gens du voyage) et se
>>>>> félicite aujourd’hui de les chasser de son territoire.
>>>>> Ces événements sont mis en lumière car ils concernent des
>>>>> personnages publics. Nous devons savoir qu’ils correspondent à
>>>>> la face émergée du problème. Cela signifie que bien d’autres
>>>>> personnes souffrent en silence. Si notre corps social est
>>>>> endormi, affaibli, il importe de réveiller ses anticorps. Il
>>>>> importe aussi de parler fort. Ayons confiance en nos forces,
>>>>> nous devons pouvoir continuer à être fier de qui nous sommes,
>>>>> de nos racines comme de notre hospitalité, qui vont de pair. »
>>>>> Thierry ROBIN
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>>>>> « Permettez-moi de prendre la parole d’une manière personnelle.
>>>>> Je suis né dans un village angevin où on élevait (comme
>>>>> toujours aujourd’hui) des vignes pour élaborer un vin moelleux,
>>>>> généreux, destiné au partage, à l’accueil des visiteurs, aux
>>>>> célébrations familiales. J’ai reçu dans ce village une
>>>>> éducation traditionnelle, riche, que je porte avec fierté, qui
>>>>> m’a permis de voyager et de rencontrer de par le monde des
>>>>> hommes et des femmes avec leurs propres bagages
>>>>> culturels. Nous avons échangé, et ainsi je me suis construit,
>>>>> j’ai grandi, mariant mes racines à celles rencontrées. Comme je
>>>>> savais d’où je venais, je retrouvais toujours ma route. Durant
>>>>> toutes ces années, je suis toujours resté fidèle à ma région.
>>>>> Je l’aime.
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>>>>> Aujourd’hui, je suis blessé, humilié, et en colère. Les paroles
>>>>> et gestes d’une enfant d’une douzaine d’années et d’un notable
>>>>> expérimenté auraient-ils souillé l’air ? Ou bien est ce
>>>>> le silence et l’apathie qui ont suivi ces événements qui me
>>>>> troublent ? De France et de l’étranger me parviennent des
>>>>> messages : « Que se passe-t-il chez vous ? Pourquoi les gens
>>>>> sont-ils devenus ainsi, en Anjou ? » Dans les rues d’Angers,
>>>>> des gens évoquent leur gêne ou leur honte à voix basse. Je ne
>>>>> pense pourtant pas que nous ayons changé. La lâcheté ou tout au
>>>>> moins le manque de clairvoyance de nos dirigeants (de gauche)
>>>>> comme de leurs collègues dans l’opposition (de droite)
>>>>> encourage certains intellectuels, certains médias et des gens
>>>>> de pouvoir à développer dans le pays une atmosphère
>>>>> profondément malsaine. Il y a là quelque chose de pathologique,
>>>>> la crise encourageant le repli sur soi.
>>>>>
>>>>> Du coup, cette minorité dans notre société qui a porté et
>>>>> portera toujours en son sein des idées empoisonnées se sent
>>>>> soudain libre de les exprimer au grand air. Notre pays avait
>>>>> connu ce phénomène il y a longtemps. Il y a aujourd’hui comme
>>>>> un relâchement moral nauséabond. Et puis voilà : Une fillette
>>>>> de douze ans peut traiter comme un animal, en rigolant, en
>>>>> l’insultant, devant le public, la presse, et ses parents ravis,
>>>>> une femme d’une grande culture intellectuelle et morale,
>>>>> représentante du gouvernement, car l’enfant a la peau blanche
>>>>> et la femme la peau noire. Un notable d’une ville de la région
>>>>> ironise autour de l’extermination pendant la deuxième guerre
>>>>> mondiale des ancêtres d’une partie, minoritaire, de sa
>>>>> population (qu’on appellera ici Gens du voyage) et se
>>>>> félicite aujourd’hui de les chasser de son territoire.
>>>>> Ces événements sont mis en lumière car ils concernent des
>>>>> personnages publics. Nous devons savoir qu’ils correspondent à
>>>>> la face émergée du problème. Cela signifie que bien d’autres
>>>>> personnes souffrent en silence. Si notre corps social est
>>>>> endormi, affaibli, il importe de réveiller ses anticorps. Il
>>>>> importe aussi de parler fort. Ayons confiance en nos forces,
>>>>> nous devons pouvoir continuer à être fier de qui nous sommes,
>>>>> de nos racines comme de notre hospitalité, qui vont de pair. »
>>>>> Thierry ROBIN
"avec nos yeux écarquillés de lepéno-vallsisés"...L'amalgame...
et pendant ce temps là,en Russie....
Il est vrai que l'image est marquante, tellement elle est... inhabituelle. Et c'est dérangeant. Ce n'est pas l'image qui est dérangeante, c'est le caractère inhabituelle de celle-ci. D'où, du coup, quelque part, une forme d'enthousiasme qu'elle suscite, car elle crée l'espoir de faire tomber cette habitude, tout comme Barack Obama a fait prendre l'habitude d'un président américain non-blanc. Et puis, le fils de De Blasio a quand même une coupe de cheveux qui claque.
Sur le fond, la politique. Quid de la politique ? On n'en sait pas grand chose. On aime le personnage rien qu'à cette image, on aime l'ouverture d'esprit qu'il dégage. Il en a bien entendu fait un thème de sa campagne : la réconciliation entre les new-yorkais. Forcément, outre le fait qu'il prouve par sa famille qu'il pense ce qu'il dit sur le sujet, c'est un programme intéressant. Mais ensuite ? Ensuite, comme Barack Obama, il reste un élu, soumis aux contraintes des jeux de pouvoir. Son score lui assure une certaine indépendance, c'est vrai. Mais c'est relatif. Les dessous des cartes sont souvent moins glamour que ce que l'on voudrait. La politique est réduite aujourd'hui à des recrutements de belles-gueules.
Il n'empêche, quel lien vous faites, Daniel !, avec Christine Taubira. Cette femme qui est probablement l'une des plus intéressantes et profondes personnalités de ce gouvernement mériterait beaucoup, beaucoup plus de soutien et d'estime. La politique qu'elle mène est en revanche compliquée à mettre en œuvre, elle est complètement inaudible, et elle devient la cible privilégiée de la droite, au-delà même de la question du racisme, qui amplifie apparemment le rejet, injustifié, dont elle fait l'objet. Il est dommage qu'elle ne mette pas en avant ses qualités de débat au profit de ses projets en dehors du Parlement, où elle excelle pourtant.
Sur le fond, la politique. Quid de la politique ? On n'en sait pas grand chose. On aime le personnage rien qu'à cette image, on aime l'ouverture d'esprit qu'il dégage. Il en a bien entendu fait un thème de sa campagne : la réconciliation entre les new-yorkais. Forcément, outre le fait qu'il prouve par sa famille qu'il pense ce qu'il dit sur le sujet, c'est un programme intéressant. Mais ensuite ? Ensuite, comme Barack Obama, il reste un élu, soumis aux contraintes des jeux de pouvoir. Son score lui assure une certaine indépendance, c'est vrai. Mais c'est relatif. Les dessous des cartes sont souvent moins glamour que ce que l'on voudrait. La politique est réduite aujourd'hui à des recrutements de belles-gueules.
Il n'empêche, quel lien vous faites, Daniel !, avec Christine Taubira. Cette femme qui est probablement l'une des plus intéressantes et profondes personnalités de ce gouvernement mériterait beaucoup, beaucoup plus de soutien et d'estime. La politique qu'elle mène est en revanche compliquée à mettre en œuvre, elle est complètement inaudible, et elle devient la cible privilégiée de la droite, au-delà même de la question du racisme, qui amplifie apparemment le rejet, injustifié, dont elle fait l'objet. Il est dommage qu'elle ne mette pas en avant ses qualités de débat au profit de ses projets en dehors du Parlement, où elle excelle pourtant.
Ce matin, à Télématin, Maryse Burgot, correspondante de F2 à New York, a fait un "pied" dans lequel elle disait qu'il fallait voir si les projets très sociaux de De Blasio ne seraient pas bien vite bridés par les riches habitants de la Big Apple !
Au passage, la journaliste lançant le sujet a dit "New York, la plus grande ville des Etats-Unis"... mpfff... ça ne serait pas plutôt Los Angeles (en tout cas pour sa surface) ? Et un début de sujet appuyant sur ce "cosmopolitisme" de la famille qui correspondait bien au cosmopolitisme de N.York.
De toutes façons, aux States, la seule chose qui intéresse les journalistes français, c'est... leur autonomie en pétrole grâce à la fracturation hydraulique pour atteindre les gaz de schiste !!!
Au passage, la journaliste lançant le sujet a dit "New York, la plus grande ville des Etats-Unis"... mpfff... ça ne serait pas plutôt Los Angeles (en tout cas pour sa surface) ? Et un début de sujet appuyant sur ce "cosmopolitisme" de la famille qui correspondait bien au cosmopolitisme de N.York.
De toutes façons, aux States, la seule chose qui intéresse les journalistes français, c'est... leur autonomie en pétrole grâce à la fracturation hydraulique pour atteindre les gaz de schiste !!!
Le système n en veut pas des familles vrai, mais les citoyens oui , et il me,semble que c est ça l important .. On sait depuis des lustres que les média courent après l évolution , les journaux ne font que rendre compte du presque passe , et la société vie le présent . En plus en France nos elites ont vraiment du mal à suivre l ouverture au monde des français lambda, c est chiant pour eux ce peuple qui s informe , qui informe aussi beaucoup (les française sont de gros contributeur à internet ), ils perdent leur auras et du coup nous traite comme si on était tous des racistes bas du front , c est triste de se sentir si vulnérable qu il faille humilier ceux qui on peu la parole en les abreuvant d info analyse a l'extrême
Droite .
Droite .
Si les représentants d'une certaine droite mettent aussi peu d'empressement à condamner les attaques racistes, c'est peut-être qu'ils n'en ressentent pas viscéralement l'ignominie.
Une majorité de l'opinion publique ne cherchera malheureusement pas à leur reprocher cette quasi absence de réaction.
Lorsque s'étend l'influence d'un parti dans lequel le racisme est la norme, comment s'étonner de sa banalisation chez un nombre toujours plus important de nos concitoyens ?
Une majorité de l'opinion publique ne cherchera malheureusement pas à leur reprocher cette quasi absence de réaction.
Lorsque s'étend l'influence d'un parti dans lequel le racisme est la norme, comment s'étonner de sa banalisation chez un nombre toujours plus important de nos concitoyens ?
Combien de temps l'icône De Blasio mettra-t-elle à devenir l'ex-icône Obama ?
http://harmoniques-nuances.blogspot.fr/
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