Bonjour,
Votre langage est peu avenant. Je m'épargnerai la revue détaillée de vos propos qui me semblent irrespectueux, même si je relève rapidement l'utilisation de "fixette, geindre".
Ce que vous développez comme idée est que l'homosexualité est un sujet traité souvent notamment dans le milieu des séries HBO.
Bien que n'étant pas un fin connaisseur desdites séries, je peux attester que dans Game of Thrones, il n'y a que peu de scènes homosexuelles, la majorité des rapports sont hétéronormés et répondent d'ailleurs à certains fantasmes classiques. La particularité avec les scènes et situations homosexuelles est qu'elles sont mises en exergue dans les médias avec une acuité accrue. Toutefois, je pense qu'il est faux sur le plan statistique de dire qu'il y a une "norme" qui cherche à être imposée, car les rapports homosexuels ne sont pas si courants, ils sont juste très discutés médiatiquement.
De plus, vous faites une confusion qui me semble très périlleuse, en prétendant de manière implicite que les homosexuels cherchent à imposer une quelconque "norme".
Ce terme de norme est questionnable en soi puisque de récentes études tendent à montrer qu'il y a une génétique de l'homosexualité, que ce n'est donc pas un fait social, par conséquent, il est fallacieux de présenter comme une norme quelque chose qui est issu d'une forme de nature. Si l'homosexualité était un choix librement consenti, ne correspondant pas à une attirance sexuelle "naturelle", il serait possible de questionner une "norme" pareille au titre déjà qu'elle pourrait à terme mettre en danger les capacités de reproduction de l'espèce, mais tant qu'elle n'est pas coercitive et qu'elle ne menace pas la liberté de chacun, je pense qu'on peut moralement n'y voir aucun inconvénient. Outre la part naturelle de l'homosexualité, deux autres constats ;
- L'homosexualité est fixe dans le temps, en termes statistiques, on retient le pourcentage de 10% environ à toute époque (taux d'homosexualité dans la société). Cela montre bien qu'il n'y a pas de progression de l'homosexualité, seulement une dés-invisibilisation de ceux-ci.

. L'homosexualité n'est pas une norme, et remet juste en question par ce processus de réapparition notre sexualité au sens large, qui est assez moralisée. Sans être homosexuel, avoir un rapport avec une personne du même sexe était autrefois accepté (notamment chez les grecs où l'éducation sexuelle des jeunes garçons pouvait être exercée par son professeur). On voit bien qu'il y a donc une question soulevée par l'homosexualité qui est à la fois "naturelle" en ce qu'elle est génétique, et sociale (mais moralement acceptable quand bien même elle serait purement sociale et absolument pas issue de gènes), qui est celle de la sexualité.

Transparaît dans vos propos une peur vis-à-vis d'une certaine imposition de la sexualité, homosexuelle. Donc, souvenez vous déjà que : 

- l'homosexualité ne connaît pas d'évolution statistique

- l'homosexualité est en partie naturelle

- l'homosexualité peut être un fait social mais il n'y a pas de problème moral profond à la question, or celui de la reproduction de l'espèce

- l'homosexualité comme fait social englobe un questionnement plus global sur la société, celle-ci ce questionne, on peut en débattre

 l'homosexualité comme fait naturel n'a pas à être débattue, critiquée, ne cherche pas à imposer une norme puisque cette norme n'existe pas, elle est avec ou sans votre consentement. Il n'appartient à personne d'autre que l'individu de savoir par qui il est attiré, il faut toutefois concéder que l'homosexualité comme fait social (notamment avec l'exemple de la Grèce Antique) peut prêter à débat, mais ce débat correspond à un questionnement plus large sur le rapport entre morale et sexualité.

Par conséquent, si vous pensez que l'homosexualité comme fait social vous est imposé, débattez-en, mais, respecter les gens sans juger ce qu'ils sont est la première étape d'un débat serein.

Désolé si je suis confus dans mes propos, c'est l'un de mes premiers messages ici.

Bonne journée à vous.