44
Commentaires

L'ORTF ? "Politiquement verrouillée, mais elle a ouvert des horizons intellectuels"

Publicité supprimée sur les chaînes publiques, nomination du PDG de France Télévisions par l'exécutif... "C'est un retour à l'ORTF", protestent les détracteurs de Nicolas Sarkozy. Mais au fait, l'ORTF, c'était quoi exactement ?

Derniers commentaires

Encore un plaisir de vacances, celui du vagabondage, celui de prendre un détour, de suivre un sentier plus qu'un chemin balisé...
et ASI a ce mérite de m'offrir dans ma figure imposée de cycliste statique, des occasions d'évasions et de compagnies inattendues.
A la carte, j'avais retenu cette évocation de L'ORTF et puis aux premières minutes de son déroulement alors que la figure du jeune Alain Peyrefitte et sa voix me reportaient à mon enfance et que s'installaient déjà les souvenirs heureux de jours d'été où nous accomplissions chaque jour et à plusieurs reprises entre amis les étapes du tour de France en commentant nos arrivées débattues, l'irruption de Marcel Barbu dans le cours de cet entretien bien poli et le sourire "entendu" "condescendant" de DS à épeler son nom s'imposèrent comme objet à ma divagation du jour.
Mais autant le sévère historien Henri Guillemin appuyé sur ses multiples "réquisitoires implacables filmés" peut aujourd'hui encore se gagner "des "groupies" autant l'utopiste chrétien Michel Barbu et ses "communautés de travail", n'a guère que de courtes interventions lors de l'élection présidentielle de 1965 pour s'opposer encore un peu aux pelletées des fossoyeurs de notre temps.
Malgré le NetB de la Tv d'alors, malgré les contraintes techniques du temps, Michel Barbu n'offre rien d'un hurluberlu "anachronique" et je me demande même s'il n'a pas inspiré parfois l'une de nos candidates aux mêmes élections de 2007. Mais à la différence de cette professionnelle politique investie par "un parti de gouvernement", il me semble que son émotion, son appel au référendum d'initiative populaire trouvent des racines plus "vraies", "vécues" au coeur de son histoire, de sa morale chrétienne et de ses actions remarquables au service d'une communauté.
Tiens tiens, Marcel Barbu se serait éloigné de ses communautés de travail à mesure que le "matérialisme athé" s'y imposait aux commandes...
Mais pourquoi, Chouard ne cite pas Marcel Barbu, après Pierre Rabhi, en voilà encore un homme "exemplaire"?
24ème minute. Le comédien inconnu qui incarne Hudson Law me semble - à l'oreille - être Michel Bouquet. A vérifier. A part cela Jeanneney est vraiment passionnant.
Pour se faire une idée, voici l'avant-projet du cahier des charges de France Télévisions que s'est procuré marianne.fr : Exclusif : France Télévisions redevient l'ORTF !
Ouvrir des horizons intellectuels ?? vraiment ce que j'ai lu dans cet avant-projet me fais penser que france télévisions ressemblera plus à un outil de propagande pour le gouvernement qu'à un média indépendant comme il devrait l'être.
Super émission, Jeanneney a vraiment un truc en plus. Je ne sais quoi, il a ce presque rien qui le rend admirable.
Pour le coup, cette émission se rapproche de l'émission d'archive, voire de la mission d'archivage.
ASI a fait une émission flash-back appuyée sur des archives avec un historien pour interpréter le présent.
C'est une bonne idée.
Après, je ne partage pas la quiétude de l'invité sur le thème de la mainmise du pouvoir actuel sur la télé publique.
Peut-être est-ce parce que je n'ai pas connu l'époque de l'ORTF...
Peut-être est-il sage de prendre du recul pour gagner en discernement sur la situation actuelle...
Néanmoins, l'émission ne fait que conforter l'idée que les choses ont changé en 50 ans : L'équilibre des pouvoirs n'est plus le même.
L'invité cite De Gaulle qui disait qu'il s'adjugeait le controle de l'info télé parce que la presse écrite était majoritairement contre lui. Cela montre qu'il existait à l'époque une pluralité poltique dans les médias, qui me semble très atténuée aujourd'hui.
Cette émission d'ASI s'incrit dans la nuance, la réflexion, et dénonce à un moment le dérapage que nous connaissons de nos jours vers des positionnements binaires favorisés par les médias actuels (OUI/NON, POUR/CONTRE).
L'invité semble confiant sur le fait que la situation pourra s'améliorer, grâce aux remaniements qui vont avoir lieu à la télé publique.
Pas si évident que cela...
Pas convaincu...
Merci, merci et merci.

Je trouve amusant de constater que la forme rejoint entièrement le fond sur cette émission particulière. Alors que Jean-Noël Jeanneney nous explique tout l'intérêt que pouvaient avoir ces programmes d'antan où l'on pouvait traiter de sujets sérieux sans barber le téléspectateur, je me suis senti envahi par la nostalgie (ridicule, évidemment, puisque je n'ai jamais connu l'ORTF). Puis subitement, je me rends compte (et vous aussi d'ailleurs, juste après l'extrait de l'interview de Barthes), que l'on a précisément là, sous nos yeux, sur notre ordinateur, ce type même d'émission. Et on se prend à espérer...

Pour le coup, j'en oublie presque le sujet actuel - l'avenir de France Télévisions - pour songer à ce que l'internet pourrait vraiment nous apporter comme alternative, comme "différence" pour reprendre le slogan de Radio France. Je rêverais de sites vidéos qui traiteraient, sur le même mode que le votre (pas de limitation de durée, liberté de ton, indépendance) de l'actualité intellectuelle. De sites où des écrivains (@postrophes ?), des philosophes, des scientifiques, ... seraient interviewés longuement, participeraient à des débats et auraient le temps d'exposer leurs pensées, de partager leurs connaissances avec les internautes. Il y a sans doute un créneau, là.

En tout cas merci de donner tort à tous les grincheux qui ne voient dans l'internet que sa facette vulgaire à la "Morandini".

Sur un thème un peu connexe, j'aimerais signaler aux asinautes qui sont intéressés par les sciences exactes (pas celles qui pourraient être éventuellement présentées par les frères Bogdanov...) et humaines, que le site de l'Université de Tous les Savoirs diffuse des conférences filmées sur de nombreux sujets : http://www.canalu.tv/producteurs/universite_de_tous_les_savoirs (au passage, pourquoi il n'y a pas de rubrique "liens" sur votre site pour pointer vers des sites comme celui de l'INA ?).
Dans la nuit j'ai vu "la rediffusion" de l'émission avec Adriana Karembe en ETHIOPIE... c'est vrai que latélé publique c'est différent !
J'ai adoré Adriana : GRANDE DAME.
Jean-Noël Jeanneney a bien raison et je le remercie de m'avoir "réveillé" car a regarder les jités, j'avais oublié LA DIFFERENCE.
Madeleine
très bonne émission avec un invité pationnant

juste quelque doute quant il parle de la diffusion de certaines émissions litéraires (hormis pivot) ou de l'écoute de France culture qui je l'avoue me me touche pas vraiment. avec des émissions que je trouve ennuyeuses
De même sur la diffusion de la télé dans les années 60... Ceux qui avaaient un poste étaeint riches, je me rapelle "aller chez le voisin qui avait un poste".. Pareil pour la télé couleur, on allait voir avec émérveillement le poste couleurde l'immeuble en piallant à nos parents de craquer à leur tour...
Des mots sur un vécu !
Très peu de télé dans mon village et en plus un "père" anti télé donc jamais connu la télé chez "moi" mais par contre un grand père de mon village l'avait.
Tous les gamins nous nous réunissions "dans sa grande chambre" le jeudi et j'ai des cacrés souvenirs !
Pour mon père c'était l'express et le sapeur Camembert !
Quelle nostalgie !
Madeleine
La réception des émissions littéraires est un point aveugle de l'histoire des médias. Connaître les publics quant l'outil de mesure a souvent changé de logique et méthode (d'un mélange entre le quantitatif et le qualitatif via le questionnaire postal et téléphonique type ORTF à une prise en compte quasi univoque du quantitatif via le fameux boitier adudimétrique quasi contemporain de la libéralisation de l'audiovisuel en 1982) relève de l'apostolat (lol). Sans mystère, on peut dire que "Lectures pour tous" a rallié à son apogée le quart de tous les téléspectateurs alors qu'"Apostrophes" a culminé avec 15% des téléspectateurs. Des données remarquables en elles-mêmes si l'on considère l'hétérogénéité sociale, géographique, bumaine de ceux-ci mais... un arbre qui cache la forêt : la proportion des téléspectateurs réguliers est moindre. Pour quelques émissions reines, une grande partie pâtit d'un manque d'intérêt. Plus encore, ce sont les sommaires non littéraires d'"Apostrophes" qui sont les plus regardées. La fin de "Lectures pour tous" a donc été pour la télévision française la fin d'une communion littéraire qu'"Apostrophes" n'a, contre l'idée commune, pas reconduite sous cette forme.
Une fois de plus, un invité prestigieux qui connaît son sujet et en parle avec passion et talent ! Encore bravo @si ; voilà de quoi inspirer la tv publique...
De curieuses approximations ont émaillé le propos de Jean-Noel Jeanneney, producteur fort avisé de "Concordance des temps" et un des fondateurs de l'histoire des médias en France.
Témoin cette confusion entre Lectures pour tous et Cinq colonnes à la une puisque l'historien cite Pierre Dumayet, Pierre Desgraupes, Nicole Védrès et Max-Pol Fouchet comme membres essentiels de Cinq colonnes à la une alors qu'il s'agit de ceux de Lectures pour tous . Le magnifique travail de Sophie de Closets ( Quand la télévision aimait les écrivains. Lectures pour tous 1953-1968 n'a pas été cité alors qu'il s'agit de la version publiée d'un mémoire de DEA d'histoire contemporaine dirigé par... Jean-Noel Jeanneney. Plus étonnantes encore sont les approximations quant aux audiences de cette émission littéraire qui connurent leur apogée avec 26 % des téléspectateurs en 1962 et une réelle baisse d'audience début 1968 avec 4,5 % des téléspectateurs. Plusieurs éléments font écran à un propos fort vague de l'invité sur le sujet : le caractère secret des audiences (connues seulement des directeurs de chaîne et non communiquées aux producteurs des programmes, l'existence d'un panel postal et téléphonique comme seuls outils de mesure avant l'audimétrie apparue au début des années 1980, la limitation du panel aux téléspectateurs âgés de 15 ans et plus).
L'ORTF n'a pas été définie avec précision : en tant qu'ORTF (Office de Radiodiffusion Télévision française), elle aurait mérité des explications quant à la volonté de modernisation de l'outil (de simplification de son contrôle ?) voulue par le ministre de l'Information de 1962 à 1966 du gouvernement Pompidou, Alain Peyrefitte. Employant à son apogée 15000 personnes, elle succède en 1964 à la RTF, comprend 2 chaînes, puis 3 en 1972, voit apparaître la couleur en 1967 puis la publicité en septembre 1968.

Pour autant, malgré ces errements imputables peut-être au manque de direction de l'entretien par Daniel Schneidermann (parlait-on de l'ORTF, des propos présidentiels quant à la nomination du PDG de France-Télévisions ou à la publicité, du formidable patrimoine audiovisuel et archivistique de l'Inathèque ?), ces scories (comment peut-on affirmer qu'Apostrophes incarnait un zénith culturel qui débute à 10 h 15 quand son créateur a obtenu un créneau horaire de 70-80 minutes chaque vendredi à partir de 21 h 40 et s'ait toujours défendu d'avoir voulu créer une "émission littéraire", ce à quoi on semble vouloir la relier depuis ses succès d'audience hexagonaux et internationaux et le prestige qui s'y rattache), je ne peux m'empêcher d'écouter avec émotion Jean-Noel Jeanneney, très pertinent lorsqu'il évoque l'ambition d'une démocratisation culturelle partagée par la IVè République comme par la République gaullienne et les dirigeants de la télévision avec les professionnels de télévision (souvent marqués à gauche comme les réalisateurs ou les producteurs). Ce souci de distinguer et de caractériser les programmes (JT, magazines d'information et de reportage, dramatiques, émissions politiques et soirées électorales, dramatiques, émissions littéraires) honore l'invité.

"L'Echo du siècle. Dictionnare historique de la radio-télévision en France" est une somme , oeuvre collective dirigée par Jean-Noel Jeanneney. Outil de travail précieux, il montre combien l'invité, ancien PDG de Radio-Franceproducteur de radio, historien, ancien ministre de la Communication sous le gouvernement Bérégovoy qui fit adopter la loi sur le dépôt légal de l'audiovisuel, est un homme précieux. Je regrette qu'Internet ne lui ait pas permis de dresser les larges synthèses qui lui sont coutumières, de déployer sa sapience historienne dans un nécessaire lien avec le présent. Cette émission, à mon grand regret, n'a pas vraiment éclairé les enjeux du présent (fin de la publicité sur l'audiovisuel public, rapport entre l'audiovisuel public et l'autorité de tutelle) à la lumière des ruptures du passé (1968 comme moment de rupture décisif entre les professionnels de télévision et l'Etat = rupture du pacte de démocratisation culturelle décrit plus haut, 1970 : substitution de la concurrence à la complémentarité entre les 2 chaînes, 1982 et la loi Fillioud sur la libéralisation de l'audiovisuel).
L'étrangeté de la RTF (dont la plupart des émissions ont été extraites) et de l'ORTF a été soulignée (avec la prédominance du triptyque formulé par Jean d'Arcy, "informer, éduquer, distraire", une conception très paternaliste du public - et en même temps respectueuse de son intimité : en 1960, il eût été incongru de tutoyer le téléspectateur que les enquêtes appelaient l'audivis -, prégnance des "instituteurs de la République") mais les piistes de réflexion se sont refermées sur ce constat somme toute banal.

,
Un vrai bonheur ! Bravo !
Un monsieur,tout simplement,qui fait honneur à l'homme
Un homme qui a quelque chiose à dire et a le courage de ne pas s'en laisser conter par le chef,qui decidement ne peut pas s'empecher de vouloir donner SON sens à la discussion.Je suis un vieux,ex tailleur de pierre donc instruction ,disons, aleatoire,mais cela ne m'a pas empeche d'apprecier en son temps une tres interessante discussion avec gaston Bachelard qui m'a literralement emballeUn grand moment de television et de reflexion,à mediter.
encore un commentaire pour dire :
1) ça n'est pas une très mais une très très bonne émission... qui peut faire penser que à animateur constant, l'invité a sa part de responsablilité dans l'intérêt d'un débat : on peut comparer aux robins des toits pour se faire une idée.
2) Ma question reste toujours la même depuis 6 mois : alors qu'on est dans une émission sans durée fixe, qu'il n'y a pas de coupure de pub à venir, que l'invité est passionant : pourquoi mais pourquoi DS le coupe, l'interrompt, tout ça pour reposer la même question à laquelle l'invité était en train de répondre mais peut être moins directement que les invités de thierry ardisson qui ont 30 sec pour délivrer leurs promos !!!!!!
3) j'ai eu peur de voir DS donner des coups de langues ravageurs sur la commissure droite de ses levres à 10 minutes de la fin... une explication?
Bonsoir,

Beaucoup de bonne volonté et de bonnes intentions (futures ?), renvois incessants vers la radio d'aujourd'hui, France culture et France Inter, pour démontrer qu'une télé publique de qualité "c'est possible en prenant le temps." Comme j'aimerais pouvoir y croire, je remettrais peut être la télé chez moi.
Ceux qui écoutent France Culture ont tout de même un certain niveau d'instruction, les références culturelles et historiques parsèment la totalité des émissions et un auditeur est très vite largué quand ces références lui sont étrangères, ce qui est souvent mon cas. Même les "papous dans la tête", qui est un jeu de haute tenue sur FC et en principe un grand moment de détente, relève de la torture intellectuelle pour le français moyen d'aujourd'hui. Le socle commun lui fait défaut, ce fameux socle commun que l'école n'enseigne plus sauf dans celles fréquentées par les enfants d'élites. L'école aujourd'hui doit répondre aux besoins des entreprises en distillant au mieux leur esprit. Or l'esprit d'entreprise c'est la compétitivité, le rendement, la rapidité, la réactivité, la dévotion aux bénéfices financiers. A des années lumières de la culture et de la pensée critique qui ont besoin de temps pour murir mais qui nécessitent aussi la capacité d'entendre et d'étudier la contradiction, ce que ne tolère pas la pensée unique qui prévaut dans l'esprit d'entreprise. Bref l'école n'institue plus, elle destine l'élève, requalifié "d'apprenant", à être utile pour le monde économique, celui de TF1 ou de NRJ et non pas à être capable de comprendre objectivement le monde. Cette rupture mise en oeuvre depuis plusieurs décennies correspond à une ligne politique générale qui conduit le populo (dont je fais partie) à rester rivé sur TF1 plutôt que de rester une heure et demi sur une émission expliquant, par exemple, les luttes d'intérêts et de pouvoir qui ont émaillé la période très agitée de la deuxième moitié du XIXè siècle ce qui lui permettrait accessoirement de voir et comprendre ce qu'il en reste aujourd'hui. Cette capacité d'analyse critique et objective serait nuisible au pouvoir économique, donc au pouvoir tout court, si elle venait à fertiliser le cerveau de celui qui se délecte aujourd'hui des fadaises de TF1.

Par ailleurs, une TV publique de qualité ne serait possible que dans une République qui porterait bien son nom, celui de la chose publique. Force est de constater que nous allons vers l'exact inverse depuis bien longtemps : la res privata, la Réprivée. Mitterrand à ouvert la voie des grandes privatisations et de l'abolition des monopoles, Sarkosy ne fait que continuer son oeuvre, son successeur l'achèvera probablement, la Commission européenne y veillera. Les enjeux sont économiques et non pas culturels. La mondialisation et la pensée unique sont passées par là. Je ne vois pas de place pour la culture et la pensée dans leurs projets et encore moins dans leurs intérêts.

Conclusion : beau discours d'intellectuel mais inconséquent.

PS : «Veuillez m'introduire auprès du général Bonaparte» N'était-ce pas Michel Bouquet ? La voix y ressemble beaucoup.
C'est un plaisir de regarder des émissions de cette qualité.
Je pronostique qu'@si retrouvera d'une façon ou d'une autre
sa place sur une chaine de tv traditionnelle et pourra atteindre
un plus large public.

Merci pour tout,
f.
Voilà une émission qui ne fait pas de vague, ne contient pas de scoop mais justifie pleinement mon abonnement !
Excellente émission et excellent invité! je viens de passer une heure trés agréable, merci
Merci pour cette belle émission...

Pour prolonger l'évocation qui en fut faite dans l'émission, il y a des informations sur Nicole Paquin sur sa fiche sur l'indispensable webradio Bide et Musique. On peut la voir chanter un extrait de son tube Mon mari c'est Frankenstein ici (vers 5min 50). Elle y chante plus habillée que dans l'extrait montré par @si.

J'attends impatiemment une reprise de ce chef-d'œuvre musical par Carla Bruni!

Le refrain:
Oui, mon mari c'est Frankenstein
Mon mari c'est Frankenstein
Il a tout d'un croquemitaine
Et tel qu'il est moi je l'aime
Hooohoooh, oui mon mari c'est Frankenstein
Très bonne émission avec un invité de très grande qualité.

L'heure est passée très vite !
Ma parole , vous avez invité sans le savoir le futur patron de France Télévision : un homme d'ouverture comme on dit. Il en a le parfait profil :
Etiquetté à gauche , mais trouvant qu'il ya plein de bonnes choses chez Sarkozy tout en le critiquant un peu ,vieillissant à la Kouchner, intellectuellement brillant mais sans que se dessine de ligne de force très claire de son discours,(comme s'il se laissait la marge pour accepter ce poste) il sera le parfait personnage pour incarner la bunkerisation du service publique de télévision au nom de la qualité : 200 000 auditeurs pour son intervention à France -Culture ,ça lui suffit. Ça promet !
Je le trouve sans caractère . Son seul intérêt est d'être un bon historien de la télé , de nous emmener dans des souvenirs qui nous rendent nostalgiques.
Père Jeanneney , raconte-nous une histoire...
Simplement merci pour cette excellente émission. Décidément on ne regrette pas l'abonnement à ASI;
Excellent intervenant ! Une expression comme on n'en fait plus, avec des "continue de" et non "à", un bonheur.

Encore un peu interrompu par Daniel alors que, contrairement aux languedeboiseux, il ne cherche jamais à se défiler ou à oublier la question par des digressions. Faites confiance aux intervenants, Daniel, ils ne cherchent pas tous à éviter de vous répondre et comme vous avez tout le temps du net, vous pourrez toujours les remettre en ligne quand ils auront fini de parler.

Faites revenir Jeanneney pour d'autres discussions, on vous regardera tous les deux, le menton dans les mains, les coudes sur le pupitre.
Votre emmission, très intéressante comme toujours, a été pour moi l'occasion de découvrir le site de l'INA.
Je dois avouer, avec honte, ne mettre jamais posé la question d'aller voir s'il avaient un site et ce que l'on pouvait y trouver.
Après un rapide coup d'oeil, j'ai été émerveillé de constater qu'il était possible au commun des mortels, comme moi, d'accéder aux archives de notre culture. Car c'est un peu de notre histoire que l'on peut toucher du doigt avec ce formidable outil.
Mais j'ai vite déchanté, car derrière cet affichage d "open source" culturel, se cache en réalité une logique commerciale, du moins c'est mon point de vue.

Pourquoi les vidéos ne sont-elles consultables que pendant un court instant ? Pourquoi est-ce que sur des émissions d'une heure, proposant des roland Barthes, des Françoises Sagan, etc., il n'est possible de n'en consulter que les premières 10 minutes ? Après ce court, très court, visionnage, ne correspondant pas toujours aux passages les plus intéressants de l'émission (cela dit il est heureux sans doute de commencer le visionnage au début de l'émission, des extraits choisis auraient pu être emprunt d'une certains impartialité, quelle soit politique ou purement intellectualiste), il est préposé soit de louer la vidéo (cette chose économique, cet objet marketing, fantastique qu'est "the VOD"), soit de l'acheter (étant entendu que le VOD n'est pas toujours proposé).

Mis à part le prix élevé des vidéos (j'en ai vu à 5€), ce qui en fait des objets, comme toutes antiquités, dont la valeur économique porte le poids de l'histoire, ce qui me pose problème est avant tout le principe d'un paiement. De cette manière, on transforme l'histoire, qui est le bien universel des générations qui l'on vécue et des générations qui leurs succèdent qui en héritent, en un objet, non plus culturel, mais économique, soumis dans sa diffusion à une loi maketing.
Un tel état de fait est d'autant plus incompréhenssible que l'INA est un service public, qui n'a donc pas besoin (et c'est là le message de notre cher - a tous les sens du termes - président) pour vivre de recourir à une dynamique commerciale. Les vidéos ne sont pas achetée par l'INA. Reste la question du droit d'auteur, qui est sans doute le responsable de la commercialisation du savoir et de l'histoire.
Or sur ce point, il est un détail qui semble devoir être gardé en tête (mis à part le débat juridique qui anime la question depuis l'avènement du magnétoscope enregisteur grand public - et non internet qui n'en est que la version aboutie, du moins en ce qui concerne le ripping) : c'est que ces vidéos n'ont plus de valeur commerciale intrinsèque ! Je doute que Bernard Pivot songe à proposer à la vente en DVD l'intégrale de ses émissions ! Même la chaine ne le propose pas ! alors pourquoi, le site d'un service public chargé de la mission de tenir à la disposition des citoyens le produit de leur histoire audiovisuelle confère-t-il à ces vidéos une valeur marchande ????
Encore une excellente émission. Et un invité prestigieux de plus.
Une petite critique : une tendance excessive à l'interprétation. Chercher des intentions "politico-historiques" dans le feuilleton Thierry-la-Fronde est un peu tiré par les cheveux. Cette série française (premier épisode: 1963) n'essayait-elle pas, tout bonnement - avec une effarante maladresse - d'appliquer les recettes qui avaient fait le succès de séries étrangères ? Je pense au fameux Zorro (1957), des studios Disney et au célèbre Ivanhoe, produit par la BBC (1959), qui fit découvrir Roger Moore.
ah, cette émission était vraiment un délice, d'autant que je n'ai pas connu l'ortf, on y apprend beaucoup de chose, décidément ce format -qui n'en ai pas un- d'une heure est un poil court des fois.
Très bonne émission, avec un invité qui ne serait sans doute jamais passé à la télévision d'aujourd'hui: trop nuancé, Mr Jeanneney ne rentrerait pas dans les émissions "débats" où on se contente d'être catégoriquement pour, ou contre, oubliant que le monde est plus complexe que ça... merci
quel plaisir d'entendre Jean-Noël contredir DS sur de nombreux points comme sur le fait que les programmes du service public sont bien différents de ceux du privé (et oui cher Daniel, le fait que "ce soir ou jamais" passe à 23h30 ne change rien au fait qu'il n'y a rien d'équivalent sur TF1)
Quelques temps après 68 circulaient dans les cinéclubs des "conférences" animées par Maurice Sévenot un ancien de L'ORTF qui avec d'autres ?? passaient des documents filmés vent d'émissions d'infos. A une émission étaient joints différentes bandes sons et les mêmes images donnaient deux sens extrèmement différents. Là aussi s'exerçait la censure mais déguisée.( Une façon d'éduquer un publicà avoir un esprit critique et ne pas dire "vu à la télé" !!! etc)
C'est du même ordre que de mettre NON ou OUI sur une dépèche
C'est un vrai bonheur d'entendre des personnes converser ici avec JN Jeannenay dans un vrai langage avec des phrases longues, complexes un vocabulaire riche le tout avec courtoisie . Ras le bol de la télé basique ordurière et vulgaire avec un vocabulaire étriqué etc des pauvres propos, avec des relation à l'autre sans respect etc . Là aussi c'est appauvrir un public et le vulgariser. Comment des enfants dans des familles modestes pourront ils accéder à un autre savoir ?? et devenir curieux etc etc et prêt à suivre des émissions plus complexes??
JR
Émission très intéressante.
Monsieur Jeanneney est excellent et fin pédagogue.
Merci tout simplement.
En laissant dire que grâce à la suppression de la pub, des émissions comme "Mots-croisés" ou "Ce soir ou jamais" vont être avancée, vous perdez de votre objectivité M. Schneidermann.

Ce monsieur Jeanneney est un menteur !!!!

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.