L'Islande, futur eldorado du journalisme d'investigation ?
L'Islande va-t-elle devenir le futur eldorado du journalisme d'investigation ? Le 16 juin dernier, le Parlement islandais a voté une résolution baptisée IMMI (Icelandic Modern Media Initiative) qui vise à faire de ce pays un modèle de liberté de la presse. L'objectif de ce texte est de garantir une protection absolue des sources et des journalistes d'investigation en limitant les risques de poursuites judiciaires. Ce petit pays de 320 000 habitants, bousculé par la crise économique dès 2008, espère ainsi attirer des organes de presse du monde entier.
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Derniers commentaires
Si un candidat tel que celui ci pouvait exister et se présenter. Il y a de forte chance qu'il me fasse croire à nouveaux à l'intérêt de voter autre chose que blanc ou s'abstenir aux présidentielle à venir... Mais j'espère qu'il saura être bien protégé car cela risque de gêner les hautes sphères du pouvoir politico-financier...
Je ne comprend pas cette phrase dans l'article :
Pire, après la divulgation de ces documents, la justice islandaise avait interdit à la principale chaîne de télévision publique, RUV, la diffusion d'un sujet sur les révélations de WikiLeaks.
Il me semble de mon point de vue tout à fait naïf que la justice (si on entend pas là décision de justice) n'est que l'application bête et méchante d'une loi existante. D'où ma question : doit on comprendre qu'un magistrat a pris l'initiative de censurer cette chaîne de télé en interprétant de façon commode quelque loi existante pour des raisons plus ou moins obscure, ou doit on comprendre qu'il existe en Islande des lois limitant la liberté de la presse de façon peut être sévère, mais auquel cas je ne vois pas en quoi la justice islandaise serait responsable de faire son boulot ?
Ceci mis à part, l'article est extrêmement intéressant. L'initiative me semble quand même assez désespérée néanmoins. En plus des limites de ce texte de loi qui sont rappelées dans l'article, je me demande bien comment une loi peut empêcher la collusion entre les groupes de presse et les intérêts privés. Limiter les pressions institutionnelles et politiques c'est bien, mais quid des pressions financières ?
Plus sérieusement, c'est bien connu qu'en Islande All is full of love.
Espérons que cette liberté de la presse amène quelques Generous Plamstroke, à quelques sujets sensibles...
mieux vaut ne pas le dire trop fort.
D'autant plus que c'est faux.
Il me semblait que la prescription était de 3 mois pour les médias "traditionnels" et qu'il serai porté à un an pour Internet.
Le chiffre de deux mois était donné dans l'interview de Libération.
Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse
art 65:L'action publique et l'action civile résultant des crimes, délits et contraventions prévus par la présente loi se prescriront après trois mois révolus, à compter du jour où ils auront été commis ou du jour du dernier acte d'instruction ou de poursuite s'il en a été fait.
65-3: Pour les délits prévus par le huitième alinéa de l'article 24, l'article 24 bis, le deuxième alinéa de l'article 32 et le troisième alinéa de l'article 33, le délai de prescription prévu par l'article 65 est porté à un an.
32,2: La diffamation commise par les mêmes moyens envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée sera punie d'un an d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement.
Au moins....