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Luz : "Dessiner de la beauté au milieu de la merde"

On attend ce mercredi 16 décembre 2020 le verdict dans le procès des attentats de Charlie Hebdo, de l'Hyper Cacher et de Montrouge. Dans le fracas de cette année marquée par le Covid et le terrorisme, gardons-nous un espace de cerveau disponible pour cet événement. Nous vous proposons une émission remarquable, enregistrée quelques mois après l'attentat, avec le dessinateur Luz, à propos de son album Catharsis. Il fait notamment le point sur les risques de l'icônisation de Charlie, sur certains dessins plus difficiles à défendre parus dans son journal, et sur ce qu'un corps et un cerveau de dessinateur cristallisent après un tel massacre. Il a vu les frères Kouachi sortir de l'immeuble : "Je les vois arriver en marche arrière, dans une espèce de danse, avant de comprendre ce qu'il se passait. C'étaient les planches les plus difficiles à faire mais ça fait du bien de dessiner de la beauté au milieu de la merde. On peut trouver matière à continuer à s'émerveiller même au milieu d'un massacre comme celui-ci". À voir.

Derniers commentaires

Folon: "je ne dessine que des choses belles."


Brassens: "..mourir pour des idées,? d'accord mais de mort lente."


Eschyle:  "Ah! triste sort des hommes: leur bonheur est pareil  à un croquis léger: vient le malheur, trois coups d'éponge humide c'est en fait du dessin"                                                                        
                
A tout les forumeurs, amis ou pas, pourriez vous votez pour la video de luz, pour qu'elle soit disponible gratuitement et libre de droits

Ca serait une cool initiative de pouvoir diffusez cette interview,
Très émouvant entretien. Ce qui est dit autour de la 32 ème minute est particulièrement émouvant.
J'ai trouvé cette émission assez ennuyeuse, finalement.

Luz s'exprime très mal, il bafouille, ne finit pas ses phrases, on a souvent du mal à savoir où il veut en venir.

Ses explications sur la couv' dégueulasse "ne touchez pas à nos allocs" sont vraiment symptomatiques (autour d'1H07 dans la vidéo)...

Sans parler du fond, la prestation d'Emmanuel Todd était d'un tout autre niveau :-)
J'ai fait une recherche pour compter les occurrences du mot Poutine dans ce forum, et je n'ai rien trouvé.
J'en déduis que personne ou presque n'a été surpris par l'usage que fait Luz de la personne de Vladimir Poutine, ou plutôt de l'image associée. Dans son esprit, manifestement, Poutine est à classer dans la même vitrine qu'Hitler au Musée des Dictateurs sanguinaires, puisqu'il les cite en enfilade (Poutine en tête si mon souvenir est fidèle, mais je ne garantis pas) au détour d'une phrase où il évoque le mal absolu.
On pardonnera à notre brave dessinateur ses jugements à l'emporte-pièce, même si on attend un peu plus de discernement de la part de quelqu'un qui est sensé commenter l'actualité sans a priori. On ne peut pas briller dans tous les domaines.
Je ne souhaite pas qu'ASI se cantonne à son rôle de décryptage de l'image (bien que je trouve ce rôle assez utile et assez rare) si mon post le laisse sous entendre c'est que je me suis mal exprimée. J'avoue que l'expression "hiérarchie des sujets traités" est malheureuse. Je constate juste qu'ASI est capable (sur la base des quelques dizaines de secondes que j'ai eu le cran de voir de l'émission) d'être une émission médiatique lambda. Sans doute, je confonds l'émotion brutale que projette Luz parce qu'il est un des survivants d'un événement terrible avec une volonté consciente de faire de ce sujet un domaine sacré, ASI est tout de même plus complexe que cela. Mais justement ce cadre, l'interview, cette émotion, c'est la télévision par excellence, c'est le temps court, direct et je me suis sentie mal à l'aise de voir ça ici, j'ai été prise par surprise et je n'ai pas aimé. Libre à ASI de s'y essayer, à ce mode télévisuel qu'elle décrypte, cela n'est peut être pas un mauvais exercice de passer de l'autre coté de rentrer dans le rôle de son objet d'étude. Je me demandais simplement si l'équipe en avait pris conscience, de mémoire, je n'avais encore jamais constaté cela, même lors des émissions concernant le 11 septembre ou d'autres événements à haute teneur émotionnelle. Je le répète cela n'est pas un jugement de valeur mais un constat (d'où en fait la réelle maladresse de mon expression "hiérarchie des sujets traités"). Pourquoi nier qu'ASI a un rapport intime, fort avec un certain journalisme dont l'ancien Charlie était le représentant. Il faut juste accepter que parfois on parle de soi plus que pour les "webospectateurs", c'est ce qu'à fait ASI cette semaine. Ce n'est pas bien grave.
Cette marotte de vouloir ramener @si à son ancien rôle avec l'espoir de l'y enfermer...

C'est pourtant clair dans l'à propos :

« Le site d’@rrêt sur images prolonge l’émission [...] de télévision France 5 [...] supprimée en 2007. »

« Le site élargit le champ d’intervention de l’ancienne émission ».
Depuis longtemps abonnée à ASI, depuis longtemps habituée a dépasser de temps à autres les pointes d'agacement que provoque une hiérarchie des sujets traités qui ne correspond pas à la mienne je me décide a écrire enfin dans le forum. Parce que j'ai un problème. Je n'ai pas réussie à regarder plus de 2 minutes l'émission consacrée à Luz. Et je ne sais pourquoi ? Ma pudeur serait-elle excessive ou y a-t-il un fossé réel entre moi et le traitement médiatique d'ASI sur cet attentat ? Car ce traitement médiatique tout en émotion, si ce n'est (et c'est pour cela que je me suis réabonnée) que Todd a eu, lui aussi, droit à son émission me semble être justement ce que ASI met à distance, analyse, décortique chaque semaine. Ainsi,sans doute est-ce de me rendre compte que finalement cette exigence analytique de tout les instants n'est pas tenable quand l'on est touché au plus prés de soi-même, dans son intimité. ASI se rend coupable de montrer son intimité, celui de changer pour un instant de rôle. Cette semaine, l'émission d'ASI n'est pas une émission de décryptage des images médiatiques, cette semaine ASI est l'image médiatique. Je ne considère pas cela comme un crime, c'est un constat. J'espère vous retrouvez la semaine prochaine à nouveau dans votre rôle habituel. Afin de pouvoir visionner l'émission sans peur de devoir couper très vite comme cela m'arrive à chaque fois sur n'importe quelle chaîne d'information. Je dois être trop sensible au manque de distance. Bien à vous tous. Merci pour vos émissions.
Il n'a même pas l'honnêteté de reconnaître que le fameux dessin des "welfare queens" (touchez pas à mes allocs) caricature des musulmanes uniquement, les filles kidnappées de boko haram n'ont rien à voir là dedans. Un des pires dessins islamophobes paru de ce canard. Hypocrite va.
Luz, contrairement à drake, a echapper au roulage de pelle de madonna.
J'imagine ce que choron ou cavanna auraient pensés de leur rejetons en les voyant se compromettre partout où c'est possible.

Emission très ennuyeuse.

"on debarque das ce show mediatique, on a pas compris tout de suite" Luz découvre l'eau chaude, caricaturiste de l'actu il ne savait pas que les médias sont "méchants" et récupèrent tout, quelle naiveté, j'en chialerais tiens..
La chance qu’on a, dans le fait qu’ils aient massacré des artistes, c’est que les artistes savent trouver la vie n’importe où. Ils savent créer dans tout, même dans la pire des horreurs. Il savent se laisser traverser humblement par ce qui se joue devant eux et en eux.
Merci Luz de savoir exprimer si bien la vie, l’amour, et aussi, même, la beauté douloureuse, mortifère et fascinante de l’ombre la plus noire.
Merci d’être assez fort et solide pour nous faire si bien ressentir la duplicité de l’humain.
Vous montrez admirablement combien de l’horreur peut naître aussi la force, la créativité, l’énergie et l’humanisme.
Merci de savoir donner un visage de frères à ces hommes perdus dans la psychose de notre époque, ce fanatisme qui nie le plaisir, l’art, la chair, l’humour, l’amour, et avec tout cela la vitalité même.
Merci de faire ce travail de lumière et conscience dont nous avons tous cruellement besoin après ces terribles événements.
Merci d’avoir osé ce chemin de catharsis alchimique qui vient du plus profond de vous mais nous concerne tous.
Vous m’avez fait pleurer et ça fait du bien.
Vous dites « merci » à vos dessins et ça me touche profondément.
Vous dites aussi, à la fin, « ça donne envie de travailler sur l’inconscient »
Votre immense énergie de vie et votre créativité sont contagieuses.
A écouter, absolument. Johann Sfar ce matin.
Et sinon, c'est qui le petit bonhomme qui pointe sa tête entre les jambes de DS sur le dessin de Luz ?
Emouvant..émouvant, Luz et son immense chagrin..émouvant, son objet Catharsis..il lui faudra longtemps avant de tenir debout..qu' importe qu' il ait du mal à s' exprimer..son truc, c' est le dessin !

Bravo, DS, c' était une des plus belles émissions d' ASI

marie
Le Parisien : Vous comprenez la décision de Luz de quitter « Charlie » ?
Willem : Oui. Être entouré jour et nuit par des policiers, il y a de quoi devenir fou. Je crois qu’il a besoin de quitter Paris pour un petit bout de temps.

http://www.iconovox.com/blog/2015/06/01/willem-sur-charlie-hebdo/ http://www.leparisien.fr/espace-premium/culture-loisirs/il-y-a-forcement-de-grosses-tensions-21-05-2015-4788417.php
Merci Luz. Merci @si.
Merci pour ce voyage au coeur d'une blessure qui ne cicatrise pas et pour cette rencontre simple avec Luz qu'on ne peut qu'aimer
. J'ai apprécié aussi beaucoup la retenue de Daniel S. signe de respect je pense devant la sincérité sans détours de son interlocuteur et l'analyse lucide qu'il fait du rôle des médias qui vissent leurs victimes (terme o combien juste) et stoppent leur mouvement.
J'ai très envie de ce livre. Merci Luz pour qui vous êtes. emmanuelle k.
www.emmanuelle-k.net
Interview très touchante d'un Luz profondément humain et authentique. J'aime sa démarche de reconstruction qui n'a pu se faire « qu'en secret », loin des média, j'aime le fait qu'il ai immédiatement dénoncé la récupération et de la symbolisation de Charlie Hebdo.

Ce portrait m'a permis de mieux comprendre une chose qui, en tant qu'ancien lecteur désabusé de Charlie, m’échappais complètement jusque la : la stupéfiante innocence de ces dessinateurs.
Pour que l'on comprenne mieux je reproduis un texte que j'avais écris sous l'émotion, juste après les attaques, c'était le 9 janvier :

« Pourquoi je ne peux pas être Charlie :
J'ai longtemps été un lecteur assidu de Charlie, j'ai donc développé un certain attachement à ce journal et à son ton irrévérencieux. En fait, il a même joué un rôle non négligeable dans mon éducation politique.
Val était déjà rédacteur en chef, mais heureusement à l’époque Charb, Cavanna et Siné venaient interrompre la nausée que me donnait le premier. Je me souviens de la discorde sur le port du voile qui les avaient opposé, je me souviens du discours humaniste d'un Charb contre la haine et la bêtise crasse de Philippe Val. Puis peu à peu j'ai senti que quelque chose se perdait sans vraiment parvenir à mettre le doigt dessus, Val gagnait du terrain... Fourest est arrivé et la c'était trop.
J'ai arrêté de lire ce Canard, mais je le suivais de loin, j'ai suivit le licenciement de Siné en espérant une réaction... mais rien.
Puis j'ai appris le départ de Val et la nomination de Charb en redac chef... je me suis remis a espérer, mais le changement attendu ne s'est pas vraiment produit. C'est comme si Val en avait tué l’âme. Je ne lui pardonne pas et encore moins maintenant. Sa douleur est certainement authentique, mais il me révulse plus que jamais. Je ne lui pardonnerait jamais. Il a tué mon Charlie.
A l'annonce des noms des dessinateurs tués j'ai été envahi d'une profonde tristesse qui ne m'a pas quitté depuis. Je ne lisait plus Charlie depuis longtemps, mais le rapport affectif que j'entretenais avec eux était un peu celui que l'on aurait avec un membre de sa famille ou un ami avec lequel on est fâché depuis des années. Leur mort m'attriste peut-être plus encore que d'autre, parce que nous ne pourront plus jamais nous réconcilier... Parce que cette discorde j'aimerais continuer à l'avoir avec eux. Parce que c'était important pour moi que ces mecs comprennent que selon moi ils se trompaient étaient pris dans le piège dans lequel Val les avaient mené. Parce que je ne comprenais pas qu'il puisse ainsi se rapprocher du discours des chiens de garde, des dominants.
Je ne supporte pas les larmes de Val et de Fourest a cette heure, ils me dégouttent. A ceux qui m'accuseront de ne pas jouer le jeu du rassemblement et de l'union, je leur répondrait que précisément ces deux la sont des agents de la discorde. En bon toutous du pouvoir, ils cultivent le diviser pour mieux régner avec leurs appels à la guerre.
Non je ne suis pas en guerre!
Je suis triste, je suis dégoutté, tout ça est tellement absurde... Mais je refuse de jouer le jeu de ces pourris. »


La raison pour laquelle l'équipe de Charlie n'a jamais mis la clique Val/Malka/Fourest a distance serait donc cela : leur innocence. Ce serait cette naiveté qui ne leur pas permis de voir qu'au moment de la publication des caricatures, lorsque eux pensaient pratiquer une effronterie innocente, Val, qui a clairement fait son coming out néoconservateur depuis et qui était tout sauf naïf et innocent s’inscrivait lui (en les entraînants au passage) dans une logique de guerre de civilisation.
J'étais convaincu de leur complicité à l'époque et je leur en voulait pour cela, mais dans cette interview, Luz m'a stupéfait par son innocente... sa naiveté.
Il m'apparait du coup encore plus humain et touchant... evidement il est difficile d'attendre d'un rescapé qu'il produise une analyse (peut-etre que cela viendra avec le temps), mais il semble qu'il y a une chose qu'il n'a toujours pas compris : la symbolisation de Charlie Hebdo ne date pas du soir du 7 janvier, elle a commencé bien avant sous l'implulsion de Philipe Val.

Au moment de la publication des carricatures, luz, Cabu, Wolinsky et les autres ne percevaient peut-etre pas a quel jeu on les faisaient jouer, il ne pervecavaient peut-etre pas que Val avait fait d'eux des symboles de l'occident éclairé en guerre contre l'orient obscurantiste, ils ne perceaient pas que de l'autre coté Al Quaida les avaient erigé en symbole du mépris de l'occident impérialiste. Evidement que dans leur esprit ils n'ont jamais été ni l'un, ni l'autre. Eux pensaient (naivement) poursuivre une tradition et un « geste voltairien » pour reprendre l'expression de Judith Bernard dans l'émmission d'ASI qui a suivit les attentats.
Je leur reprochais leur complicité à l'époque, car il m'était simplement inconcevable qu'ils ne puissent percevoir tout ces enjeux.
Inconcevalbe qu'ils ne puissent ignorer l'atmosphere islamophobe qui regnait en France et qui produirait imanquablement une mésintertréptation de leur geste.

Et pourtant...la suite n'a été qu'incompréhensions, malentendus, recupération pour finir en un drame absurde.

Eux n'étaient pas en guerre et luz le confirme dans cette interview en critiquant la demarche de Plantu, en revanche Val l'était bien lui, j'en suis convaincu et son dernier bouquin en est la preuve a mon avis.
Luz l'admet a demi mot en désignant le petit nombre de ceux qui « montaient sur les chaises »... mais quelle euphémisme ! Plus grave : quel manque de conviction !

Je ne peux m'empecher de lui (leur) en vouloir de ne pas s'etre positionné plus franchement contre eux lorsqu'il aurait fallut le faire, ne serait-ce que pour sauver leur cannard ! Car, en effet, les Kouachi n'ont pas tué Charlie, ils ont tué des enfants. Charlie c'est Val qui l'a tué avant eux.

Je n'imagine pas un Reiser rester amorphe devant le spectacle de cette prise d'otage et seul le film de Denis Robert m'a permis de comprendre l'abscence de réaction d'un Cavanna.

Luz s'en va pour vivre loin de Charlie et il a raison, c'est la chose la plus sensé a faire. Je pari sur la mort de ce cannard qui n'est pour moi de tout facon plus qu'un Zombie, si un autre Charlie devait voir le jour (ce que je souhaite), il faudrait qu'il soit porté par des personnes a la conviction trempée dans de l'acier et les yeux grands ouvert.

Pour le reste, a mon avis, Todd et Luz ne se comprennent pas mais ils ont raison tout les deux.
Ces deux personnalités ( Luz et Todd) ont en effet en commun de relativiser très fortement l'importance de leurs interlocuteurs.
Ils ne parlent pas de la meme chose.

Todd ne connais manifestement pas Charlie, d'ailleurs il finit pas l'admettre a demi mot dans l'emission en concédant "le probleme ce n'est meme pas Charlie, c'est le Point !", son véritable sujet c'est la symbolique du "je suis Charlie" qui a suivit les attentats. la dessus Je partage en grande partie son analyse.
Or Luz rejette précisément cette symbolique d'après les attentats et a mon avis nie ou ignore la symbolique d'avant les attentats, je percois ses silences durant l'emission comme extremement rélévateurs.
"Todd ne connait pas Charlie" Vous avez presque raison, sauf que vous oubliez que l'humour de Todd- qui est immense- rejoint ( ne lui en déplaise) celui de Charlie, tant il est vrai que tous les humours se rejoignent. Le " Je t'aime, moi non plus " de Todd et de Charlie est au fond d'une grande banalité, et c'est précisément ce qu'on peut reprocher à Todd.
D'accord pour la similitude de leurs humours (de leur patrimoine culturel pourrait-ton dire), je m'etais fait la meme reflexion. En revanche je n'ai pas compris quelle banalité vous reprochez a Todd.
non-non, ce que je lui reproche, c'est un mépris par méconnaissance. Par exemple, il prétend connaître Reiser, ce qui est la moindre des choses pour un homme de sa génération. Mais les vrais connaisseurs de Reiser sont frappés par le fait que Luz le réincarne littéralement.
J'ai l'impression que beaucoup de gens profitent du fait que Reiser, mort jeune, ne soit plus là pour se défendre, pour lui construire des monuments de marbre et d'or et dire qu'il n'aurait pas fait ci ou ça.
Je retiens que vous considérez Reiser comme une référence. Vous êtes Charlie.
Aloys von, C'est un peu court, jeune homme!

Non!
Ben pour le coup, pas tant que ça en fait. J'ai moins d'affection pour Reiser que pour certains de ses potes de la même époque (Wolinski par exemple). Je trouve son trait et ses expressions formidables, mais son humour me parle plutôt moins que celui d'autres. Je veux bien croire tous ceux qui crient au génie, bien sûr, après tout on a tous des sensibilités différentes et quelque chose de génial peut très bien ne pas correspondre à ce qui nous touche. Puis j'ai une vision un peu désincarnée de Reiser, je ne crois pas avoir déjà vu sa tronche ou l'avoir entendu parler quelque part.

Par contre, ce qui me frappe, c'est le nombre de gens qui disent "n'est pas Reiser qui veut" ou qui disent "Reiser n'aurait pas fait ça", etc. etc. (Todd en étant l'exemple le plus récent sur @si, mais loin d'être le seul à le faire).
Euh, à moins que quelque chose ne m'aie vraiment échappé (c'est fort possible, il est mort avant que je soit née), Reiser a quand même laissé derrière lui toute une clique et pas des moindre, Cavanna, Cabu, Wolinski, Willem, ce n'était pas nécessairement la plus grande gueule du groupe, et il a fait sa part de Une méchantes et paraissant gratuites (mais tout à fait drôles), donc tous ces discours me laissent une forte impression d'arguties du type "c'était mieux avant et déifions celui qui est mort jeune."

Il y a un côté morbide là-dedans, un côté passé figé et statufié, avec un sous-entendu "vous les jeunes qui gribouillez, vous ne pourrez jamais faire aussi bien que ça". C'est assez drôle, parce que dans les vieux Charlie Mensuels, Delfeil de Ton puis Wolinski tapent très forts sur les ennuyeux esthètes de la bandes dessinées qui idolâtrent le passé pour mieux ignorer le présent.
On y reviendra bien un jour...mais outre les noms cités de l'époque "crétacé supérieur"....un des grands bonhommes de Charlie Hebdo fut, pour moi, Pierre Fournier, fondateur de la Gueule Ouverte avec Reiser, Gébé, Cabu, Charbonneau...)

Il dessinait ( plaçant quelques croquis à Minute (!!! Ben oui, comme Reiser) mais surtout ses textes tapaient, tapaient et à Fessenheim on se retrouvait en 71 et 72.

Bizarre, non!
Ce genre de blasphème obscurantiste mériterait la modération, merde.
« Cavanna, en octobre 1969, ajoute par exemple une annotation manuscrite au papier de Fournier. La voici : « Fournier ! Fournier ! Tu paumes les pédales! Ce n’est pas parce qu’on te laisse déconner qu’il faut te croire obligé de le faire ». » (Fabrice Nicolino)

LA FÊTE À BUGEY
Coin-coin l'Araignée,

Je ne te...et point. Zut! (1979, la couverture) Merci
« On peine à se représenter aujourd'hui un univers où n'existaient pas Internet ni la profusion audiovisuelle, où le monde se décryptait par la lecture des journaux. » (Hervé Kempf)
À visiter : La Gueule Ouverte site Internet réalisé en 2003 par Daniel Josserand, qui publie une biographie de Pierre Fournier, les six premières couvertures du journal, l’éditorial du n° 1, et les recherches pour trouver le titre. http://www.iconovox.com/blog/2011/02/28/pierre-fournier-pour-memoire/
Comment ça se fait que vous n'avez pas l'air de connaître Reiser sauf de très loin et que vous venez remettre en question le bien qu'on dit de lui?
http://www.terraeco.net/IMG/jpg/ZOOM-REISER3bis.jpg
Nous les vieux, on l'a découvert dans le journal Pilote. Dire que c'est être passéiste, on peut sortir cet argument du chapeau pour tout..., son oeuvre et son talent ont un côté éternel. J'appréciait beaucoup ses choix de sujets beaucoup plus variés que maintenant, ne donnant pas que une vision de l'actualité, mais aussi du quotidien des "gens", de nos contradictions de tous les jours.
Je ne remets pas du tout en cause le fait qu'on dise du bien de Reiser du tout (relisez-moi).

Ce qui m'agace, c'est plutôt la panthéonisation et la référence avec des trémolos dans la voix quand elle se fait au détriment des gens qui gribouillent ici et maintenant. Dis comme ça, ça me paraît plus un procédé pour faire du "c'était mieux avant" qu'une pensée sincère. D'autant plus que ça ne me paraît pas trop dans l'esprit de tout ce que lui et ses amis disaient et faisaient à l'époque.
Reiser n'aurait pas fait ça...

C'est vrai qu'on entend ça assez souvent.
Peut-être moins souvent que pour Coluche ou Desproges, autres artistes panthéonisés par l'opinion.
Si j'avais pu choisir de mourir jeune (pour moi, c'est trop tard) j'aurais hésité et bien pesé les avantages et les inconvénients.
Mourir jeune c'est donner un avenir radieux à son passé...
Vous pensez que Reiser serait resté a Charlie Hebdo sous la direction d'un Philippe Val sans moufter ?
Val se serait, car il est intelligent, écrasé devant le génie de Reiser, reconnu très tôt.

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Parce qu'il était islamophobe, au sens de l'époque ( certains mots changent de sens à la vitesse médiatique, de ce qui n'a pas grand sens.) Qu'on reproche à Val son arrivisme, n'enlève rien à la pertinence de certaines de ses idées. Ah qu'il est difficile d'être complexe comme le réel.

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Qu'on reproche à Val son arrivisme, n'enlève rien à la pertinence de certaines de ses idées.

J'ai du être distrait ces 15 dernières années car cette pertinence m'a échappé.

Rassurez vous je ne vous demanderais pas d'étayer vos propos pour deux raisons:

- Ça me semble impossible. Chercher de la pertinence chez Val, même les éditorialistes qui lui déroule le tapis rouge n'y arrive plus.

- J'ai déjà été déçu cent fois. C'est quelque chose que vous n'aimez pas faire, étayez vos propos.

Le savez vous ? Oui je pense. Ça expose à la critique et narcisse veille à ce que le reflet du professeur soit toujours clinquant.

Distribuez les bons et mauvais points, encourager, presque toujours poliment , inviter les autres à plus de nuance, de hauteur ça oui vous le faîtes bien.

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En voyant pour la première fois la première page du livre de Luz s'afficher, j'ai vu que les petits hommes tous semblables avaient de très grand yeux et un très grand nez, l'ensemble très disproportionné par rapport au corps...

J'ai aussitôt pensé que le graphisme des organes de la vue et de l'odorat auxquels Luz me semblait "réduire" ses petits hommes, rend ses dessins à la fois passionnants sur un plan symbolique, et j'ai mieux compris la source de confusion avec le graphisme habituel du service trois pièces masculin que --le freudisme aidant-- nos contemporains, surtout masculins, voient si facilement toujours et partout.

Avec le dessin du prophète, la larme à l'oeil, sur la page de couv. de CH de janvier, je me rappelle que j'y avais vu avant tout une forme humaine avec un très grand nez et de très yeux et non pas un dessin caché de sercice trois pièces lequel décryptage "freudien" aidant serait double. Ce que j'ai trouvé très amusant, c'est que Luz confronté à ce décryptage est à la fois tombé des nues et à poursuivi l'analyse graphique de son dessin en disant "et on y voit aussi une chatte"...

Celui ou celle qui ne s'est jamais amusé à voir des "formes cachées dans d"autres formes" ne saisira pas ce que je veux dire ; on peut voir ce que l'on veut presque partout où l'on veut et notre époque est prompte à dégainer l'arme du "service trois pièces" (vous ne trouvez pas que "cela" ressemble à un révolver,vu de profil ou de trois quart? cf. le dessin de Luz sur notre capitaine déculotté)...

Cette polémique "bite-cachée/bite-visible" dans les dessins de Luz me semble à la fois totalement nulle et très risible...Mr Todd (et il n'est pas seul) devrait revoir cette copie, respects mis à part !

PS: en voyant mon post s'afficher, je n'ai pas compris pourquoi il n'apparaissait pas totalement collé à gauche !!!
Son décalage n'a aucun sens , ce n'est pas une réponse ou alors c'est une fausse manoeuvre!
Cette "réponse" (à moi-même) a pour but de lever une ambiguité éventuelle...
Quand j'écris que le dessin que Luz fait de lui-même, du prophète et peut être de tous les hommes (je ne connais pas toute son oeuvre), en surdimensionnant le nez et les yeux par rapport au corps, est
symboliquement intéressant,
je veux dire que pour moi, sur-représenter les organes de la vue et de l'odorat signifie que ces sens -voir et sentir- doivent être une composante de sa personnalité de dessinateur, avec toutes les nuances et les variations plus ou moins explicites que cela implique...
Par exemple, le regard quasi halluciné des petits hommes de son livre, ce regard était-il déjà représenté avant le 7 janvier ? Et aussi, sauf erreur, le fait que son prophète à la une de CH a de très grands yeux mais non-hallucinés...
On pourrait aussi développer la symbolique du nez-odorat dans le sens de sentir (aimer/détester), se sentir (bien ou mal) ou re-ssentir une émotion, ou avoir des senti-ments, ne pas sentir l'autre (si le nez était riquiqui comme sur la caricature de Catherine Deneuve), ... .
Et que veulent dire ces corps tout minces de ces petits hommes immobiles, ces corps qui semblent réduits à disparaître derrière un trait, sauf à la dernière page, où ils sont en marche avec des pieds nus mais bien identifiables....

Cela m'a donné envie de découvrir "Catharsis"...
Merci à Luz d'avoir osé se découvrir au regard d'autrui même si son premier but était de se sauver de la tragédie grâce à ses dessins... et merci aussi de l'avoir fait avec beaucoup d'émotion sans pathos, et avec l'humilité de celui qui est concerné mais ne se met pas au centre du monde...
Merci aussi à DS de nous avoir offert ce rare et beau moment, avec une attitude peu habituelle ou la patience et l'empathie se conjuquent parfaitement.
En ce qui me concerne, je pense avoir déjà ecris pourquoi ce sinistre personnage ne m'inspire que du mepris : Il a tué Charlie Hebdo, d'un journal irreverencieux il a fait un instrument au service d'une ideologie du choc des civilisations en prenant toute une redaction en otage.

Il a fait d'une bande de "branque" des soldats au service de cette rethorique guerrière nauséabonde et ca lui a bien servit apparament. Il a servit la soupe et à été bien récompensé.

Lorsque luz parle de ce sentiment de "courir dans la pente" je ne peux m'empecher de penser que c'est Val qui les a poussé dans cette pente et la fin "on finit par se casser la gueule".

je ne parle évidement pas des attentats, je parle de la mort de l'esprit de Charlie Hebdo bien avant cela.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Attention, Picrate est de service. Enfin, celui qu'elle se donne.
Pourquoi cette question ? Il y a de la nuance chez les neo-cons ?
Parce que c'est un sombre arrogant et autoritaire? J'ai bon?
Je vivais à l'écart de la place publique,
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...
Refusant d'acquitter la rançon de la gloir',
Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir.
Les gens de bon conseil ont su me fair' comprendre
Qu'à l'homme de la ru' j'avais des compt's à rendre
Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
J' devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Manquant à la pudeur la plus élémentaire,
Dois-je, pour les besoins d' la caus' publicitaire,
Divulguer avec qui, et dans quell' position
Je plonge dans le stupre et la fornication ?
Si je publi' des noms, combien de Pénélopes
Passeront illico pour de fieffé's salopes,
Combien de bons amis me r'gard'ront de travers,
Combien je recevrai de coups de revolver !

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

A toute exhibition, ma nature est rétive,
Souffrant d'un' modesti' quasiment maladive,
Je ne fais voir mes organes procréateurs
A personne, excepté mes femm's et mes docteurs.
Dois-je, pour défrayer la chroniqu' des scandales,
Battre l' tambour avec mes parti's génitales,
Dois-je les arborer plus ostensiblement,
Comme un enfant de ch?ur porte un saint sacrement ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

Une femme du monde, et qui souvent me laisse
Fair' mes quat' voluptés dans ses quartiers d' noblesse,
M'a sournois'ment passé, sur son divan de soi',
Des parasit's du plus bas étage qui soit...
Sous prétexte de bruit, sous couleur de réclame,
Ai-j' le droit de ternir l'honneur de cette dame
En criant sur les toits, et sur l'air des lampions :
" Madame la marquis' m'a foutu des morpions ! " ?

Trompettes
De la Renommée,
Vous êtes
Bien mal embouchées !

G.B.
Personne ne s'est demandé pourquoi Alain Korkos n'était pas présent à l'émission ?
Trop douleureux pour lui ou bien il n'aime pas trop Luz ?
Luz semble quasiment découvrir la Une que lui présente Daniel, et tente très maladroitement de la justifier de la justifier, haaaa le fameux "contexte". Alors que j'avais cru comprendre qu'à Charlie les Unes étaient validée collectivement.
Il aurait été plus simple de dire : "cette une est dégueulasse, c'était une erreur, on aurait pas dû la sortir".
Je trouve Luz très sympathique et émouvant, mais je ne suis toujours pas Charlie, plutôt Emmanuel Todd et Frédéric Lordon. Juste pour n'avoir aucune espèce de connivence avec Val et Valls!
Courage à ce bon dessinateur quand même!
Christine Angot n'a pas aimé le dessin de Luz sur Deneuve

http://www.liberation.fr/chroniques/2015/05/29/une-deesse-francaise_1319438
"effectivement ce dessin, il est un peu confu... attends"...
Tiens un dessinateur mainstream...
Et tout le meilleur à Luz, loin de Charlie, plus près du monde.
Luz révèle, avoue, que la rédaction de Charlie était une somme d'égoïsmes. Chacun vaquait à ses occupations tandis que les chefs cuisinaient leur dangereuse tambouille. Pas ou plus de lanceurs d'alerte, à Charlie, ils avaient tous été dégagés par Val durant la décennie précédente.
Restent maintenant les gars qui ne regardent pas les autres gars, les patrons, juchés sur des tabourets. Ils dessinent, eux, papier crayon, yeux sur la feuille. Triste métaphore qui dépasse le cas Charlie ; elle raconte 90% de la presse papier en France.
Comment disserter politique sur une émission qui parlent pour plus de la moitié du processus de création et c'est surtout en cela qu'elle est intéressante.
Eclat de rire final très gênant et manifestement feint.

A Charlie, il n'y a jamais eu de dessins racistes, ça se saurait, et il n'y a évidemment pas plus de bite sur le dessin incriminé que de tête de chameau crépue sur celui-ci:

http://i.ebayimg.com/00/s/MTYwMFgxMjAw/z/ZZ0AAOSw-7RVEaOo/$_57.JPG
J'écoute bien sûr d'abord Luz, mais , bravo pour les prises de vues ( donc le caméraman) , même si ce n'est pas le sujet.
Le drame vécu par ceux qui ont été assassinés, par leur proches, par ceux qui ont survécu est tellement considérable que nous sommes honteux de la moindre idée critique qui surgit dans nos têtes.
Ceci dit j'ai arrêté le visionnage de cette émission au bout d'une trentaine de minute alors que j'ai écouté avec délice la totalité de celle consacrée à E Todd comme à celle de P. Joxe
Émouvant, fragile et fort, sa catharsis et son départ de Charlie, c'est sa réparation. On peut comprendre non !
J'aime bien ce "branquignole"-là tout de même. J'aime beaucoup, c'est un tendre pas un politique. Deux qualités, entre autres.
Daniel a été parfait, vraiment, là, chapeau ! Très belle interview digne, intelligente et pudique.
... le temps de l'émission
L'émission a très peu évoqué celle que Luz appelle "l'ex-ministre".
Les @sinautes qui regrettent que Ginette ait volé la vedette à Jeannette pourront se reporter à cette chronique de Charline Vanhoenacker sur France Inter.

[Teasing]
La chronique fait état de vilaines rumeurs selon lesquelles l'ex-ministre conserverait dans son congélateur des préservatifs usagés comme preuve de sa liaison avec l'un des malheureux dessinateurs ...
[/Teasing]
Ouah, la vache, j'ai bien dormi ! Sommeil de qualité AA+.

Y'aurait pas un "bon client" chez Charlie ? Je ne sais pas moi, quelqu'un qui arrive à faire des phrases complètes, sans bafouiller. Bon, c'est peut-être arrivé, je n'ai suivi que les trois premières minutes, après Rrrr zzzz.

Tiens, pourquoi ne pas avoir invité Philippe Val ? Un authentique irresponsable, lui. Il pousse ses potes à la déconne complète, puis se tire avec la caisse et les laisse se débrouiller avec les ennuis.

Rock'n'Roll attitude, Yeah !!!
Au début Luz dit que ça ressemble à la touche "play". Mmmm, mmmm. C'est une balise, non?..., slash, Luz et fermer la balise.

/ OO>
Un peu faux cul quand même Daniel qui se planque derrière Todd pour la couverture dégueulasse (Lui aussi l'a largement critiquée lors de l'émission avec Tood), et pour la question sur le Mahomet-bite.
[quote=ASI]Puisqu'on en parle : en plateau, Luz est confronté à l'une des couvertures polémiques de Charlie, datant du 22 octobre 2014, où sont caricaturées quatre esclaves sexuelles de Boko Haram, voilées, qui s'écrient : "Touchez pas à nos allocs !"

Je crois que la Une vient de l'actualité sur la modulation des allocations familiales : http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/10/21/modulation-des-allocations-familiales-une-pente-glissante_4509901_3224.html et des esclaves sexuelles de boko haram : http://fr.novopress.info/177525/femmes-otages-boko-haram-esclaves-sexuelles-chair-canon-present-8219/
Les dernières secondes de l'émission... ce silence si dense... pas d'applaudissements, juste un bloc, un bloc de pudeur, de candeur, d'humanité, et sur le coin de la table à côté plutôt qu'en face, une oreille attentive, une intelligence à l'affût, curieuse mais bienveillante. Et ces secondes suspendues. Ce
bloc qui pèse une tonne mais qui comme une chaise dessinée, est à deux doigts de s'envoler. Magie d'ASI. Merci DS. Merci Luz. Oui, Luz, «à bientôt».
Est -t-il possible de penser que Luz ne soit qu'un dessinateur?........Comme Ribery un footbaleur.(comparaison saugrenue).....et ....que peut être leur genie ou compétences les dépassent complétement....
complétement
Excellente émission… bravo !
Intéressant, sur son ressenti, ses doutes, ses angoisses, son traumatisme...

Après, sur le dessin de Riss, vachement gêné aux entournures...

Il n'a rien à dire sur Val, Fourest, et la ligne idéologique qu'ils ont impulsées. On est solidaire de la ligne éditoriale de son journal. Faut assumer.

Et sur le Mahomet en forme de bite, d'une totale mauvaise foi.
J'attends avec impatience une planche où Daniel est dessiné dans le plus simple appareil, et en forme de bite, bien entendu.
J'ai abordé ce visionnage avec un peu de crainte, car l'entretien pouvait être casse-gueule.
Au final, maitrise totale de la situation par Daniel. Emission passionnante.
Quel beau duo! Chapeau, Capitaine !
Ce type manque de culture au sens large (« excommunication, ça existe ? »).

Du coup, il ignore les implications sociales et politiques de son travail.
Sur la réaction de Todd : « qu'est-ce qu'il avait mangé avant ? » Ah ah, très drôle.
Sur la récupération médiatique internationale de Charlie : rien. 5 mois plus tard, incapable de produire une analyse.
Sur le renvoie de sa collègue : « J'en sais rien ».

En fait, c'est simplet au pays du dessin.
Très belle fin d’émission, l’éclat de rire de Luz face à la connerie de Todd et de ses bites fait plaisir à voir et c’est sûrement la meilleure réponse.

Le fait que Todd évoque l’inconscient de Luz pour expliquer que Luz prétende ne pas avoir eu l’intention de dessiner une bite me fait penser que quand Todd évoque l’inconscient islamophobe des manifestants du 11 janvier sa thèse débile aurait du être accueillie par le même éclat de rire incrédule et ne pas être prise au sérieux plus que ça….

Mais c’est pas grave, je suis sûr qu’avec le temps au petit coup de pub à base de provoc de Todd sera accordé le même crédit que sa thèse sur le Hollandisme révolutionnaire...
Merci ASI. Très bel entretien.
Emouvant comme la lecture de Catharsis. Ouvrage à lire et à relire...

Pas sure que notre société est fait sa propre catharsis de ces évènements !
Il faudrait tous nous mettre au dessin...
Très touchant ce Luz. Extrêmement courageux de par sa vulnérabilité.
Tout cela est trop parisien pour moi
désolé
!!!!!!!

Je viens d'acheter Catharsis, j'étais en train de me dire "bon, comment vais-je caser cette lecture ce soir sachant que j'ai des trucs urgents à faire", et là, pouf, je vois qu'@si viens de sortir une émission avec Luz !

Mais quand est-ce que je vais dormir, moi, hein ?
Excellent le dessin de Luz reproduit à la fin du making-of :-)
Sinon bon courage à tous ceux qui vont se jeter dans la mêlée...
j'ai regardé 10minutes et arrêté. n'est pas Henri Chappier qui veut.
Ah ! Todd avait raison !
Toute petite.

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