Lettres confidentielles : l'inégalité devant l'info
Ces médias si prisés des élites, souvent en avance, toujours utiles pour naviguer au sein des pouvoirs, sont aussi des lieux de manipulations en tout genre. Mais les tarifs de ces newsletters, et pour certaines leur discrétion, posent aussi des problèmes d'inégalité quant à l'accès à l'information.
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Visiblement, même les bibliothèques universitaires n'ont pas non plus pu souscrire à des abonnements auprès de ces sites d'informations. Est-ce par ignorance de leur existence ou pour des raisons financières ? Pour Sciences Po par exemple, l'hypothès(...)
Politico financé par Monsanto racheté par Bayer, anciennement IG Farben, célèbre pour son implication dans les crimes contre l"humanité, crimes de guerre. Cette presse confirme l'analyse de Johann Chapoutot.
C'est mesquin mais je ne peux m'empêcher de noter chez Politico une certaine redondance "particulière" : Pauline de Saint Rémy, Paul de Villepin, Shéhérazade Semsar de Boisséson.
Ces lettres semblent plus confidentielles que les particules qui l(...)
Derniers commentaires
Quand on est dans une économie de marché, le marché marche (piétine) sur tout ce qui n'est pas marché.
Dans une économie de marché, c'est la loi de l'offre et de la demande. Si la demande demande, l'offre minaude jusqu'à ce quelle pense avoir suffisamment pressé le citron.
Ce qui m'étonne, c'est votre étonnement.
La faute est clairement pour moi aux médias généralistes qui ne font plus l’effort d’explication. Certains dans les commentaires diront que c’est parce qu’on presse les journalistes de pondre des articles. J’ai les exemples de mon domaine (l’agriculture) qui me montre que c’est aussi et surtout un problème d’abandon complet de neutralité au nom d’une bien pensance établie: au nom du fait que le monde agricole est peuplé de gros beauf en 4x4 (c’est l’image véhiculée), on ne va expliquer qu’un type de manipulation d’infos (forcément par des méchants) et ne pas expliquer voire excuser les erreurs/mensonges du camps du bien.
Donc ces lettres d’information confidentielles ne sont pas exemptes de jeux d’influence et des opinions de leurs créateurs, mais elles acceptent d’indiquer clairement quels sont les jeux d’acteurs y compris du « camps que l’on soutient ». Quand je vois le travail aujourd’hui d’un S Foucard qui n’est plus qu’un relais des informations des ONG sans jamais expliquer le jeux d’acteur alors qu’il en a les moyens, les lettres confidentielles permettent de mieux comprendre ce qui se passe.
C'est mesquin mais je ne peux m'empêcher de noter chez Politico une certaine redondance "particulière" : Pauline de Saint Rémy, Paul de Villepin, Shéhérazade Semsar de Boisséson.
Ces lettres semblent plus confidentielles que les particules qui les peuplent.
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Visiblement, même les bibliothèques universitaires n'ont pas non plus pu souscrire à des abonnements auprès de ces sites d'informations. Est-ce par ignorance de leur existence ou pour des raisons financières ? Pour Sciences Po par exemple, l'hypothèse de l'ignorance paraît peu probable… La BNF référence bien Contexte dans son catalogue, mais n'y donne pas accès. Les étudiants, les chercheurs, les journalistes, le citoyen désargenté, mais soucieux de s'informer n'ont donc aucun moyen d'accéder à ces publications ? Seuls les élèves de l'ENA y ont accès. À ce compte-là, les déclarations de bonnes intentions de M. Boulanger laissent dubitatif.
Vu le prix que les bibliothèques universitaires déboursent annuellement pour les abonnements bibliographiques (avec tous les problèmes que ça soulève derrière, d'ailleurs), je ne pense pas que ce soit un problème d'ordre financier. Bien sûr, il y a des universités qui ont moins besoin que d'autres de ce type d'abonnement, mais dès qu'il y a un cursus de sciences politiques, ça paraît pertinent.
Politico financé par Monsanto racheté par Bayer, anciennement IG Farben, célèbre pour son implication dans les crimes contre l"humanité, crimes de guerre. Cette presse confirme l'analyse de Johann Chapoutot.