"Les politiques qui vont au dîner du CRIF n'expliquent pas assez pourquoi"
Crise ouverte entre la communauté juive et la communauté musulmane de France après les propos de Roger Cukierman, président du CRIF, qui a déclaré sur Europe 1 que "tous les actes de violence en France étaient commis par de jeunes musulmans". Le matin même du dîner organisé par le CRIF ! Mais que représentent réellement le CRIF et le CFCM ? Comment fonctionnent-ils ? Constituent-ils des lobbys ? Ces questions, nous les poserons à nos deux invités : Bernard Godard, responsable de l'islam de France au ministère de l'intérieur depuis 1997, et qui vient de publier La question musulmane en France, et Samuel Ghiles Meilhac, sociologue et historien, auteur d'un livre paru en 2011, intitulé Le CRIF, de la Résistance juive à la tentation du lobby.
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Shoah part2 : https://www.youtube.com/watch?v=yaoIqkmBVHE
Plus efficace que tout les discours
15H53, c'est un peu tôt pour attaquer la bouteille ! Méfiez-vous ...
-- Rappel en entrée ---
Yeza : "Oui la shoah est un crime parmi d'autres" et on a le droit de dénoncer le fait que médiatiser QUE ce crime parmi "les autres crimes" est discriminatoire et raciste en soi.
Yeza : (...) La vérité pour les nazis dont Hitler dans Mein Kampf," juifs et communistes", représentaient la même chose. (...) Alors pourquoi ne parler que des juifs à votre avis ? Ou sont les 60 millions de morts non juifs ?
Romain Desbois : Oui le deux poids deux mesures existe, mais en attribuer la responsabilité aux victimes elles mêmes est purement dégueulasse.
Réponse de jeanbat : les gens qui travaillent au CRIF sont donc les victimes des Nazis. Pour moi ,vous faites un amalgame par anachronisme, de la même teneur que les préjugés que vous dénonciez il y a peu
Réponse de Faab : Roger Cukierman, famille gazée à Treblinka
Réponse de jeanbat : Ce qui ne signifie pas que le crif représente les victimes du nazisme.
Yeza : Milles pardon, Faab, mais et alors ? Combien de gens, rescapés ou descendants, de tous les pays ont eu de la famille exterminée, juifs ou non juifs ? Sinon ça ne donne pas le droit à Mr Cukiermann de se cacher derrière son passé familiale ou celui des autres pour être un honnête homme ou pour dévier comme tout être humain. Et que la victime peut très bien se transformer en bourreau ou inversement, et ces descendants faire de même.
Réponse de Faab : Et alors ? Si c'est tout ce que vous en pensez, y'a pas grand chose à dire
Réponse de Yeza : Oui et alors ? (...) Laissons les morts enterrer les morts...Revoir le livre de Finkelstein qui parle d'instrumentalisation de la shoah au service d'un état criminel et raciste.le dernier a appliquer l'appartheid : Israel !
------ Polémique en plat de résistance ----
Yeza et jeanbat vont sans doute s'en défendre mais leurs arguments, la manière même dont ils se développent, tendent tout droit vers la rhétorique négationniste. Parce que le CRIF-"sionistes-Israël est l'adversaire, il s'agirait de dévaluer la mémoire de la shoah, que surtout on n'aille pas croire qu'il y ait là quelque chose de spécifique, à la limite, qu'on n'aille pas croire que l'antisémitisme ait un sens même chez les Nazis puisque finalement "juifs et communistes représentaient la même chose". Un peu plus et on arrive à Mister Cocktail et son étrange défense d'Hitler, un raciste comme un autre.
Pour Yeza il serait même raciste de mettre les juifs sur le piédestal des victimes.
Au fond, derrière tout ça, il y a peut-être une question d'amour, être ou ne pas être aimé. Comme des enfants jaloux, ça se bat pour être aimé de maman la République ou la Justice ou les Médias ou les Gens. "Hate crime" dit-on ailleurs à juste titre, crimes de haine, et aimez-nous, aimez-nous, s'il vous plait !
Voyez les citations de Spinoza en fin de post.
Pour être mécaniquement rationnel, on peut être sans pitié : vos oncles, tantes, cousins et cousines ont finis gazés à Treblinka ? Et alors ? Votre fille est morte sous un bombardement à Gaza ? Et alors ? On a traité les "noirs" comme des bêtes pendant des siècles ? Et alors ?
Mais pour être vraiment rationnel, il faut en principe prendre en compte la nature humaine et saisir que la pitié est une forme d'amour du prochain, que dire "et alors ?" c'est cracher au visage une indifférence susceptible d'engendrer la haine. "Caute" était la devise de Spinoza, prudence, "caution" en anglais, précaution, l'humain est chose fragile, soyons froids et sans pitié entre "sages", dans le cadre de l'étude, les sciences, mais soyons sensibles dans l'espace public, parmi la foule, là où ça rit et ça pleure ensemble. Il n'y a pas de "et alors ?" qui tienne devant un chagrin, un deuil, une peur, une humiliation, une colère, pour autant qu'on se veuille humain. Humain trop humain, disait l'autre, on peut se vouloir in-humain parce que sur-humain, mais le sur-humain est au moins humain et comprend la violence d'une indifférence affichée.
Je ne sais pas comment tout ça va finir, jusqu'à quel niveau d'insensibilité on peut aller, mais ça signerait plutôt un mouvement vers la sous-humanité par perte d'aptitude sensible, que vers une sur-humanité.
Et ça, je le dis sans pitié, une baffe dans la gueule pour réveiller : insensibilité, indifférence, bestialité, cruauté, sous-humanité. Il y a un cauchemar des enchainement d'indifférence et de haine qui finissent par des tueurs chassant des enfants dans des synagogues, pas il y a 70 ans en Pologne, il y a 3 ans à Toulouse. Cukierman a été un enfant caché pendant la guerre, et oui, il y a des chances qu'il tende à la radicalité face à ses nouveaux ennemis et ce n'est pas par un "et alors ?" qu'on apaisera les choses (pour autant qu'on veuille un apaisement plutôt que la guerre ouverte...).
--- Salades et CRIF ---
On parle de concurrence victimaire, je crois que je parlais ailleurs de mémoires divergentes, d'un côté la ligne 2nde guerre mondiale, de l'autre la ligne anti-coloniale.
Dans sa présentation même, le CRIF affiche en une phrase tout le problème : "
A : Né de la résistance en 1943 (= lutte contre l'oppression, le totalitarisme)
B : le CRIF continue de lutter contre toutes les formes d'oppression, de totalitarisme
C : et affirme publiquement son soutien à la pérennité de l'Etat d'Israël."
Logique pro-israélienne : A est vrai et B est vrai, donc l'Etat d'Israël ne peut pas être une forme d'oppression
Logique anti-israélienne : A est vrai et l'Etat d'Israël est une forme d'oppression donc B est faux
Mais qu'on soit pro ou anti, on peut s'accorder sur A et l'intelligence de l'humain devrait commander aussi aux anti-israéliens le respect de la mémoire juive à défaut d'aptitude à la faire sienne ou à une simple empathie humaine, la capacité à articuler la critique d'Israël sans réduire le massacre d'une famille à un "et alors ? Ca ne donne pas le droit à M. X de se cacher derrière son passé familial".
Il n'est pas question de droit, il est question de crainte, de fuite et de combat, de vie ou de mort.
------- Du Spinoza, pour le dessert ---.
Ethique, partie III
Proposition 31, corollaire
(...) chacun s'efforce autant qu'il peut de faire que chacun aime ce qu'il aime lui-même et ait aussi en haine ce que lui-même hait (...)
Scolie: Cet effort pour faire que chacun approuve ce que soi-même on aime ou a en haine est en vérité de l'Ambition ; et par suite nous voyons que chacun aspire par nature à ce que les autres vivent selon son propre tempérament, et tous y aspirant de pair, ils se font obstacle de pair, et tous voulant être loués,autrement dit aimés de tous, ils se haïssent les uns les autres.
(...)
Proposition 32
Si nous imaginons que quelqu'un jouit d'une certaine chose qu'un seul peut posséder, nous nous efforcerons de faire qu'il ne la possède pas.
Scolie : Nous voyons donc qu'avec la nature des hommes, les choses sont ainsi réglées en général, qu'ils ont pitié de ceux pour qui les choses vont mal et envient ceux pour qui elles vont bien, et d'une haine d'autant plus grande qu'ils aiment plus la chose dont ils imaginent qu'un autre la possède. Nous voyons ensuite que, de la même propriété de la nature humaine d'où il suit que les hommes ont pitié, il suit aussi que ces mêmes hommes sont envieux et ambitieux.
rire des Chrétiens, est aujourd'hui l'un des passes temps favoris des "gauchistes" (idéologie très marquée anarchiste ...)
Vous vous revaloriseriez si vous traitiez également toutes les religions !
Mais bon, vous avez toujours peur, lorsque vous parlez de l'islam, de voir débouler un islamiste dans votre salon ...
Le Chrétien moins violent et véhément a bon dos, bien sûr !
Réveillez-vous, mes amis ! Nous sommes en 2015 ! Mélanchon fait 2%, Marine 30 ! Le communisme est mort, et enterré ! Sauf en Corée du Nord ...
Alors, au lieu d'imaginer une France des années 30, acceptez ce monde d'aujourd'hui, cette France qui n'est plus celle de pépé, et mémé !
ils vont diner au Crif, parce qu'ils mangent bien, pardi !
Copié-collé du même post encore et encore, les consignes de la Pen sont appliquées à la lettre par les débulbés béats des adorateurs de la Sainte Dynastie.
Plus c'est mielleux, plus vous êtes repérable, dédé le saumâtre..
Les Juifs rescapés n'ont pas seulement traversé des épreuves traumatisantes, qu'ils aient ou non subi la déportation. Ils ont généralement perdu leur famille, en totalité ou en partie. Souvent ils ont été dépossédés sans pouvoir toujours retrouver leurs biens. À l'Est ou en Hollande, c'est pratiquement toute leur communauté qui a été éradiquée : leur monde même n'existe plus, une culture et un univers ont disparu sans retour.
Le « massacre des survivants » en Europe de l'Est[modifier | modifier le code]
En Europe de l'Est, la Shoah n'a pas fait disparaître l'antisémitisme, et les survivants sont souvent insultés à leur retour, voire maltraités ou assassinés s'ils tentent de reprendre les biens qui leur ont été volés en leur absence.
Pas moins de 150 Juifs sont assassinés en Pologne libérée dans les quatre premiers mois de 1945, et 1 200 avant avril 1946. Le pays voit même se produire de nouveaux pogroms. À Kielce le 4 juillet 1946, le mensonge d'un gamin fugueur accusant les Juifs de l'avoir enlevé à des fins de meurtre rituel provoque le massacre de 42 Israélites par la foule. Ces tragédies accélèrent l'émigration des survivants hors de Pologne, et souvent hors d'Europe. Ainsi, plus de 60 000 Juifs polonais se réfugient en Allemagne occupée en 1946-1947.
Un pogrom survient aussi en septembre 1945 à Velké Topolcany en Slovaquie, ou en mai 1946 à Kunmadaras en Hongrie127.
Souvent très nombreux au sein des forces communistes, les Juifs sont facilement assimilés dans leur ensemble par les populations aux régimes qui se mettent en place sous l'égide du nouvel occupant soviétique. Dans les 18 mois qui suivent la fin de la guerre, on tue plus de Juifs en Pologne, en Hongrie et en Tchécoslovaquie que dans les 10 années qui ont précédé le conflit. « Ceux qui ont perdu plus que quiconque se voient blâmer pour la souffrance des autres »128.
À partir de 1948, Staline cherche à exploiter le ressentiment antijuif populaire en déclenchant en URSS et dans tout le bloc de l'Est une campagne antisémite. Dès 1946, il avait fait censurer Le Livre noir écrit par Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman sur les massacres nazis de Juifs en Union soviétique. La judéité des victimes de Babi Yar et autres lieux de massacres est gommée, et le principal crime de Hitler sera dissimulé aux populations jusqu'à la fin du monde communiste.
Si les survivants d'Europe occidentale sont généralement rentrés chez eux et y sont restés, il n'en est pas de même pour ceux d'Europe de l'Est, dont pas grand monde ne veut, et qui se retrouvent en plus en butte à la campagne antisémite qui se développe dans le bloc communiste à partir de 1948.
Les « DP » (Displaced Persons) juifs sont d’abord traités comme les autres réfugiés et déplacés, sans égards particulier pour la tragédie qu'ils ont traversée. Ce qui veut dire qu'ils sont souvent mis dans les mêmes camps que leurs anciens persécuteurs ukrainiens, baltes, russes, etc., du moins jusqu'en août 1945, où le président américain Truman les fait mettre à part.
Un certain nombre de survivants parviennent à émigrer aux États-Unis ou en Europe de l'Ouest. Cependant, si certains aident à combler le besoin de bras, ceux des Juifs orientaux qui ont fait des études ou exercent une profession non-manuelle ne sont pas les bienvenus. Quant aux Britanniques, ils continuent à fermer la Palestine à l'émigration juive, interceptant les clandestins pour les interner à Chypre et à Rhodes.
En 1947, le sort de l’Exodus choque l'opinion internationale : ce navire parti de Sète avec plus de 4 500 survivants est en effet refoulé par les Britanniques, qui finissent par débarquer de force les passagers, de surcroît dans un port allemand, indélicatesse ultime.
Le scandale contribue en partie à la décision de l'ONU de partager la Palestine et d'autoriser la naissance d'un État juif, censé servir notamment de refuge et de nouvelle patrie aux survivants. Entre 1948 et 1951, 332 000 Juifs européens partent pour Israël depuis les camps d'Allemagne ou l'Europe de l'Est. 165 000 autres iront en France, en Grande-Bretagne, Australie ou en Amérique129.
Ainsi, 90 000 des 200 000 Juifs roumains partent entre 1948 et 1951, de même que 39 000 des 55 000 Juifs slovaques survivants, ou la moitié des 15 000 derniers Juifs yougoslaves130. Paradoxalement, ce sont des communautés épargnées par le génocide comme celles de Bulgarie ou a fortiori de la Turquie neutre qui connaissent l'émigration la plus massive pour Israël. La disparition de l'aire culturelle séfarade, commencée avec la Shoah, devient ainsi irréversible, ne laissant que quelques milliers de Juifs dans ces pays131.
De même, la campagne antisémite qui sévit en Pologne communiste après la guerre des Six Jours (1967) acheva de faire partir la quasi-totalité des Juifs encore présents dans le pays.
L'émigration massive acheva donc en bonne partie ce que la Shoah avait poursuivi et accompli par le meurtre : vider l'Europe de l'Est de ses Juifs.
Traumatismes, silences et témoignages[modifier | modifier le code]
En général, les survivants de la Shoah n'ont pas été écoutés à leur retour, même lorsqu'ils ont eu le désir ou la force de parler. Peu nombreux et noyés dans la masse des rapatriés ou des victimes de guerre, ils étaient aussi le rappel vivant des compromissions de leurs gouvernements dans la déportation et l'extermination. De surcroît, le moment était à la célébration de l'héroïsme des résistants et des soldats, et non à la valorisation de la souffrance et des victimes. Simone Veil a ainsi témoigné de l'impossibilité pour les témoins de se faire entendre, d'autant qu'il était difficile de regarder en face les atrocités inimaginables dont ils faisaient le récit.
Même en Israël, comme l'a établi l'historien Tom Segev (Le Septième Million, 1993), les survivants du génocide se voyaient souvent soupçonnés d'avoir collaboré pour survivre, ils se voyaient reprochés d'être allés dans les camps « comme des moutons à l'abattoir » ou de ne pas avoir émigré en Palestine avant la guerre. L'État hébreu, fondateur dès 1953 de Yad Vashem, se focalisait avant tout sur la célébration des quelques héros du soulèvement du ghetto de Varsovie plutôt que d'insister sur la masse des femmes, des enfants ou des vieillards assassinés.
Jusqu'à la redécouverte de la Shoah en Occident dans les années 1970, beaucoup de survivants ont donc préféré garder le silence, ne s'ouvrant souvent même pas de leur passé à leurs propres enfants, amis ou collègues. Plus d'un a été taraudé par la « culpabilité du survivant ».
« Marche des vivants » à Auschwitz-Birkenau, 2004
Incapables de surmonter les séquelles psychologiques et morales de leur passé, certains survivants de la Shoah se sont suicidés, devenant ainsi les victimes, parfois des décennies après, d’« assassinats différés » (François Bédarida). Parmi les plus connus figurent le poète Paul Celan, l'écrivain Primo Levi, ou la mère du dessinateur Art Spiegelman. Toutefois, rien n'indique que le suicide ait été particulièrement répandu parmi les survivants de la Shoah.
Le devoir de mémoire développé en Occident depuis les années 1970, en réaction notamment à la menace négationniste, a souvent permis à nombre d'anciens déportés de sortir de leur silence et d'aller témoigner devant les médias, dans les écoles et les lycées, ou encore en écrivant leurs souvenirs. Certains sont retournés régulièrement sur les lieux du massacre pour accompagner comme guides des groupes de visiteurs, en particulier jeunes, notamment à Auschwitz. Ce lieu crucial et symbolique a reçu ainsi 25 millions de visiteurs depuis 1945.
Article connexe : Liste de survivants de la Shoah.
Bourreaux, bureaucrates et complices[modifier | modifier le code]
La Shoah constitue un crime d'autant plus déconcertant et traumatisant qu'elle a été perpétrée à l'instigation d'un des pays les plus modernes du monde, célèbre pour ses réussites scientifiques et techniques ainsi que pour son rayonnement artistique et philosophique. Le haut niveau culturel et intellectuel de maints participants dépourvus d'états d'âme a également frappé la postérité. Les bourreaux de la Shoah sont ainsi devenus le symbole de l'échec de la culture à empêcher l'horreur, et de la remise en question de l'idée même de civilisation.
De surcroît, aucun tortionnaire nazi n'a été obligé de participer à la Shoah. Un soldat des Einsatzgruppen ou un garde de camp dont les nerfs craquaient se laissait persuader de continuer, ou bien il obtenait facilement sa mutation. En cas de procès après-guerre, tout en cherchant à minimiser son rôle, aucun n'a nié la réalité de l'extermination. Pratiquement aucun non plus n'a jamais fait acte de regrets ou de repentir.
Dans tous les pays d'Europe, il s'est trouvé également des institutions, des groupes ou des individus pour relayer les initiatives nazies et permettre l'accomplissement du génocide. D’autres enfin les ont aidé de leur silence, de leur passivité, ou de leur indifférence et de leur refus de savoir.
Mes chers amis, imprégnez-vous de l'Histoire, de notre Histoire ! Ecoutez la parole des anciens, de votre entourage, votre famille ... C'est votre meilleur allié pour le présent, et l'avenir ! Nous sommes peu de choses ayons confiance ...
Ben voila, on est au coeur de votre erreur la
Etre con ne veux pas dire perdre la conscience de ses opinions . Etre con veux dire ne pas comprendre la logique, et la refuser , par ideologie etc , mais un Nazi savaient qu'il haissait les juifs , il s'en ventait, les déshumanisaient, et tout était fait pour afficher leur haine et l'exposer, dans une adhesion general , un competition de qui hairait le mieux .
De même un raciste (et un con qui s’ignore donc) vous affirmera que les races existent, et qu'il y a des races supérieurs a certaine tache etc . Il n'ignore pas ses propre idée meme si ses idées sont connes et dementit par toute la science. C'est un con qui s'ignore, et un raciste revendiqué (CQFD) .
En fait votre systeme est completement inquisiteur et fachiste : vous dites au gens je sais ce que tu pense vraiment au fond de toi, mieux que toi meme, et tu es un antisemite, ou un raciste , ou tout ce que vous imaginé et transferer sur l'autre.
C'est d'une rare bêtise et un manque de logique complet . Je pense que vous devriez jeter les soupsoné antisemite dans la riviere avec un poids et si il flotte se sont des antisémites, si il coule s’était une erreur .
En realtité votre raisonement est politiquement hyper dangereux. C'est un melange de robespierre , de Mao et de staline.
Je ne vous permet absolument pas de me traiter de raciste ou d'antisemite, c'est de la diffamation, et vos sous arguments inquisiteurs, ou vous etes juge et partie, alié a un manque complet de logique elementaire , me terrace un peu, surtout qu'au fond on se bat pour les meme idees.
Non, vous avez répondu, mais pas vis à vis de ce qu'elle a voulu dire.
Elle a dit, "il y a de plus en plus d'étrangers".
Elle voulait dire, "il y a de plus en plus de noirs et/ou d'arabes".
Quand je vous pose la question, de comment vous auriez formulé ce qu'elle a voulu dire, vous me répondez :
"Pour le formuler il aurait fallu que je pense que les français sont tous blancs et que tous les blancs sont français.
Vu que ce n'est pas la vérité, je ne me serais pas posé la question".
Or, dans ce quelle voulait dire, la nationalité de rentre pas en jeu.
Mais bon...
vous continuez quand même à défendre que les juifs sont sur représentés.
J'ai écris ça moi ? où ça ?
Et je me souviens aussi de l'épisode sur Marx, où vous avez repris à votre compte la même tentative de détournement des racistes comme Cousin.
Je vous ai d'ailleurs répondu.
Je ne connais pas ce "Cousin".
Je dis juste à ce sujet, que "l'armée de réserve des chômeurs" inclus également les chômeurs issus de l'immigration.
Un chômeur est un chômeur, quelle que soit sa nationalité, non ?
Ce n'est plus la même époque, ni les mêmes personnes, Cendrillon !
Revenez, sortez de vos rêves imaginaires, ma pauvre amie ...
Vous me sortez des chiffres d'une époque révolue, mais, peut-être suis-je en train de casser vos vieux rêves ... Je suis désolé !
Restez au siècle dernier, dormez avec... ma douce Cendrillon .
Mauvais perdant, vous gesticulerez, à coup sûr, entre les 2 tours de 2017, de voir le FN en finale !
Bien entendu, n'étant pas démocrate (comme toute la gauche clivée, les écolos aussi ) vous casserez tout lors de vos manifs quotidiennes ...
Les français jugeront !
Plutôt son rival ...
Bref, Roger Cukiermann dénonce un problème manifeste mais visiblement trop difficile à supporter pour vous comme pour d'autres (très nombreux...).
Dans une même phrase vous parlez de l'extrêmisme de certains musulmans et du soutien des Juifs ultra à Israel. Considérez vous Israel comme un pays terrorriste?
Bref, votre présentation est d'un convenu bien-pensant mensonger et extrêmement décevant.
1) ni le CRIF ni le CFCM ne sont représentatifs de la communauté dont ils se disent porte parole. Leurs dirigeants ne sont élus par personne, et il est vraiment dommage de voir les médias faire comme si ces associations étaient légitimes.
2) le CRIF n'est pas représentatif des juifs, mais c'est bien un lobby sioniste qui appuie les intérêts d'Israel, dans une vision proche de l'extrême droite Israelienne.
3) Il y a un net déséquilibre entre le CRIF et le CFCM dans leur capacité a influencer le débat public, et les politiques. Le CRIF possède un réseau qui lui permet d'être efficace en terme de lobbying, quand le CFCM est là pour faire joli, et si possible, contrôler la communauté musulmane. Les dirigeants sont placés afin de "donner chair" à la communauté musulmane, mais cette construction est illusoire et n'a aucun poids (une des raisons étant que les musulmans ne votent pas en fonction de leur religiosité).
4) Le CFCM ne défends pas vraiment les intérêts de qui que ce soit, mais légitimise le CRIF.
L'étape suivante consiste à observer quels sont les impacts réels des différents lobby. Quels sont les réseaux d'influence ? les lobby en général, mais ici particulièrement, à quel point le lobby Israelien influence-t-il les politiques intérieures et extérieures de la France ? L'émission dit "une influence relative", ce qui ne veut pas dire grand chose. Elle cite une "motion" pour laquelle la position du lobby sioniste n'a pas été suivie, mais qu'en est-il de tout le reste ? Quelles positions exactement défends le CRIF ? Que fait la France à ces sujets ? La différence entre les deux nous donnerait une idée plus claire...
Très bien
Maintenant, il faudrait savoir comment on en finit avec l'exclusion du travail, l'exclusion du logement, les contrôles au faciès, l'injustice (dite deux poids deux mesures), ... etc. Pour des repères forts et justes, qui éloigneront de l'imam.
Je ne crois même pas qu'on puisse dire que le CFCM représente la religion musulmane dans son ensemble. Il ne me semble pas que le courant chiite y soit représenté. Mais je me trompe peut être.
Mais il est vrai que, que ce soit dans le monde et encore plus en France, l'islam sunnite est très majoritaire. Cela aurait certainement été plus simple si cela avait été le contraire, le monde Chiite disposant d'un clergé et donc d'une certaine organisation.
L'islam sunnite n'est lui, pas organisé.
Au Maroc, le roi est le "commandeur des croyants". Le fait religieux et le fait politique, sont donc ténus. Et c'est comme ça dans bon nombre de pays.
J'ai surtout retenu que le CFCM représenterait 15 à 20% de la communauté musulmane.
S'agissant du CRIF, il serait lui, le porte parole politique de la communauté juive de France. Enfin, le porte parole là aussi de 15 à 20% de cette communauté (en comptant les scouts ?). Communauté qui représenterait elle même 1% des Français.
J'ai aussi noté que ce conseil, soutiendrait inconditionnellement la politique d'Israël, même si cette expression parait ne pas leur plaire.
De là, peut on dire qu'il serait le porte parole de la politique d'Israël en France ?
Une sorte d'ambassade d'Israël, mais française ?
Dire que le CRIF est un lobby Israëlien, est en fait un euphémisme.
Que nos gouvernants aillent se faire sermonner depuis 30 ans face à ce conseil, reste un mystère.
Un scandale ?
Si le CFCM est une représentation de la religion musulmane, pourquoi faire référence au magreb, aux immigrés?
Ne confond-t-on pas musulmans et arabes comme l'on amalgame juif de confession et juif de "souche"?
PS: le terme "de souche" est utilisé volontairement car je le trouve tellement idiot , tout ça pas dire "race" ou "ethnie". D'ailleurs ceux qui se revendiquent "français de souche" ont juste trouvé ce terme pour ne pas dire "de race française" voire "de race blanche".
Or un français né de deux parents français qui ont couché ensemble ne sont pas des français de souche , mais des français... de couche ;-)
il a dit publiquement que les antisionistes et les antisémites étaient les ennemis;
d'autre part, il est passé dans une émission en se disant laïc mais ensuite en fustigeant
l'école publique et en appelant les jeunes juifs à aller dans les écoles juives pour raison de
sécurité;
cette personne est malsaine: il ne participe pas au vivre ensemble en semant de la confusion;
il voudrait mettre le feu dans la société française qu'il ne s'y prendrait pas autrement;
pourquoi dans les médias grand publics y a t-il souvent des interventions du FN et du président
du CRIF ?
la religion musulmane est très riche et très variée; il y a aussi les hadîths en + du coran ...
à propos des contradictions entre être musulman(e) et la vie réelle lire les romans de Alaa El Aswany
en particulier "Chicago" et "l'immeuble Yacoubian";
à part cela j'ai été choquée par le fait suivant:
le jour de la marche laïque sur Charlie, la soirée même, toute la classe politique française s'est retrouvée
dans une synagogue parisienne en présence entre autre de Netanyau
sans cela il y a une mosquée juste à côté de chez moi et effectivement le vendredi il y a ceux qui vont à la prière;
cette mosquée est dans une pièce et a l'autorisation du maire ( lobby électoral );
presque personne sait qu'il y a une mosquée là !
Il m'étonnerait que ce soit l'idée de Fethi Benslama, pas plus qu'on ne pense à réécrire le Deutéronome, les Evangiles ou Justine de Sade qui donnerait une image brutale de l'athéisme, ce sont des textes historiques et cela vaut plus particulièrement pour l'Islam où les traditions comptent justement en tant qu'historiques (= "validées" par une chaine de rapporteurs).
De Fethi Benslama à Tariq Ramadan, aussi éloignés soient-ils, l'idée d'adaptation me semble d'abord concerner l'exégèse, le rapport au(x) texte(s), l'usage qui en est fait, la manière dont on les considère, rien de très nouveau dans l'Islam mais qui demanderait à être fait pour leur compte par les musulmans européens plutôt que de reproduire les schémas maghrébins, turcs, iraniens, ceux du Golfe etc.
Il y a peut-être des freins à cette évolution du fait des "vieux" qui restent liés aux traditions des pays d'origines et des risques avec des jeunes qui font leur propre "révolution" en perdant le côté spirituel et socialement apaisé des longues traditions, mais il n'y a pas de raison que ça ne se fasse pas à terme, avec des gens à la fois investis dans l'Islam et ayant le bagage culturel nécessaire pour prétendre à un point de vue européen.
A mon sens, c'est pas gagné, d'autant plus que les événements internationaux polarisent les postures mais tout ça n'a rien à voir avec une réécriture du Coran.
P.S. : dans le genre usage des textes sans lien à une tradition culturelle, cf la construction de l'islam noir américain.
P.S. textes accessibles de Fethi Bensala : http://www.cairn.info/publications-de-Ben%20Slama-Fethi--43519.htm
L'approche psychanalytique se discute mais pour rebondir sur l'influence du catholicisme que traduisait Godard en catho-laïcité, ça fait plaisir de voir quelqu'un disant que dans l'Islam, Dieu n'est pas le père, le genre de remarques qui peut aider à éviter qu'on plaque trop nos représentations "catholiques".
2000 ans de christianisme, qui ont façonné notre continent (même le monde entier )
L'islam n'a que quelques centaines d'années d'existence ...
Si on occulte le Christianisme de nos sociétés, nous n'existons plus ! Et tous les gouvernants, le savent très bien ...
(on pourrait même extrapoler jusqu'à 4000 ans en arrière avec le Judaîsme : l'Ancien Testament !
Les Fondements de nos sociétés !
A méditer ...
entre-jambes ou entregent ?
:)
Est ce qu’il y a par exemple des prêtres ou des rabbins recrutés par la République ?
Réponse : OUI. Le régime concordataire en Alsace-Moselle est un élément du droit local alsacien et mosellan. Il reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite et permet à l'État de salarier les ministres de ces cultes.
CQFD
bon,je vais essayer de regarder quand même..