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Les médias dépassés par Trump ? L'analyse des lycéens
Trump président des Etats-Unis... Jusqu'à la dernière minute, les médias du monde entier n'ont pas voulu y croire. Comment ont-ils sous-estimé les chances de victoire du milliardaire ? Au lendemain de l'élection, @si a posé la question aux élèves du lycée Michelet (Vanves, 92).
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Derniers commentaires
Ah bein ... ils sont où les collégiens qu'on connaissait ?
" Jusqu'à la dernière minute, les médias du monde entier n'ont pas voulu y croire" . Ils sont pas là pour nous informer, les médiadumondentié ?
Ben oui, à partir du moment où Trump a reçu l’investiture des Républicains, les médias était en droit et en devoir de se poser des questions.
Les lycéens analysent bien.
Les lycéens analysent bien.
Pensez-vous vraiment que les médias ne se sont pas posé des questions ? qu'ils aient sous estimé Trump une fois l'investiture passée ?
Ils ont simplement tenté d'avertir leurs concitoyens sur la véritable personnalité de l'homme que ces concitoyens s'apprêtaient à élire, et les médias ont cru leurs concitoyens moins racistes et moins misogynes, plus attachés aux vraies valeurs traditionnelles américaines. Ils ne les ont pas cru capables de voter pour un homme dont tout ce que ces médias étaient amenés à présenter était un véritable repoussoir.
Ce qui me fait peur après avoir vu ces collégiens (à l'exception d'un ou deux), c'est qu'ils soient prompts à juger les médias en les disant dépassés et ne semblent pas avoir considéré (ou peut-être est-ce du fait des questions qu'on leur posait) la responsabilité des électeurs, et donc par là leur propre responsabilité en tant que futurs électeurs. Mais on ne peut pas leur en vouloir, ils ont sous les yeux l'exemple de leurs propres concitoyens...
Se servir d'un cocktail Molotov humain (c'est ainsi que Michael Moore décrit Trump) pour dire son désarroi dans une élection, c'est peu honorable. Les électeurs Américians avaient d'autres possibilités.
Les médias ont cru leurs concitoyens moins dépourvus de sens civique. Leur seul tort, c'est d'avoir depuis longtemps préparé la route qui conduirait à un gars comme Trump
Ils ont simplement tenté d'avertir leurs concitoyens sur la véritable personnalité de l'homme que ces concitoyens s'apprêtaient à élire, et les médias ont cru leurs concitoyens moins racistes et moins misogynes, plus attachés aux vraies valeurs traditionnelles américaines. Ils ne les ont pas cru capables de voter pour un homme dont tout ce que ces médias étaient amenés à présenter était un véritable repoussoir.
Ce qui me fait peur après avoir vu ces collégiens (à l'exception d'un ou deux), c'est qu'ils soient prompts à juger les médias en les disant dépassés et ne semblent pas avoir considéré (ou peut-être est-ce du fait des questions qu'on leur posait) la responsabilité des électeurs, et donc par là leur propre responsabilité en tant que futurs électeurs. Mais on ne peut pas leur en vouloir, ils ont sous les yeux l'exemple de leurs propres concitoyens...
Se servir d'un cocktail Molotov humain (c'est ainsi que Michael Moore décrit Trump) pour dire son désarroi dans une élection, c'est peu honorable. Les électeurs Américians avaient d'autres possibilités.
Les médias ont cru leurs concitoyens moins dépourvus de sens civique. Leur seul tort, c'est d'avoir depuis longtemps préparé la route qui conduirait à un gars comme Trump
Très juste... Il est de bon ton en ce moment de critiquer les médias, gouvernements et autres "élites" dépassées, mais n'est-ce pas en réalité plutôt une bonne partie des votants qui est complètement dépassée ?
DétecteurdeVérité, je ne partage pas du tout votre point de vue.
Votre vision des médias me parait très optimiste, pour ne pas dire idyllique. "Avertir les citoyens" n'a jamais été le but des médias. Tous les médias sont partisans, quel que soit le parti (pas nécessairement politique, en tous cas pas directement) auquel ils appartiennent. Dire la vérité n'est pas leur motivation. On le voit de façon récurrente. On l'a vu, par exemple, lorsqu'il s'est agi de tromper les citoyens pour justifier une agression de l'Irak (les fameuses armes de destruction massive). On le voit actuellement dans les flots de propagande haineuse qu'ils déversent sur la Russie et qui est (était, je l'espère) en train de raviver la guerre froide. Les médias sont presque tous des instruments de propagande.
L'erreur des médias tient également à un phénomène d'auto-intoxication. Pour parler simplement, ils ont pris leurs désirs pour la réalité. Trump est un personnage qui n'appartient pas à leur milieu, c'est un "étranger" qu'ils détestent et dont ils se méfient d'instinct. Il est en ce sens le contraire d'un Hollande, qui est largement aussi incompétent que Trump, mais que les médias (même d'opposition) ne peuvent pas canarder aussi violemment parce qu'il appartient à leur famille, par ses origines et par sa culture.
On ne peut pas sérieusement nier le fait que les médias se sont trompés à propos de Trump. Ils n'ont pas essayé d' "avertir les citoyens" parce qu'ils n'imaginaient pas que son élection était possible. Leur stupéfaction au moment des résultats l'atteste.
Votre vision des médias me parait très optimiste, pour ne pas dire idyllique. "Avertir les citoyens" n'a jamais été le but des médias. Tous les médias sont partisans, quel que soit le parti (pas nécessairement politique, en tous cas pas directement) auquel ils appartiennent. Dire la vérité n'est pas leur motivation. On le voit de façon récurrente. On l'a vu, par exemple, lorsqu'il s'est agi de tromper les citoyens pour justifier une agression de l'Irak (les fameuses armes de destruction massive). On le voit actuellement dans les flots de propagande haineuse qu'ils déversent sur la Russie et qui est (était, je l'espère) en train de raviver la guerre froide. Les médias sont presque tous des instruments de propagande.
L'erreur des médias tient également à un phénomène d'auto-intoxication. Pour parler simplement, ils ont pris leurs désirs pour la réalité. Trump est un personnage qui n'appartient pas à leur milieu, c'est un "étranger" qu'ils détestent et dont ils se méfient d'instinct. Il est en ce sens le contraire d'un Hollande, qui est largement aussi incompétent que Trump, mais que les médias (même d'opposition) ne peuvent pas canarder aussi violemment parce qu'il appartient à leur famille, par ses origines et par sa culture.
On ne peut pas sérieusement nier le fait que les médias se sont trompés à propos de Trump. Ils n'ont pas essayé d' "avertir les citoyens" parce qu'ils n'imaginaient pas que son élection était possible. Leur stupéfaction au moment des résultats l'atteste.
Moi je fais une autre analyse :
- Trump a eu l'électorat de droite,
- Clinton a perdu l'électorat de gauche.
- 50% d'abstention.
Durant cette campagne, les gens de gauche ont vraiment réalisé qui est Hilary Clinton, ses magouilles pour éjecter Sanders qui a créé une vraie dynamique, rare aux states, et tout le reste.
C'est bien le système Clinton qui a créé l'échec de Clinton.
Et puis Trump était l'épouvantail rêvé (choisi ?), mais cette magouille ne marche plus.
Ajoutez à cela les médias pro-clinton à un point gerbant, le résultat était vachement prévisible, je trouve.
moi je ne les trouve pas si cons, les ricains !
- Trump a eu l'électorat de droite,
- Clinton a perdu l'électorat de gauche.
- 50% d'abstention.
Durant cette campagne, les gens de gauche ont vraiment réalisé qui est Hilary Clinton, ses magouilles pour éjecter Sanders qui a créé une vraie dynamique, rare aux states, et tout le reste.
C'est bien le système Clinton qui a créé l'échec de Clinton.
Et puis Trump était l'épouvantail rêvé (choisi ?), mais cette magouille ne marche plus.
Ajoutez à cela les médias pro-clinton à un point gerbant, le résultat était vachement prévisible, je trouve.
moi je ne les trouve pas si cons, les ricains !
Oui, ne l'oublions pas, la mégère hystérique. Le rejet de Clinton par une partie de l'électorat habituel du Parti Démocrate a été, bien sûr, une des causes de la réussite de Trump.
Je vais faire une réponse groupée en répétant que ceci n'est qu'une humble impression :
Genio, vous avez raison et je dirais que nous sommes tous dépassés. Nous même sommes plongés comme les médias dans un changement incroyable, les pires cauchemars que nous avions se réalisent sous nos yeux et partout où nous nous tournons pour chercher de l'aide, nous perdons pied. Je vais vous donner un exemple personnel avec le philosophe Slavoj Zizek qui contre toutes mes attentes se met à appeler à voter Trump, donnant une terrible illustration aux mots de Michael Moore (ceux qui utilisent Trump comme un cocktail Molotov humain) et qui ensuite poursuit dans une analyse totalement hirsute comme si Bernie Sanders aurait jamais pu être élu dans une Amérique qui est ce qu'elle est, c'est à dire un pays où les idées de socialisme sont immédiatement taxées de communisme, et donc d'antipatriotes.
Les médias ont pour mission d'informer. Informer quelqu'un dans la rue qui vous demande le chemin est relativement aisé et direct. Mais si les possibilités de chemin comportent une option qui traverse une zone marécageuse remplie de moustiques, vous indiquerez une préférence pour un chemin plus ardu qui permet d'arriver au but en grimpant la colline sans risquer la malaria.
Les médias informent et en le faisant, ils font parfois des choix qui parfois ne nous conviennent pas car on sait qu'ils ne sont pas ceux des journalistes mais d'une machine de propagande. Notre autre critique est que les médias qui sont des aventures financières ont souvent trop donné la parole à Trump car l'émotion suscitée par ses ordures augmentait leur diffusion. Les éditoriaux des journaux eux nous donnent des opinions qui sont aussi une aide à l'information. Nous venons tous ici pour apprendre à mieux décrypter ces informations. Il ne reste pas moins que les journalistes ont averti leurs concitoyens et que ceux-ci ont fait volontairement le choix du pire.
Ajoutons à cela, que c'est oublié un peu vite tous les médias et journalistes qui ont supporté Trump, qui ne sont pas "mainstream" mais "gutterstream" et qui ont volontairement amplifié les appels au lynchage pour couvrir d'un mot la réalité de ce qui a motivé les électeurs de Trump.
Juliot Iglésias vous dîtes "Trump est un personnage qui n'appartient pas à leur milieu". Ce n'est pas vrai, Trump a eu une émission comme The Apprentice. Trump baigne donc dans ce milieu médiatique
Al1 vous dites " les gens de gauche ont vraiment réalisé qui est Hillary Clinton". La question est de savoir pourquoi elle a eu néanmoins un si grand nombre de voix, la question est de savoir pourquoi " les gens de droite n'ont vraiment pas réalisé qui est Donald Trump" et en comparant les deux personnages, le saut dans l'inconnu, le mensonge et la trumperie, on en vient à s'étonner que tant d'Américains qui ont la réputation d'être down-to-earth, d'avoir les pieds sur terre, ont pu voter pour un mogul, un milliardaire qui s'entoure déjà de ses trois enfants vu qu'ils venaient de perdre leur job, la marque Trump ne pouvant plus continuer à se vendre sans risquer des sanctions. Je note que vous donnez aux gens de gauche un plus haut sens moral et que vous dites donc que les autres sont par nature des salauds.
Je voudrais dire autre chose : dans un sens je trouve que la question n'aurait pas dû être posée aux Collégiens qui ont beaucoup de mérite d'y avoir répondu. La raison : quand même les boussoles perdent le nord et que les étoiles ne l'indiquent plus, on ne s'en remet pas au moussaillon pour indiquer le chemin. Comme nous, il n'est pas doté d'un 6ème sens.
Genio, vous avez raison et je dirais que nous sommes tous dépassés. Nous même sommes plongés comme les médias dans un changement incroyable, les pires cauchemars que nous avions se réalisent sous nos yeux et partout où nous nous tournons pour chercher de l'aide, nous perdons pied. Je vais vous donner un exemple personnel avec le philosophe Slavoj Zizek qui contre toutes mes attentes se met à appeler à voter Trump, donnant une terrible illustration aux mots de Michael Moore (ceux qui utilisent Trump comme un cocktail Molotov humain) et qui ensuite poursuit dans une analyse totalement hirsute comme si Bernie Sanders aurait jamais pu être élu dans une Amérique qui est ce qu'elle est, c'est à dire un pays où les idées de socialisme sont immédiatement taxées de communisme, et donc d'antipatriotes.
Les médias ont pour mission d'informer. Informer quelqu'un dans la rue qui vous demande le chemin est relativement aisé et direct. Mais si les possibilités de chemin comportent une option qui traverse une zone marécageuse remplie de moustiques, vous indiquerez une préférence pour un chemin plus ardu qui permet d'arriver au but en grimpant la colline sans risquer la malaria.
Les médias informent et en le faisant, ils font parfois des choix qui parfois ne nous conviennent pas car on sait qu'ils ne sont pas ceux des journalistes mais d'une machine de propagande. Notre autre critique est que les médias qui sont des aventures financières ont souvent trop donné la parole à Trump car l'émotion suscitée par ses ordures augmentait leur diffusion. Les éditoriaux des journaux eux nous donnent des opinions qui sont aussi une aide à l'information. Nous venons tous ici pour apprendre à mieux décrypter ces informations. Il ne reste pas moins que les journalistes ont averti leurs concitoyens et que ceux-ci ont fait volontairement le choix du pire.
Ajoutons à cela, que c'est oublié un peu vite tous les médias et journalistes qui ont supporté Trump, qui ne sont pas "mainstream" mais "gutterstream" et qui ont volontairement amplifié les appels au lynchage pour couvrir d'un mot la réalité de ce qui a motivé les électeurs de Trump.
Juliot Iglésias vous dîtes "Trump est un personnage qui n'appartient pas à leur milieu". Ce n'est pas vrai, Trump a eu une émission comme The Apprentice. Trump baigne donc dans ce milieu médiatique
Al1 vous dites " les gens de gauche ont vraiment réalisé qui est Hillary Clinton". La question est de savoir pourquoi elle a eu néanmoins un si grand nombre de voix, la question est de savoir pourquoi " les gens de droite n'ont vraiment pas réalisé qui est Donald Trump" et en comparant les deux personnages, le saut dans l'inconnu, le mensonge et la trumperie, on en vient à s'étonner que tant d'Américains qui ont la réputation d'être down-to-earth, d'avoir les pieds sur terre, ont pu voter pour un mogul, un milliardaire qui s'entoure déjà de ses trois enfants vu qu'ils venaient de perdre leur job, la marque Trump ne pouvant plus continuer à se vendre sans risquer des sanctions. Je note que vous donnez aux gens de gauche un plus haut sens moral et que vous dites donc que les autres sont par nature des salauds.
Je voudrais dire autre chose : dans un sens je trouve que la question n'aurait pas dû être posée aux Collégiens qui ont beaucoup de mérite d'y avoir répondu. La raison : quand même les boussoles perdent le nord et que les étoiles ne l'indiquent plus, on ne s'en remet pas au moussaillon pour indiquer le chemin. Comme nous, il n'est pas doté d'un 6ème sens.
Une grande partie de la communication de Trump pendant cette campagne électorale a été consacrée à la dénonciation des médias. Croyez-vous qu'il les attaquerait systématiquement s'ils ne lui étaient pas hostiles ? Trump a certes une émission de télévision (qui a grandement contribué à le faire connaitre) mais il contre lui tous les média d'information. Je parle des médias d'information américains qui correspondent, à ce que sont en France les médias aux-ordres, les chiens de garde, les porte-paroles de l'establishment, représentés par Pujadas, Elkabbach, Salamé, Apathie, Yves Calvi, Patrick Cohen et des dizaines d'autres. L'information, aux Etats-Unis comme en France, est entièrement entre les mains de ces décérébreurs qui fabriquent notre consentement à la soumission.
Pardonnez-moi Juliot Iglésias mais que voulez-vous que Trump ou que les médias aient fait :
Trump n'avait rien à vendre sinon à encourager les gens à croire au complot et seulement au complot médiatique. Croyez-vous un instant qu'il ait pu vendre aussi bien son non-programme s'il n'avait d'avance ridiculisé ceux qui allaient justement dénoncer la nature rocambolesque de ce programme.
Prenez l'exemple du plan ridicule de mur échafaudé par son esprit déraisonable, imaginez qu'en France (ce qui ne tardera pas à arriver) un candidat parle d'ériger un mur le long de la Méditerranée aux frais des pays d'où proviennent l'immigration. Il ne manquerait pas d'experts comme aux USA pour prouver l'irraisonnable de l'idée. Il suffit donc par avance de dénoncer cette expertise comme faisant partie d'un complot pour la rendre ineffective chez ceux qui par déraison sont sensibles à cette folie idée d'érection de mur.
Ensuite, faire passer Trump pour un ennemi de l'Establishment, c'est aussi rocambolesque que de le faire passer pour quelqu'un qui ne soit pas profondément raciste et misogyne.
Les médias quant à eux ne pouvaient que pointer sa folie. S'ils ne l'avaient pas fait, ils porteraient la responsabilité d'avoir participer à l'immense trumperie des électeurs. Qu'ils aient mal fait cette information, qu'ils aient louvoyé entre intérêt économique et réelle volonté d'avertir est la seule critique qu'on peut leur faire mais la responsabilité finale repose entièrement sur les électeurs : si je choisis en Grande Bretagne de conduire sur la voie de droite, j'en prends toute la responsabilité, je deviens d'ailleurs un meurtrier en puissance, eux sont des lyncheurs en puissance.
Trump n'avait rien à vendre sinon à encourager les gens à croire au complot et seulement au complot médiatique. Croyez-vous un instant qu'il ait pu vendre aussi bien son non-programme s'il n'avait d'avance ridiculisé ceux qui allaient justement dénoncer la nature rocambolesque de ce programme.
Prenez l'exemple du plan ridicule de mur échafaudé par son esprit déraisonable, imaginez qu'en France (ce qui ne tardera pas à arriver) un candidat parle d'ériger un mur le long de la Méditerranée aux frais des pays d'où proviennent l'immigration. Il ne manquerait pas d'experts comme aux USA pour prouver l'irraisonnable de l'idée. Il suffit donc par avance de dénoncer cette expertise comme faisant partie d'un complot pour la rendre ineffective chez ceux qui par déraison sont sensibles à cette folie idée d'érection de mur.
Ensuite, faire passer Trump pour un ennemi de l'Establishment, c'est aussi rocambolesque que de le faire passer pour quelqu'un qui ne soit pas profondément raciste et misogyne.
Les médias quant à eux ne pouvaient que pointer sa folie. S'ils ne l'avaient pas fait, ils porteraient la responsabilité d'avoir participer à l'immense trumperie des électeurs. Qu'ils aient mal fait cette information, qu'ils aient louvoyé entre intérêt économique et réelle volonté d'avertir est la seule critique qu'on peut leur faire mais la responsabilité finale repose entièrement sur les électeurs : si je choisis en Grande Bretagne de conduire sur la voie de droite, j'en prends toute la responsabilité, je deviens d'ailleurs un meurtrier en puissance, eux sont des lyncheurs en puissance.
C'est oublier un peu vite que le désamour des médias et le manque de confiance ne datent pas de l'élection américaine.
Elle fera suite en France, comme les E-U, d'un manque total de considération réciproque entre électeurs et cette caste. Pour preuve, en ce moment le traitement de la grève des journalistes de je ne sais plus quelle chaîne. Je ne juge pas les grévistes qui ont leurs raisons mais on n'entend pas parler d'eux comme des preneurs d'otages ou de privilégiés accrochés à leurs statuts, alors qu'il faudrait tant de réformes nécessaires pour le pays et gnagnagna, on connaît la chanson que les médias nous servent ! Les Fralib, les Michelin et les autres ont-ils eu autant droit à la parole ?
Alors oui, la liberté d'information est primordiale dans une démocratie, mais ceux-là mêmes qui nous servent cet argument sont les premiers à utiliser cette liberté pour en faire une propagande néo-libérale, nous assénant qu'il n'y a pas d'autres voies et voix.
Aux E-U, une autre voix s'est élevée et elle a été entendue, même si son discours était à gerber. Quand on est abreuvé de télé est-il si déraisonnable et inimaginable de manquer de sens critique ? Donc, retour à l'envoyeur : les médias qui ont préparé le terrain pendant des années pour qu'on en arrive là.
Elle fera suite en France, comme les E-U, d'un manque total de considération réciproque entre électeurs et cette caste. Pour preuve, en ce moment le traitement de la grève des journalistes de je ne sais plus quelle chaîne. Je ne juge pas les grévistes qui ont leurs raisons mais on n'entend pas parler d'eux comme des preneurs d'otages ou de privilégiés accrochés à leurs statuts, alors qu'il faudrait tant de réformes nécessaires pour le pays et gnagnagna, on connaît la chanson que les médias nous servent ! Les Fralib, les Michelin et les autres ont-ils eu autant droit à la parole ?
Alors oui, la liberté d'information est primordiale dans une démocratie, mais ceux-là mêmes qui nous servent cet argument sont les premiers à utiliser cette liberté pour en faire une propagande néo-libérale, nous assénant qu'il n'y a pas d'autres voies et voix.
Aux E-U, une autre voix s'est élevée et elle a été entendue, même si son discours était à gerber. Quand on est abreuvé de télé est-il si déraisonnable et inimaginable de manquer de sens critique ? Donc, retour à l'envoyeur : les médias qui ont préparé le terrain pendant des années pour qu'on en arrive là.
"quand même les boussoles perdent le nord "
Personne n'a envisagé un seul instant qu'@si interviewait les lycéens pour nous indiquer un quelconque nord. Clairement ce qu'ils disent de l'élection américaine manque d'originalité.
Peut-être serait-il plus intéressant de les interviewer sans filtre sur les manifestations persistantes des policiers ou ce qu'ils savent et ont retenu de "Nuit Debout".
Personne n'a envisagé un seul instant qu'@si interviewait les lycéens pour nous indiquer un quelconque nord. Clairement ce qu'ils disent de l'élection américaine manque d'originalité.
Peut-être serait-il plus intéressant de les interviewer sans filtre sur les manifestations persistantes des policiers ou ce qu'ils savent et ont retenu de "Nuit Debout".
Tout à fait, ne pas oublier l'abstention (+ vote blanc + vote nul). C'est elle qui gagne du terrain dans les pays dits démocratiques. Malgré les différents contextes politiques, c'est LE point commun qu'on retrouve partout.
Nous avons collectivement de moins en moins envie de voter, et il n'y a plus que les plus motivés (les plus en colère ?) à se déplacer au bureau de vote.
Nous avons collectivement de moins en moins envie de voter, et il n'y a plus que les plus motivés (les plus en colère ?) à se déplacer au bureau de vote.
Quand je regarde ces jeunes s'exprimer , je me dis que tout n'est pas perdu.
Ils sont tous plein de bon sens et sérieux dans leurs analyses et font preuve d'un vrais sens critique, c'est très rassurant pour un vieux comme moi.
Ils sont tous plein de bon sens et sérieux dans leurs analyses et font preuve d'un vrais sens critique, c'est très rassurant pour un vieux comme moi.
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