Les journalistes de "Vogue" sont aussi mannequins de pub
Au magazine "Vogue", les journalistes ne font pas que du journalisme. Ils font aussi la retape de diverses marques partenaires du groupe Condé Nast dans des vidéos ultra-produites et diffusées sur leurs canaux personnels. Un curieux mélange des genres que le groupe assume auprès de nous.
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95€ les 30 ml, soit 3000€ le kg. Composition principale: l'eau, puis en deuxième, du glycérol. Il y a certainement une molécule brevetée a hauteur de 1 ou 2%, qui ne justifie pas du tout le prix au kilo, ni peut être même le choix technique.
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Derniers commentaires
On comprend mieux pourquoi les pieds, et les jambes, ne respirent pas la perfection à laquelle on est habitué.
C'est un métier, mannequin pied. :-)
Journaliste, un métier aussi, mais c'est un statut en France, qu'elle devrait perdre la madame?, si je comprends bien?
voté pour l'article.
Eh conde nast, c'est aussi le newyorker... et le store où on peut acheter des dessins de couv´ du newyorker sous toutes les formes..., draps de bain, coussin, mug, j'en passe et des meilleures. Ce passage a l'air d'une pub? Mais je ne suis pas journaliste! Mais je ne suis pas payée!, pour promouvoir la vente de ces objets dérivés,.. surtout que le transport depuis les usa, c'est pas bon pour la planète.. Si leurs dessins (les meilleurs du monde ou presque) vous plaisent, faites des captures d'écran.
Bon c'est pas tout ça, j'ai toujours pas regardé l'émission sur la série succession.. On a tout son temps, faut dire, rien ne presse dans cette presse.
Cela montre encore une fois qu'un média ne considère pas une Femme comme une journaliste à part entière mais comme un objet chargé de montrer la manière dont il faut prendre soin de sa peau.
Il s'agit d'une énième illustration de la Beauté Fatale de la Femme.
Merci à Vous, M. AVELINE, pour ce décryptage.
Par contre, la ou le propriétaire de Vogue n'est pas mentionné.e dans cet article. On ne sait juste pas qui a un comportement pitoyable et inqualifiable à l'égard des Femmes ?
Des journalistes embarqué-e-s dans le monde merveilleux du luxe.
Mais de quelles écoles de journalistes sortent ils-elles.
quel charabia !
Du vécu :
J'ai travaillé longtemps (en Asie) comme photographe dans cet univers corrompu et entierement pourri : tout n'y est que placement produits, commissions, compromissions, etc.
La Rédactrice passait son temps entre New York, Tokyo, Milan et Paris : invitée contre un petit article vantant le Palace qui la prenait en charge à 130 % l (un article sur l'hotel en janvier, un autre sur le SPA et sa piscine en mars puis juin). C'est bien simple, le stylisme devenait pourri et sans harmonie, car chacune des assistante plaçait son bracelet, sa ceinture, ses chaussures... tout cela bien sûr contre un petit billet...
Beurk
J'ai rencontré par hasard une jeune et belle Vietnamienne qui vivait dans les rizieres et m'aimait pour ce que j'étais (et pas ce milieu qu'elle ne comprennait vraiment pas), j'ai fuit la mode, la foutaise et l'artifice et me suis marié !
Un joli enfant les yeux dans les coins :
Heu-reux !
La revue est déjà ridicule en soi, mais si en plus les journalistes le sont également, il n’y a plus lieu à s’étonner de leur absence de crédibilité. Et il y a encore des candidats pour exercer cette profession ? Vite, une loi’pour imposer une gestion coopérative de la presse et des médias ! Il faut sauver ces salariés de cette logique et libérer ces travailleurs. Une idée à étendre à tous les autres secteurs d’activité ? Mais commencez par la presse. Arrêt sur images montez par cet article tout l’artificielle de la liberté de la presse, puisque les journalistes sont réduits à se faire influenceurs. Parce que tricards ou cupides ? Les ménages ne datent pas d’hier. Il risque d’y avoir du monde sur la place rouge à vouloir vendre des rillettes...
J'ignore ce que corrige la crème en question à propos du vieillissement (pas de photo "avant-après" par exemple), mais je n'aurais jamais imaginé que le magazine Vogue présente un très joli hallux valgus du pied :-))))
Un rapport avec le vieillissement ?
Pas vraiment surpris de ces pratiques "journalistiques" venant d'un titre de la presse féminine. De mon point de vue extérieur j'aurais bien du mal à pouvoir citer un magazine qui pourrait se prétendre d'un minium d'intégrité journalistique tant ces revues me paraissent être complètement "cul et chemise" avec l'industrie de la mode ou des cosmétiques
Vous rappelez en début d'article cette citation de Numérama : "Concrètement, un partenariat doit être signalé par une mention claire et explicite, à l'aide d'un hashtag, dans la légende ou la description d'une vidéo ou photo. Sous peine de 2 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende."
Mais donc ? Concrètement justement, qui peut porter plainte ?
95€ les 30 ml, soit 3000€ le kg. Composition principale: l'eau, puis en deuxième, du glycérol. Il y a certainement une molécule brevetée a hauteur de 1 ou 2%, qui ne justifie pas du tout le prix au kilo, ni peut être même le choix technique.
Les industriels de la cosmétique ont élevé l'escroquerie au rang d'art, la publicité s'en suit. Et même, finalement, n'étant plus à une malhonnêteté près, qu'est-ce que la déontologie journalistique devant l'honnêteté scientifique ? Et devant l'honnêteté commerciale?
C'est gens là ont-elles vraiment une carte de presse ? Ont-elles lu
-La Charte d’éthique professionnelle des journalistes
de 1918, remaniée en 1938 et 2011
"Refuse et combat, comme contraire à son éthique professionnelle, toute confusion entre journalisme et communication"
- La Déclaration des droits et devoirs des journalistes, dite « Déclaration de Munich » de 1971
Art.9 "Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs."
- La Charte d’éthique mondiale des journalistes de la Fédération internationale des journalistes, adoptée en 2019 à Tunis
"Art. 14 Le/la journaliste ne prendra à l’égard d’aucun interlocuteur un engagement susceptible de mettre son indépendance en danger."