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Les détendus
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Je ne peux accéder à aucun forum...est-ce normal?
Bonjour,
@DanetteOchoc
vous êtes le seul intervenant à dire des choses sensées ici
J'aime bien l'émission et le site d'ASI mais beaucoup dans les commentaires se révèlent être dans un fanatisme anti-fa stupide et stérile, vous voyez des fascistes et l'extrême droite partout...
On se croirait sur confusionnisme.info qui classe tout le monde à l'extrême droite....
Et puis tout ce qui est catho est d''extrême droite aussi pour vous par définition ....
Ha mais justement les définitions .... c'est bien parfois d'en revenir aux fondamentaux , alors avant de voir du fascisme partout et de tartiner de l'extrême droite partout, je vous donne votre exercice de la journée: Donnez moi la définition du fascisme et celle de l'extrême droite, tic tac vous avez 4 heures^^
@DanetteOchoc
vous êtes le seul intervenant à dire des choses sensées ici
J'aime bien l'émission et le site d'ASI mais beaucoup dans les commentaires se révèlent être dans un fanatisme anti-fa stupide et stérile, vous voyez des fascistes et l'extrême droite partout...
On se croirait sur confusionnisme.info qui classe tout le monde à l'extrême droite....
Et puis tout ce qui est catho est d''extrême droite aussi pour vous par définition ....
Ha mais justement les définitions .... c'est bien parfois d'en revenir aux fondamentaux , alors avant de voir du fascisme partout et de tartiner de l'extrême droite partout, je vous donne votre exercice de la journée: Donnez moi la définition du fascisme et celle de l'extrême droite, tic tac vous avez 4 heures^^
"Quand la vie vous donne une centaine de raisons de pleurer, montrez à la vie que vous avez un millier de raisons de sourire." Jean-Claude Van Damme, philosophe belge (1960 -)
Personnellement , je me réjouis de pouvoir entendre ces jeunes gens qui apportent de la fraîcheur et des analyses plus que pertinentes dans le cadre d'émissions grand public.
En effet, il est temps de montrer à la télévision une jeunesse dynamique qui ne se nourrit pas d' analyses bourdieusiennes et celles d'autres sociologues gauchistes qui ont conduit la France dans un état déplorable.
Ces analystes prometteurs sont les dignes héritiers d'estimables journalistes et chroniqueurs comme Catherine Nay, une femme dont la pensée à l'image de son visage de cire devrait être gravée dans le marbre, un Nicolas Baverez qui a bien du mal à se faire entendre sur le déclin de notre économie, un Michel Goddet que l'on a peu vu en cette rentrée pour nous rappeler le bien fondé de réformes, notamment celle du code du travail.
Ces hommes et femmes de talent qui depuis des années tentent (malheureusement trop souvent boycottés par les médias dominants) de nous alerter vont pouvoir être épaulés par cette nouvelle garde qui je l'espère va soutenir l'une de nos plus grandes femmes politiques, Nadine Morano, lynchée pour une sortie frappée au coin du bon sens dans l'émission du pourtant très cultivé Laurent Ruquier, samedi soir.
Notre ministre de l'éducation serait par ailleurs bien inspirée de faire abonner tous les lycées et collèges de France à valeurs actuelles, une revue impartiale qui éveillerait les consciences de nos chères têtes blondes victimes de profs propagandistes qui inculquent à nos enfants des idées nauséabondes chaque jour à grands renforts de subventions, j'en connais même qui les emmènent voir des spectacles de compagnies qui vivent et profitent du système archaïque de l'intermittence.
Gageons qu'Eric Zemmour, homme courageux se lancera dans la campagne présidentielle, lui seul peut redresser notre France, celle que nous aimons, celle des grands hommes comme Napoléon, Christian Clavier et Michel Sardou.
En effet, il est temps de montrer à la télévision une jeunesse dynamique qui ne se nourrit pas d' analyses bourdieusiennes et celles d'autres sociologues gauchistes qui ont conduit la France dans un état déplorable.
Ces analystes prometteurs sont les dignes héritiers d'estimables journalistes et chroniqueurs comme Catherine Nay, une femme dont la pensée à l'image de son visage de cire devrait être gravée dans le marbre, un Nicolas Baverez qui a bien du mal à se faire entendre sur le déclin de notre économie, un Michel Goddet que l'on a peu vu en cette rentrée pour nous rappeler le bien fondé de réformes, notamment celle du code du travail.
Ces hommes et femmes de talent qui depuis des années tentent (malheureusement trop souvent boycottés par les médias dominants) de nous alerter vont pouvoir être épaulés par cette nouvelle garde qui je l'espère va soutenir l'une de nos plus grandes femmes politiques, Nadine Morano, lynchée pour une sortie frappée au coin du bon sens dans l'émission du pourtant très cultivé Laurent Ruquier, samedi soir.
Notre ministre de l'éducation serait par ailleurs bien inspirée de faire abonner tous les lycées et collèges de France à valeurs actuelles, une revue impartiale qui éveillerait les consciences de nos chères têtes blondes victimes de profs propagandistes qui inculquent à nos enfants des idées nauséabondes chaque jour à grands renforts de subventions, j'en connais même qui les emmènent voir des spectacles de compagnies qui vivent et profitent du système archaïque de l'intermittence.
Gageons qu'Eric Zemmour, homme courageux se lancera dans la campagne présidentielle, lui seul peut redresser notre France, celle que nous aimons, celle des grands hommes comme Napoléon, Christian Clavier et Michel Sardou.
Il est rigolo ce billet. Il me fait penser à l'histoire du mec qui cherche ses clés sous un réverbère, et son pote cherche avec lui, puis au bout d'un moment "t'es sûr que c'est là que tu les as perdues ?" il fait, pasque la flaque de lumière du réverbère ils en ont bien fait le tour, ça va. Et le mec : "ben non, mais vaut mieux chercher ici, là-bas on n'y voit que dalle".
[quote=Daniel]Où sont les jeunes voix de gauche ?
Il sont à NDDL, dans les épiceries/amap/squats/coops/fermes/associations tapies dans l'ombre, ou morts dans un fossé à Sivens, ou ailleurs. Et ils voient peut être pas très bien ce qu'ils feraient sur un plateau d'une émission d'entertainement avec des gens (comme moi d'ailleurs) qui n'ont jamais pris un coup de batôn de CRS dans la figure parce qu'ils sont pas d'accord avec telle ou telle politique... Quoique depuis la loi sur le mariage pour tous...
Il sont à NDDL, dans les épiceries/amap/squats/coops/fermes/associations tapies dans l'ombre, ou morts dans un fossé à Sivens, ou ailleurs. Et ils voient peut être pas très bien ce qu'ils feraient sur un plateau d'une émission d'entertainement avec des gens (comme moi d'ailleurs) qui n'ont jamais pris un coup de batôn de CRS dans la figure parce qu'ils sont pas d'accord avec telle ou telle politique... Quoique depuis la loi sur le mariage pour tous...
On peut être nomade, devoir sans cesse quitter un plateau télé pour rejoindre un studio de radio, et avoir besoin de se fixer. J'en veux pour preuve notre nomade Attali. Il en a assez de bouger, le pauvre il faut le comprendre ! Désormais quand il sera à l'Elysée, il pourra enfin se reposer. Attali candidat, je ne l'avais pas imaginé mais lui si.
La nouvelle directrice de France-Télévision est très détendue elle aussi : http://www.lefigaro.fr/vox/medias/2015/09/23/31008-20150923ARTFIG00219-trop-d-hommes-blancs-de-plus-de-50-ans-les-etranges-propos-de-la-patronne-de-france-tele.php
Daniel c'est décidément de plus en plus subtil.
Une fois de plus, vous opposez de façon stérile ce qui paraissent à vos yeux de gauche
(Attali, sa mondialisation heureuse, son transfrontiérisme niais et son amour de la libre circulation, qu'elle ait ou non des effets criminels - et oui l'immigration est une tragédie, tous ceux qui ont dû quitter leur pays pourront vous le raconter. ce n'est pas le cœur plein d'entrain qu'on quitte les siens pour aller bosser dans un pays où globalement les seuls jobs qu'on vous proposera seront de l'ordre du nettoyage de la merde du voisin ou de la construction de sa baraque, qu'il pleuve ou qu'il vente // Morin, et son humanitarisme généreux qui, bien que superbe moralement, n'a jamais suffit à faire une politique)
aux méchants réactionnaires de droite
(la jeune journaliste de Limite, qui rappelle fort justement que la mondialisation heureuse c'est des conneries. D'ailleurs je croyais Daniel que vous étiez sensible à l' idée que le sans frontiérisme a des conséquences économiques catastrophiques pour les couches les plus fragiles, ouvriers, salariés du tertiaire intermédiaires).
Et puis cette ritournelle, franchement pénible, toujours à se foutre de la gueule des catholiques.
Mais putain, ils sont foutus, on s'en est chargés il y a longtemps, Dieu ne reviendra pas donc on peut je pense, sur le sujet, cesser d'agiter des fanions en hurlant au fascisme.
Bien sûr pas un mot sur Olivier Rey, qui a lui tout seul aurait pu tenir 1h30, avec un discours mesuré, prudent, pas salaud, pas frontiste, pas dégueu. Mais qui suggère la nécessité d'une limite. Ah la limite. Au fond c'est tout le problème n'est-ce pas ? Car pour la fixer il faut faire preuve de courage, être capable d'assumer une décision sans en rejeter la responsabilité sur une externalité, qu'il s'agisse de TINA, ou de tout autre faribole fondée autour d'un libéralisme politique de nature à justifier tous les usages et toutes les folies.
Sinon au passage, au cas où cela vous intéresserait, Daniel, }]la Cour européenne des droits de l'homme a rendu un arrêt dans lequel elle s'exprime clairement en faveur des mesures prises dans le cadre de la politique d'austérité, au Portugal. Il n'est, il faut le noter, pas le premier de son espèce. Elle avait déjà validé des coupes dans les pensions de retraite (alors que la cour constitutionnelle portugaise les avait censurées pour inconstitutionnalité) et validé également des mesures prises en Grèce.
Oui désormais j'en suis sûre, les droits de l'homme de la mondialisation heureuse sont là pour nous éclairer.
Une fois de plus, vous opposez de façon stérile ce qui paraissent à vos yeux de gauche
(Attali, sa mondialisation heureuse, son transfrontiérisme niais et son amour de la libre circulation, qu'elle ait ou non des effets criminels - et oui l'immigration est une tragédie, tous ceux qui ont dû quitter leur pays pourront vous le raconter. ce n'est pas le cœur plein d'entrain qu'on quitte les siens pour aller bosser dans un pays où globalement les seuls jobs qu'on vous proposera seront de l'ordre du nettoyage de la merde du voisin ou de la construction de sa baraque, qu'il pleuve ou qu'il vente // Morin, et son humanitarisme généreux qui, bien que superbe moralement, n'a jamais suffit à faire une politique)
aux méchants réactionnaires de droite
(la jeune journaliste de Limite, qui rappelle fort justement que la mondialisation heureuse c'est des conneries. D'ailleurs je croyais Daniel que vous étiez sensible à l' idée que le sans frontiérisme a des conséquences économiques catastrophiques pour les couches les plus fragiles, ouvriers, salariés du tertiaire intermédiaires).
Et puis cette ritournelle, franchement pénible, toujours à se foutre de la gueule des catholiques.
Mais putain, ils sont foutus, on s'en est chargés il y a longtemps, Dieu ne reviendra pas donc on peut je pense, sur le sujet, cesser d'agiter des fanions en hurlant au fascisme.
Bien sûr pas un mot sur Olivier Rey, qui a lui tout seul aurait pu tenir 1h30, avec un discours mesuré, prudent, pas salaud, pas frontiste, pas dégueu. Mais qui suggère la nécessité d'une limite. Ah la limite. Au fond c'est tout le problème n'est-ce pas ? Car pour la fixer il faut faire preuve de courage, être capable d'assumer une décision sans en rejeter la responsabilité sur une externalité, qu'il s'agisse de TINA, ou de tout autre faribole fondée autour d'un libéralisme politique de nature à justifier tous les usages et toutes les folies.
Sinon au passage, au cas où cela vous intéresserait, Daniel, }]la Cour européenne des droits de l'homme a rendu un arrêt dans lequel elle s'exprime clairement en faveur des mesures prises dans le cadre de la politique d'austérité, au Portugal. Il n'est, il faut le noter, pas le premier de son espèce. Elle avait déjà validé des coupes dans les pensions de retraite (alors que la cour constitutionnelle portugaise les avait censurées pour inconstitutionnalité) et validé également des mesures prises en Grèce.
Oui désormais j'en suis sûre, les droits de l'homme de la mondialisation heureuse sont là pour nous éclairer.
Olivier Rey a été invité sur le site petit frère d'@si, Hors-série, pour un long entretien avec Maja Neskovic. (A moins qu'il n'ait un homonyme, il a aussi été interviewé par Causeur, le magazine de Charles Beigbeder, et est aussi contributeur au Cercle Aristote, un modeste "think-tank" proche du FN. De sacrées tribunes...)
Evidemment qu'il nous faut intégrer la notion de limite à notre réflexion. Mais doit-on le faire avec le magazine La Décroissance, qui assume avec régularité une proximité avec les souverainistes - c'est-à-dire avec des ultra-libéraux enragés qui se cachent derrière la nation (pour nous, le bien commun, mais pour eux le profit régénéré)?
Evidemment qu'il nous faut intégrer la notion de limite à notre réflexion. Mais doit-on le faire avec le magazine La Décroissance, qui assume avec régularité une proximité avec les souverainistes - c'est-à-dire avec des ultra-libéraux enragés qui se cachent derrière la nation (pour nous, le bien commun, mais pour eux le profit régénéré)?
Merci pour ces références. Je ne ferais pas nécessairement les mêmes rapprochements que vous (Causeur et le FN... Franchement je ne sais pas. Mais bon, on va pas refaire la même discussion que sur le précédent forum ça ne servirait à rien).
Quant à votre assimilation entre les souverainistes et les ultra-libéraux, je ne peux qu'être dubitative.
D'abord je crois parce qu'il y a un problème de définition.
Je devrais peut-être faire un mini point sur la manière dont j'envisage le mot avant de dire quoi que ce soit d'autre parce que sinon les malentendus vont perdurer. Le terme de souverain signifie d'abord et avant tout, à mes yeux, autonomie. En ce sens la souveraineté est la condition de la liberté : le pouvoir, pour une entité (qu'elle qu'en soit l'échelle) de prendre en toute indépendance des décisions la concernant est un pouvoir souverain.
La souveraineté en ce sens suppose l'existence d'un corps constitué (prenons l'Etat tiens, c'est, sur la scène internationale, la cellule première du monde westphalien). Ce corps est libre de se gouverner sans interférence (théoriquement). Cette égalité théorique, abstraite, ne signifie pas égalité factuelle ou matérielle (il en va de même entre les individus, égaux en droits inégaux par la naissance ou les qualités intrinsèques).
La souveraineté ici définie comme autonomie face aux tiers ne dit rien de son contenu. Elle peut héberger des gouvernements sanguinaires comme des gouvernements dits démocratiques, qui n'exercent le pouvoir que parce que des peuples leur ont confié des mandats en ce sens. La souveraineté n'est, de ce point de vue, ni chargée négativement ni positivement. Elle accorde une liberté que les peuples travaillent à leur guise (en théorie) pour décider de leur devenir commun.
La souveraineté est ce que le peuple grec a tenté de récupérer ces trois-quatre dernières années.
Dans le cas grec elle n'est pas le véhicule d'un ultra libéralisme proche de l'extrême droite (d'ailleurs on peut imaginer des partis d'extrême droite fort interventionnistes et hyper régulateurs).
Le contexte européen actuel devrait conduire à une réflexion sur la souveraineté, son sens, sa fonction, ses fruits possibles. C'est peut-être ici que réside le malentendu. C'est là que j'aurais tendance à raisonner sur la nécessité non pas d'une clôture rigide, d'une fermeture ou d'un repli, mais d'une "régulation", celle-ci ne concerne pas les peuples qu'il faudrait rejeter à raison de leurs origines ou de leur couleur, mais bien TOUT ce qui circule, à quelles conditions, à quel prix et les raisons pour lesquelles il le fait (réflexion qui porte autant sur les marchandises, dont la libre circulation est tant vantée par Attali, dans les pas de Delors, que les personnes / notez qu'au Portugal en 2015 il y a eu autant de départs à l'étranger qu'en 1968, le gouvernement s'en réjouit, le chômage baisse. sauf que ceux qui partent, ce sont les jeunes diplômés du supérieur. Le pays à sang se vide littéralement de sa jeunesse).
Quant à votre assimilation entre les souverainistes et les ultra-libéraux, je ne peux qu'être dubitative.
D'abord je crois parce qu'il y a un problème de définition.
Je devrais peut-être faire un mini point sur la manière dont j'envisage le mot avant de dire quoi que ce soit d'autre parce que sinon les malentendus vont perdurer. Le terme de souverain signifie d'abord et avant tout, à mes yeux, autonomie. En ce sens la souveraineté est la condition de la liberté : le pouvoir, pour une entité (qu'elle qu'en soit l'échelle) de prendre en toute indépendance des décisions la concernant est un pouvoir souverain.
La souveraineté en ce sens suppose l'existence d'un corps constitué (prenons l'Etat tiens, c'est, sur la scène internationale, la cellule première du monde westphalien). Ce corps est libre de se gouverner sans interférence (théoriquement). Cette égalité théorique, abstraite, ne signifie pas égalité factuelle ou matérielle (il en va de même entre les individus, égaux en droits inégaux par la naissance ou les qualités intrinsèques).
La souveraineté ici définie comme autonomie face aux tiers ne dit rien de son contenu. Elle peut héberger des gouvernements sanguinaires comme des gouvernements dits démocratiques, qui n'exercent le pouvoir que parce que des peuples leur ont confié des mandats en ce sens. La souveraineté n'est, de ce point de vue, ni chargée négativement ni positivement. Elle accorde une liberté que les peuples travaillent à leur guise (en théorie) pour décider de leur devenir commun.
La souveraineté est ce que le peuple grec a tenté de récupérer ces trois-quatre dernières années.
Dans le cas grec elle n'est pas le véhicule d'un ultra libéralisme proche de l'extrême droite (d'ailleurs on peut imaginer des partis d'extrême droite fort interventionnistes et hyper régulateurs).
Le contexte européen actuel devrait conduire à une réflexion sur la souveraineté, son sens, sa fonction, ses fruits possibles. C'est peut-être ici que réside le malentendu. C'est là que j'aurais tendance à raisonner sur la nécessité non pas d'une clôture rigide, d'une fermeture ou d'un repli, mais d'une "régulation", celle-ci ne concerne pas les peuples qu'il faudrait rejeter à raison de leurs origines ou de leur couleur, mais bien TOUT ce qui circule, à quelles conditions, à quel prix et les raisons pour lesquelles il le fait (réflexion qui porte autant sur les marchandises, dont la libre circulation est tant vantée par Attali, dans les pas de Delors, que les personnes / notez qu'au Portugal en 2015 il y a eu autant de départs à l'étranger qu'en 1968, le gouvernement s'en réjouit, le chômage baisse. sauf que ceux qui partent, ce sont les jeunes diplômés du supérieur. Le pays à sang se vide littéralement de sa jeunesse).
Je n'ai pas besoin de "faire un rapprochement" entre le magazine Causeur et le FN, c'est le propriétaire dudit magazine qui le fait.
L'Etat n'est pas un corps constitué, c'est l'organisation politique qui domine tous les corps constitués. La France est un Etat-nation, la souveraineté nationale y va donc de pair avec les attributs de l'Etat. Et c'est là que l'on retrouve nos amis les "souverainistes". Je ne reviens pas sur l'origine de ce courant politique (qui ne prend sens qu'à l'intérieur d'une structure politique européenne) puisque j'en ai déjà parlé ailleurs.
Vous pouvez envisager le terme comme il vous sied, les souverainistes aussi savent user des mots à leur avantage. Pas "ultra-libéraux", les souverainistes? Pourtant, lorsque Nicolas Dupont-Aignan s'associe avec les Contribuables Associés ou avec l'Institut pour la Justice, des lobbys d'origine américaine, c'est sans ambigüité aucune qu'il attaque les prérogatives de l'Etat (rendre la justice, lever l'impôt). Mais ça ne l'empêche pas d'appeler son parti "Debout la France", alors même qu'il veut la coucher sur la paillasse des intérêts patronaux.
Qui s'en prend aux attributs de l'Etat ne peut pas, en France, se réclamer de la souveraineté. C'est un mensonge - et les mots servent aussi à cela.
L'Etat n'est pas un corps constitué, c'est l'organisation politique qui domine tous les corps constitués. La France est un Etat-nation, la souveraineté nationale y va donc de pair avec les attributs de l'Etat. Et c'est là que l'on retrouve nos amis les "souverainistes". Je ne reviens pas sur l'origine de ce courant politique (qui ne prend sens qu'à l'intérieur d'une structure politique européenne) puisque j'en ai déjà parlé ailleurs.
Vous pouvez envisager le terme comme il vous sied, les souverainistes aussi savent user des mots à leur avantage. Pas "ultra-libéraux", les souverainistes? Pourtant, lorsque Nicolas Dupont-Aignan s'associe avec les Contribuables Associés ou avec l'Institut pour la Justice, des lobbys d'origine américaine, c'est sans ambigüité aucune qu'il attaque les prérogatives de l'Etat (rendre la justice, lever l'impôt). Mais ça ne l'empêche pas d'appeler son parti "Debout la France", alors même qu'il veut la coucher sur la paillasse des intérêts patronaux.
Qui s'en prend aux attributs de l'Etat ne peut pas, en France, se réclamer de la souveraineté. C'est un mensonge - et les mots servent aussi à cela.
"c'est l'organisation politique qui domine..."
et par la grâce de qui ?
qui a institué l'Etat ?
il est tombé du ciel tout seul, comme forme d'organisation politique ?
Quand vous dites que "la souveraineté nationale y va donc de pair avec les attributs de l'Etat", très franchement je ne comprends rien.
D'une part parce que j'ai parlé de "souveraineté" et pas de "souveraineté nationale", ce qui n'a rien à voir.
Ensuite parce que l'Etat est composé, au sens juridique, de trois éléments : un territoire, une population, un gouvernement effectif, entendez par là "souverain". Donc oui la souveraineté est un attribut de l'Etat, on enfonce une porte ouverte puisque c'est là la définition de la souveraineté en droit international.
Quand à la proposition "et c'est là que l'on retrouve nos amis souverainistes", je ne vois pas le rapport avec la phrase précédente, faut de contexte, mais peut-être devrais-je relire l'autre forum. Quant au mot, je ne l'use pas "à mon avantage", je me borne à expliquer la manière dont je l'envisage, et qui je pense est partagée par beaucoup d'autres qui pas plus que moi ne font référence à ce que vous avez abordé dans le précédent forum.
En disqualifiant les nouveaux usages du mot vous refusez de discuter du sens que veulent lui donner ceux qui l'emploient pour exprimer leurs idées, distinctes des courants que vous avez exposés. On peut faire référence à l'Etat comme entité souveraine sans être un taré d'extrême droite.
et par la grâce de qui ?
qui a institué l'Etat ?
il est tombé du ciel tout seul, comme forme d'organisation politique ?
Quand vous dites que "la souveraineté nationale y va donc de pair avec les attributs de l'Etat", très franchement je ne comprends rien.
D'une part parce que j'ai parlé de "souveraineté" et pas de "souveraineté nationale", ce qui n'a rien à voir.
Ensuite parce que l'Etat est composé, au sens juridique, de trois éléments : un territoire, une population, un gouvernement effectif, entendez par là "souverain". Donc oui la souveraineté est un attribut de l'Etat, on enfonce une porte ouverte puisque c'est là la définition de la souveraineté en droit international.
Quand à la proposition "et c'est là que l'on retrouve nos amis souverainistes", je ne vois pas le rapport avec la phrase précédente, faut de contexte, mais peut-être devrais-je relire l'autre forum. Quant au mot, je ne l'use pas "à mon avantage", je me borne à expliquer la manière dont je l'envisage, et qui je pense est partagée par beaucoup d'autres qui pas plus que moi ne font référence à ce que vous avez abordé dans le précédent forum.
En disqualifiant les nouveaux usages du mot vous refusez de discuter du sens que veulent lui donner ceux qui l'emploient pour exprimer leurs idées, distinctes des courants que vous avez exposés. On peut faire référence à l'Etat comme entité souveraine sans être un taré d'extrême droite.
Ce qui m'importe, c'est de dissocier la souveraineté du mensonge souverainiste. "Souverainisme" n'est pas une conviction, c'est un courant politique. Confédéraliste, libéral, patronal. Vous pouvez vous renseigner sur Kalergi si vous voulez en savoir plus.
Qui a institué l'Etat? Le roi de France, par la grâce de Dieu. Puis la souveraineté est passée au peuple. Il reste maintenant quelques progrès dans à faire ce sens, non?
Qui a institué l'Etat? Le roi de France, par la grâce de Dieu. Puis la souveraineté est passée au peuple. Il reste maintenant quelques progrès dans à faire ce sens, non?
Notez que Mélenchon a, sur le plateau d'@si, abordé la nécessité d'une "clôture", indispensable à la vie de tout organisme vivant (la métaphore est la sienne, il évoquait les cellules). L'émission est ancienne mais toujours sur le site. Il parlait de l'Etat face à l'Europe. Je ne pense pas qu'on puisse accuser Mélenchon ni d'être raciste ni d'être un ultra libéral tendance Madelin.
Je pense que le FdG est le seul mouvement/parti politique dans lequel s'exprime la nécessité de préserver l'Etat-nation. De plus, Mélenchon ne s'est à ma connaissance jamais revendiqué du "souverainisme"; il n'hésite pas, par contre, à défendre avec la vigueur qu'elle mérite l'idée de la souveraineté.
Le Delorisme ne poussait pas à la circulation dérégulée des marchandises.
Même s'il est appuyé sur l'idée que la circulation des marchandises accroît la richesse, présupposé qui est partagé avec les libéraux, cette circulation s'accompagnait d'une assez intense activité normative (les journaux mainstream ont adoré par exemple à l'époque se gausser des réglementations européennes avec l'histoire de la taille des bananes).
C'est les gouvernements successifs de droite en Europe qui ont désarmé les dispositifs de contrôle en organisant leur inefficacité aussi bien au niveaux nationaux que communautaires (par exemple en France Sarkozy taillant dans les effectifs de la DGCCRF avec l'alibi de la sobriété budgétaire). On voit bien d'ailleurs aujourd'hui que les régulateurs sont finalement plus forts aux U.S. sous le gouvernement centriste d'Obama que sous le club des gouvernements de droite d'Europe de l'Ouest.
De même avec l'affaire du diesel et le lobbying franco-brittano-allemand auprès de la commission que l'échelon national n'est pas le moins perméable aux intérêts des gros acteurs économiques, pour peu que les responsables politiques les identifient à l'"intérêt du pays".
Le courant souverainisme reste très lié à la notion d'Etat-nation (l'exercice de la souveraineté populaire à l'échelon de l'union européenne est systématiquement dénigré) ; il est surtout dépassé par les enjeux contemporains liés à la maîtrise de l'impact environnemental des activités anthropiques. Et aux transformations sociales liés à la généralisation de l'usage des réseaux qui alimente à la fois une homogénéisation des expériences collectives en dehors des critères d'appartenance nationale, et une différentiation par classes d'âge, qui fait litière de l'axiome que la consistance de la "communauté nationale" versus "les étrangers".
Même s'il est appuyé sur l'idée que la circulation des marchandises accroît la richesse, présupposé qui est partagé avec les libéraux, cette circulation s'accompagnait d'une assez intense activité normative (les journaux mainstream ont adoré par exemple à l'époque se gausser des réglementations européennes avec l'histoire de la taille des bananes).
C'est les gouvernements successifs de droite en Europe qui ont désarmé les dispositifs de contrôle en organisant leur inefficacité aussi bien au niveaux nationaux que communautaires (par exemple en France Sarkozy taillant dans les effectifs de la DGCCRF avec l'alibi de la sobriété budgétaire). On voit bien d'ailleurs aujourd'hui que les régulateurs sont finalement plus forts aux U.S. sous le gouvernement centriste d'Obama que sous le club des gouvernements de droite d'Europe de l'Ouest.
De même avec l'affaire du diesel et le lobbying franco-brittano-allemand auprès de la commission que l'échelon national n'est pas le moins perméable aux intérêts des gros acteurs économiques, pour peu que les responsables politiques les identifient à l'"intérêt du pays".
Le courant souverainisme reste très lié à la notion d'Etat-nation (l'exercice de la souveraineté populaire à l'échelon de l'union européenne est systématiquement dénigré) ; il est surtout dépassé par les enjeux contemporains liés à la maîtrise de l'impact environnemental des activités anthropiques. Et aux transformations sociales liés à la généralisation de l'usage des réseaux qui alimente à la fois une homogénéisation des expériences collectives en dehors des critères d'appartenance nationale, et une différentiation par classes d'âge, qui fait litière de l'axiome que la consistance de la "communauté nationale" versus "les étrangers".
OuvreBoîte je suis désolée mais l'histoire vous fait mentir :
""Faire l'unité de ce grand marché (de 320 millions de consommateurs) suppose que les Etats membres de
la Communauté s'accordent sur l'abolition des barrières de toute nature, l'harmonisation des règles, le
rapprochement des législations et des structures fiscales, le renforcement de leur coopération monétaire,
ainsi que sur les mesures d'accompagnement nécessaires pour amener les entreprises européennes à
coopérer. Cette ambition est à notre portée pour peu que nous tirions les enseignements du passé et en
particulier des échecs et des lenteurs enregistrés. C'est pourquoi la Commission demandera au Conseil
européen de faire sien l'objectif de l'unification complète du marché intérieur en 1992 au plus tard et
d'approuver, à cet effet, un programme assorti d'un échéancier réaliste et contraignant."
extrait du livre blanc de la Commission présidée par J. Delors, théoricien de l'achèvement du marché intérieur.
Je précise que dans la mesure où il est bcp plus simple de censurer les législations étatiques que de les harmoniser, la Cour de justice détricote depuis plus de 30 ans les législations nationales applicables aux conditions nationales de fabrication des produits, tandis que les institutions peinent à combler les vides laissés par le travail de la Cour, faute d'accord sur les sujets en question. J'ai abondamment posté sur ces sujets dans de vieux forums, dnc je reprendrai pas tout mais une recherche permettrait de retrouver l'argumentaire développé point par point, le tout partant de l'arrêt dit Dassonville, dont l'oauvre est accomplie par un autre arrêt "célèbre", dit Cassis de Dijon.
""Faire l'unité de ce grand marché (de 320 millions de consommateurs) suppose que les Etats membres de
la Communauté s'accordent sur l'abolition des barrières de toute nature, l'harmonisation des règles, le
rapprochement des législations et des structures fiscales, le renforcement de leur coopération monétaire,
ainsi que sur les mesures d'accompagnement nécessaires pour amener les entreprises européennes à
coopérer. Cette ambition est à notre portée pour peu que nous tirions les enseignements du passé et en
particulier des échecs et des lenteurs enregistrés. C'est pourquoi la Commission demandera au Conseil
européen de faire sien l'objectif de l'unification complète du marché intérieur en 1992 au plus tard et
d'approuver, à cet effet, un programme assorti d'un échéancier réaliste et contraignant."
extrait du livre blanc de la Commission présidée par J. Delors, théoricien de l'achèvement du marché intérieur.
Je précise que dans la mesure où il est bcp plus simple de censurer les législations étatiques que de les harmoniser, la Cour de justice détricote depuis plus de 30 ans les législations nationales applicables aux conditions nationales de fabrication des produits, tandis que les institutions peinent à combler les vides laissés par le travail de la Cour, faute d'accord sur les sujets en question. J'ai abondamment posté sur ces sujets dans de vieux forums, dnc je reprendrai pas tout mais une recherche permettrait de retrouver l'argumentaire développé point par point, le tout partant de l'arrêt dit Dassonville, dont l'oauvre est accomplie par un autre arrêt "célèbre", dit Cassis de Dijon.
Je n'ai vraisemblablement pas exposé mon propos avec une grande clarté.
Je ne niais pas l'effort d'unification du marché intérieur de l'U.E. (qui concernait à l'époque essentiellement les pays d'Europe de l'Ouest puisque c'était bien avant la récupération des pays de l'est en 2004 puis que Delors à pris sa retraite en 95).
Je cherchais à apporter une nuance sur le propos initial (la mondialisation heureuse et tout ça), sur la construction du marché intérieur qui n'était pas orienté vers une dérégulation totale des échanges de marchandises. L'unification des normes au niveau européen ne porte pas en soi l'ouverture des frontières extérieures de l'UE à toutes les marchandises disponibles (en particulier si elle ne respectent pas les normes européennes), ni forcément l'alignement sur les conditions les moins contraignantes. Dans certains domaines, l'évolution de la législation européenne semble moins permissive que les positions des politiques locaux (et c'est là qu'intervient l'exemple d'illustration sur la pollution par le diesel).
Je trouvais que vous sembliez faire porter à Delors des péchés qui dépassaient significativement son rôle dans cette affaire.
Je ne niais pas l'effort d'unification du marché intérieur de l'U.E. (qui concernait à l'époque essentiellement les pays d'Europe de l'Ouest puisque c'était bien avant la récupération des pays de l'est en 2004 puis que Delors à pris sa retraite en 95).
Je cherchais à apporter une nuance sur le propos initial (la mondialisation heureuse et tout ça), sur la construction du marché intérieur qui n'était pas orienté vers une dérégulation totale des échanges de marchandises. L'unification des normes au niveau européen ne porte pas en soi l'ouverture des frontières extérieures de l'UE à toutes les marchandises disponibles (en particulier si elle ne respectent pas les normes européennes), ni forcément l'alignement sur les conditions les moins contraignantes. Dans certains domaines, l'évolution de la législation européenne semble moins permissive que les positions des politiques locaux (et c'est là qu'intervient l'exemple d'illustration sur la pollution par le diesel).
Je trouvais que vous sembliez faire porter à Delors des péchés qui dépassaient significativement son rôle dans cette affaire.
Notre inertie politique globale (en tant que peuple de gauche) nous condamne à voir monter en puissance les jeunes têtes de pont des lobbys d'extrême-droite. En un sens, la "dédiabolisation" et la volonté de rassemblement du RBM ont fonctionné, initiée par la "droite décomplexée" voulue par Sarkozy (qui a quand même fait du patron de Valeurs actuelles son conseiller direct) et jetant au passage dans la confusion pas mal de jeunes têtes déjà déboussolées par la politique libérale menée par le PS.
Internet aura aussi beaucoup joué en faveur de cette "détente" de l'extrême-droite, avec tous ces débats foireux sur la liberté d'expression (du pire, toujours), et avec ses multiples sites de "réinformation".
Confondre le socialisme avec l'extension des droits individuels, c'est ce que fait la gauche (à défaut d'une véritable politique sociale) et ça nous jette tout droit chez les purs et durs de la liberté: les libertariens. On n'a sans doute pas fini de voir les jeunes pousses de l'extrême-droite venir nous les briser aux heures de grande écoute: ils sont extrêmement actifs, et formés par bataillons.
Les contrer passera (à mon humble avis) par un réinvestissement massif des syndicats. C'est en tout cas ainsi que je comprends le message de nos aînés à nous, les Friot, les Lepage, les Filoche, aînés qui se battent pour faire passer le message avec des moyens dérisoires si on les rapporte aux machines de guerre idéologiques qui sont en face (IFRAP, IpJ, Contribuables associés, Fondation Jean Jaurès, Terra Nova, IFP, Institut Thomas More, Cercle Aristote, etc etc, j'en passe et des pires).
Syndiquons-nous camarades, pour faire entendre notre voix!
Internet aura aussi beaucoup joué en faveur de cette "détente" de l'extrême-droite, avec tous ces débats foireux sur la liberté d'expression (du pire, toujours), et avec ses multiples sites de "réinformation".
Confondre le socialisme avec l'extension des droits individuels, c'est ce que fait la gauche (à défaut d'une véritable politique sociale) et ça nous jette tout droit chez les purs et durs de la liberté: les libertariens. On n'a sans doute pas fini de voir les jeunes pousses de l'extrême-droite venir nous les briser aux heures de grande écoute: ils sont extrêmement actifs, et formés par bataillons.
Les contrer passera (à mon humble avis) par un réinvestissement massif des syndicats. C'est en tout cas ainsi que je comprends le message de nos aînés à nous, les Friot, les Lepage, les Filoche, aînés qui se battent pour faire passer le message avec des moyens dérisoires si on les rapporte aux machines de guerre idéologiques qui sont en face (IFRAP, IpJ, Contribuables associés, Fondation Jean Jaurès, Terra Nova, IFP, Institut Thomas More, Cercle Aristote, etc etc, j'en passe et des pires).
Syndiquons-nous camarades, pour faire entendre notre voix!
Faut-il aller, dans le cadre médiatique existant du débat idéologique grand public (Ruquier, Taddei, BFM, etc) affronter les détendus de la jeune droite ? "Combattre ce qui prétend à l’hégémonie discursive aujourd’hui, c’est parfois se taire plutôt qu’être complices" assurent-ils, semblant théoriser le renoncement avant, quelques lignes plus loin, de paraître préconiser, au contraire : "le plus souvent possible, intervenir, occuper l'espace". Alors, camarades ? Il faudrait savoir !
Le débat n'est pas neuf (Allô Bourdieu), DS fait semblant de l'ignorer. On a bien compris dans quel camp il se situe. Et ça n'est pas très loyal de faire ce petit coup bas du "il faudrait savoir". Je pensent qu'ils savent très bien. Pour peu que les termes soient énoncés correctement, la fausse contradiction énoncée par DS tombe. Théorisent-ils le Renoncement, ou ne parlent-ils que du renoncement à aller chez Ruquier ce miroir aux alouettes ?
De même, DS peut-il concevoir la différence qu'il y aurait entre "occuper l'espace", et "occuper tous les espaces, y compris celui de Ruquier". En ces termes, la dernière proposition révèle toute son absurdité. On ne décide pas d'occuper l'espace de Ruquier. C'est lui qui décide à qui il prête son espace, sous quelles conditions, etc... Et il est sûr que tout ce qu'un jeune et courageux intellectuel de gauche pourra y récupérer, c'est quelques grammes d'antenne, noyées sous des trombes de Morano. La bataille est perdue d'avance.
Pour filer la métaphore guerrière, tout bon stratège sait que choisir son terrain est la clé du succès. Aller chez Ruquier, c'est pécher par orgueil.
Monsieurs Schneiderman des années à braquer le regard sur la petite lucarne vous ont peut-être fait oublier que des espaces, il y en a d'autre. On pourrait même se dire que un des enjeux déterminants de la lutte, c'est de trouver ces espaces ou de les créer, et de les coloniser.
On est le 28 septembre 2015, et quitte à parler des émissions du service public, autant promouvoir celles qui le méritent.
La pensée d’Alain Finkielkraut est beaucoup plus complexe et ne peut être réduite à un recueil de lieux communs lepénistes..
Ce n’est pas en tout cas l’impression qu’on en retient lorsqu’on est un auditeur régulier de son émission sur France Culture.
Craintif, inquiet, angoissé, tout ce que vous voudrez, mais pas lepeniste. Conservateur mais certainement pas réactionnaire.
Ses références les plus fréquentes sont Péguy et Camus.
Ceux-là seuls, ou en très grande partie, qui n’ont retenu de Camus que ce qu’en ont dit les sartriens bas du front ; ou qui ne connaissent de Péguy que ce qu’en ont dit les pétainistes ; ceux-là seuls l’amalgament à la vulgate lepeno-fascistoïde.
Vous êtes injustes ou réducteurs ou les deux.
Ce n’est pas en tout cas l’impression qu’on en retient lorsqu’on est un auditeur régulier de son émission sur France Culture.
Craintif, inquiet, angoissé, tout ce que vous voudrez, mais pas lepeniste. Conservateur mais certainement pas réactionnaire.
Ses références les plus fréquentes sont Péguy et Camus.
Ceux-là seuls, ou en très grande partie, qui n’ont retenu de Camus que ce qu’en ont dit les sartriens bas du front ; ou qui ne connaissent de Péguy que ce qu’en ont dit les pétainistes ; ceux-là seuls l’amalgament à la vulgate lepeno-fascistoïde.
Vous êtes injustes ou réducteurs ou les deux.
Assez de sinistrose! Faites une lecture de la fiche wikipedia d'un authentique jeune de gauche: MACRON. C'est bien la preuve que l'avenir de la gauche est assuré!
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https://www.youtube.com/watch?v=gcILWXCIA7c
Tous des cons les jeunes
Tous des cons les jeunes
C'est marrant, cette jeunesse de droite. Avec ses valeurs cathos tradi, son racisme latent, son patriotisme bon teint, sa xénophobie cachée. Bref, une jeunesse qui se referme sur elle-même, sur des valeurs nationalistes, qui sont apparemment les seules auxquelles elle souhaite se raccrocher. Ça me désole.
Qui est responsable ? Les médias, bien sûr, qui n'ont de cesse de mettre en exergue ces idées, qui ne rechignent jamais à présenter sur un papier d'égalité valeurs humanistes et propos fasciste.
Mais surtout, et avant tout, la classe politique. Depuis combien de temps tous les candidats au poste de petit dictateur qu'est devenu la présidence se présente comme le sauveur d'un pays à l'agonie ? Comme l'unique solution pour éviter notre course folle vers le mur qui ne cesse de se rapprocher mais qu'on n'atteint jamais ? Qui nous présente à la fois comme une victime de nos communautarisme et comme une victime de l'Europe (et de l'étranger en général) ? On me propose depuis mon enfance une image de peuple martyr. Et on s'étonne que ça génère du fascisme.
Qui est responsable ? Les médias, bien sûr, qui n'ont de cesse de mettre en exergue ces idées, qui ne rechignent jamais à présenter sur un papier d'égalité valeurs humanistes et propos fasciste.
Mais surtout, et avant tout, la classe politique. Depuis combien de temps tous les candidats au poste de petit dictateur qu'est devenu la présidence se présente comme le sauveur d'un pays à l'agonie ? Comme l'unique solution pour éviter notre course folle vers le mur qui ne cesse de se rapprocher mais qu'on n'atteint jamais ? Qui nous présente à la fois comme une victime de nos communautarisme et comme une victime de l'Europe (et de l'étranger en général) ? On me propose depuis mon enfance une image de peuple martyr. Et on s'étonne que ça génère du fascisme.
Ce qui est le plus désarmant c'est leur assurance de jeunes cons qui n'ont pratiquement RIEN vu, connu, expérimenté et qui en savent plus que tout le monde... Rendez-vous dans 20 ans s'ils sont encore là.
L'eau aura coulé sous les ponts de leurs certitudes...
L'eau aura coulé sous les ponts de leurs certitudes...
La réponse, elle est en partie dans l'article de Grazia qui glamourisait les jeunes du FN. C'est que le FN et l'extrême droite sont en croissance, et du coup font appel d'air, notamment vers les jeunes qu'ils peuvent recruter, mettre en avant (le FN est un parti qui n'a pas un gros appareil) et qu'ils valorisent dans une optique de ringardisation des autres partis.
Les jeunes de gauche ? Ils existent bien entendu, et ils restent très certainement bien plus nombreux que les jeunes FN. Mais eux végètent dans les mouvements de jeunes des gros partis dont les pontes ne laissent pas trop de place, ou bien ils ne se sont pas engagés parce que les partis de gauche ne sont pas motivant (ni très de gauche), ou bien ne sont pas invités par les médias, parce qu'un discours de gauche tenu par un jeune, c'est du déjà entendu.
Les jeunes de droite dure nous permettent juste de nous en rendre compte : les jeunes cons sont aussi cons que les vieux cons (comme disait le poète, le temps ne fait rien à l'affaire).
Les jeunes de gauche ? Ils existent bien entendu, et ils restent très certainement bien plus nombreux que les jeunes FN. Mais eux végètent dans les mouvements de jeunes des gros partis dont les pontes ne laissent pas trop de place, ou bien ils ne se sont pas engagés parce que les partis de gauche ne sont pas motivant (ni très de gauche), ou bien ne sont pas invités par les médias, parce qu'un discours de gauche tenu par un jeune, c'est du déjà entendu.
Les jeunes de droite dure nous permettent juste de nous en rendre compte : les jeunes cons sont aussi cons que les vieux cons (comme disait le poète, le temps ne fait rien à l'affaire).
Vous le relevez bien, l’absence du discours de gauche. Ruquier le faisait aussi l’autre soir en remarquant celle de Caron, alors que Zemmour a table ouverte dans les stations et sur les plateaux.
Sinon, malgré tout, elle était bien cette jeune femme face à Attali resservant son discours éculé de la mondialisation heureuse, ça tourne à vide au mieux, ça donne cent balles de plus au FN, au pire.
Mais, à lire le dernier papier à propos de Macron sur le site du Monde, la gauche, c’est fini, plus question d’elle. Donc, tout ces gens qui squattent le débat, jeunes ou vieux, peuvent continuer, ils sont dans le sens de ce que veut l’équipe gouvernementale en place.
Bref, ami(e)s de gauche repliez les gaules ou adaptez-vous, vos ras-le-bol, n’ont plus prise...
Sinon, malgré tout, elle était bien cette jeune femme face à Attali resservant son discours éculé de la mondialisation heureuse, ça tourne à vide au mieux, ça donne cent balles de plus au FN, au pire.
Mais, à lire le dernier papier à propos de Macron sur le site du Monde, la gauche, c’est fini, plus question d’elle. Donc, tout ces gens qui squattent le débat, jeunes ou vieux, peuvent continuer, ils sont dans le sens de ce que veut l’équipe gouvernementale en place.
Bref, ami(e)s de gauche repliez les gaules ou adaptez-vous, vos ras-le-bol, n’ont plus prise...
Ces derniers temps, on parle beaucoup de tous ces fachos non assumés qui balancent des horreurs à la télévision. Zemmour, Morano, Onfray, Biraben (oui parce qu'elle a beau se justifier, le fn 1er parti de france c'est de la désinformation malhonnête) et j'en passe.
Sauf que moi je n'ai pas la télévision, et que la plupart des jeunes la regardent de moins en moins. (source)
Le public est vieillissant, et donc plus susceptible de lire Le figaro que le Diplo. Du coup la télé s'adapte, et se droitise. C’est fort dommage, mais faudrait voir à parler un peu d'autre chose.
La télé c'est le vieux monde, il serait temps de parler un peu plus du nouveau.
Sauf que moi je n'ai pas la télévision, et que la plupart des jeunes la regardent de moins en moins. (source)
Le public est vieillissant, et donc plus susceptible de lire Le figaro que le Diplo. Du coup la télé s'adapte, et se droitise. C’est fort dommage, mais faudrait voir à parler un peu d'autre chose.
La télé c'est le vieux monde, il serait temps de parler un peu plus du nouveau.
Ne faudrait-il pas envisager la responsabilité des Attali et autres Minc qui, depuis des décennies, squattent les plateaux télé pour nous délivrer la bonne parole, pour nous assurer qu'avec leurs idées le monde ne fait que s'améliorer, qu'ils détiennent la "vérite" alors que tous les jours on peut constater les méfaits de leur idéologie. Peut-être malheureusement, nous ne sommes pas des nomades. Quand verra-t-on apparaître des jeunes intellectuels qui remettront en question les méfaits du capitalisme et qui considéreront le nomadisme comme un de ses effets pervers, entre autres parce qu'une certaine façon il est contraint par le diktat économique dont ces "vieux" nous vantent les mérites ?
C'est plutôt la présence d'Attali qui a retenu l'attention des commentateurs de la page facebook de l'émission:
"J'aime cette émission animée par Jacques Attali, mais je trouve qu'il invite beaucoup trop Frédéric Taddeï. Il est quasiment là chaque semaine."
"Cela commence à devenir énervant d'invité toujours Attali.
Il aurait des propos pertinent je dirais rien... mais ça commence à être navrant et très énervant encore une fois... que de personne qui pourrait éclairer le débat ... on préfère l'éteindre. ..
Attention ça va commencer à sérieusement gronder si en plus les débats disparaissent de plus en plus des rares émissions qui valait le coup..."
"Super Edgar Morin, mais franchement Attali y a un moment faut arrêter.. j'aime cette émission car on y voit des personnes qui sont très peu invité, des gens originaux, intéressants... je pense que c'est ce qui fait que les gens aiment votre émission.. sauf que Attali il est omniprésent dans les médias depuis 30 ans, donc l'émission perd vraiment de son intérêt, c'est dommage !"
"Attali et Guaino ça sera sans moi . merci"
"j'en peux plus des réfugiés je sais c'est pas bien et que c'est nous qui avons créer tout ce bordel mais me taper Attali et Guaino je pourrai pas je regarderai la prochaine"
etc.
"J'aime cette émission animée par Jacques Attali, mais je trouve qu'il invite beaucoup trop Frédéric Taddeï. Il est quasiment là chaque semaine."
"Cela commence à devenir énervant d'invité toujours Attali.
Il aurait des propos pertinent je dirais rien... mais ça commence à être navrant et très énervant encore une fois... que de personne qui pourrait éclairer le débat ... on préfère l'éteindre. ..
Attention ça va commencer à sérieusement gronder si en plus les débats disparaissent de plus en plus des rares émissions qui valait le coup..."
"Super Edgar Morin, mais franchement Attali y a un moment faut arrêter.. j'aime cette émission car on y voit des personnes qui sont très peu invité, des gens originaux, intéressants... je pense que c'est ce qui fait que les gens aiment votre émission.. sauf que Attali il est omniprésent dans les médias depuis 30 ans, donc l'émission perd vraiment de son intérêt, c'est dommage !"
"Attali et Guaino ça sera sans moi . merci"
"j'en peux plus des réfugiés je sais c'est pas bien et que c'est nous qui avons créer tout ce bordel mais me taper Attali et Guaino je pourrai pas je regarderai la prochaine"
etc.
Eugénie Bastié, couvée par Elizabeth Levy, figure montante et jeune des réactionnaires, émanation de la manif pour tous, un avenir confortable lui est assuré.