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l'homme qui marche
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Derniers commentaires
'L'homme qui marche,' c'est aussi une chanson de Cabrel sur l'album photo de voyage.
'Tout le monde est venu voir passer l’homme qui marche'
dans une atmosphère post apocalyptique, 'c'est le dernier'.
Par la droite, 'On s’est tous fait piéger au moins une fois…'
'Tout le monde est venu voir passer l’homme qui marche'
dans une atmosphère post apocalyptique, 'c'est le dernier'.
Par la droite, 'On s’est tous fait piéger au moins une fois…'
je pense à la fable de la fontaine le lapin et la tortue.le lapin étant sarko (qui court après les voix)et hollande la tortue qui chemine .
votre article est excellent.le métissage peinture et réflexion.
votre article est excellent.le métissage peinture et réflexion.
Le 6 mai, le quitte-piéton devient obligatoire.
Dans les pensées du poète, avec ou sans papiers…
http://www.youtube.com/watch?v=KvMy51MYojc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=KvMy51MYojc&feature=related
Alain Korkos
"ça va saigner"
glouglou, goulouglou
sparadrap
glougstop
"ça va saigner"
glouglou, goulouglou
sparadrap
glougstop
GALANGA : On va faire le concours du meilleur livre de haikus, ça va saigner !
YANN L. : U2 en 1903 oui oui ils étaient précoces ! (Merci d'avoir repéré la fôte…)
YANN L. : U2 en 1903 oui oui ils étaient précoces ! (Merci d'avoir repéré la fôte…)
ben s'il est réélu c'est de ce marcheur là qu'on aura besoin pour oublier !!!!
Johnny Walker
Johnny Walker
Superbe !
Le client rencontré est-il un figurant ?
Mais un client peut-il prétendre à autre chose que d'être un figurant ?
Le client rencontré est-il un figurant ?
Mais un client peut-il prétendre à autre chose que d'être un figurant ?
Magnifique Chronique.
Première photo : "Photo DR, issue du compte Facebook du Candidat"
Cadrage parfait qui fait que, devant le visage de cet homme qui marche d'un pas militaire, se projète en toute lettres, comme les paroles de cette image constructiviste si souvent reprise, son programme, plus Lepeniste que Le Pen :
[large]IDEAL BLANC[/large]
=========
J'ai le Taniguchi mentionné, et je ne le regrette vraiment pas. (pas plus que la plupart des nombreux autres Taniguchi que j'ai, comme "Le Gourmet solitaire", qui est comme cet "Homme qui marche", sauf qu'en plus il a tout le temps faim, ce qui ne gâche rien.)
Sur les haïkus et les haïkaïs, il y a beaucoup à conseiller (Issa, Bashô, ...) mais je me contenterais de ces deux livres que j'adore, de Natsume Soseki, tous deux décrits par exemple ici :
- "Oreiller d'herbes", chez Rivages : un recueil de haïkus écrit sous la forme d'un roman, sans vrai histoire, sans évènement particulier, comme dans "L'homme qui marche" : un chef d'œuvre absolu (il est en bonne place au top ten de tous les livres que j'ai lus, toutes catégories, à coté des Misérables de V. Hugo, de "Les Murs" de Basheer ou de "Izo" de Pascal de Duve)
- le recueil de 135 de ses haïkus chez Philippe Picquier, traduits par Elisabeth Tsuetsugu.
Première photo : "Photo DR, issue du compte Facebook du Candidat"
Cadrage parfait qui fait que, devant le visage de cet homme qui marche d'un pas militaire, se projète en toute lettres, comme les paroles de cette image constructiviste si souvent reprise, son programme, plus Lepeniste que Le Pen :
[large]IDEAL BLANC[/large]
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J'ai le Taniguchi mentionné, et je ne le regrette vraiment pas. (pas plus que la plupart des nombreux autres Taniguchi que j'ai, comme "Le Gourmet solitaire", qui est comme cet "Homme qui marche", sauf qu'en plus il a tout le temps faim, ce qui ne gâche rien.)
Sur les haïkus et les haïkaïs, il y a beaucoup à conseiller (Issa, Bashô, ...) mais je me contenterais de ces deux livres que j'adore, de Natsume Soseki, tous deux décrits par exemple ici :
- "Oreiller d'herbes", chez Rivages : un recueil de haïkus écrit sous la forme d'un roman, sans vrai histoire, sans évènement particulier, comme dans "L'homme qui marche" : un chef d'œuvre absolu (il est en bonne place au top ten de tous les livres que j'ai lus, toutes catégories, à coté des Misérables de V. Hugo, de "Les Murs" de Basheer ou de "Izo" de Pascal de Duve)
- le recueil de 135 de ses haïkus chez Philippe Picquier, traduits par Elisabeth Tsuetsugu.
L'homme qui marche. Comme Georges le faisait, pourtant c'est pas son modèle.
Mais qu'est ce qu'il fout au milieu de la route ?
A partir du petit homme d'Etat marchant dans la rue, l'Homme de l'Art transforme le risible en sublime. J'ai adoré cette chronique.
Il n'y a rien à ajouter
U2, en 1903 ? ;-)
Coquille pour 1993, sans doute.
Coquille pour 1993, sans doute.
Cette image est précieuse
Car on n’a que quelques semaines pour la voir :
- Soit il est réélu, et Foutriquet II retrouvera à nouveau sa garde rapprochée, ses centaines et plus de CRS, ses hélicos et je parie qu’il y a des sous-marins dans les dégoûts.
- Soit il est viré, et on ne le verra plus que sur les yachts ou dans les hôtels particuliers de ses copains (s’il lui en reste, dans ce milieu on fuit les losers). Ou au Nibar au Nichon, soit loin des juges d’instruction qu’il n’a pas pu supprimer.
En attendant, on peut faire cette double lecture :
- Soit il est seul parce que toutes les rues adjacentes ont été bloquées, et ceux qu’on voit ne sont que des JPI, des flics en civil ou des figurants castés comme pour ses visites en usine.
- Soit il est seul car personne ne s’intéresse à lui.
Car on n’a que quelques semaines pour la voir :
- Soit il est réélu, et Foutriquet II retrouvera à nouveau sa garde rapprochée, ses centaines et plus de CRS, ses hélicos et je parie qu’il y a des sous-marins dans les dégoûts.
- Soit il est viré, et on ne le verra plus que sur les yachts ou dans les hôtels particuliers de ses copains (s’il lui en reste, dans ce milieu on fuit les losers). Ou au Nibar au Nichon, soit loin des juges d’instruction qu’il n’a pas pu supprimer.
En attendant, on peut faire cette double lecture :
- Soit il est seul parce que toutes les rues adjacentes ont été bloquées, et ceux qu’on voit ne sont que des JPI, des flics en civil ou des figurants castés comme pour ses visites en usine.
- Soit il est seul car personne ne s’intéresse à lui.
Caminante, son tus huellas
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.
Antonio Machado
Chant XXIX Proverbios y cantarès, Campos de Castilla, 1917
Pour la traduction >>>>> les suggestions sont par là
el camino y nada más;
Caminante, no hay camino,
se hace camino al andar.
Al andar se hace el camino,
y al volver la vista atrás
se ve la senda que nunca
se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
sino estelas en la mar.
Antonio Machado
Chant XXIX Proverbios y cantarès, Campos de Castilla, 1917
Pour la traduction >>>>> les suggestions sont par là
la brute qui marche va plus loin que deux intellectuels assis.
Tant mieux.
Qu'il aille. Loin.
Et surtout, qu'il ne revienne pas, jamais.
Tant mieux.
Qu'il aille. Loin.
Et surtout, qu'il ne revienne pas, jamais.
Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil
Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil,
Et d'un grave souris à chacun faire fête,
Balancer tous ses mots, répondre de la tête,
Avec un Messer non, ou bien un Messer si :
Entremêler souvent un petit E cosi,
Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête,
Et comme si l'on eût sa part en la conquête,
Discourir sur Florence, et sur Naples aussi :
Seigneuriser chacun d'un baisement de main,
Et suivant la façon du courtisan Romain,
Cacher sa pauvreté d'une brave apparence :
Voilà de cette cour la plus grande vertu,
Dont souvent mal monté, mal sain, et mal vêtu,
Sans barbe et sans argent on s'en retourne en France.
Joachim du Bellay
Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil,
Et d'un grave souris à chacun faire fête,
Balancer tous ses mots, répondre de la tête,
Avec un Messer non, ou bien un Messer si :
Entremêler souvent un petit E cosi,
Et d'un Son Servitor contrefaire l'honnête,
Et comme si l'on eût sa part en la conquête,
Discourir sur Florence, et sur Naples aussi :
Seigneuriser chacun d'un baisement de main,
Et suivant la façon du courtisan Romain,
Cacher sa pauvreté d'une brave apparence :
Voilà de cette cour la plus grande vertu,
Dont souvent mal monté, mal sain, et mal vêtu,
Sans barbe et sans argent on s'en retourne en France.
Joachim du Bellay