Les voeux de Hessel, l'Indigné du Sarkozistan
Comment se portent les dissidents au Sarkozistan ? Dispersés. Inflammables. Depuis l'échec des grandes manifestations sur les retraites, ils semblaient atomisés. Et soudain les voici, virtuellement rassemblés, autour d'un mot, d'un nom, d'un symbole, d'une image. En quelques jours, plusieurs médias réunissant des tendances différentes de l'opposition au régime, de la plus radicale à la plus modérée, se sont emparés du personnage d'un ancien diplomate nonagénaire, dont le livre a fédéré autour de lui les rages rentrées et les fureurs impuissantes. Ce livre, titré "Indignez-vous", s'est vendu à 500 000 exemplaires (il compte vingt pages, et coûte trois euros).
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
A: Comment se portent les dissidents au Sarkozistan?
Si la dissidence au "sarkozisme" (!?) est « le Sarkozistan de l'ombre » (quelle fine allusion à l'armée de l'ombre de la résistance et à sa mise en lumière! En même temps je lui reconnais la vertu de pointer ironiquement les résistants en pantoufles maniaques de l'indignation du clavier), elle se résumerait alors à « souhaite(r) aborder l'année nouvelle sous le signe de l'indignation. » Ce qui est en effet l'opération médiatique de récupération manifeste orchestrée par je ne sais qui de mise en avant (en lumière) de S. Hessel suite au peu d'échos rencontré par la tentative de remise au goût du jour depuis quelques années du CNR gaullo-communiste de la Libération comme opposition aux valeurs sarkozistes. Visant à « fédér(er) autour de lui les rages rentrées et les fureurs impuissantes »
Peut-on attendre alors d'un journaliste du Sarkozistan comme DS autre chose qu'un regret sans objet: « si le Régime ne trouve face à lui que le vénérable ambassadeur de France Hessel, il devrait pouvoir survivre. »?
B: en quoi S. Hessel est-il « l'indigné du Sarkozistan » digne de porter le turban?
Il est dommage au passage que le commentaire de l'image élargisse à « tous les habitants du pays, des Palais aux masures... » le port du turban, ôtant toute la pertinence (opportune ou pas selon les goûts) de la caricature. Il n'y avait que ça de vraiment malin dans la chronique.
Le « personnage » S. Hessel présente plusieurs caractéristiques très prisées pour en faire un « objet » médiatique (bon casting, dirais-je cyniquement) (je ne discute pas là les engagements de l'homme S. Hessel tel qu'il les explique dans son fascicule, ce n'est pas le lieu, je parle de l'utilisation de son image et de ce qu'il en donne lui-même à voir):
- Résistant, torturé, ayant participé à l'élaboration du CNR, dont il appartient à chacun d'apprécier l'intérêt en fonction de ses connaissances historiques du Gaullisme, du pacte Gaullo-communiste de la Libération et de ses choix politiques les lui faisant interpréter d'une manière ou d'une autre (souvent opposées d'ailleurs).
- Diplomate, c'est-à-dire homme d'État (représentant la France sans être élu). C'est ce statut qui doit nous faire apprécier son langage... diplomatique. « Le motif de base de la Résistance était l'indignation. » P. 11. « ...comme j'ai été indigné par le nazisme » (P. 12). À moi, il ne me viendrait pas à la bouche d'être "indigné" par le nazisme. Je dirai révolté, écœuré, à dégueuler... Quelque chose de plus fort quoi. Mais résisterais-je « à l'épreuve de la baignoire » (P. 25)? La question est donc: pourquoi retenir « indignation » alors que dans le texte il utilise des mots comme « révulsion universelle » (P. 15), « rupture radicale » (P. 20), « colère » (P. 22), « insurrection » même pacifique (P. 22), « résister ». N'est-ce pas pour introduire diplomatiquement « ...l'espérance de la non-violence. C'est le chemin que nous devons apprendre à suivre. Aussi bien du coté des oppresseurs que des opprimés, il faut arriver à une négociation pour faire disparaître l'oppression » (P. 20). À chacun de croire ou non à ce qui est pour moi philosophiquement de l'idéalisme naïf et politiquement de l'enculage de mouches (pardon pour les mouches).
- « Nonagénaire ». Ayant détruit « l'image du Père », on nous sort l'image du grand-père (voire arrière) pour l'opposer aux pulsions délétères de la mère mauvaise archaïque qui selon certains auteurs s'est emparée de nos psychismes. Mon dieu que ce papy est adorable. J'en veux un pour noël. Mince, c'est trop tard.
Même si S. Hessel défend que « ces raisons sont nées moins d'une émotion que d'une volonté d'engagement » (P. 13) en citant Sartre et que « la faculté d'indignation et l'engagement qui en est la conséquence (…) est une des composantes essentielles qui fait l'humain» (P. 14), il n'empêche que l'indignation est plus proche de la catégorie émotion que de la révolte.
Or l'émotion (« le culte de l'émotion ») est, elle, une composante de la manipulation affectivo-idéologique de la propagande médiatique et politique (Royal ou Sarkozy et «leurs» infirmes), la propagande publicitaire manipulant plutôt le désir. Les @sinautes font partie des gens avertis de cela.
Ne prenant pas S. Hessel et ses conseillers pour des idiots, je ne leur ferai pas l'injure de penser qu'il ne le savent pas aussi, d'autant qu'il répète: « Nous appelons toujours à "une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous". » Je lui accorde que sur les plateaux de télé j'ai plus vu le pacifisme diplomatique que la véritable insurrection qui vient. Mais bon, c'est ça la social-démocratie.
Donc, même s'il s'agit de stratégie politicienne pour faire passer le message c'est une stratégie qui choisit de s'inscrire dans la stratégie dominante des médias et, pour ne pas le répéter, je suis d'accord avec l'argumentaire de Rémi Vallée sur ce point. Et aussi de Djac Baweur.
Mais dire qu'il mérite le turban pour cela, et je le dis, veut dire que l'on dénonce, que l'on n'est pas d'accord avec cette stratégie politicienne de « tous les moyens sont bons pour la bonne cause ». Le populisme n'est pas la démagogie. (Merci pour le lien vers Rancière à Gavroche avec qui je ne suis par ailleurs pas d'accord, mais à chacun de défendre ses positions, si possible avec des arguments non putassiers – eh oui, je veux réhabiliter ce terme de la langue française. Non pour son rapport avec la péripatétique aristotélicienne, mais parce qu'il est très adapté à ce temps googelien où sont utilisés à foison dans les forums des arguments de mauvaise foi prêtant sans preuves des intentions malsaines ou fausses à l'adversaire (la jalousie de DS pour la vente du fascicule par ex. Il n'y a pas besoin de ça pour le mettre en cause) décrédibilisant la personne plutôt que ses arguments, ou, comme cela foisonne aussi, les critiques de commentaires même pas lus).
Enfin, je dois dire que si j'ai lu l'opuscule de S. Hessel, c'est parce qu'un « ami » a voulu se faire plaisir en me l'offrant (en ces temps de faillite nationale il faut bien obéir à l'injonction commerciale de consommer plus pour enrichir plus qui vous savez. Mais il y a pleins d'autres petits bouquins pas chers à acheter comme par ex « Qu'est-ce que la démocratie directe? » de Fabrice Wolff aux Éditions antisociales – 5 E, 138 p. Oups, 138 c'est trop long!). Rien que cet ami en avait acheté 4 ou 5 pour offrir. J'ai appris depuis que beaucoup en achetaient jusqu'à 10. C'est vrai qu'à trois euros, même ceux qui ne lisent pas peuvent se payer le luxe de faire un cadeau original. À ce titre, la vente de 600000 ex (il paraît qu'on en est là) ne me paraît pas le signe d'un engouement si massif.
Par contre c'est le signe, pour moi, de la soumission d'un certain nombre à la massive propagande à propos de ce bouquin et de l'idéologie de l'indignation petite-bourgeoise qui va avec. Et ça, je trouve, comme d'autres l'ont exprimé sur ce fil, que ça ne présage pas d'une capacité collective à construire « tous ensemble » une société meilleure sans attendre le leader maximo.
Tiens, ça me fait regretter Fred, Le (faux) misanthrope
Nietzsche
D'un côté, les agités du bocal, les bachibouzouks, les indignés de travers, et de l'autre, les gens ouverts d'esprit et fréquentables (copyright Pompastel) qui réfléchissent... Les journalistes d'ASI faisant évidemment partie de la deuxième catégorie, puisqu'ils nous enseignent à avoir des indignations bien propres sur elles, et ... fécondes.
Alors, finalement, ça m'a fait penser à ceci :
Non, le peuple n'est pas une masse brutale et ignorante
Jacques Rancière (encore un affreux gauchiste) y parle du "populisme"...
Extraits (pour les 99 % de crétins qui ne lisent pas les liens, copyright DS) :
La notion de populisme construit un peuple caractérisé par l’alliage redoutable d’une capacité - la puissance brute du grand nombre - et d’une incapacité - l’ignorance attribuée à ce même grand nombre. Il s’agit de montrer à des démocrates toujours suspects d’«angélisme», ce qu’est en vérité le peuple profond : une meute habitée par une pulsion primaire de rejet qui vise en même temps les gouvernants qu’elle déclare traîtres, faute de comprendre la complexité des mécanismes politiques.
La notion de populisme remet en scène une image du peuple élaborée à la fin du XIXe siècle par des penseurs comme Hippolyte Taine et Gustave Le Bon, effrayés par la Commune de Paris et la montée du mouvement ouvrier : celle des foules ignorantes impressionnées par les mots sonores des «meneurs» et menées aux violences extrêmes par la circulation de rumeurs incontrôlées et de frayeurs contagieuses.
L’essentiel est d’amalgamer l’idée même du peuple démocratique à l’image de la foule dangereuse. Et d’en tirer la conclusion que nous devons nous en remettre à ceux qui nous gouvernent et que toute contestation de leur légitimité et de leur intégrité est la porte ouverte aux totalitarismes. «Mieux vaut une république bananière qu’une France fasciste», disait un des plus sinistres slogans antilepénistes d’avril 2002. Le battage actuel sur les dangers mortels du populisme vise à fonder en théorie l’idée que nous n’avons pas d’autre choix.
Laissons donc nos indignations à ceux qui réfléchissent. Et qui savent de quoi qu'ils causent, confortablement installés derrière leurs claviers. Et dormez en paix, braves gens.
il vaut mieux refléchir, non ?
Je m'indigne instantanément aussi, mais souvent une indignation, en pousse une autre, puis une autre,....donc avant de s'indigner mieux vos reffléchir.
Vous ne menez pas une actions à chacune de vos indignations ? sinon vous n'auriez même plus le temps de vous indigner !
Donc vous refléchissez, et c'est tant mieux !
Il me parait juste qu'avant de s'indigner, l'ont réfléchissent à nos motivations ! Ca n'a pas l'air stupide ? Ils faut mobiliser notre colére de maniére intelligente, cadrer sur de la refflexion, sinon on s'emballent comme des chevaux fou ! et plouf on s'essoufflent !
S'indigner oui mais pour des causes indignes !
Se révolter pour des causes révoltantes !
Reffléchir ensemble et pas individuellement, afin de mener des combats à long terme, pour obtenir des résultats concrets.
Nourir de refflexions son indignation, pour en faire une locomotive ! et pas l'inverse !
"C'EST POURQUOI TOUTE LA POPULATION SHADOK......
POMPAIT, POMPAIT, POMPAIT....
D'où, un des fameux adages Shadok :
Je pompe donc je suis
Ils avaient mis au point des pompes spéciales pour le cas où il n'y avait pas de problèmes du tout. C'est pourquoi :
S'il n'y pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème
Pour ceux que la technique intéresse, disons que, quand on pompait avec ça, non seulement il ne se passait rien, comme avec une pompe Shadok ordinaire, mais plus on pompait, plus il n'y avait rien qui se passait. D'où :
Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien
que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas
C'est quand même une sécurité !"
Si tu veux [s]pomper[/s]t'indigner sans reffléchir ? tu risque pas d'aller loin !
Qui est le plus "engagé", le journaliste de Marianne, membre du PS, proche de Julien Dray...
ou Stéphane Hessel ?
Stéphane Hessel raconte des choses intéressantes... Pour peu qu'on lui pose les bonnes questions...
http://www.dailymotion.com/video/xe3rq_programme-de-la-resistance_news
au revoir à tous.
Misanthrope
”Le moteur de la résistance , c’est l’indignation. Je vous conseille à tous d’avoir votre motif d’indignation”.
Stéphane Hessel.
Et les chiens d'aboyer sur "l'indignation sociale-démocrate, l'indignation centriste, l'indignation molle. Et peut-être même l'indignation stratégique. Qui cachée sous la noblesse et l'humour délicat de Stephane Hessel, n'est peut-être que stratégie politicienne" Tout est dit ! Avec ce mépris et cette morgue qui fait le charme indiscret des représentants de la "vraie gauche" autoproclamée et autogarantie. Avec même un brin de théorie du complot : vous pensez "l'ambassadeur de France" de 93 ans qui se lance dans une subtile opération politicienne au service de l'horrible sociale-démocratie !
Stéphane Hessel, @si le concède, a eu un comportement admirable pendant la guerre et honorable ensuite. Il est vrai que ce juif allemand, naturalisé en 1937, mobilisé, prisonnier, évadé, rejoignant la France Libre en 1941, en mission en France en 1944, arrêté (sur dénonciation) torturé et déporté, a eu un comportement pour le moins admirable. Devenu diplomate, il participe aux travaux de la commission qui rédige la Déclaration universelle des Droits de l'Homme. Il sera aux côtés de Mendés-France pendant les quelques mois où celui-ci sera Président du Conseil. Il militera pour l'indépendance algérienne. Plus tard, il s'engagera auprès des palestiniens, ce qui lui vaudra la haine des sionistes parisiens.
Oui, Stéphane Hessel, Mendèsiste, soutenant ensuite Rocard, et,dans ses derniers engagements, appuyant Europe-écologie, bien qu'il cite ATTAC comme forme d'engagement, ne s'est jamais situé dans une gauche prétendument radicale. Fausse gauche dont l'ennemi principal, pour ne pas dire unique est, non pas l'UMP, mais le PS. Cet article se situe bien dans cette veine, reprochant à Hessel de ne pas rejeter Aubry ou DSK dans les ténèbres extérieures.
Les voeux de ce jeune homme de 93 ans ont pour soubassement - ce n'est pas pour rien qu'il cite Edgar Morin - une question d'[large]éthique[/large], qui sous-tend aussi son "[large]Indignez vous ![/large]".
Mais quoi de plus ringard que cette éthique pour ceux qui distribuent les bons et surtout les mauvais points à la mode mélenchonnienne.
Que Daniel ait modifié sa chronique pour faire plaisir à ses asinautes me fait halluciner! Dire qu'il n'y a pas si longtemps il nous parlait de le la "perverse pression des abonnés"! Et bien il le ne lui aura pas fallu longtemps pour y céder à cette pression, qui n'est pas perverse, juste sectaire. Il y a donc des gens dont on peut se moquer, et d'autres, non. Il y a des icones intouchables. Bravo, belle leçon, Daniel.
J'attends le jour où Monsieur Hessel sera invité à l'Elysée par notre cher président; j'attends la poignée de mains sur le perron, parce que Hessel ira, bien sûr; j'entends déjà Hessel nous dire que lui et Sarko ont bien des désaccords mais que Carla a été charmante.
J'attends de voir la réaction des Gavroche et autres apprentis-censeurs à ce moment-là... J'attends aussi votre réaction Daniel, ou plutôt non, je ne l'attends plus, vous vous êtes déjà couché...
Mais cinquante ans après le combat de ces deux hommes, le constat de cet ancien ambassadeur est net : il se résume à un échec flagrant des diverses politiques qui les ont accompagnés au cours de leur vie. Non seulement rien n'a changé mais tout n'a fait qu'empirer. L'état de misère du monde et de nos vies est devenu plus que jamais insupportable. (cf. Place de la République de Louis Malle (1974) Place de la République trente ans après de Xavier Gayan)
La question est de diagnostiquer la dangerosité du système économique dominant - mis en place par les physiocrates au XVIIIe s, qui a abouti au capitalisme moderne - son potentiel d'auto-destruction, sinon son extension irréversible dans nos galaxies, auquel cas il nous faudra s'en accommoder, et se dire qu'après tout l'humanité n'était qu'une promesse vaine.
Aussi, si l'Homme mérite mieux et si il en est capable, ce système économique est-il réformable, ou bien nous faudra-t-il bien se convaincre un jour ou l'autre de construire un autre modèle radicalement différent?
Quant à l'homme de gauche", sa capacité combattive et sa créativité ne finiront-elles pas par imploser dans de vaines querelles, ou lui-même porte-t-il en son sein les contradictions de notre temps.
En cela être révolutionnaire est d'ancrer en soi le plus profondément possible la nature de nos exigences, d'où cette vigilance intellectuelle indispensable pour ne pas être engloutie par le chant des sirènes.
J'espère pour elle qu'elle ne se cantonne pas à être l'endroit où les rebuts de la gauche trouvent une seconde vie.
En fait ce que j'ai retenu de cet article et de certains commentaires sur le forum, c'est que le plus grand crime de Hessel c'est de s'indigner tout en ayant des opinions politiques modérées. C'est un peu comme si seule la gauche de la gauche avait le monopole de la seule vraie indignation. J'apprécie Hessel mais je ne suis pas idolâtre et la rédaction peut bien lui poser 15 turbans sur la tête si ça lui fait plaisir, je me demande même si les idolâtres sont bien ceux qu'on croit.
Je comprends que la rédaction préfère se payer la tête d'Hessel et comme je suis quelqu'un de très tolérant, je le respecte mais si je viens sur @si c'est pour découvrir une vraie enquête sur les raisons qui ont poussé, en cette fin d'année, certains médias à mettre en avant Hessel et non pas pour lire un article plein de railleries. Je pense que c'est un piètre façon de commencer l'année mais en parlant de ça Bonne Année à vous Tous.
Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir confié l'article (a priori objectif) à Sherlock/Rochat pour une de ses fameuses mises à plat de plan de com' ?
Cela aurait été cohérent.
En revanche, se payer la tête (quasiment au sens propre) de Hessel, impliquait de passer par la chronique (a priori subjective).
CQFD ?
"Il y a embouteillage d'indignation. Les indignés eux-mêmes sentent bien les ambiguïtés de leur indignation. S'indigner, certes. Mais cela suffit-il ? Quels débouchés donner à cette indignation ? Hessel..."
on sent un peu d'amertume dans le propos....une digestion qui se fait mal c'est ça ??
eh bien oui, Hessel fait partie de ces "débouchés" à cette indignation ; il incarne une voix, parmi d'autres bien sûr, qui nous pousse à nous remettre en route !!
il nous donne envie de nous mettre debout et de le suivre !
et il est temps car nous ne sommes pas dans un sarkozystan virtuel, mais dans une république bien réelle, la mienne, piétinée par un autocrate sans scrupules qui n'entendra pas la colère tant que celle-ci se manifestera derrière des caricatures !...
Hessel ne se cache pas sous un turban , il dénonce, signe son bouquin et son appel à résister, de son nom !....
On rejoint ce courant de l'histoire, et le grand courant de l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice, plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler.
Ces droits, dont la Déclaration universelle a rédigé le programme en 1948, sont universels. Si vous rencontrez quelqu'un qui n'en bénéficie pas, plaignez-le, aidez-le à les conquérir (extrait de "Indignez vous !").
Qui, aujourd'hui, pourrait être assez indifférent, blasé, satisfait, pour n'avoir aucun motif d'indignation ? L'indignation est une étape.
Les étapes suivantes nous conduisent vers différentes directions : militantisme pour certains, espoirs et combat pour un changement radical de société, social-démocratie pour d'autres qui, comme Hessel, connaissent les effets destructeurs des idéologies (nazisme, stalinisme, maoïsme...) et refusent la violence des révoltes.
On ne rendra évidemment pas la société française plus juste, plus égalitaire en élisant Aubry ou Strauss-Kahn, auxquels Hessel à accordé ses satisfecits.
Je ne vois pas non plus, à l'horizon 2012, une personnalité se situant réellement à gauche, obtenir assez de suffrages pour gouverner le pays.
La révolution ? Même si j'y fais parfois allusion dans mes instants de rage anti-droite, je ne crois pas à un énorme et irrésistible élan populaire balayant le capitalisme, et porteur d'un idéal commun, ciment d'un société durablement transformée.
Alors s'indigner, oui. C'est vital. Mais pour aller où ?
J’entends Daniel Schneidermann s’expliquer sur le consensus, tout ça, mais je n’ai pas trouvé les explications tellement crédibles…
La comparaison avec les caricatures de Mahomet ne m’a cependant pas semblé totalement dénuée d’intérêt, même si les propos de DS sont quand même très exagérés (« Pourquoi cette image, cette simple image, cette pauvre image, suscite-t-elle des réactions aussi fortes (…) ? (…) Que touche-t-elle en vous, cette image (…) » cela fait un peu psychologie de comptoir, là, non ?
Ceci étant dit, cela ne m’empêche pas, même si cela peu paraître un peu paradoxal au premier abord (mais ça ne l’est pas en fait car je suis personnellement une fervente partisane de la censure dans certaines circonstances (je m’en suis déjà expliquée à plusieurs reprises dans les forums du site)), de partager l’avis de plusieurs @sinautes sur la question du turban placé sur la tête de Stéphane Hessel : je le trouve tout à fait déplacé et inapproprié.
Enfin, un petit mot sur le fait d’ironiser quant à l’indignation de Stéphane Hessel qui n’appelle pas à la révolte. Je me retrouve tout à fait dans ses propos (Interview ½ de Rue89 ; http://www.rue89.com/entretien/2010/12/30/stephane-hessel-12-aubry-serait-ma-candidate-preferee-182841
« Sartre, que vous citez dans votre petit livre, disait : « On a toujours raison de se révolter ». Y a-t-il une différence entre la révolte qu'il appelait de ses vœux et l'indignation que vous prônez ?
SH : Il y a une nuance importante. Le « révoltez-vous » de Sartre rappelle la révolution d'Octobre, peut-être aussi Mai 68 [c'est aussi un slogan de Mao Zedong, nldr] ; des moments forts, importants, mais qui n'ont pas donné lieu à un vrai changement en termes de justice et de démocratie.
La dignité est un terme intéressant. Il figure dans l'article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme [dont Hessel était l'un des rédacteurs, ndlr] :
(…)
Le discours d'extrême gauche, même dans la bouche d'un homme comme Mélenchon, qui a des côtés très sympathiques, ne me paraît pas la réponse. La réponse, c'est la social-démocratie.
Ça a l'air d'être un vieux mot, mais il est très moderne. Ce n'est pas en se donnant à une idéologie qu'on fera progresser la société : on le fera par une réforme équilibrée et démocratique. Les idéologies ont fait beaucoup de mal, l'idéologie communiste comme l'idéologie néolibérale. »
M'est venu une idée cet aprem, comme ça parce que je suis une bombe à retardement, que viennent faire les caricatures de Mahomet dans cette histoire : j'ai deux solutions.
1) la défense du droit d'expression, à tout prix selon la thèse de Noam Chomsky qui lui non plus n'a pas pu venir à @si, ce qui est tout à fait possible. Admettons. Je préfère m'abstenir de ce que je pense de ces caricatures.
2) Hypothèse, les défenseurs d'Hessel dont je suis verraient en Hessel une icône telle que celle du prophète Mahomet pour les musulmans, et bien non je ne pense pas. Deuxième hypothèse dans mon number two, Hessel défend la cause palestinienne, serait à ranger dans les adorateurs de Mahomet ? Ce serait très mal pour un monsieur d'origine juive n'est-ce pas ? Sauf qu' en Israël, tous les Juifs isaréliens ne défendent pas la politique de leur gouvernement. Quant aux Palestiniens juifs vivant en Israël, leur sort est encore pire que dans la bande de Gaza, non je délire, c'est impossible.
Je suis hors sujet ? Peut-être, peut-être pas. Le secret des âmes est insondable ...... même après une très très longue et très sérieuse psychanalyse.
En consensus médiatique, depuis quelques semaines, nous avons également : Mélenchon populiste. Porté par BHL, par une belle tripotée de journalistes centre-gauches, par le PS bien sûr, et finalement, avec élégance peut-être, par Stephane Hessel.
Je suis effectivement prêt à comprendre que la gauche (la vraie) inquiète le PS. Et que tous les moyens sont bons pour la discréditer. D'abord la peur : Voter Front de gauche c'est aider Nicolas Sarkozy. Voter pour Mélenchon c'est faire passer le FN au second tour de la présidentielle. Puis le mépris : C'est sombrer dans le populisme. C'est tomber dans l'extrémisme, c'est succomber à la haine... Et maintenant, on tente la douceur, l'apaisement : "Détournez-vous de la gauche, Stephane Hessel l'indigné, Stephane Hessel le brave, le sage, le vertueux, vous indique le chemin : Aubry, DSK"
Alors, c'est doux, ça fait du bien, c'est drôle et délicat. Mais je ne tomberai pas dans le piège. Ce consensus est bel et bien une image sur laquelle s'arrêter. Et @si est l'endroit pour ça.
Ca n'est peut-être pas une simple indignation. Et pour le savoir, il faut résister au charme. Et ça vaut aussi pour Mélenchon et sa stratégie de communication. J'ai envie qu'on m'en parle, qu'on déjoue les mécaniques, qu'on me montre les rouages. Même si effectivement j'en pince pour lui.
Aimez Hessel, mais que ça ne vous empêche pas de vous poser toutes sortes de questions.
Alors je lui colle volontier un turban à Stephane Hessel. Et à Daniel Schneidermann aussi. Et à Mélenchon si on me le demande.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
ET PUIS ce serait bien pour rétablir les équilibres que vous portiez vous aussi le Turban sur votre photo...comme cela tout le monde comprendra qu'au Sarkosistan tout le monde porte la même coiffe...que ce soit l'homme fort, les courtisans ou les gens du peuple !
Bonne Année à tous !
PS : vous savez, monsieur Schneiderman, on sait bien que dès qu'une personne rencontre le succès au Sarkosistan, celui-ci est immédiatement analysé puis au pire discredité ou au mieux encensé et récupéré mais on commence à savoir comment cela fonctionne...nous ne sommes pas des bisounours...
Les propos d' Hessel nous parlent. Ils viennent d'un vieux sage qui en a vu tellement. Ils correspondent à nos idées. Et même s'ils sont incomplets ils nous font du bien comme un pansement sur nos angoisses ou nos rages.Il est le seul à les proférer sans peur parce qu'il n'a plus à avoir peur. Son indignation,c'est comme s'il la partageait avec nous,et c'est ce qui explique son audience.
Que dire du turban qui s'est fourvoyé sur sa vénérable tête ? Dommage.
Soutien aux travailleurs pakistanais?
j'ai été un tant soit peu déçue par le contenu somme toute bien bien prudent et modéré de cette vidéo de bons voeux ironiques, tout en étant conquise par la dernière seconde, ce petit sourire en coin. rétrospectivement, j'ai pensé à la chose comme un gag de potache surdoué du fond de la classe, qui du coup se fait adorer parce qu'il fait du bien et soulage. rien de plus, et en tout cas rien d'autre dans le contenu, les gens auxquels il appelle à faire confiance étant de loin les derniers auxquels je ferai confiance pour un quelconque changement de société.
par contre l'effet hessel, le phénomène-même, cette sorte de hesselomanie est tout de même très particulière, notable. on l'a, notre icône ! je soupçonne que hessel joue de cela lui-même, il se sait icône, il se prête volontiers au jeu, et le boulevard qui s'offre à lui du fait de cet engouement, il le prend, parce qu'il n'y a que lui, maintenant, ces temps, qui peut le prendre et dire ce qu'il y a à dire à des millions de gens totalement désenchantés, démoralisés, démotivés et désengagés. résister, s'indigner : si, par l'usage et l'exploitation médiatique de ce nonagénaire humaniste, astucieux et malin, qui n'est pas dupe du rôle qu'on lui fait jouer, on peut secouer un peu le cocotier, (re)donner du courage à ceux qui l'ont perdu, (re)donner l'envie de gueuler à ceux qui étaient devenus aphones, ben le marronnier hessel en ce début 2011 est une bonne opération - médiatique.
anecdote : j'ai reçu le lien vers les voeux de hessel par 3 canaux différents, venant de gens qui, à ma connaissance, sont profondément dépolitisés, et qui me disent : regarde ça, ça fait du bien, el pueblo unido etc. une sorte d'électro-choc ! je me hâte du coup de les renvoyer au documentaire THE CORPORATION, qui met bien en perspective le monstre qui nous guette par rapport aux voeux ironiques mais un peu utopistes de hessel.
On y sent comme une forme de rancoeur devant un indéniable succès de ce "vieux" monsieur.
Hessel n'est pas "raide dans ses bottes" comme certain(s) sur ce site, hein ? DS...
Mais c'est un homme de conviction, et ferme dans les principes, une nouvelle fois ré-affirmés, d'une réelle démocratie.
Il ne s'en est jamais départi ( ceci pour les quelques ignorants, errant dans nos forums...).
Et, en effet, affubler d'une kechia-turban (mal fichu votre ajout photoboutique, faut un peu de savoir-faire !) quelqu'un qui exprime VOTRE liberté, et avec une belle verdeur, eh bien, cela ne vous grandit pas.
Pas question de vous auto-censurer ? Et de vous draper là-dedans comme on ferme le rideau du théâtre...pour ne pas renier les "principes" d'@si !
mais, quand on se trompe à ce point-là, il n'y a aucun "déshonneur" à se déjuger.
C'est même à ça qu'on reconnaît........... l'honnêteté, dans les actes comme dans les "âmes".
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je vais vous dire ce que je comprends de cette chronique.
Elle me semble née du sentiment ambivalent de voir Stéphane Hessel promu tout d'un coup icône éphémère de fin d'année, par deux éminents médias en ligne (Rue89 et Mediapart), et d'autres non moins éminents médias traditionnels (couverture de Libé, et encore aujourd'hui double page dans Le Monde).
Sentiment ambivalent, parce que d'une part, nous ne pouvons qu'avoir de la sympathie pour le discours et le personnage de Hessel. Ce site est né de l'indignation de l'exclusion d'une émission de télévision. Il se nourrit chaque jour depuis trois ans de l'indignation de son équipe, devant l'injustice, la tromperie, le mensonge, et les astuces multiformes des médias pour les taire ou les cacher. Sans doute, pour moi, si j'y réfléchis, l'indignation est-elle un état passager, et une matière première, davantage qu'un objectif. Notre but, ici, n'est pas de vous donner des raisons de vous indigner: elles sont innombrables, et d'autres font ça très bien. Il est davantage de vous donner les moyens de trier entre ces raisons, et de vous permettre ensuite de raisonner sur vos indignations, de reprendre le pouvoir sur elles, de ne pas les laisser vous submerger, et de les transformer éventuellement en "autre chose". Cela dit, je préfère des gens indignés, à des gens qui ne s'indignent de rien. L'indignation, si elle est une étape, est une étape indispensable.
Mais si je parlais d'ambivalence, c'est pour une autre raison. Nous sommes ainsi faits, sur ce site, que dès que nous voyons un consensus, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander quels malentendus, quelles ambiguités il dissimule. Le consensus nous électrise et nous énerve, quel qu'il soit. C'est plus fort que nous. C'est ce réflexe, quasi génétique, devant l'indignomanie de la Saint Sylvestre, que traduisait aussi le petit texte de notre envoyé spécial (outre que je le soupçonne enfin, tout bêtement, d'avoir voulu chercher un prétexte pour mettre en ligne la vidéo parodique de Mediapart, en effet très réussie).
A l'évidence, cette chronique du Sarkozistan n'épuise pas le sujet, qui s'annonce comme incontournable dans l'année qui vient. Année que je nous souhaite à tous pleine d'indignations...fécondes.
Oh que oui ! le plus tôt serait le mieux.
:-((
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Je pense que j'ai besoin d'un break là, pas vous ?
Ben c'est bien ce qu'on lui reproche, d'être raccord avec le grand vide ...
Parce que critiquer Sarko, c'est tellement facile (surtout maintenant qu'il est totalement dans les choux) pis tellement rigolo de lui coller un turban sur la tronche ... Plutôt que d'analyser LOPSSI, la casse des services publics. Tout ce qui nous pend au nez, avec ou sans Sarko.
Pendant qu'on rigole on ne pense plus. On n'analyse plus.
On oublie que Sarko n'est qu'un pantin, au milieu de tous les autres.
Et mettre Stéphane Hessel sur le même plan que la clique des politiques et des journalistes aux ordres, effectivement c'est à gerber.
Très bien. Je le note dans mon carnet des indignations.
:-(
Mettre dans le même sac les politicards de tout poil qui vous donnent de la matière, et ceux qui luttent VRAIMENT contre cet ordre des choses, dont je constate de jour en jour, que vous faites partie intrinsèque, relève d'un amalgame révélateur.
Si cela vous rend fier de votre site, il indique le niveau où est rendu @si.
Cela d'autant plus que c'est signé... valeureusement... impersonnel. Pardon, la rédaction, c'est-à-dire personne, du flou, du vague.
Un seul mot : bravo-stan.
Quelle dérision, et quelle désillusion.
Mais maintenant on sait d' où vous parlez, c'est clair.
Pourquoi pas "boucher de Mauthausen", tant qu'on y est ? Tout ce qui est excessif est insignifiant...
Il est vrai qu'@si signifie « arrêt sur images » et que Stéphane Hessel nous a épargné la collection des innombrables photos qui pourraient illustrer les 9 pages que vous avez ignorées. Mais comme le dit votre A PROPOS D'@SI
Le site élargit le champ d’intervention de l’ancienne émission : tous les médias sont désormais concernés, et plus seulement la télévision. Par ailleurs, dans certains domaines (critique littéraire, économie) le site ne se contente plus de critiquer les médias existants, mais entreprend ponctuellement de suppléer à leurs carences, en produisant des articles et des émissions qui lui semblent faire défaut dans l'offre existante.
Cet article manquait effectivement dans la presse nationale française, mais ,indiscutablement, il mérite d'être classé dans celle du Sarkozistan.
Oui Mr Hessel a l'indignation douce, oui ce n'est pas un révolutionnaire, et alors... au moins il dit les choses et plutôt bien et il suggère quelque pistes pour changer les choses !
On peut passer son temps à critiquer, commenter, parler doctement et cyniquement du pouvoir en place et du Sarkozistan... mais à un moment il faut peut-être également proposer, donner des directions... certes ce n'est pas le rôle et la mission de Arrêt sur Image.
Qu'est ce qui vous gêne dans le discours de Mr Hessel ? Que contrairement à Crise au Sarkozistan, son bouquin on en parle dans les médias institutionnelles ? C'est de ce fait forcément une tare ? Soupçon de complicité, de récupération ?
J'ai le sentiment que ce petit article est plutôt dicté par "l'obligation" de se démarquer et de critiquer.
Dommage, en tout cas le petit livre de Mr Hessel, fait beaucoup de bien et nourrit la réflexion... tiens c'est peut-être une piste pour crise au Sarkozistan tome 2 ... un peu de hauteur et de réflexion !
Peut-être aurait-il pu nous raconter quelques trucs intéressants. Si on l'avait invité. Mais je comprends aujourd'hui pourquoi vous ne l'inviterez pas. On peut rigoler gentiment avec des gugusses en turban (un peu éculé, depuis le temps) mais de là à poser les bonnes questions...
Il aurait pu nous en raconter, Monsieur Hessel, du plus intéressant en tous cas que ce qu'on lit ici ces derniers temps.
Et notamment le présent article, limite méprisant :
- "le chef des Indignés"...
- "rien de très original"
etc...
Mais aussi d'une mauvaise foi confondante :
Dans son allocution, Stéphane Hessel n'espère pas seulement des "dirigeants ayant une vision claire et encourageante", il parle aussi de réclamer une répartition plus équitable des biens communs, de la complicité des politiques avec les grands patrons... Qui au "Sarkosistan", comme vous dites, tient un tel discours ? Mélenchon, peut-être, avec son troupeau d'affreux bachi-bouzouks qui viennent polluer les forums. Plus pour longtemps, rassurez-vous.
Stéphane Hessel cite Susan George, Edgar Morin et Claude Alphandéry. Sûrement trop intello pour le Asi nouvelle mouture, n'est-ce-pas.
Bonne année à toute l'équipe !
Ce sont les seuls voeux qui me vont au coeur.
D'autres choses à dire sur le contenu, mais non,
[large]BON REVEILLON LA REDACTION, BONNE FIN 2010, BON DEBUT 2011.
* [sub]*[/sub] * * * [sub]*[/sub] * * * [sub]*[/sub] * * * [sub]*[/sub] * * * [sub]*[/sub] * * * [sub]*[/sub][/large]
Et au fond de l'indignation, la résignation?
Par pur esprit de contradiction, j'ai finalement choisi "la mémoire courte" de Cassou écrit en 1953 environ, qui trainait d'occasion dans une librairie, au lieu du Hessel, dans le genre petit livre :-). Plus dur à lire car il dépasse largement les 20 pages, mais instructif. On peut le commander à 1€48 livraison comprise, on se demande comment c'est possible, et c'est là que les libraires peuvent se faire du soucis, plus qu'à cause du sarkosistan.