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Lynché, puis léché : la drôle de semaine de Ghosn sur BFM
Insulté à distance, caressé en studio : semaine contrastée pour le patron de Renault Nissan, Carlos Ghosn, sur les plateaux du groupe BFM. Ereinté (en son absence) le 14 février par Olivier Mazerolle pour sa "pseudo" baisse de salaire symbolique, Ghosn a été caressé dans le sens du poil le lendemain (en sa présence) par Stéphane Soumier (BFM Business). Une émission de rattrapage pour la chaîne ? C'est ce que sous-entend le chroniqueur médias Renaud Revel sur Lexpress.fr. Soumier dément.
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Derniers commentaires
"L'altermondialiste Olivier Mazerolle"
Stéphane, j'ai bien ri en vous lisant !
N'empêche qu'il m'a bluffé sur ce coup-là ("La belle âme !"), on dirait du Mélenchon !
Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Mazerolle ? Il s'est fait marabouter par Poutou ?
Stéphane, j'ai bien ri en vous lisant !
N'empêche qu'il m'a bluffé sur ce coup-là ("La belle âme !"), on dirait du Mélenchon !
Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Mazerolle ? Il s'est fait marabouter par Poutou ?
peut importe que Mazerolle pense ou non ce qu'il a dit, ce qui compte c'est que les auditeurs l'aient entendus.
vous dire que tt cela est faux de A à Z ne sert sans doute à rien, mais comme vous le savez, j'aime les causes perdues. Donc, l'itw de Ghosn était prévue bien avant le 14, au cas où, j'en ai même la preuve http://t.co/nAtZftXi
Merci Sébastien !
Je ne crois pas une seconde à la sincérité du discours de Mazerolle !
À chaque fois que je l'ai entendu sur BFMTV (bon, d'accord, pas souvent, j'ai ma dignité !), il m'est apparu comme un parfait ultra-libéral.
Il me donne toujours l'impression qu'il va se mettre à pleurer si on fait rien qu'à embêter les puissants et si on ne dit pas enfin
la-vérité-aux-français-que-les-efforts-sont-nécessaires-ouinh!
Je vois deux hypothèses :
1- cet effet lynchage/léchage n'est pas calculé (si calcul il y a) comme l'entend Renaud Revel. Je le perçois plutôt dans l'autre sens :
Voyez ! nous sommes capables de critiquer un grand patron ! (bon, demain, on revient à la normale…)
2- Et là, j'aime bien mon hypothèse numéro 2 ! Cet homme est tout chafouin que Ghosn baisse son salaire et que ça se sache !
Un patron ! voyons !
Et j'ai une preuve ! une de ses dernières phrases : « Les efforts demandés aux salariés de Renault sont sans doute nécessaires
mais il était peut-être pas obligatoire d'en rajouter et d'aller les narguer avec un pseudo sacrifice. »
Les efforts demandés au salariés sont sans doute nécessaires ! Et « pas obligatoire d'en rajouter » !
Pas besoin pour un puissant de baisser son salaire pour montrer l'exemple. Ghosn se rabaisse trop.
Ça me fait également penser aux discours sur les tranches d'impôts supérieures sur le revenu : « mais ce que rapportera une tranche élevée
est ridicule et dissuasif ! »
Ici, la baisse de revenu de Ghosn ne remettra pas l'entreprise sur pieds !
Pour dire, Mazerolle trouve Ghosn tellement bétasson qu'il lui rappelle derrière ce qu'il devrait être : « autoritaire, amoureux de son nombril, indifférent aux autres ». ;)
Je pense que les vieux briscards du libéralisme sont suffisamment entraînés au discours ambigu, au raisonnement qui va dans le sens
du téléspectateur pour y glisser la peau de banane avec la pilule à avaler dedans :
les efforts demandés au salariés sont sans doute nécessaires…
Je ne crois pas une seconde à la sincérité du discours de Mazerolle !
À chaque fois que je l'ai entendu sur BFMTV (bon, d'accord, pas souvent, j'ai ma dignité !), il m'est apparu comme un parfait ultra-libéral.
Il me donne toujours l'impression qu'il va se mettre à pleurer si on fait rien qu'à embêter les puissants et si on ne dit pas enfin
la-vérité-aux-français-que-les-efforts-sont-nécessaires-ouinh!
Je vois deux hypothèses :
1- cet effet lynchage/léchage n'est pas calculé (si calcul il y a) comme l'entend Renaud Revel. Je le perçois plutôt dans l'autre sens :
Voyez ! nous sommes capables de critiquer un grand patron ! (bon, demain, on revient à la normale…)
2- Et là, j'aime bien mon hypothèse numéro 2 ! Cet homme est tout chafouin que Ghosn baisse son salaire et que ça se sache !
Un patron ! voyons !
Et j'ai une preuve ! une de ses dernières phrases : « Les efforts demandés aux salariés de Renault sont sans doute nécessaires
mais il était peut-être pas obligatoire d'en rajouter et d'aller les narguer avec un pseudo sacrifice. »
Les efforts demandés au salariés sont sans doute nécessaires ! Et « pas obligatoire d'en rajouter » !
Pas besoin pour un puissant de baisser son salaire pour montrer l'exemple. Ghosn se rabaisse trop.
Ça me fait également penser aux discours sur les tranches d'impôts supérieures sur le revenu : « mais ce que rapportera une tranche élevée
est ridicule et dissuasif ! »
Ici, la baisse de revenu de Ghosn ne remettra pas l'entreprise sur pieds !
Pour dire, Mazerolle trouve Ghosn tellement bétasson qu'il lui rappelle derrière ce qu'il devrait être : « autoritaire, amoureux de son nombril, indifférent aux autres ». ;)
Je pense que les vieux briscards du libéralisme sont suffisamment entraînés au discours ambigu, au raisonnement qui va dans le sens
du téléspectateur pour y glisser la peau de banane avec la pilule à avaler dedans :
les efforts demandés au salariés sont sans doute nécessaires…
Mazerolle et Soumier, agents de la Corée du Nord.
Stéphane Soumier, c'est tout de même l'honneur du journalisme économique français, un casseur de tabous, un pourfendeur de la bien-pensance. J'ai pourtant une sensibilité de gauche, mais j'ai été séduit, lors de l'émission d'@SI où il avait été convié à nous éclairer, par son charisme, sa finesse d'analyse, et à sa lecture, une pulsion amoureuse me pousse inexorablement à embrasser le marché et la mondialisation à pleine bouche et me débarrasser de ma frilosité, mon obscurantisme et mon étroitesse d'esprit typiquement française...
Vive le patronnat, vive les grosses rémunérations, vive Stéphane Soumier !
J'espère, après cette déclaration passionnée, ne pas me faire varliner, le monsieur ayant été déjà invité.
Vive le patronnat, vive les grosses rémunérations, vive Stéphane Soumier !
J'espère, après cette déclaration passionnée, ne pas me faire varliner, le monsieur ayant été déjà invité.