"L'ouvrier star" et le million : et si c'était vraiment une coincidence ?
Pierre Le Mehanès, l'ouvrier syndicaliste qui a tenu tête à Nicolas Sarkozy lors du débat de TF1, est devenu la "nouvelle star du web" selon plusieurs journaux. A plusieurs reprises, il a contredit le chef de l'Etat : analyse "simpliste", réplique "trop facile" quand Sarkozy se dit plus choqué par les salaires des sportifs que ceux des grands patrons. Cette combativité n'a échappé à personne. Sur twitter et sur Facebook, il a été désigné comme "le meilleur intervieweur politique de TF1" et ultime consécration, il a été invité au Grand Journal de Canal + le lendemain du débat. Dans ce tourbillon médiatique, une information inattendue est publiée dans Ouest-France : l'entreprise dans laquelle travaille Le Mehanès aurait reçu un chèque d'un million d'euros de la part de l'Etat, le jour de l'émission. Véritable hasard du calendrier, ou effet d'annonce opportun ?
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Derniers commentaires
Espèce très rare, espérons en voie d'extinction ? dont la qualité principale est la mauvaise foi, l'orgueil, la haine de l'autre, l'incompétence, l'avidité du pouvoir, sa supposée intelligence ? prête à tout pour le conserver, non pour ce qu'il peut apporter à son Peuple, mais pour lui même et ses protégés.
Avec un peu de recul, jamais de trop avec le sarko ( pour la rime ) qui a déjà ruiné tout le travail de son service de com ! payé à grands frais par nos soins ! Il est tant pour notre bonhomme d'être jugé à ses mauvais résultats.
Le frère jumeau de Renaud ! étrange coïncidence là aussi ? pourrait être invité, avec les autres intervenants sur votre plateau et nous donner leurs sentiments sur cette soirée promotion, où semblait régner l'ambiance star-act !
J'imagine qu'il est perçu comme fort exotique et ravissant dans les dîners parisiens qui font l'opinion.
Une fois bien caricaturé, il ne restera rien de sa sincérité.
Le spectacle du spectacle est bien plus spectaculaire ... et rentable.
Combien d'entreprises subventionnées par l'état? Combien de syndicalistes dans des entreprises non subventionnées cette année?
Le panel a été choisit par la chaîne et accepté par l'Elysée? Le contraire?
Il reste quelques interrogations, car le hasard de la date d'annonce du paiement est une chose, mais le hasard de choix du syndicaliste en est une autre.
1- S'il s'agissait d'une nouvelle manoeuvre on aurait achevé de montrer combien la communication élyséenne est coûteuse: un chèque d'un million contre service rendu, ce n'est pas pire que de comparer le délai de déblocage des fonds pour le RSA avec celui qui ont contribué à sauver le système bancaire..
2- Il serait maladroit de désigner comme communiquant un syndicaliste qui possède la verve et sans doute le charisme nécessaire à une invitation sur Canal dès le lendemain alors même que ce porte-parole des ouvriers n'a pas le nom adéquat (Yann Barthès le montrait sur le même plateau: Nicolas Sarkozy n'arrivait pas à retenir son patronyme et il en va de même dans le présent article).
3- En vertu de quoi a-t-il été sélectionné dans le panel de TF1? Est-ce son look combiné à son discours qui en faisait un opposant médiatiquement valable? Sans élément de réponse, je pose juste la question...
Au final, s'il avait l'habit d'un contradicteur et qu'il a été adoubé dans la foulée, consacré comme un (éphémère) héros national, il y a fort à parier qu'il ne laisse comme souvenir que celui d'un ouvrier désabusé par la gestion du secteur automobile (quelques jours après le débat sur la délocalisation de Renault) et qui avait sûrement à coeur de régler des comptes, fussent-ils personnels ou collectifs. S'il est un symbole, c'est peut-être plus celui d'une frustration télégénique plutôt que d'une critique globalement construite. Qu'en pensez-vous?
Parce que le million devait être confirmé bien avant, et non pas le même jour, pour que le syndicaliste vienne sur le plateau tout penaud face au président. Ses copains, à qui il demande qui? que? quoi? puisqu'il les représente (un syndicaliste ça a souvent de l'éthique plus qu'un politique) lui aurait dit "ouais mais t'as vu, les aides c'est pas du chiqué, faut reconnaître".
Les sous-fifres ne peuvent plus le suivre, ce présidoche qui lance ses souhaits à tout va. Mais comme ils ont peur des représailles, ils se donnent à fond et ils pourront dire : "le même jour M'sieur, on a fait le maximum". Ils pensent que ça passera, ouf, qu'on croira à leur zèle.
nous voilà à nous dire que tout n'est que calcul élyséen, résultat funeste de deux années de sarkozysme.....
Mais Sarko ne veut pas prendre une veste.
http://www.youtube.com/watch?v=4IWNGsGHsEI