"Les ombres du Bataclan", film contesté par des rescapés
Un documentaire diffusé par Arte le 3 septembre, et disponible en replay, revient sur le travail mené par la commission d'enquête parlementaire dédiée aux attentats du 13 novembre 2015. Salué par la presse, le documentaire a reçu de vives critiques de la part des rescapés et de l'ancien ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. ASI a confronté les principaux acteurs du documentaire aux critiques formulées.
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Commentaires préférés des abonnés
Je n'ai pas vu ce documentaire... et je ne sais pas du tout si j'ai envie de le découvrir en replay... hier, j'avais la gorge nouée en entendant dans ma voiture un témoignage de victime sur une radio (Inter je pense). N'est-il pas trop tôt, dans notr(...)
eh ben... j'ai pas tout lu, et je ne regarderai pas ce documentaire
celui dont parlait ASI il y a quelques jours, diffusé à la radio (extraits d'appels au SAMU cette nuit-là remis en contexte via un témoignage "vécu de l'intérieur") semble un bien mei(...)
Super article, merci beaucoup !
La tonalité du documentaire m'a clairement dérangé, mais j'espère que les questions qui y sont posées trouveront des réponses complètes.
Derniers commentaires
J'ai regardé ce docu avant de lire l'article de Maurice. J'ai aussi ressenti l'ambiance "on nous cache tout, on nous dit rien" par le montage et la musique.
MAIS
- Concernant cette histoire d'horaire: il faut quand même dire que l'équipe BI qui était en entrainement à la tour Eiffel a aussi été interviewée dans le docu, et précisait bien elle-même qu'on les a sommé de se présenter au QG de la BRI alors que l'équipe proposait d'y aller directement, ce qui leur a fait perdre 15 minutes.
- les personnes en colère contre ce docu ne remettent pas en question l'info majeure (à mon sens) qui est que le RAID était sensé dans la procédure prendre le commandement d'un regroupement de "forces" qui n'a pas été déclenché.
- Malgré le fait que Fauvergue a très certainement un égo surdimensionné aussi (sans parler des enjeux politiques actuels), il a bien participé de fait à une bataille d'égos surdimensionnés. Nous avons tous vu des batailles d'égos à l’œuvre: dans ces cas là, est-ce que l'intérêt général est l'unique objectif des décisions, ou est-ce que le carressage de poils ne parasite pas un tant soit peu l'affaire?
- il insiste in fine sur les gueguerres de chapelles de tous ceux qui détiennent le pouvoir entre leurs crocs et sur les conséquences concrètes que ça peut avoir sur la vie des gens. Vals est comme un con à se défausser tout du long sur Cazeneuve en bafouillant, pas moitié informé des tenants et des aboutissants (du Vals dans les grandes largeurs). Le rapport de force de police/pouvoir est largement documenté par ailleurs et nous avons récemment des exemples bien concrets de ses enjeux (exemple récent: l'exemption de pass)
- On apprend (enfin, moi.... d'aucun le savait peut-être) que les bidasses à kalash qui déambulent partout dans l'espace public ne servent strictement à rien d'autre qu'à nous/me faire flipper avec leurs engins de mort dans les mains, pour la très simple raison qu'ils n'ont même pas le droit d'intervenir si l'occasion se présente! Qui se sent rassurer par leur présence? (vraie question)
Le docu n'est pas parfait, ça c'est sûr, mais voir encore aujourd'hui tous ces mecs jouer à "la mienne est plus longue que la vôtre" même quand des vies sont en jeu est assez instructif.
C’est dommage d’avoir questionné sur tout et pas sur cette erreur sur les horaires
A la lecture de tout cela, j'ai surtout l'impression que réalisateur et producteur ont été les dindons de la farce d'un Fenech aux dents longues... C'est dommages parce qu'ils semblent sincères dans leurs bonnes intentions sur le documentaire..!
Mais l'un qui dit s'est vu imposé le choix du Fenech et l'autre qui dit que c'était une volonté du premier... Au mieux l'un des deux ment, au pire c'est Fenech qui s'est imposé aux deux autres ni vu ni connu je t'embrouille ? 🙄
eh ben... j'ai pas tout lu, et je ne regarderai pas ce documentaire
celui dont parlait ASI il y a quelques jours, diffusé à la radio (extraits d'appels au SAMU cette nuit-là remis en contexte via un témoignage "vécu de l'intérieur") semble un bien meilleur choix... et montre le grand professionnalisme des services de secours, au passage
après, personne n'est obligé de regarder ni d'écouter tout ça !
j'entends même dans mon entourage, de la part de personnes non concernées directement, que le choc est encore trop présent pour suivre l'actualité du procès et encore moins regarder un documentaire...
L'itinéraire politique de Goerges Fenech est celui d'un opportuniste professionel. Un des ces advenus pas forcément les plus compétents, par forcément les plus légitimes, mais les plus ambitieux. Il a bien su mener sa barque. Qu'il soit parvenu à cette place là, dans notre contexte français, n'a rien d'étonnant. Mais cela reste désolant, comme le destin de bien d'autres parvenus de la politique.
Super article, merci beaucoup !
La tonalité du documentaire m'a clairement dérangé, mais j'espère que les questions qui y sont posées trouveront des réponses complètes.
Je n'ai pas vu ce documentaire... et je ne sais pas du tout si j'ai envie de le découvrir en replay... hier, j'avais la gorge nouée en entendant dans ma voiture un témoignage de victime sur une radio (Inter je pense). N'est-il pas trop tôt, dans notre pays de "lourds secrets politiques" tus par une presse complice, pour essayer de comprendre le comment du pourquoi ou l'inverse sur un des attentats, celui du Bataclan ?
Et puis, c'est douloureux, ces téléscopages de "commémoration 9/11, ouverture du procès des attentats de novembre"... toutes les chaînes y vont de leurs documentaires... et trop d'info tue l'info... (et la vérité en 1er).
On évolue maintenant dans une société multi-traumatisée dirigée par une minorité épargnée (ou aveuglée par le pouvoir ?) profitant de nos affaiblissements progressifs et de nos divisions pour mieux nous imposer SA règle.
C'est une façon de remuer le couteau dans la plaie... et je ne pense pas, personnellement, que ça fasse avancer la réflexion.