Loi anti-squat: le "Figaro" corrigé par le Conseil constitutionnel
Le "Figaro" s'est indigné contre une décision "insensée" du Conseil constitutionnel, qui a censuré un article de la loi dite "anti-squatteurs". Avalanche de reprises, lever de boucliers à droite et à l'extrême droite, débats sans fin sur CNews sur "l'inversion des valeurs"... Le Conseil constitutionnel a dû publier un démenti et dénoncer "de fausses interprétations".
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Commentaires préférés des abonnés
Le plus simple, quand on n'a pas de raison de s'indigner, c'est d'en inventer une de toutes pièces.
Pendant cette mediatisation de fausses infos, qui osent même parler d'inversion des valeurs !!!, on ne discute pas du reste de la loi et on ne se pose surtout pas de question sur les personnes qui squattent, ou sur le nombre de logements inoccupés...
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Finalement, pour certains, le métier de journaliste n'est pas si difficile : quand on écrit une connerie, on part en déplacement ou on n'a pas le temps de répondre.
Derniers commentaires
J'ai signalé hier par la voie de "signaler une faute" l'erreur de formulation suivante :
« L'article 7 libérait "le propriétaire d'un bien immobilier occupé illicitement de son obligation d'entretien et de l'exonérer de sa responsabilité en cas de dommage résultant d'un défaut d'entretien de ce bien", peut-on lire. »
qu'il faudrait formuler par exemple ainsi :
« L'article 7 avait pour objet "de libérer le propriétaire d'un bien immobilier occupé illicitement de son obligation d'entretien et de l'exonérer de sa responsabilité en cas de dommage résultant d'un défaut d'entretien de ce bien", peut-on lire. »
Apparemment ça n'a pas été compris, puisque je ne vois pas de rectification.
Donc j'explique : il s'agit de rétablir une cohérence syntaxique entre "libérer", qui précède la citation, et "exonérer", qui est intégré dans la citation :
« L'article 7 avait pour objet "DE LIBÉRER le propriétaire d'un bien immobilier occupé illicitement de son obligation d'entretien et DE L'EXONÉRER de sa responsabilité en cas de dommage résultant d'un défaut d'entretien de ce bien", peut-on lire. »
Pendant cette mediatisation de fausses infos, qui osent même parler d'inversion des valeurs !!!, on ne discute pas du reste de la loi et on ne se pose surtout pas de question sur les personnes qui squattent, ou sur le nombre de logements inoccupés...
Quand même un peu dit à la fin de l'article du Parisen :
L’association de défense des sans-abri Droit au Logement a estimé de son côté que le texte renforçait « le droit de propriété et celui de laisser son bien vacant, au détriment du droit au logement dont devrait bénéficier tout être humain afin d’être protégé »
Finalement, pour certains, le métier de journaliste n'est pas si difficile : quand on écrit une connerie, on part en déplacement ou on n'a pas le temps de répondre.
Avec encore "la liberté de blâmer", Le figaro n'aura pas ici "d'éloge flatteur". Heureusement que le futur JDD viendra remonter le niveau :)))
330 000 sans abris en France, 3,8 millions de mal logés versus 3,3 millions de résidences secondaires
La loi anti-squat c'est le valium du bourgeois, chacun constate qu'elle était urgente vu le contexte, mais elle doit offrir toutes les garanties escomptées... Merci qui ?
Petite coquille : David Lisnard est maire de Cannes et non Nice.
Tant de toutologues, et si peu de juristes, pour commenter une décision du Conseil Constitutionnel.
D'un autre côté le nombre de juristes au Conseil Constitutionnel laisse aussi à désirer (1/9).
Je vous rejoins totalement. C'est le cas pour les décisions sur les lois de finance et la Question Prioritaire de Constitutionnalité (Q.P.C) prévue à l'article 61-1 de la Constitution, notamment, celle sur le harcèlement sexuel.
Personne n'explique ce qu'est le Conseil Constitutionnel ni ce qu'il fait dans la vie.
Il s'agit juste de le dénigrer.
Le plus simple, quand on n'a pas de raison de s'indigner, c'est d'en inventer une de toutes pièces.