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"Les ouvriers d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1981"

Les ouvriers, leur bleu de travail, leur casque… Une image d'Epinal ? Le Parti socialiste, qui depuis bien longtemps ne compte plus d'ouvrier parmi ses dirigeants, doit-il se détourner de cet électorat, et partir à la conquête d'autres cibles électorales ? Un rapport du think tank Terra Nova, qui préconise l'adoption sans complexe de cette stratégie, suscite de vastes polémiques depuis sa publication au mois de mai. Non seulement sur la question de la stratégie du PS pour la prochaine élection présidentielle, mais plus largement, sur les rapports entre politique et marketing.

Derniers commentaires

Mais que peuvent bien exprimer de neuf nos politiques contemporains quand leurs " porte-parole et boîte à idées" sont Clémentine Autain et Olivier Ferrand ?
Comment pourraient-ils " ressentir les violences qui traversent les milieux ouvriers et paysans depuis plus de 40 ans quand tout leur vécu les renvoie à une vie aisée citadine et intellectuelle chargée de poncifs bien -pensants et partisans , quand vos études et vos entourages vous mènent sans modestie à parler au nom de vos concitoyens sans en avoir partagé les expériences collectives. Il est loin le temps où des ouvriers et des paysans occupaient le parlement...
Et puisqu'ils sont de "purs produits" des institutions, ils ont déjà les traits et les réfléxions "creuses" de leurs "confrères et consoeurs" politiciens de métier.
Incapables de s'attaquer aux "problémes sociaux" par inaptitude à "sortir du cadre normatif" , multipliant les "offres sociétales" ils ne trouvent que dans des études de marché et des sondages sur les "outsiders" sensibles à leurs "valeurs culturelles, immigration, laïcité ouverte" l'espoir à leurs ambitions de pouvoir malgré leur absence de projet.
Quel pitoyable constat!
S'adresser à toute la diversité des outsiders en états précaires parce qu'ils représentent une "masse énooorme" de l'électorat potentiel dont on sait par la nature même de celui-ci qu'un discours "vague et creux, plein de bonnes intentions" peut lui être adressé sans être contraint de se déterminer sur des politiques financières économiques et sociales tranchées me révolte.
Et il ne suffit pas de repousser Marine Le Pen sous tous les prétextes racistes pour réduire à néant ce qu'elle dit sur l'Europe, l'Euro et ses effets pervers sur notre démocratie et sur nos économies et de repousser à l'identique les "insiders" ouvriers qui seraient tentés de partager le m^me avis sur le sujet.
Les ambitions de ces gens "bien nés" et " bien pensants" et leurs "popotes" de campagne me sont bien indigestes...
Ils devraient relire quelques almanachs de 1933 ou 1934, ils apprendraient sûrement, avec effarement, que l'action française était la plus exigeante pour faire obstacle aux visées nazies, ce n'étaient pas les "bien pensants" pacifistes, socialistes et radicaux du moment.
On n'a pas raison sur tout et considérer les réfléxions de Marine Le Pen sur une sortie rapide et concertée de l'Euro avant catastrophe finale ne serait pas "hors de propos" surtout quand des personnalités comme Sapir Todd Chevènement et autres millions de citoyens ont voté contre la constitution européenne en 2005.... Mais est on modeste quand on est habitué depuis son enfance à son ronronnement personnel couronné de lauriers sous les ors de la république depuis son enfance?...
Il faut que cette émission soit d'utilité publique !
non, en disant gauche, je réagissais aux propos de Clémentine autin.
Que même à gauche on tourne autour de ce pot là, en parlant de cet âge de la retraite comme si il allait véritablement changer en termes d'années travaillées, en le transformant encore une fois en une question de société, de manière de vivre etc... je trouve ça atterrant.


Je crois que vous faites encore la confusion entre "gauche" ou mieux exprimé "politique de gauche" et "PS".
Au PS, Gérard Filoche et peut-être Montebourg mis à part, personne n'a vraiment de désaccord avec les propositions
du Medef pour la retraite.
1) Les valeurs de la gauche?

La gauche ne s'est-elle pas fait détruire par exemple par la question du voile et de la laïcité, sur l'identité nationale, car elle s'est trop éloignée des questions économiques?

La question du voile et de la laïcité n'a-t-elle pas poussé, même à gauche, à faire des différences entre les bons travailleurs des lumières, ouverts, laïcs, féministes et athés, et les musulmans, les femmes voilées, les religieux automatiquement fanatiques et oppresseurs venu de l'étranger barbare et sous développé qui sapent notre bonne valeurs des lumières?

2) Ce qui fait aussi qu'on voit gauche et droite comme même combat ne vient il pas aussi du consensus qui dit que "tant qu'il s'agit de questions économiques, il n'y a pas de politique viable quand elle n'est pas en accord avec la réalité du marché". Le PS autant que la droite abandonne au fur et à mesure tout pouvoir de l'état sur les combats économiques, et se réfugie dans des questions de sociétés.

Un exemple? Il y a cinquante ans, les financiers qui; par peur d'un gouvernement passant à gauche, partaient avec leur or pour éviter de perdre de l'argent du fait d'une politique sociale, encouraient de la prison. Aujourd'hui, les politiques, du PS comme de la droite, n'ose même plus prendre des mesures de peur que les entreprises et les fortunes partent de France.

C'est ce genre d'abandon, dans l'action comme dans les débats et dans l'imaginaire, du pouvoir de l'Etat (seule entité existante, représentant le peuple de façon démocratique) dans les questions économiques, qui font de la gauche, au moins pour son électorat, une simili droite qui se réfugie dans des questions de société.
Pourquoi ne pas avoir invité sur votre plateau François Ruffin, journaliste pour Fakir, à cette émission. Dans le dernier numéro de ce journal, il écrit un article de 2 pages à propos du Rapport de Terra Nova qu'il intitule : " Le grand lâchage de la classe ouvrière "
[quote=François Ruffin]
L’abandon des classes populaires était déjà opéré : voici qu’il est théorisé. Et consciemment, la gauche cède les ouvriers/employés au Front national.

Une analyse qui aurait apporté de l'eau au moulin de l'émission !

Idem concernant la question du protectionnisme qui a déjà suscité 2 émissions ( avec Todd & Mélanchon puis Lordon & Coutrot).
Dans Fakir, Ruffin a déjà consacré pas moins de 3 numéros à analyser la question du protectionnisme, il serait intéressant de le convier dans ce genre d'émission.

Enfin, dernière proposition : une rencontre Besancenot & Ruffin sur le plateau d'@si. La question des délocalisations, relocalisations, de la place des ouvriers et des politiques. Avec en guise de mise en appétit, l'article "Lettre ouverte à Olivier Besancenot" qu'à écrit Ruffin dans le précédent numéro de Fakir.

Il y a du potentiel je pense !
Merci de l'utiliser !
Il faut réinviter C. Autin!
Outsiders vs Insiders ? ou comment revisiter la lutte des classes ? Le Parti socialiste n'a pas d'objectif visionnaire. Ce sont des démocrates-administrateurs.
Il ne faut pas être un expert dans un think tank pour comprendre qu'on est prolétaire quand on a du mal à se loger et à se nourrir décemment (Cdd ou Cdi ou Rsa peu importe) et/ou que les conditions de travail, de vie sont difficiles au quotidien.
Cher Dan,
L'intérêt nutritionnel du stylo à bille est très limité.
Cela ne sert à rien d'en manger.

cf. Dan Israël qui mâchouille son stylo, Acte 4, 12:53.

Cordialement
Et alors Arrêt sur images est une émission d 'analyse des médias.
Il y a depuis quelques temps une réelle dérive de cette émission qui perd progressivement son but original.
Des débats sur le PS, comme si on en avait pas assez ?
Nous sommes gavés de politique du matin au soir. Radio, télé impossible de leur échapper.
Jamais les gens n'ont été aussi dégoutés par les politiques, jamais on ne les en a entendu autant.
Pas une émission pseudo-littéraire ou de pseudo-divertissement où ils ne sont invités pour donner leur avis.

ASI permettait d'avoir du recul sur la télévision, la mise en scène et son rapport avec la société.
C'est désormais tellement politisé cette émission (très original le livre sur le sarkozystan trois ans après Patrick Rambaud) et le but initial est perdu.

Ps: Ce forum n'a par ailleurs pas un grand intérêt. J'ai dû poster déjà de nombreux posts sur le sujet sans réponse. Tout le monde y parle dans son coin et les médiateurs semblent absents.
Tiens, je ne m'étais pas aperçu de votre côté "enfant" jusqu'à présent.
Profitez-en, l'âge de raison vient si vite!
des fois on se dit que le copié collé peut être une belle saloperie.
Argumentation imparable ou comique de répétition?
Vous avez quel âge?
J'ai toujours voté à gauche !
Je me suis toujours intéressé à la politique, l'économie
Je suis diplômé de niveau Bac +5 en mathématiques appliquées et sciences sociales : représentation, modélisation et gestion sociale du risque
Je n'ai connu que des contrats précaires et souvent sous payé eut égard à ma formation
J'aide des étudiants à faire les stat de leurs mémoires bénévolement.
Je suis au chômage depuis bientôt 2 ans ! Du coup je m'intéresse encore plus à la politique et l'économie (oui on a du temps à tuer nous les assistés)
Je suis allocataire du RSA.
Je voterai toujours à gauche ! Je ne mettrai jamais mes compétences en modélisation statistique au service de la finance !
Je viens de recevoir un mail de l'URSSAF Paris : "Nous vous remercions de l'intérêt que vous avez porté à notre organisme en répondant à notre annonce. Nous sommes cependant au regret de vous informer que nous n'avons pas retenu votre candidature après l'entretien auquel vous avez bien voulu participer, ceci ne remettant pas en cause vos compétences professionnelles."
Je hais le système marchand, les pubs sur youtube et dailymotion, ce que devient l'espace de liberté jadis appelé Internet !
Je suis à 200% les idées défendues par les économistes atterrés, et j'adhère "totally" à l'analyse de Fréderic Lordon ; ce garçon est vraiment brillant !
Le PS est un parti de droite qui n'a pas de réponse à apporter à la crise actuelle et aux chômage de masse (Je suis frappé de voir comment Ferrant tourne autour du pot sur les titularisations ! Il faut que vous, très cher Daniel, et clémentine Autain insistiez presque 10 minutes pour qu'il arrive enfin à dire le mot ! Quand on a des convictions on hésite pas, on ne tergiverse pas on DIT ! "Des paroles et des actes" ! Je rappelle qu'il existe aussi des actes de paroles !
Cela fait 20 ans (j'en ai 31 aujourd’hui) que j'entends parler de chômage. Chômage structurel de masse serait plus juste ! Faut s'y faire plus d'un français sur 10 en âge de travailler n'a pas ou plus d'activité professionnelle ! Alors les jeunes, les séniors, les femmes, les précaires ... appelez les comme vous voulez tant que ne changera pas fondamentalement le rapport CAPITAL / TRAVAIL rien ne changera tout court et pour personne !
Je rappelle que de nombreux jeune ou moins jeunes diplômés sont dans des situations de précarité qu'ils n'arrivent même pas à comprendre tant on leur a vendu le mirage du plein emploi après le départ en retraite des baby boomers ! Le libéralisme économique c'est du pur concentré de cynisme. (RMI ou Star Academy à vous de choisir)

Bref Ce qui devra arriver ... Arrive ! Les bourses européennes dévissent encore aujourd'hui ...

A la dernière élection avant la fin du monde ... je voterai Méluche bien sûr !
Bla bla bla
Insupportable ce mec de Terra Nova, ça cause ça cause, ça sort de grands mots marketing mais pas une fois, pas UNE fois, ça ne se pose la question de la cause, du système qui produit ces symptômes ! Les seules fois où je me suis dit "ouf, un peu de concret", c'est quand j'ai entendu prononcer les mots "sortie du capitalisme" et ce n'est pas Ferrand qui les prononce. Ferrand passe son temps à noyer le poisson, à ne pas répondre aux questions. Pourquoi le PS abandonne les ouvriers/salariés ? Pourquoi ils ne sont plus sensibles au discours PS ? J'ai envie de dire, peut-être, parce que vous nous prenez un peu pour des cons...
Todd avait raison, les discussions avec les gens qui sont favorables au maintien du système sont d'un manque d'intérêt total.
Très très agréablement surpris par Clémentine Autain. Mes à-priori n'étaient pas si positifs. Je pense par exemple au terme "pouvoir d'achat" qui me fait aussi bondir, mais pas seulement.
Entre elle et Mélenchon, que j'ai adoré face à Touati, je serai presque enclin à voter, et donc pour eux, si je n'avais lu leur programme.
J'aurai aussi pu voter pour EELV avec un Lhomme à la tête, comme quoi, les personnalités en politique, on a beau s'en défendre, ça compte.

Pour tenter (!) de rester cohérent, je dirai que les leaders politiques, s'ils sont nécessaires et fédérateurs, ne gardent leur crédibilité que s'ils ne prennent pas le pouvoir et laissent la place, au moment venu, à une équipe. Et que ça tourne !

Comme le problème c'est le pouvoir, je me refuse de le donner à quiconque tant que ça ne sera pas posé clairement.

C'est donc pas demain a veille que je revoterai !
Un peu tristouille le forum...
Causer des fôtes d'ortaugraffe et de la chronique d'Anne-Sophie??? Et oublier le sujet. Dommage.

L'abandon des classes populaires était déjà opéré, voici qu'il est théorisé. Consciemment, la "gauche" cède les ouvriers au Front National.
Les valeurs morales comptent plus, désormais, que les conquêtes sociales.

Les "penseurs" de Terra Nova envoient les ouvriers dans la gueule du fascisme. Plutôt que de mettre en œuvre ce que les pauvres réclament depuis longtemps : un protectionnisme économique et social. Mitterrand élu par les ouvriers (à 74 %) n'a pourtant pas hésité une seconde. Dès le tournant de la rigueur, en 1984, Laurent Fabius disait : "la dénonciation systématique du profit est désormais à ranger au magasin des accessoires." Et plus tard, Jospin : "Mon projet n'est pas socialiste". Ça on a vu, merci. Fini la lutte des classes, vive "la bataille de la compétitivité et de l'emploi"...

Alors, en guise de politique sociale, le PS créée "SOS Racisme"... La charité remplace la solidarité, et les Restos du Coeur arrivent en guise de "politique sociale". Delors part à Bruxelles préparer "l'Europe de la libre circulation des marchandises et des capitaux..." (Bon, pas celle des humains, eux, on les laisse se noyer dans la Méditerranée, salauds de bougnoules..., faut pas pousser mémé dans les orties, quand même !)

Au moins, avec Terra Nova, c'est clair, c'est dit. On laisse les pauvres au FN.

Emmanuel Todd, il y a une dizaine d'années, écrivait dans L'Illusion économique :

"Les enseignants, qui constituent l'un des cœurs sociologiques de la gauche, sont faiblement menacés par l'évolution économique. N'ayant pas à craindre au jour le jour le licenciement ou une compression de salaire, ils ne se sentent pas menacés d'une destruction économique, sociologique et psychologique. ... Ils peuvent se permettre de considérer l'Europe monétaire et l'ouverture des échanges internationaux comme des projets idéologiques sympathiques et raisonnables..."

Je rajouterais qu'ils ne courent pas le risque d'être délocalisés en Bulgarie, même si aujourd'hui, avec les suppressions de postes, et l'arrivée massive de professeurs précaires, la donne a sans doute quelque peu changé...

"L'immobilité idéologique des enseignants les a séparés de cet autre coeur de gauche que constituent les ouvriers, qui eux subissent, depuis près de vingt ans, toutes les adaptations, tous les chocs économiques... La stabilité du vote enseignant pour la gauche (même quand le PS était au plus bas) contraste avec le vote ouvrier, désintégré, capable de se tourner vers le FN ou vers l'abstention..."

En clair, pourquoi Jospin s'est-il trouvé éjecté du 2ème tour en 2002 ?
Faire une campagne sans jamais prononcer le mot "ouvrier", ni croiser une licenciée de Lu ou de Moulinex n'a pas dû aider à sa popularité.... Et pourtant, on continue, fonçant droit dans le mur. A défendre le patron du FMI et sa politique d'austérité pour les pauvres, et de gabegie pour les banques, et autres Molochs jamais rassasiés ??? C'est vraiment ouvrir la porte en grand au F haine... Les socialos n'ont décidément rien appris.

Lire le dernier numéro de Fakir sur ce sujet.
Un débat façon ASI époque France 5. Pas glorieux. Olivier Ferrand a monopolisé la parole et a fait partir le débat dans plusieurs directions non fructueuses. Il faudrait des intervenants plus punchy face à l'enfumage pratiqué par ce type d'invité. Revenir sur le fond du rapport. Laisser plus de temps au "résumé du rapport". Lire entre lignes du rapport. Terra Nova ? Qui le finance ? Ferrand, élu PS ! Premier biais. Il parle de sa chapelle. FS n'a pas eu assez la parole. Difficulté de s'exprimer devant la caméra, DS aurait dû lui laisser plus de place. Anne-Sophie, intervention intéressante mais trop courte. En revenir au marketing politique pratiqué par Terra Nova, preuve d'un cynisme quand même assez difficile à accepter. Un mot sur l'échec global des social-démocraties ? Le pourquoi ? Ferrand a bien eu du mal à prononcer le mot "titularisation" : ça prouve quelque chose ! Aller dans cette direction. Peut-être inviter un sociologue qui ne se laisse pas démonter impunément par le bagou de Ferrand. Bernard Friot ! Il en connait un rayon sur le travail. Mélenchon n'aurait fait qu'une bouchée de Monsieur Ferrand. Beaucoup de bruit sur ce plateau, et au final, pas appris grand-chose. On joue sur les mots (insiders, outsiders), mais au final, pour quelle vérité ?
Emission insupportable... Il paraît que ce M. Ferrand est haut fonctionnaire ? Je comprends pourquoi ça baigne en France. Avec des éléments d'un tel acabit, la République est sauvée. Pompeux cornichon ! Grrr............................ En tout cas, je ne voterai pas pour le PS en 2012, car cette émission a au moins eu le mérite de montrer, en creux, ce qui nous attend si les socialos gagnent les élections. On retrouve la fameuse formule de Jospin en 2002 (inoubliable) : "mon projet n'est pas socialiste" ! Tout s'explique...
Tiens, personne n'a encore débattu ici, ou alors j'ai zappé, des propositions de Terra Nova incitant le PS à aborder franchement les questions de l'immigration et de l'assistanat ?
En substance : affrontons le FN sur ces deux sujets, affirmons sans crainte que l'immigration est une richesse, l'assistanat une nécessité.
Je ne sais pas si j'évolue dans un environnement particulier, mais en dehors de ma famille et de mes amis les plus proches, quasiment aucune des personnes que je côtoie n'est préparée à recevoir ce discours.
Je ne peux que le déplorer, mais électoralement, cette prise de position est suicidaire.
Un rapport pour savoir si dans le cadre de la stratégie électoral(ist)e le PS doit abandonner la politique et investir le terrain du tout symbolique. Ça me semble un peu léger cette manière d'évincer le "débat économique et social" pour aller "sur les valeurs" c'est à dire la mariage gay et le voile islamique.

Fatalement Clémentine Autin que par ailleurs je n'apprécie pas particulièrement est la plus incisive sur cette question, la seule qui mérite d'être posée.

Le mariage gay et le voile islamique sont des diversions grotesques fomentées par les spin doctors de Sarkozy, de la pub pour Canard WC au bifidus radioactif. Donner la parole à ces clowns ne vous fait pas honneur.
j ai tenu 20mn... nulle cette emission... il manquait plus que Rama Yade pour rajouter du vide... rendez nous Melenchon et Todd
intéressant, et je vote clémentine autain sans aucun doute.

MAIS : début d'émission un peu laborieuse, qui dit quoi comment, chacun marque son territoire, va renifler celui de l'autre, DS essaie de dégager les lignes, moi, spectatrice, j'essaie de comprendre les enjeux (après avoir fini par comprendre de quoi ça cause), on sent les moteurs ronfler, les chevaux s'ébrouer et prêts à galoper et

HHHHHHHIIIIIIIIIII (bruit de freins), après un 1/4 d'h de cet échauffement (mais c'est quand que ça commence ?) anne-sophie débarque avec le "mot" sink tank... ah pardon, THink tank, et une recherche sympathique mais pas vraiment fondamentale pour l'objet du débat, qui duuure, mais duuure quand on est impatient d'entendre les débatteurs débattre. ça casse complètement le rythme, la dynamique. pourquoi ne pas le faire carrément au début, genre glossaire pour comprendre ce qui va suivre même si c'est pas vraiment utile pour comprendre le débat ?

moi, comme spectatrice, ça me casse les pattes : au moment où je rentre dans le débat, me disant ah tiens celui-là me les brise légèrement, et tiens l'autain, je connaissais pas, elle est bien cette fille, bref, au moment où moi je m'engage en quelque sorte dans le débat, arrive le cheveu sur la soupe comme comme un énorme pavé, lancé par daniel, sous les sourires (un peu contraints ? polis ?) des invités, qui n'en demandent pas tant. je me rappelle aussi le débat méluche-todd, c'était aussi arrivé vraiment à contre-pied, contre-rythme, contre-tempo, et je trouve très très désagréable.

après, faut se remettre dans le bain, relancer les moteurs, retrouver la concentration, le rythme, se rappeler ce qu'on disait, ou ce qu'on pensait, etc.

alors avant, après, en chronique parallèle, en lien hyper-image, en incrustation avec la possibilité de zapper, mais pas comme ça, en plein milieu (surtout si ça n'a rien d'essentiel pour comprendre le débat)
énervement un peu (litote) que l'on reprenne comme venant du parti socialiste ou proche du parti socialiste les thèses de Terra-nova qui doivent représenter moins de 10% du parti, les plus bruyants et officiellement brillants comme DSK mais si peu représentatifs - quant à la thèse de la disparition de la "classe ouvrière" c'est une imbécillité (qui a contribué à la désindustrialisation de la France) qui court depuis les années 70, non ?
C'est vrai que les interventions de Daniel étaient pas terribles (petit déficit de comprenette pendant tte l'émission), mais à part ça, c'était bien. Je les aurais regardé parler des heures, ils sont gentils et bien élevés. Autain, super, comme d'hab. Ferrant très bien aussi, plein de charme. L'autre avait un personnage moins facile à défendre, mais pas mal quand même. Emission lounge, dîner presque parfait, ça me va. Pour le fond, des choses intéressantes affleurent, mais là faut que j'y aille.
Passons sur le prestation de l'animateur dont le rôle a semblé être, non pas de dynamiser les échanges, mais de les étouffer par des questionnements intempestifs ; le summum fut atteint par l'autosatisfecit assez puéril qu'il s'est accordé en fin d'émission (et qui constitue le fil rouge de sa présentation de l'émission).

Il est vrai que pour lui le cocktail qu'il pensait être explosif, lui a explosé à la figure quand Clémentine Autain a déclaré être assez d'accord avec l'analyse de "Terra Nova" (qui s'affiche laboratoire d'idées de la gauche progressive) sur les couches populaires actuelles que sont la masse des précaires (outre la masse des chômeurs officiels, les CDD, les temps partiels imposés, les horaires éclatés, les jeunes arrivant sur le marché du travail privés de tout : ni chômeurs puisqu'ils n'ont pas encore travaillé, ni possible bénéficiaires de minima sociaux - des invisibles, les femmes seules avec enfants, etc. ).

L'échange avec Sawinski n'a malheureusement pas.pu aller jusqu'au bout (comme l'émission d'ailleurs qui, mais c'est peut-être la faute de mon fournisseur d'accès, s'est interrompue en plein acte IV) : le constat partagé sur une fragmentation de la classe ouvrière qui ne correspond plus à l'image de l'ouvrier en bleu dans une usine des années 80, alors qu'une fraction importante des ouvriers actuels sont dans les services (manutention, transports, etc.) aurait mérité d'être creusé. Au lieu de cela, un faux arrêt dur images où l'on voit celui qui fait président nous la jouer justement sur l'image d'Epinal de l'ouvrier casqué en uniforme d'entreprise, mis en parallèle avec S. Royal, visitant Heuliez - entreprise poitevine menacée de fermeture et qu'en tant que Présidente de région elle a soutenu de bout en bout - et avec Mélenchon venant soutenir des ouvriers d'une usine menacés de fermeture pour cause de délocalisation.

La dernière passe d'armes entre le pseudo animateur et Olivier Ferrand sur les retraites fut caricaturale : les explications du fondateur de Terra Nova furent dans un premier temps contrées par Clémentine Autain, mais qui, quand Ferrand glissa qu'il s'agissait maintenant d'inventer des parcours individualisés, marqua immédiatement son intérêt. (Pour connaître la position de Terra Nova sur les retraites, donc poser des questions pertinentes l'animateur aurait pu consulter : http://www.tnova.fr/dossier/la-r-forme-des-retraites)

PS Exceptionnellement - que DUF, Ulysse et les autre me pardonnent - pas d'utilisation de la palette d'outils qu'offre @si. Et si tous les mélanchonniens qui hantent ce site étaient aussi intelligents et nuancés que Clémentine Autain dans cette émission ce serait un plaisir d'échanger avec eux... mais e rêvons pas.
Hou j'ai sommeil en lisant le forum, aujourd'hui… Ça vole bas, les généralités, les a priori, les parti-pris…
Et les fautes d'orthographe !
Pourtant, j'ai trouvé l'émission plutôt honnête, et le débat intéressant. Fallait pas ?
ça parle, ça se contredit, ça ne se rencontre jamais.

Arrêt sur Image qui se veut critique envers la télé est, en fait, une émission qui légitime un fonctionnement de débat et de séléction de l'information tout à fait similaire à celui que l'on peut retrouver sur les grandes chaînes de télé.
On donne quelques sucres : de maigres infos inédites. Mais on est encore et toujours dans le "marketing". Un filon facilement exploitable par la brêche béante que la machine médiatique laisse entrevoir pour ceux qui voient un peu et s'identifient beaucoup.
Ca me désole car je sens bien que l'équipe est animée de bonne volonté et essaie de justifier son utilité.

Soyez mécontents s'il vous plaît. Comment pouvez-vous laisser l'esprit critique de déconstruction faire son oeuvre sans prise de conscience c'est-à-dire différenciation? Pouvez-vous honnêtement analyser et commenter le travail de vos confrères alors que vous ne cessez de vous identifiez à eux et à leur travail et que vous reproduisez cette folie de masse qu'est la télévision dans le déroulement de votre émission?

Je suis un peu fatigué de voir des gens, qui en apparence souhaitent aider les plus précaires dans nos sociétés, s'enfermer dans un système politique où ne se rencontre que leur attachement à résoudre des problèmes que leur type même de fonctionnement met en place. Pourquoi leur accordez-vous le monopôle de la parole médiatique? La pensée unique a déjà bien d'autres voix par lesquelles elle peut s'exprimer. N'ajoutez pas la vôtre.
Invitez des gens qui cherchent, évitez ceux qui sont sûrs d'avoir trouvé. A la télé, on ne voit que des gens qui affirment, et rares sont ceux qui laissent un peu briller l'intelligence d'une question bien posée. Quand on voit la pauvreté des réfléxions qui sont abordées ici, on se demande comment ces gens arrivent à se justifier leur prise de parole. Je ne veux pas dire que ces trois personnes sont stupides, mais seulement qu'elles n'ont de marge de manoeuvre dans leur vision de la société que ce que leur faible recul leur permet.

Peut-être que la meilleure façon de critiquer la télé, c'est d'inviter des personnes qui ont un mode de pensée différent. Des gens qui interrogent par leurs actions ou leurs réflexions. Ce type de débat tel qu'il est mis en place n'a d'utilité que pour votre propre personne. Voyez-le s'il vous plaît.
Si vous estimez être des acteurs nouveaux (quoique déjà en place depuis quelques années) dans le milieu de l'information, alors il ne suffit pas de le dire.

Il ne suffit pas de dire un peu de ce que les autres taisent pour se sentir conforter. Je suis certain que tout comme moi, vous êtes convaincus que le travail de journaliste a, à raison, quelque utilité dans la société. Soyez-mécontent et justifiez sans cesse pourquoi un tel s'exprime pendant qu'un autre se tait, justifiez pourquoi tel fait doit être connu tandis qu'un autre est laissé dans l'ombre. Vous devez vous sentir concernés par les attentes que je formule.
Informer est un devoir. ll ne suffit pas que vous vous répetiez "notre site internet marche bien" (si c'est le cas). La télé aussi se porte bien et la médiocrité fait toujours recette.
Vous devez sans cesse nous rendre des comptes sur votre devoir d'informer. Dans cette émission particulière, j'ai le sentiment qu'une tendance à la mécannicité aveugle s'est insidieusement mis en place dans votre fonctionnement.

à cela, vous pouvez toujours répondre que si je suis mécontent de mon abonnement, je peux aussi aller voir ailleurs. N'oubliez pas que vous vivez du mécennat et êtes donc sujet à la précarité vous aussi. Le refus de tout précense d'annonceur est un début non une fin en soi. Par cette désicion, bonne, me semble-t-il et agréable de surcroît j'en conviens, j'estime que vous vous placez de fait dans une relation contraignante si vous le voyez ainsi ou bien enrichissante si tel est votre souhait.

Je vous remercie pour la prise de parole que vous avez su laisser libre sur ce forum et j'aimerais que vous ne voyiez dans mes propos qu'une reconnaissance de votre utilité et non une condamnation brutale de votre travail.

Une bonne soirée à l'équipe.
La première défense de l’électorat c'est croire encore aux 35 heures et défendre ces (ses) droits parce que utiles aux amortisseurs du chômage technique, et contre feu à la défiscalisation des heures supplémentaires qui est un échec à la politique de NS.
Si Martine Aubry ne se reprend pas sur ce terrain, c'est là que c'est inquiétant pour le PS.

On entend pas beaucoup les convictions de ces leaders PS.
DSK, Lang, et les autres nouveaux candidats sont loin des préoccupations de leur électorat.
Je trouve que Olivier Ferrant parle comme un homme de marketing, qui parle des électeurs qui adèrent ou pas au branding de gauche tandis que Frédérick Sawicki répond que le contenu a aussi un impact sur le choix des électeurs.

Oliver Ferrant répond toujours en statistiques de part de marché et d'évolution des tendances.
Il donne quelques indications de politique mais toujours dans l'angle de faire adhérer au branding de la gauche.

Sans doute une stratégie de la gauche pourrait bénéficier des deux points de vues, mais je sens comme un combat pour savoir qui doit être leader: celui qui fabrique le contenu ou celui qui s'occupe du packaging.

Clémentine Autin quand a elle préconise de réussir un engagement actif des électeurs plutôt qu'une consommation passive quelque soit le contenu ou le packaging.

C'est ce que j'ai compris de ce débat.
Bonjour
Merci pour la piqure de rappel de Jospin face aux futur licenciés de Danone.
Tout est dit sur l'incapacité du PS à attaquer les fondamentaux du néo-libéralisme et à dire doucement TINA.
Franchement ça me fait regretter d'avoir voté Jospin à l'époque.
Le plus grand mérite de cette émission - laquelle en a eu d'autres qui pour être moindres ne sont pas à négliger* - fut de permettre à Clémentine Autain de la faire déboucher sur une perspective de grande politique: fédérer au moyen sans doute, mais non par intérêt(s) économique(s); fédérer parce que cela est la seule façon pour un peuple d'exister. Fédérer jusqu'à fédérêver: unir ainsi l'inspiration de Proudhon, l'apôtre de la fédération et celle de Lénine - eh oui! - auquel nous devons l'impératif "il faut rêver" qui est le véritable levier des authentiques révolutions: de celles que ne saurait discréditer aucune sorte de réaction.

*La mise au clair linguistique d'Anne-Sophie Jacques en particulier qui a donné son articulation à l'émission.
Ah, terra nova (terre neuve?) adepte de la nov'langue (think tanks, ça vient des USA, c'est forcément moderne et progressiste...), soumis au capitalisme indépassable, pour qui la politique c'est essentiellement des parts de marché et donc du marketting (preuve de plus du positionnement idéologique) et qui entend dissoudre la question essentielle du rapport de force dominants/dominés qui est un problème non résolu depuis plus de 2000 ans...
En ne s'attaquant pas à cette question (entre autres celle de la propriété qui traverse les plans économiques, sociaux, culturels, et de l'accès au pouvoir) terra nova, en bon représentant du social libéralisme, n'est pas dans le rapport de force, mais dans la distribution de mouchoirs et d'aspirines pour "assagir"les dominés...
Il est d'ailleurs assez frappant de voir que terra nova parle de la modification de la notion de classe ouvrière, sans jamais évoquer "l'évolution"du fonctionnement capitaliste, et des (non) réponses apportées par les politiques...
En ne tenant pas compte de ce capitalisme financier, terra nova (et plus généralement le PS) gomme tout débat général sur les rapports de force nécessaires tout changement politique...
Le précariat (qui traverse, à des degrés différents, la grande majorité de la société) est directement en lien avec le capitalisme et est encore plus accentué par ce "nouveau"capitalisme financier...
Or, pour être en capacité de changer de société, il convient de s'appuyer sur des analyses concrètes et d'y apporter des réponses concrètes, ce que ne fait pas terra nova (et le PS) en ayant abandonné toute idée de rapport de force avec le capitalisme...
C'est cet abandon de rapport de force qui est en partie responsable de la chute du PS et de l'abstention de plus en plus importante de la part de ceux qui ne font plus de différence entre la gauche (représentée par le PS) et la droite...
Le Front de Gauche tente de remobiliser ce rapport de force et de redonner une "visibilité" de ce que peut être une vraie politique progressiste...
Ce n'est qu'une étape, mais au vu du "paysage politique" Français actuel, c'est la seule proposition politique concrète d'un changement de société...
Je voudrais revenir sur ce que dit Ferrand - Oui oui, je suis bretonne et nous sommes têtus.

Il commence par dire que c'est faux la façon dont on a compris le rapport de Terra Nova. Stupeur, parce que c'est ainsi que Dan le présente que l'a analysé toute la presse. Admettons que la presse ait voulu faire le buzz sur une mauvaise interprétation, ce ne serait pas la première fois.
Je reprendrais bien le texte du rapport, mais depuis la disparition de DSK du paysage politique, il n'a plus aucun intérêt puisque le rôle de Terra Nova était de trouver un électorat, très ancré au centre droit si ce n'est à la droite, à DSK.

Ferrand explique donc que c'est la distinction entre insiders et outsiders qui en fait constitue le cœur du rapport, bien que Dan l'ait présenté comme la conclusion.

Il explique alors que c'est 12 millions de contrats précaires qui ont été signés cette année, et que donc il y a 12 millions de précaires, d'outsiders.

Je répète que c'est faux, chaque personne signe plusieurs contrats précaires dans l'année. L'observatoire des inégalités compte à peu près trois millions de précaires. Si on rajoute les deux millions cinq de chômeurs qui n'ont signé aucun contrat, cela fait donc 5;5 millions de personnes qui votent plutôt moins que la moyenne nationale.
Le cinquième des personnes qui travaillent en France, donc une partie très faible de l'électorat, même si nous pouvons croire qu'ils votent plus à gauche que le reste de la population (D'ailleurs, s'ils sont acquis d'office, pourquoi les viser ?).

Je ne nie pas qu'ils sont très importants socialement, donc politiquement, dans le sens où leurs problèmes, chômage et précarité, doivent être résolus rapidement et qu'il est hors de question de les traiter d'assistés et de fainéants, ce qui est stérile et stupide, et qu'il faut trouver pour eux des solutions dignes et du travail.

Mais l'idée même de bâtir une stratégie de cible électorale sur eux est contre-productive car ils ne sont pas un nombre suffisant pour cela (c'est d'ailleurs bien ce que calcule Wauquiez, ils ne peuvent être un électorat suffisant, mais ils peuvent utilement servir de boucs émissaires).
Et donc le rapport de Terra Nova, d'après les dires de son représentant sur le plateau, partait sur des données fausses, en se référant au nombre de contrats CDD au lieu du calcul des personnes effectivement en précarité, et donc en tirait des tas de conclusions qu'aucun lecteur dans le presse n'a vu par ailleurs. Par contre, on lui a reproché exactement le contraire ?
J'ai du mal à le croire.

Moi je dirais que Ferrand a enfumé pour remettre à flot son rapport. Il a fait un stage d'enfumage (Évidemment, ils appellent ça autrement) au PS et applique la langue de coton. Suite à la destruction en vol de son commanditaire principal, Terra Nova a remis tout sur le tapis et discute pour savoir quel cœur de cible le PS devra adopter, et Ferrand a essayé le bluff sur le plateau. Et il a tenté de discréditer les deux autres, car effectivement, leurs discours étaient trop abstraits il a réussi à faire tourner ça à du sophisme avec des concepts tellement beaux, mais tellement creux, puisque dès le départ le débat était biaisé. Il était donc très difficile pour eux d'argumenter correctement.

Est-ce que les propos de Ferrand ne seraient pas un discours politique à notre attention à nous @sinautes, qui sommes sans doute en grande partie représentatifs d'un des coeurs de cible du PS, le vote plus à gauche qu'on doit s'approprier très vite avant de se reporter vers le centre droit ? Terra Nova est un think tank d'offensive électorale.

Je m'interroge.
Je ne lis pas les commentaires pour ne pas ma faire influencer. J'ai adoré cette émission, j'ai envie de m'engager pour faire de la politique et la gauche ce n'est définitivement pas la droite, il y a plein d'espoirs. Voilà :) Daniel Schneidermann, Anne-Sophie Jacques et Dan Israel ne sont pas étrangers à cette réussite. Chapeau les artistes !

Ces débats avec des gens pas d'accord, qui s'écoutent et qui n'aboient jamais sont un vrai plaisir et ça fait beaucoup de bien. Les match de boxe organisés par les médias traditionnels font énormément de mal à la politique. Ils ne construisent rien, ils ont plutôt des effets dévastateurs via les biais qu'ils entrainent comme les raccourcis rapides, la victoire au dominant quelque soit ses idées, la prise de parti obligatoire comme dans un jeu, la mise à mort du vaincu...

Une petite question : qui a intérêt à faire passer le message "la gauche c'est pareil que la droite" et qui le fait passer ?

Ah tiens une idée de débat sympa : opposition d'idée (ultra) libéralisme /anti-libéralisme avec des intervenants spécialistes dans les deux domaines, par exemple des chercheurs non liés à un parti politique et surtout tolérents. J'aimerais voir cette idéologie présentée autrement que par des manipulateurs pour comprendre cette logique. J'ai lu un texte qui disait que sur internet les gens se regroupaient par catégories d'idées et tournent en vase-clos. (désolé je n'ai plus la source..peut-être ici ?) On entend des discours et on va lire des textes toujours proches de nos idées.
Ce comportement est logique. On a tendance à vouloir se faire plaisir et à se construire un monde stable, c'est naturel. Le risque est de passer à côté d'idées nouvelles, la diminution de l'analyse critique, l'augmentation des préjugés et des représentations artificiels en figeant la société alors que tout évolue.

Les représentations sociales d'un groupe sont stables et très peu flexibles. On a besoin de stabilité pour vivre pour répondre rapidement au situations quotidiennes que nous rencontrons. La remise en question de nos schémas se fait de deux façons. Soit via un accident vécu comme un cataclisme (accident, guerre, révolution, catastrophe naturelle, modification radical de conditions de vie) soit par une compréhension progressive, une appropriation de concepts mis en conformité avec nos vies ou nos groupes sociaux. C'est pourquoi la seule façon d'analyser, d'apprendre et d'évoluer reste le débat d'idées mais en aucun cas le match de boxe, la compréhension et l'appropriation étant indispensable.

Encore une autre réflexion. Je suis assez d'accord sur le fait qu'il faille d'urgence s'occuper des 12% de précaires, pour eux et pour ceux qui vivent dans l'angoisse continuelle d'en faire partie un jour. Mais pourquoi penser que s'occuper des outsiders soit obligatoirement synonyme d'une répercusion négative sur les in siders ? Ne peut-on pas imaginer une politique qui prennent en compte les problèmes des deux "groupes" ? Les gens ne sont pas idiots, ils sont capables de comprendre que plus il y aura de précarité en France plus ils risqueront d'y être confronté un jour personnellement ou via un ou plusieurs membres de leur entourage. Les groupes insiders/outsiders n'est peut être pas très poreux, mais il faut prendre aussi en compte les relations humaines des individus, la famille et les amis principalement. De plus lutter contre la précarité augmentera forcément le poids des insiders dans les entreprises. Je pense qu'en fait les deux vont de paire. Un seul problème ne pas faire peser la culpabilité de la précarité des uns sur les épaules des moins précaires.

Une petite fable pour illustrer mon dernier propos.


Voilà maintenant je lis les commentaires des autres. :)
"Quel peuple pour le PS ?"
Bien vu, le sous-titre.
Le vrai problème du PS est effectivement qu'il ne se pose pas la question "Quel PS pour le peuple?"
Je trouve la plupart des commentaires envers Daniel Schneidermann et ses invités assez injustes. Pour une personne comme moi qui n'est pas au fait de ce type de questions sociologiques, j'ai trouvé l'émission très intéressante. Je dirai même que c'est l'une des meilleures que j'ai vue depuis longtemps.

Elle m'a permis de mieux comprendre comment se construisent les réflexions politiques au sein des partis et de réaliser que la représentation que l'on se fait du peuple est un élément central dans l'élaboration d'un programme politique.

J'ai particulièrement apprécié le passage où Clémentine Autain a évoqué la question de l'imaginaire collectif. C'est vraiment passionnant de voir comment l'abstrait et le concret s'articulent entre eux.

Bref, le novice que je suis dans le domaine tiens à féliciter Daniel Schneidermann, son équipe et ses invités pour avoir aborder le sujet avec pédagogie ! Continuez à creuser dans ce sillon, j'imagine qu'il y a encore des points à éclairer.
et christian corouge, alors ?

il propose de faire interdire le travail à la chaîne dans le monde, entre autres
Mais qu'est ce que c'est que ces statistiques ??? J'hallucine !!!
99,50% de ceux qui sont en CDI gardent leur CDI... comment ça ? en comparant d'une année sur l'autre le nombre de CDI...

J'aimerais bien savoir EXACTEMENT comment c'est calculé. Je trouve cette statistiques très très bizarre.

Le gars de Terra Nova, Olivier Ferrand, nous dit que ceux qui travaillent devraient être contents (je l'ai compris comme ça en tout cas) car il y a les précarisés (12 millions).

Un peu comme ceux qui disent aux femmes française devraient être contentes de leur condition en comparaison avec la condition de celle qui portent la Burka... n'importe quoi.

Les travailleurs pauvres il en fait quoi ?
Ceux qui vivent dans des caravanes car ils n'ont pas les moyens de louer un logement malgré le CDI il en fait quoi.

En plus il tergiverse quand on lui pose des questions concrètes. Son rapport est calculé, les mots y sont soupesés, il y a des sous-entendu derrière et quand on gratte un peu, on se rend compte qu'il y a un vide béant.


Il se permet de dire qu'il est élu et quand on lui demande où ? comment ? il affirme qu'il est élu municipal. En gros, un parachuté.

Enfin, ces hommes et femmes politiques ne sont pas au courant des chiffres ??
Ils n'ont pas été au pouvoir ??
Ils ne connaissent pas la situation réelle ??
Ils n'ont pas voté les lois qui ont permis justement la précarisation des contrats de travail temporaires ?

Jospin a perdu pour les mêmes raisons qui sont avancé par Olivier Ferrand. Tant pis pour le Parti des Socialeux.
[large]Ma réponse c'est JE NE VOTERAI PAS POUR LE PARTI DES SOCIALEUX.[/large]

SEMIR
Terrible misère que ce piteux débat ! hélas les trois invités furent plus que chiants et tellement creux, sans parler de leur petit ego dérisoire.
"Les ouvriers d'aujourd'hui ne sont plus ceux de 1981" est l'épiphénomène du déclin des pays dit riche du XXe siècle; le résultat de la fin de la guerre froide, et le stade final du délirium tremens du capitalisme mondialisé.

oui je râle car dieu sait si le sujet méritait meilleur traitement.

Dans les années 1970 Herbert Marcuse parlaient déjà de la fin de la lutte des classes aux États-unis, remplacée par les revendications du pouvoir d'achat du consommateur comme nouveau moteur du progrès social.
Se trompait-il, et nous trompait-il, oui, non, car en s'appuyant sur les nouvelles données socio-économiques de cette époque glorieuse, il mettait peut-être un peu trop vite aux oubliettes le concept de prolétariat (comme seule force capable de dépasser le capitalisme).

Certes, le constat veut qu'aujourd'hui la culture ouvrière soit morte comme est morte la culture paysanne.
Indéniablement, nous assistons à la naissance d'une nouvelle humanité inédite, à laquelle nous participons malgré nous bon an mal an. Aussi, si il nous faut assister à l''enterrement de nos vieilles civilisations, alors saisissons cette occasion pour s'approprier notre propre Histoire, et en commençant par abolir le salariat et l'exploitation de l'homme par l'homme ce qui, par exemple, irait bien dans le sens de nos utopies, non?
Daniel n'a pas de chaussettes !
Excellente émission, merci beaucoup.
L'entreprise n'existe pas (qui fabrique en partie la richesse nationale, et elle est extrémement diverse), la question de la croissance n'existe pas (comment? elle est un levier de l'emploi), le discours d'Autin est du marxisme caché, le marché impur est inacceptable pour elle (discours de 1960, vers de nouvelles nationalisations?), l'ouverture de l'économie française sur le monde (beaucoup d'emploi dépende des investissement "étranger", la France investit 56% de son PIB en dépenses publiques (quelle économie libérale!!), la dette de la France ce n'est pas un problème: ces gens rêvent, et ils le veulent en plus dixit Autin. "Le réel c'est quoi? disait lacan, "c'est quand on se cogne!" Je suis sûr que çà va leur faire mal .
Comment regarder cette émission sans penser au revenu minimum garanti ?

Ce débat tourne en rond, c'est pénible. On oppose sans cesse les travailleurs aux chômeurs alors qu'il existe une solution "simple" : un revenu pour tous : http://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_minimum_garanti

A quand un plateau @si sur ce sujet ?
Déçu de l'émission cette fois...
Une Clémentine Hautain pas très en forme, un sociologue qui a tenté mais jamais réussi à déstabiliser le directeur de Terra Nova qui m'est apparu tranquille, jamais vraiment déstabilisé, sur de lui, sauf a quelques questions de Daniel S., mais qui dans l'ensemble pouvait parler les pieds sur la table de comment il allait "catcher les outsiders" sur le round de la real-politik...
Je reste persuadé que les dérives du PS vers la démocratie "libérale", son adhésion complète au système capitaliste et j'oserai dire une partie d'enarques corrompus qui le compose (je fais réferrence au dernier bouquin de Kempf à ce sujet) est la cause principale de sa perte de force d'agrégation politique. En cela, Terra Nova et sa vision vraiment obsolète de la "croissance efficace" ne fera qu'aggraver le problème du PS.

A quand une émission avec d'autres du Front de Gauche comme la présidente du PG M. BiIllard, le pdt du PC Laurent etc (on parle souvent de Mélenchon mais les autres...) ou bien d'Hervé Kempf, pour nous donner un peu d'idées nouvelles.

Une émission sur l’oligarchie par exemple...

Bien à vous, Antoine
Si Clémentine Autain se présentait à la présidentielle je voterais pour elle.
Si c'est Mélenchon je préfère le vote utile, j'ai quelques problèmes avec le style même si je suis en accord avec pas mal de "ses" analyses.
Je sais bien bien qu'il pousse des coups de gueules pour être plus visibles dans les médias (même si je le soupçonne, par ce type de discours, de tenter de séduire les ouvriers partis au fn) et qu'il est maltraité par ces médias mais en étant agressif il rejoint le pen ou sarkosy. Ca n'est pas mon style de politique.
Je suis gênée par le mot ouvrier, PROLO, c'est ça que je me sens.! ..en même tant.!lol
.Et dedans ..les ouvriers, les employés, les cdd, les rsa, les aah, les jeunes, les femmes...le mot qui me vient ...LES PROLOS ! lol dont je fais partie

Alors oui, pensez, messieurs, aux précaires et aux bas salaires, comme le dit si justement Mme Autain
Comment nous appeler? cela m importe peu, les solutions proposées m importent..

L'accès à internet change aussi l'accès à l'information, pour nous zossi !lol
Un problème de ce rapport, qu'ont retrouve aussi dans l'objetisation de ce que Olivier Ferrand appelle des groupes sociaux, c'est qu'il en suinte l'idée que solidarité serait une terminologie positive miroir de l'assistanat. C'est sans doute vrai pour le petit pourcentage de gens à l'abri, ceux qui ont les moyens de mettre grosso modo à l'abri leurs enfants, du moins si le système se maintient.
Cette notion de miroir ne peut absolument pas être valide pour la population dont la plupart d'entre nous font partie, qui travaillons pour manger et payer le toit, sans filet hormis ceux tissés ensemble. Ce qu'on appelle solidarité.

La projection de la valeur assistanat en valeur solidarité est néfaste, méprisant le politique et négligeant ce qui fait du peuple des citoyens et non des brebis.
Je ne doute pas que ce soit fait avec le sentiment réel qu'il y a quelques chose de beau et quelque chose à défendre dans la notion de solidarité. Cela donne néanmoins l'impression que la notion n'est pas comprise. C'est d'ailleurs ce qu'on peut se prendre "dans la face" en lisant que les femmes devraient être une cible privilégiée parce que c'est elles, précarisées relativement massivement, qui ont besoin de l'état protecteur.

La solidarité est une notion fine. Il semble que ce think tank aie des oeillères dont les membres n'ont pas conscience. Le peuple a des valeurs ne parviennent guère au parti socialiste. Faut pas s'étonner qu'il perde des élections. Il ne se montre guère comme appartenant au peuple : ses membres ne semblent pas en faire partie, ne serait-ce intellectuellement.
Les ouvriers de l'ère industrielle sont ceux qui vendaient leur seul bien: leur force de travail, à quiconque leur achetait. Le contrat de travail, héritage de dures luttes syndicales et ouvrières, protège (protégeait ?), ceux dont tout pouvait être exigé, car privés de tout. Aujourd'hui encore, le contrat de travail se définit comme un lien de subordination.

Dans notre démocratie, malgré les droits de l'homme et nos libertés, le contrat de travail est le seul acte juridique qui subordonne un être humain à un autre.

Les nouveaux ouvriers de la désindustrialisation, si l'on suit cette définition, représentent l'ensemble du salariat. C'est à dire 23,6 millions d'emplois sur les 26 millions que compte le pays.

Car quelle différence y-a-t-il aujourd'hui entre un ouvrier à l'ancienne, et un employé de chez Monop', précarisé à dessin à 26h/semaine pour le rendre plus serviable, et qui se fait jeter comme un voleur lorsqu'il récupère trois melons dans le container à déchets ?

Quelle différence y-a-t-il entre un ouvrier et un diplômé de l'université, errant de stage en stage jusqu'à la trentaine, et incapable de louer la moindre studette pour peu que ses deux parents ne soient pas en CDI ?

Et avec un cadre au forfait jour, travaillant 12 à 14 heures car son temps de travail est forfaitisé en jours/an sans référence aux horaires, qu'il doive en crever (30% des AVC sont relatifs au travail), et sans aucune heures sup payée ? Les suicides de chez Renault ou de chez FT ne sont-tils pas des suicides d'ingénieurs et de cadres commerciaux ?
"Une fois que l'ouvrier a subi l'exploitation du fabricant et qu'on lui a compté son salaire, il devient la proie d'autres membres de la bourgeoisie : du propriétaire, du détaillant, du prêteur sur gages, etc., etc.

Petits industriels, marchands et rentiers, artisans et paysans, tout l'échelon inférieur des classes moyennes de jadis, tombent dans le prolétariat; d'une part, parce que leurs faibles capitaux ne leur permettant pas d'employer les procédés de la grande industrie, ils succombent dans leur concurrence avec les grands capitalistes; d'autre part, parce que leur habileté technique est dépréciée par les méthodes nouvelles de production. De sorte que le prolétariat se recrute dans toutes les classes de la population [...]

Or, le développement de l'industrie, non seulement accroît le nombre des prolétaires, mais les concentre en masses plus considérables; la force des prolétaires augmente et ils en prennent mieux conscience. Les intérêts, les conditions d'existence au sein du prolétariat, s'égalisent de plus en plus, à mesure que la machine efface toute différence dans le travail et réduit presque partout le salaire à un niveau également bas. Par suite de la concurrence croissante des bourgeois entre eux et des crises commerciales qui en résultent, les salaires deviennent de plus en plus instables; le perfectionnement constant et toujours plus rapide de la machine rend la condition de l'ouvrier de plus en plus précaire; les collisions individuelles entre l'ouvrier et le bourgeois prennent de plus en plus le caractère de collisions entre deux classes [...]

De plus, ainsi que nous venons de le voir, des fractions entières de la classe dominante sont, par le progrès de l'industrie, précipitées dans le prolétariat, ou sont menacées, tout au moins, dans leurs conditions d'existence. Elles aussi apportent au prolétariat une foule d'éléments d'éducation. "
Le Manifeste
je vois que tu connais tes classiques ;-)

Malheureusement, ils sont de plus en plus d'actualité !

je vois que tu connais tes classiques ;-)



Malheureusement, ils sont de plus en plus d'actualité !


Pourquoi ? "Les forces productives ont cessés de croître" ?
Bien plus qu'insider ou outsider c'est un jeunesse qui a été et continue à être sacrifiée par nos politiques. Ils commencent aussi à sacrifier une vieillesse mais ils y font quand même plus attention. Il y a des taux d'emploi de senior à respecter mais pas des taux minimum d'interim, CDD ou CDC (CDI à durée de chantier officiellement mais CDD à longue durée variable officieusement) à respecter.

Quant au RMI uniquement pour les plus de 25 ans (comme le permis probatoire pour la route), c'est un problème de citoyenneté. Que font les organisations qui se battent pour les droits de l'homme sur ces sujets ? Pourquoi ces directives ou ces lois n'ont pas été rejetées car anti-constitutionnelles ?
En écoutant, subjugué, s'exprimer la lumineuse Clémentine Autain, je songeais à ce gouvernement qui nous roselynebachelote, nous nadinemoranose, nous valériepécresse.... et me désespérais de ce gâchis.
Terra Nova est sur un barroud d'honneur.
L'une des premières choses qu'a fait Martine Aubry, a consisté à déloger Terra Nova de sa position de boite à outils intellectuels et de monter un "Laboratoire des Idées" animé par Alexis Bachelet, un Fabiusien, qui justement a pris en main la rédaction du projet.

Les concepts qui sont articulés à partir de ce moment là tournent autour de la politique de civilisation, du Care, le tout très fortement inspiré d'Egar Morin. Aubry fait une séries de remarques sur la société post-industrielle.
En posant l'hypothèse post-industrielle, Aubry semble donner raison à Ferrand et ses amis. En intégrant une réflexion sur le care, elle introduit le doute sur la société de service.

En France, on a un excellent théoricien du soin, de la pharmacologie et qui s'appelle [large]Bernard Stiegler et que @si serait bien inspiré d'inviter[/large] pour parler de télévision et d'industries culturelles. Bernard Stiegler a réagi. Lors d'une conférence d'Ars Industrialis, il a qualifié cette hypothèse post-industriellle de "connerie". Pour lui, nous sommes au contraire dans une société hyper-industrielle. Il s'agit donc bien pour la gauche de s'adresser aux ouvriers dont le visage à changé. Mais c'est là que se situe le coeur battant de la gauche, et pas dans les divisions construites par Ferrand.

Là dessus, les universitaires du laboratoire des idées se mettent à phosphorer. Aubry répond à Stiegler dans la préface du bouquin qui condense les contributions du Labo des Idées et elle prend date avec Stiegler. Lisez la préface. Vous y trouvez l'articulation de tout le cheminement intellectuel de ces trois dernières années au PS.
Tout cela débouche encore tout récemment sur un dialogue fracassant dans philomag à propos de l'économie de la contribution (qui l'une des têtes de chapitre du projet socialiste) et qui montre des convergeances assez manifestes entre la première secrétaire et ce philosophe très atypique, plutôt proche du Parti Communiste et très attaché à la notion de prolétariat, de classe, tout en ayant profondément mis à jours ces concepts.


Institutionnellement puis Intellectuellement et enfin politiquement (avec la chute de DSK), Terra Nova a perdu la bataille des idées au PS. Même Daniel Vaillant qui est entré en campagne sur la dépénalisation du cannabis, typiquement les thématiques culturelles/sociétales que suggère Ferrand trouvait le rapport de Terra Nova scandaleux.
Rien à voir, mais..............pourquoi, pourquoi, pourquoi faut-il donc interrompre le débat à peine lancé par la pénible chronique d'Anne-Sophie ? Certes, elle semble à chaque fois pas peu fière de ses recherches sur Wikipedia et dans le dictionnaire historique de la langue française, et on la sent vibrante d'une volonté de bien faire, élève appliquée et assurément scolaire.
C'est donc pour ne pas gâcher son enthousiasme que la chronique est maintenue, au détriment du rythme et de l'ntérêt du débat ?

Je trouve çà cher payer, tout de même.(et voilà ! elle est relancée,, j'entends déjà sa voix, "Alors oui ,"payer", vient du latin PAYARE par un détournement de l'occitan septentrional PEYA qui désigne un plateau incrustré de pierres précieuses ou le sourire d'un enfant lorsqu'il écrit sa première voyelle, un A ou un E - quelquefois meme un O, mais cettte acception est encore controversée. Et ce qui est intéressant par rapport à notre affaire, c'est que....." Pitié. Demandez lui de retourner à sa place - ne l'appelez plus au tableau.)

(je tiens à préciser que je suis le premier étonné d'avoir à écrire un tel message, étant moi-même féru de langue française, avec un vrai intérêt pour l'origine et les voyages géographico-sémantiques des mots. Ici, simplement, la greffe ne prend pas et enlise les débats. Fausse bonne idée dont il faudrait tirer les conclusions pour la saison prochaine. S'il vous plait.)
Qu'est ce que c'est que cette histoire de douze millions de précaires ? Douze millions de contrats CDD, ce n'est pas douze millions de précaires.
Par chance, chaque personne signe d'autres contrats après avoir signé le premier.
D'après l'Observatoire des Inégalités, il y aurait 2,8 millions de précaires en France, soit 13% des gens qui ont un emploi.

Quel vivier mirifique pour un parti politique !
Encore une émission sur les ouvriers sans ouvriers. Etonnant non ?
Le Think Thank Terra Nova n'apporte pas grand chose aux derniers ouvriers puisque financé par des sociétés qui suivent :

-AREVA

TOTAL

Cap Gemini

EADE

SAP AG

ACTICALL

BPI

German Marshall Fund of United States

Euro RSCG et G&O

La Caisse des Dépôts et Consignation

H H Developpement

RTF

Avec Mr Ferrand comme représentant et Le conseiller scientifique Mr Michel Rocard avec la participation de la plupart des nombreux "policiens de métiers :
- Daniel Cohn-Bendit,
Parmi les personnalités connues participant à Terra Nova en 2008, on trouve4 (non exhaustif) :

Personnalités politiques
Michel Rocard, président du conseil d'orientation scientifique ;
Daniel Cohn-Bendit, député européen
Bertrand Delanoë, maire de Paris
Universitaires :
Philippe Van Parijs, philosophe
Bernard Manin, philosophe
Éric Maurin, économiste
Philippe Aghion, économiste
Élie Cohen, économiste
Daniel Cohen, économiste
Robert Castel, sociologue
Michel Wieviorka, sociologue
Patrick Weil, sociologue
Pierre-Michel Menger, sociologue
Olivier Duhamel, constitutionnaliste
Personnalités issues de la société civile
Alain Christnacht, ancien préfet
Anousheh Karvar, secrétaire nationale de la CFDT
Olivier Poivre d'Arvor, écrivain
Julie Coudry, présidente de La Manu
Karim Zéribi, conseiller auprès de la SNCF, président d'APC recrutement
Dirigeants d'entreprise
Jean-Noël Tronc, directeur d'Orange mobile
Matthieu Pigasse, Codirecteur général délégué de la banque Lazard en France et vice-président de Lazard en Europe
Jean Peyrelevade, ancien président du Crédit lyonnais, de l'UAP et de Suez
Denis Olivennes, directeur de Europe 1

Personnalités internationales
Amartya Sen, économiste
Anthony Giddens, sociologue
Joaquin Almunia, commissaire européen
Francesco Rutelli, vice-président du Parti démocrate italien et ancien maire de Rome.


Voilà les gens "très intelligents" qui sont censés "travailler " à l'élaboration du "no futur" des "ouvriers employés sous payés" ! Avec ce genre

de "monde" c'est sur que les derniers ouvriers "vont vite disparaitre " aussi vite que leurs "usines" ou "entreprises......

Il suffit de voir le nombre de faillites ou des innombrables délocalisations dans les pays ou le coùt du travail est au plus bas soit "un bol de riz" .

.Et ces gens là n'ont même pas la honte de "vouloir faire notre bonheur " en nous disant qu'il n'y a plus de "luttes des classes" car bien sur

c'est connu les "ouvriers " sont des boeufs dont on extrait juste la "force de travail" ....On le met à la peine on peux en faire ce qu'on veux et le

faire bosser jusqu'à la mort .(suicides !)...Maltraitances diverses en entreprises, licenciements à la tête du client, virés si syndiqués .....

Nos chers élites "ci dessus" qui eux vivent sur "une autre planète" ne risquent pas de prendre leur défense même comme "une espèce en voie

de disparition" Ils sont moins important que les phoques n'est-il pas ? .....Car depuis la "désindustrialisation" de tous les pays européens, cette

catégorie dite "Classes laborieuses classes dangereuses est définitivement mise "out of Earth" grace à la "fléxisécurité et le managment à

l'américaine ou Japonaise. Oui on fait la morale aux pays comme la Chine mais en fait les patrons du MEDEF voudraient le même traitement

pour ces "ouvriers " plus de prud'hommes, de droits dits sociaux horaires variables avec un cout de plus en plus bas .On a inventé le

N.A.I.R.U. afin de faire un "turn-over" de la "population travailleuse en réserve" vivant en dessous du SMIC et ayant droit aux Secours

Catholiques, Emmaus et autres "Oeuvres de charité" ....Exactement comme aux XIXième siècle ! le salariat étant désormais une nouvelle forme

d'esclavage déguisé !

Les patrons préfèrent que leurs ouvriers, employés vivent de "Charity Bizness" que de les payer comme il faut. .Et le patronat en plus veut se

désolidariser de la Sécurité Sociale. Les ouvriers vivants un peu plus vieux qu'avant mais bien moins qu'un cadre ils sont priés de ne plus

prendre leurs retraites trop tôt pour arriver au "modèle anglo-saxon" et "allemand" de 67 ans soit : métro, boulot, dodo, tombeau ! Et le

gouvernement lui récupère leurs retraites ....!


[large]..Zola revient ils sont devenus fous ![/large] J'ose pas dire Lénine hein ....
Est-ce que vous allez demander à Ferrand des explications sur le financement de son machins.

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