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Logo des JO de Tokyo 2020 : plagiat ?
L'affaire fait grand bruit dans la presse nippone et ailleurs : le logo des prochains Jeux olympiques de Tokyo de 2020 serait un plagiat de celui du théâtre de Liège, en Belgique. Jugeons sur pièces…
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Derniers commentaires
Tout est plagiat , la science et l'art sont une oeuvre collective de l'humanité .
Donc rien n'est plagiat , et surtout le createur , l'inventeur de nouvelle forme, l'est vraiment quand il est copié (CF: Dali, et sa passion pour les faux).
Donc rien n'est plagiat , et surtout le createur , l'inventeur de nouvelle forme, l'est vraiment quand il est copié (CF: Dali, et sa passion pour les faux).
bah vi
NAJIB : J'aurais plusieurs objections à faire, en voici au moins une : si le cercle rouge avait été un zéro, le CIO, dans sa description, l'aurait signalé.
Et si la partie du bas permettait de compléter le logo pour y voir un "2" et le cercle rouge un "0" ? L'ensemble pour faire le "20" de 2020 ?
Personnellement, c'est ce que j'y ai vu au 1er coup d'oeil... Me trompe-je ?
Personnellement, c'est ce que j'y ai vu au 1er coup d'oeil... Me trompe-je ?
J'ai du mal à croire au réel plagiat quand même.... Ce serait étonnant quand même pour un logo qui va être aussi médiatisé, non ?
http://leblogdeshige.com/2014/04/la-couverture-dune-nouvelle-edition-de-la-metamorphose-de-franz-kafka/
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"La couleur noire de la colonne centrale représente la diversité, la combinaison de toutes les couleurs"
L'occasion de rappeler qu'il y a deux façons de "combiner" les couleurs. La synthèse additive des couleurs fondamentales Rouge, Vert, Bleu (RGB in english) donne le blanc standard. On obtient le noir, ici visé, par synthèse soustractive, les blocs Cyan, Magenta et Jaune (CMY) absorbant respectivement les couleurs RGB. Le noir est donc obtenu par élimination sélective plus que par le joyeux mélange qu'évoque la phrase du créateur.
L'occasion de rappeler qu'il y a deux façons de "combiner" les couleurs. La synthèse additive des couleurs fondamentales Rouge, Vert, Bleu (RGB in english) donne le blanc standard. On obtient le noir, ici visé, par synthèse soustractive, les blocs Cyan, Magenta et Jaune (CMY) absorbant respectivement les couleurs RGB. Le noir est donc obtenu par élimination sélective plus que par le joyeux mélange qu'évoque la phrase du créateur.
Ou alors, le rond rouge et la construction en L font un O-L comme "OLympique".
Mais j'ai peut-être plus d'imagination que le créateur du logo...
Mais j'ai peut-être plus d'imagination que le créateur du logo...
À la rigueur s'il n'y avait que la barre du T en bas à droite. Mais la même police c'est quand même ballot.
J'avoue que je ne comprends pas pourquoi l'amaterasu aurait fait tomber cette barre, quand même.
J'avoue que je ne comprends pas pourquoi l'amaterasu aurait fait tomber cette barre, quand même.
Bien sur, ca pourrait être du plagiat. Mais, je ne suis pas convaincu par la démonstration (du plagiat).
Elle me semble un peu rapide. Pas de présomption d'innocence...
Si vous n'aviez pas vu le logo potentiellement plagie, n'auriez vous pu trouver d'autre signification a cette forme grise ?
Ne peut elle pas être autre chose ? Elle fait apparaître, un cercle blanc en fond, par exemple.
Peut être, fait elle apparaître un kanji ou un élément iconographique purement japonais ...
Elle me semble un peu rapide. Pas de présomption d'innocence...
Si vous n'aviez pas vu le logo potentiellement plagie, n'auriez vous pu trouver d'autre signification a cette forme grise ?
Ne peut elle pas être autre chose ? Elle fait apparaître, un cercle blanc en fond, par exemple.
Peut être, fait elle apparaître un kanji ou un élément iconographique purement japonais ...
Effectivement, autant le logo du Théâtre de Liège est tout a fait juste et justifié par la représentation des Capitales T et L et par l'emploi d'une typo classique et institutionnelle ainsi que par l'emploi du noir et blanc pour la sobriété et le sérieux, autant le logo des JO de TOKYO 2020 n'a aucun sens mis à part et encore le T (différence de couleur qui vient casser la continuité de la lecture de la lettre) , quant au charabia bidon du CIO il ne veut absolument rien dire. Le rond rouge fait-il référence au rond rouge du drapon nippon, patrie du doleil levant et présent sur leur drapeau ?
La mauvaise foi du graphiste est ici patente. IL A POMPÉ. S'inspirer est une chose (nous le faisons tous), pomper, et en plus avec une totale abscence de talent en est une autre.
Et j'en ai dessiné des logos...
Jamais je ne me serais permis un copier-coller de cette sorte.
Et dire que cet affreux sans talent (si ce n'est d'avoir été sélectionné pour la réalisation de ce logo ; comment, par qui, copinage ? - certainement ) a dû être payé une fortune...
Il discrédite une profession de plus en plus précarisée. Et fait du tort à tous.
Je ne le remercie pas.
Hélas, les malhonnêtes existent dans toutes les professions...
La mauvaise foi du graphiste est ici patente. IL A POMPÉ. S'inspirer est une chose (nous le faisons tous), pomper, et en plus avec une totale abscence de talent en est une autre.
Et j'en ai dessiné des logos...
Jamais je ne me serais permis un copier-coller de cette sorte.
Et dire que cet affreux sans talent (si ce n'est d'avoir été sélectionné pour la réalisation de ce logo ; comment, par qui, copinage ? - certainement ) a dû être payé une fortune...
Il discrédite une profession de plus en plus précarisée. Et fait du tort à tous.
Je ne le remercie pas.
Hélas, les malhonnêtes existent dans toutes les professions...
Revue des forces typographiques en présence :
— les deux “T” sont basés sur un caractère typographique de style néoclassique, très contrasté, genre Didot. Néanmoins, je suis prêt à parier qu'ils ont tous deux été construits par assemblage de formes géométriques dans un logiciel de dessin vectoriel comme Adobe Illustrator ;
— le caractère de signature de Tokyo est un Clarendon (dont les premiers modèles datent de la Révolution industrielle, une référence un peu bizarre ici), celui de Liège l'Egyptienne F (1956–1958) d'Adrian Frutiger. Effectivement, il s'agit là de deux créations stylistiquement apparentées.
Pour ceux qui lisent l'anglais, ce bref article.
— les deux “T” sont basés sur un caractère typographique de style néoclassique, très contrasté, genre Didot. Néanmoins, je suis prêt à parier qu'ils ont tous deux été construits par assemblage de formes géométriques dans un logiciel de dessin vectoriel comme Adobe Illustrator ;
— le caractère de signature de Tokyo est un Clarendon (dont les premiers modèles datent de la Révolution industrielle, une référence un peu bizarre ici), celui de Liège l'Egyptienne F (1956–1958) d'Adrian Frutiger. Effectivement, il s'agit là de deux créations stylistiquement apparentées.
Pour ceux qui lisent l'anglais, ce bref article.
Après avoir vu la vidéo, on comprend mieux la construction du logo et, pour ma part, je trouve que c'est un boulot qui n'a peut-être rien d'exceptionnel mais qui est honnête avec apparemment un double cahier des charges pour les jeux paralympiques.
Au passage, une réflexion plus générale : le droit d'auteur ne concerne que les réalisations, pas les idées, et si on peut regretter un manque d'inspiration chez certains, il n'y aurait guère de sens à réclamer l'originalité absolue pour toutes les productions d'arts appliqués. Avec un peu de programmation, on peut même faire des productions semi-automatiques par simple combinatoire de formes...
Au passage, une réflexion plus générale : le droit d'auteur ne concerne que les réalisations, pas les idées, et si on peut regretter un manque d'inspiration chez certains, il n'y aurait guère de sens à réclamer l'originalité absolue pour toutes les productions d'arts appliqués. Avec un peu de programmation, on peut même faire des productions semi-automatiques par simple combinatoire de formes...
On est d'accord, mais il y a deux poids deux mesures;
Si on veux filmer la tour effeil, il faut payer, pire si on la filme eclairé la nuit , il faut payer genre 5000 euro a la compagnie qui a fait l'eclairage ( alors que c'est deja payé par les fonds publiques)
Impossible de filmer a la Villette .
Quant aux ouevre utilisant d'autres ouevres (montage, photo montage, collage, etc ) on se retrouve face un probleme de droit .
Meme si demain je faisais une oeuvre non commercial, que je diffuse gratuitement, j'aurais de probleme de droit sur la musique que j'utilise, sur le decors en rue si il y a des ouervres architectural .
Voire meme , histoire vrai :
un court metrage film dans le hall d'un hotel en toute legalité, mais au mur se trouve des tableaux d'un artistes comtemporain .
Le hazard a voulu que ca arrive a l'oreille de l'artiste, il a fait coupé la scene .
Si on veux filmer la tour effeil, il faut payer, pire si on la filme eclairé la nuit , il faut payer genre 5000 euro a la compagnie qui a fait l'eclairage ( alors que c'est deja payé par les fonds publiques)
Impossible de filmer a la Villette .
Quant aux ouevre utilisant d'autres ouevres (montage, photo montage, collage, etc ) on se retrouve face un probleme de droit .
Meme si demain je faisais une oeuvre non commercial, que je diffuse gratuitement, j'aurais de probleme de droit sur la musique que j'utilise, sur le decors en rue si il y a des ouervres architectural .
Voire meme , histoire vrai :
un court metrage film dans le hall d'un hotel en toute legalité, mais au mur se trouve des tableaux d'un artistes comtemporain .
Le hazard a voulu que ca arrive a l'oreille de l'artiste, il a fait coupé la scene .
"Si on veux filmer la tour effeil, il faut payer, pire si on la filme eclairé la nuit , il faut payer genre 5000 euro a la compagnie qui a fait l'eclairage"
C'est plutôt l'utilisation des images qui est payante, pas la prise de vue. En ce qui concerne l'utilisataion "commerciale", je pense que c'est par opposition à "privée", et pas lié au fait qu'on en retire de l'argent ou pas. Mais je peux me tromper.
C'est plutôt l'utilisation des images qui est payante, pas la prise de vue. En ce qui concerne l'utilisataion "commerciale", je pense que c'est par opposition à "privée", et pas lié au fait qu'on en retire de l'argent ou pas. Mais je peux me tromper.
Il y a une equipe payé par la ville de paris, pour faire tout les site web, les site d'agence de voyage (au japon etc) , pour traqué les usages des images .
De plus aller avec un appareil foto pro a la villette, on vous vire a coup de pompe .
Donc oui tu te trompe, completement .
Tout le monde devient fou avec ce systeme, et c'est peu tenable dans le monde de demain
De plus aller avec un appareil foto pro a la villette, on vous vire a coup de pompe .
Donc oui tu te trompe, completement .
Tout le monde devient fou avec ce systeme, et c'est peu tenable dans le monde de demain
Pour autant que je sache, la Tour Eiffel est libre de droit, seul l'éclairage nocturne est considéré comme une oeuvre donnant droit à redevance.
Sinon, il y a eu les mois derniers une bataille au niveau de l'UE pour une réforme du droit d'auteur : le rapport donne des infos générales sur l'état des lieux notamment par rapport aux nouvelles pratiques (mix, remix, mashup, mèmes...) et quelques aberrations comme l'impossibilité pour les bibliothèques de faire du prêt numérique.
Sinon, il y a eu les mois derniers une bataille au niveau de l'UE pour une réforme du droit d'auteur : le rapport donne des infos générales sur l'état des lieux notamment par rapport aux nouvelles pratiques (mix, remix, mashup, mèmes...) et quelques aberrations comme l'impossibilité pour les bibliothèques de faire du prêt numérique.
Tout à fait. C'est d'ailleurs la SETE elle-même qui l'indique ici (crawler en bas de la page).
La même SETE précise même que, contrairement à ce que laisse entendre GauthierR, "les prises de vues de la tour Eiffel de nuit pour des particuliers et pour un usage privé ne nécessitent aucun accord préalable."
Bien entendu l'exploitation commerciale de la Tour Eiffel éclairée "est soumise au paiement de droits dont le montant est fonction de l’utilisation envisagée, du plan média...", puisque l'éclairage est protégé par le droit d"auteur.
La même SETE précise même que, contrairement à ce que laisse entendre GauthierR, "les prises de vues de la tour Eiffel de nuit pour des particuliers et pour un usage privé ne nécessitent aucun accord préalable."
Bien entendu l'exploitation commerciale de la Tour Eiffel éclairée "est soumise au paiement de droits dont le montant est fonction de l’utilisation envisagée, du plan média...", puisque l'éclairage est protégé par le droit d"auteur.
Merci faab ,
je vais aller voire cela et bosser dessus les prochaines semaines , car c'est un sujet qui me passionne
je vais aller voire cela et bosser dessus les prochaines semaines , car c'est un sujet qui me passionne
Kurozawa s'est quand même plus qu'inspiré des sept mercenaires.
Les japonais copieurs! Qui se rappelle les commentaires sur les premières Honda exposées au Salon de 1965?