L'orageux printemps des médias marocains
Manifestations, altercations, tension: la nervosité de la société marocaine, alors que des révolutions sont en cours dans plusieurs pays arabes, traverse aussi les médias du pays. Directions contestées, revendication de liberté: les médias traditionnels, plus ou moins soumis à la censure et l'autocensure, sont désormais sous surveillance de blogs et sites internets indépendants (où se développe par exemple un débat sur la pratique du baisemain royal, symbole d'un protocole royal jugé dépassé). A la télévision publique, les journalistes, de plus en plus nombreux, expriment le besoin de s'affranchir des consignes du pouvoir politique.
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Derniers commentaires
Pourvoir discuter de détails est plutôt l'apanage de pays non autoritaires.
Tant mieux, parce que probablement c'est le Maroc qui va être le laboratoire, dans le printemps arabe, de démocratisation issue de monarchie.
Les rois ont en général plus de légitimité que des dictateurs lambda. Ils garderont plus facilement le pouvoir.
Et ça pourra servir pour les émirats du golfe qui vont quand même être le gros morceau, si le printemps arabe se poursuivait comme ça en a l'air.
Je vais me contredire mais le baisemain, c'est quand même une preuve d'autoritarisme, et sa suppression sera un signe patent.
2/ Je suis frappé de voir que tout ce dont cet article parle vaut pour la France (autant dans les médias que par rapport à Véolia et consort).
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