Mais qui a hué la mère d'une victime de Merah à l'Assemblée ?
Que s'est-il vraiment passé le 8 décembre lors d'un colloque du groupe socialiste à l’Assemblée nationale consacrée à la laïcité ? Latifa Ibn Ziaten, mère d'une des victimes de Mohammed Merah et fondatrice d'une association pour défendre des valeurs de tolérance, s'est faite huer par le public et a été prise à partie par deux individus qui ont quitté la salle. Dans une interview au Bondy Blog, elle assure même avoir été "agressée" par eux à la sortie. Deux semaines après les faits, elle annonce vouloir porter plainte contre ces deux "personnalités politiques connues du PS". Une annonce à l'origine de l'indignation à retardement du PS qui vient seulement de publier un communiqué pour condamner ces "comportements inacceptables". Mais qui sont les "agresseurs" ?
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Derniers commentaires
Je la félicite profondément.
Je pense que c’est même une très bonne idée (même si ça n’est évidemment pas calculé) de mettre un fichu, un voile, peu importe le nom,
pour mieux se faire entendre, écouter et pour convaincre.
Au delà des habits qui ne font pas le moine: les paroles.
Le Ministre de l'Intérieur [s]s'est rendu[/s], euh..[s]se rendra[/s] (enfin on verra, c'est samedi, non?) immédiatement sur place.
L'article est intéressant mais on reste un peu sur sa faim. Le titre laisse penser que la lecture va permettre de savoir.
Et puis il y a lieu et lieu. Si cette dame était à un poste de fonctionnaire (donc représentait l'État): pas de foulard. Si cette femme était une mineure en cours au lycée: pas de représentation religieuse donc pas de foulard. Mais là, elle ne représentait qu'elle même. Et elle est tombée sur les deux crétins fanatiques de service (pas besoin d'être croyant pour être fanatique, hélas). Pas de pot. J'espère que leurs collègues les dispenseront des réunions futures: ce genre d'extrémiste est très doué pour fiche la m...rde.
Des individus détestables, certes, mais deux personnes, pas plus.
Pourquoi laisser cette ambiguïté dans le début de l'article : "huer par le public", bref par quasiment toute la salle ! En dehors de l'incident, l'intervention de Mme Ibn Ziaten semble au contraire s'être déroulée normalement.
L'invocation de la laïcité à contre-sens est - ni plus ni moins - un racisme à peine voilé.
http://www.zamanfrance.fr/article/mesaventures-dune-journaliste-voilee-a-remise-prix-laicite-18284.html