Manifs : "On laisse pourrir pour inciter à la violence"
Violences contre violences, violences policières contre voitures de police en flammes : les manifestations contre la loi travail de ces deux derniers mois donnent lieu à une très âpre guerre d'images. Qu'il s'agisse de photos ou de vidéos, les images les plus partagées ne sont pas produites par des médias traditionnels, mais par une nouvelle génération de photographes et de vidéastes très engagés dans le mouvement. Engagés professionnellement, engagés politiquement, parfois les deux à la fois : est-il possible de tracer une frontière entre les deux ? Par ailleurs, l'abondance de ces images ne dénature-t-elle pas le mouvement ?
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"je fais une parenthèse pour vous expliquer que l’on se bat contre le code de déontologie qui est une aberration chez nous.
Avant, le code nous demandait de garantir les libertés puis de protéger les institutions de la République. Avec le nouveau code de déontologie de M. Valls en 2014, il n’y a plus le mot “libertés” dans le code de déontologie. Pour l’expression “institutions de la République”, il a viré le mot “République””. Il a mis “les institutions et les intérêts nationaux”. Il a donc marqué dans ce code déontologie
noir sur blanc qu’il pourrait réprimer tout mouvement de contestation de la forme la plus arbitraire possible. Et à ce moment, personne n’a réagi. Ce texte est en contradiction complète avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Donc, on veut toujours savoir ce que l’on met derrière ce mot “déontologie”.
Voilà pour la parenthèse."
Un peu de documentation :
Le code de déontologie en question : Code de déontologie de la police nationale et de la gendarmerie nationale
Ce qui devait être le précédent dont il parle Décret n° 86-592 du 18 mars 1986 portant code de déontologie de la police nationale
Un article de Libé de 2013 disant pourtant : Les syndicats de police approuvent le nouveau code de déontologie
Présentation du rapport de Reporterre : Violences policières : le rapport qui dit les faits
Le fait, pour un manifestant, d'avoir en sa possession un tract syndical donnant des conseils en cas d'interpellation fait-il automatiquement de lui un suspect ? C'est ce qu'a estimé le procureur général de Paris.
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1527640-connaitre-ses-droits-est-une-infraction-un-ecrit-d-avocat-a-lire-a-vos-risques-et-perils.html
Témoignage d'un gars arrêté avec lui : https://twitter.com/NnoMan1/status/745992922340925440?lang=fr
l'ACAT c'est l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT)
la journaliste ne cacha pas sa surprise qu'une association qui s'occupe de la torture et des dictatures, ait réalisé un rapport sur la répression policière en France entre 2005 et 2015 !
Elle fut encore plus surprise qu'il ne s'agisse pas de parler de la récente répression contre le mouvement anti loi Kel Khonri, mais bien d'un mouvement de fond remontant au moins à 2005 avec des dizaines de gens mutilés, d'autres dizaines de gens avec des séquelles neurologiques (peut-être pensait elle que les tonfas étaient en mousse?)
après une première réaction de rage de ma part, "ha mais merde elle a pas internet elle connait pas ma chronologie liberticide"
puis une deuxième "ha mais merde elle vient jamais sur les forums d'@si, où depuis des années je bégaie l'URL de cette page" subissant les quolibets de tous les "martagon".
heureux qui comme Ulysse, Retranché dans une cale, ses vieux tympans percés, pour ne jamais entendre
Les sirènes et leur voix.
Bref une fois la rage passée, vint la jouissance de la disparition du syndrome de Cassandre.
Allez, allez donc écouter ce journal d'inter du vendredi 3 juin 2016.
Mieux allez donc visiter la page spéciale de l'ACAT : http://www.acatfrance.fr/violences-policieres
voire le rapport lui même : http://www.acatfrance.fr/rapport/l-ordre-et-la-force
allez un petit pour la route, pardon je jubile, j'en profite :" Vendredi 13 mai, le Comité contre la torture de l’ONU a rendu ses recommandations concernant la France, faisant suite à l’examen périodique qui s’est déroulé au mois d’avril à Genève. Droit d’asile, violences policières… la France est loin d’être exemplaire en matière de respect des droits de l’homme. "
http://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/droits-de-l-homme---la-france-epinglee-par-l-onu
Désolé pour tous ceux qui croyaient qu'ils pensaient alors que leurs tympans étaient percés et qu'en fait ils hurlaient avec les loups, Depuis plus de 10 ans je me suis égosillé, j'ai crié dans le néant, ce n'est au fond pas grand chose mais pour moi c'est beaucoup, je me sens moins seul, je vois enfin la sortie du tunnel de 10 années de frustration.
Ne vous excusez pas, je n'accepterai pas vos excuses. Ne me remerciez pas, je préfère la victimisation de mon statut de Cassandre. Et, mon frère, allume ta lumière.
http://reporterre.net/Casseurs-provocateurs-infiltres-les-jeux-troubles-de-la-violence
Vous en faite mention ici, mais le voir en image c'est ... différent et troublant.
http://reporterre.net/Un-CRS-a-tire-une-grenade-sur-un-realisateur-et-l-a-blesse-pour-l-empecher-de
Je n'ai rien dans l'affaire reporterre.net, si mon lien dérange, n'hésitez pas à le supprimer ;) je voulais faire le bien en diffusant pour ceux qui n'auraient pas vu.
Quelques remarques :
La CGT-Police a fait quelle audience aux dernières élections ?
Une seule certitude dans ce contexte très mouvant voire émouvant : A la prochaine-manif "aimez-nous!" dans-le-cadre-de l'état-d'urgence, si ce sont les gendarmes qui manifestent à l'appel de leur association-presque-syndicat et que ce sont donc les policiers qui encadrent la manif (le contraire du 18 mai), sous l'autorité globale deu ministère de l'intérieur et au-delà du premier minister les contre-manifestants prévisibles n'ont pratiquement aucune chance de réussir leur "coup" du moins médiatique puisque de nombreux photographes et caméramen pros ou pas risquent d’être là comme le 18 et qu'au final la population française devant ses écrans au 20H sera scandalisée, à juste titre, par la destruction d'un véhicule policier ou gendarmesque dont le cout public ne doit sans doute pas être loin au bas mot des 50 000 euros avec le gyrophare et les équipements subséquents ( radio, etc..) !
Et que se serait-il passé si la jeune policière s'était énervée et que l'adjoint de sécurité, manifestement adepte de karaté et bientôt promu policier en titre selon la presse dominante, ait tiré, en l'air ou pas ?
On vit vraiment une période spéciale si je puis me permettre !
Au final connaissez-vous le programme détaillé des nouveaux cours de "secourisme post 13/11" ? ( question apparemment hors sujet)
Le mépris, à mon sens, c'est celui qui est exercé sur la population: privation de carburant, bientôt réduction d'électricité, on va ptet aussi boucher Rungis qui sait, ration alimentaire!!!!
https://www.lepotcommun.fr/pot/x9a9rzjr
http://ps-deco.tumblr.com/
Merci beaucoup.
Faudrait demander à ce spécialiste du cerveau qui venait parfois, dans le temps, sur la 5, sur le plateau d'Arrêt sur Image.... ;)
Que faire ?
Merci
Ca me fait peur. J'ai entendu qu'il y avait eu des voltigeurs qui reprenaient du service. Si ce n'est pas une rumeur, ça me fait peur, très peur. A cause de l'escalade de la violence. Le jour où les gamins en auront marre de ces voltigeurs, ils feront quoi? Se planquer avec une barre de fer pour assommer le conducteur et tabasser son passager?
Qu'est-ce qui se passera dans une manif si un jour des jeunes se ramène avec des lance-pierre et des boulons, pour se venger des flashball?
Ca ira jusqu'où ce bordel si l'Etat reste aussi flou dans ces ordres plutôt que de calmer le jeu?
compte tenu, justement de ce que j'ai tendance à penser des "donneurs d'ordre" … qu'il puisse le faire, c'est tout de même encore correct
Y a probablement un effet " embedded" qui joue, comme ces journalistes "embedded" par l'armée US, qui étaient tellement "embedded" que on les aurait armé d'un flingue, ils s'en seraient servi. L'Etat devrait demander à BMTV de s'embedder avec ses CRS.:- D
Si cela ne fonctionne pas, il faut se demander pourquoi?
Lorsqu'il est possible à un gouvernement d'imposer une loi que les citoyens rejettent dans leur majorité, sommes-nous encore en démocratie?
C'est la question qui n'est jamais posée par personne y compris par votre émission. La démocratie représentative est légitime lorsqu'elle permet d'envoyer au parlement des députés en accord avec la majorité des citoyens inscrits sur les listes électorales. Est-ce encore le cas en France? Lorsqu'un électeur vote pour le Président HOLLANDE pour ne pas devoir supporter cinq nouvelles années avec le Président SARKOZY avons-nous à faire à un choix démocratique?
Le seul moyen de sortir d'une telle situation est de prévoir la possibilité à un pourcentage des électeurs inscrits d'exiger par un vote populaire l'abrogation d'une loi votée par le parlement ou alors d'en proposer une que la majorité des députés refuse de voter.
Le peuple français n'est pas moins éclairé que ceux qui les représentent. S'il se trompe, il devra en assumer les conséquences et il apprendra de ses erreurs.
Le point le plus explicite en la matière est la guerre. Si le peuple pense réellement que ses intérêts vitaux sont en jeu, il devra alors envoyer l'ensemble de ses enfants sur le terrain d'affrontement. Lorsqu'un groupe petit ou grand envahi la nation, le problème ne se pose généralement pas. Lorsqu'il s'agit d'aller instaurer la démocratie et les droits de l'homme n'importe où ailleurs, il est légitime de faire voter le peuple pour savoir ce qu'il en pense. Est-il disposé à voir ses enfants mourir pour renvoyer un dictateur étranger? Et même est la garantie que la nouvelle équipe ne soient pas encore plus effrayante?
Un manifestant qui met le feu à une voiture de police devrait savoir qu'il prend le risque d'être tué. Je ne vois pas où se situe le problème.
L'état actuelle de la démocratie française devrait inquiéter. Si les institutions semblent solides formellement, elles risquent un jour d'être submergées et là plus rien ne sera en mesure d'éviter les règlements de compte. La majorité de nos politiciens seront alors aux abonnés absents et la démocratie même très imparfaite un vieux souvenir.
Si ce policier s'était défendu de la même manière contre quatre ou cinq loubards, il aurait eu droit, dans le meilleur des cas, à un simple compliment de son chef.
Il est bien évident que cette décoration participe de la propagande anti-manifestants. Car à travers les "casseurs" c'est bien les mouvements sociaux qui sont visés.
Dans les dictatures (=État fort) les médias sont les vecteurs de la propagande étatique. Dans l'UE (=États faibles) les oligarques, dont les gouvernements ne sont que les fondés de pouvoir, font directement leur propagande avec les médias qu'ils contrôlent.
Policiers et médias sont, hélas, tout autant instrumentalisés.
Ce que j'aurais aimé que NnoMan nous dise c'est si cette vidéo a bien été reçue en direct par ses abonnés et qu'il s'agit juste de son stockage qui montre un problème ou si elle n'a jamais été reçue par ses abonnés. A priori, les vidéos ne sont pas hébergées sur des serveurs français et dans ce cas, les services de renseignement (DGSE) ont plus de marge de manoeuvre au niveau légal dans un cadre international pour supprimer/modifier des contenus par hack ou une aide de censure du pays hébergeant la vidéo. Néanmoins, un hack semble peu probable dans ce cas de vidéos de manifestations même si ce n'est pas à écarter.
Je peux me tromper mais cette censure semble plutôt être le fait d'une demande de l'Etat (ici français) à l'entreprise qui gère Périscope (ici Twitter). Les causes peuvent être la pédophilie, le terrorisme, l'incitation à la violence.... Il est possible que les images de NnoMan puissent être requalifiées ainsi pour justifier leur demande de suppression. Les autorités françaises sont très proches de Twitter, à qui appartient l'application de streaming vidéo Périscope comme le montre l'invitation faite Valls par Twitter pour l'inauguration de son siège à Paris ou les autres déclarations de Cazeneuve sur leur bonne coopération du Min Intérieur avec Twitter, même s'il souhaitait aller plus loin.
Bref, il faudrait recenser les raisons des censures ou incidents techniques empêchant la diffusion vidéo des éléments de preuve sur les brutalités policières. Peut-être se rapprocher de la Quadrature du Net pour en savoir plus sur le cadre légal et d'usage de cette censure en France ou pour mettre quelques juristes et techniciens pour faire toute la lumière sur cette incident.
Je retiens en particulier la réflexion du délégué CGT-Police sur la question du choix de l'adversaire : aussi compréhensible la haine du flic de base soit-elle, n'est-elle pas le reflet d'une énième division au sein des classes populaires au bénéfice des "dominants" ? On voit bien, actuellement, que ce que le gouvernement et les médias putassiers tentent de mettre en scène, c'est l'affrontement de deux camps antagonistes, policiers agressés contre casseurs, tenants de l'ordre contre excités.
Les responsables de la crise qui suscite les mobilisations et la violence contre les flics sont à chercher parmi l'oligarchie au pouvoir.
Les responsables de la violence policière sont à chercher (comme l'explique A. Langlois) parmi les "donneurs d'ordre" au sein de la hiérarchie policière.
Bref, certains ont un intérêt objectif non seulement à ce qu'il y ait de la violence, pour pouvoir se présenter comme les protecteurs d'un ordre menacé, mais aussi à ce que cette violence oppose deux fractions des classes populaires, la bonne et la mauvaise, la fidèle et la dangereuse, et que chacune d'entre elles voue à l'autre une haine féroce.
C'est vieux comme le monde, le même principe est à l'oeuvre concernant la haine des Arabes qui nous volent notre boulot plutôt que des patrons qui licencient, des financiers qui se gavent et des politiciens qui les servent.
Eric Hazan, dans l'émission d@ns le texte consacrée à L'insurrection qui vient, dit d'ailleurs que l'un de ses points de désaccord avec le Comité invisible concerne la relation à la police : selon Hazan, il faudrait oeuvrer à "subvertir la police" plutôt que lui taper dessus.
Je serais curieux de voir la réaction des flics face à une foule de manifestants criant non pas "tout le monde déteste la police" mais "tout le monde déteste votre hiérarchie".
Je pensais connaitre ces mouvements, j'ai été sidéré de voir tout ce que je ne savais pas.
Merci beaucoup.
Ambiance bleue avec les gyrophares qui vont bien chez ASI !
Bon allez, je m'en retourne à mon bannissement.
Yann.
PS: Désolé de cette apparition impromptue. :-)
Oui, si l'Etat donne l'impression aux forces de l'ordre qu'ils auront l'impunité, les éléments les plus instables des policiers commettront des bavures de plus en plus graves.
http://pythacli.chez-alice.fr/greve2010.htm
franchement je sais pas pourquoi je fais ça, c'est manifestement totalement inutile, j'ai gâché 15 ans de ma vie à compiler des informations, et je continue à gâcher mon temps à balancer les liens ici, je retourne dans mon silence, à dans 6 mois peut-être...
je n' ai jamais ressenti d' empathie pour les flics mais je dois reconnaître que j' ai apprécié le S.G.CGT de la police...au-delà du charisme qu'il dégage, il analyse avec justesse et intelligence les situations de violence auxquelles il est confronté, directement ou non!
Bravo à lui, ce ne doit pas être simple d' être cégétiste dans la police quand on sait ce dont est capable le syndicat Alliance...
je ne peux ignorer non plus le sang-froid et le courage dont a fait preuve le policier attaqué!
il existe peut-être quelques exceptions dans les "forces de l' ordre"...peut être:-)))
- la "neutralité" serait-elle devenue une telle exigence qu'on en vient à être gêné d'être dit "militant" ? Il me semble qu'il fut un temps où "militant" signifiait défendre certaines valeurs, que c'était une vertu, mais ça devient peut-être de plus en plus synonyme d'"encartage", d'enfermement dans un dogmatisme obtus, l'effet d'une déstructuration des clivages, d'une anomie du champ politique (ni droite, ni gauche etc.) n'autorisant que des euphémisations comme "être engagé", "citoyen" etc.
- ils semblent avoir du mal à dire qu'ils peuvent vivre de leur boulot. Aurait-il dans l'idée de paraître bénévoles, non-professionnels et donc paradoxalement... militants, faisant les choses pour la bonne cause ?
Pour Langlois : j'aurais aimé savoir dans quelle mesure son discours est représentatif de l'état d'esprit dans les forces de l'ordre. La réduction des contraintes avec l'état d'urgence est-il si mal perçu par ses collègues ? Les policiers ont-ils conscience qu'un exécutif se présentant comme conciliant avec eux, prêt à les couvrir, les met en danger parce qu'il outrepasse se prérogatives, que c'est le judiciaire qui peut leur tomber dessus derrière ? Ils doivent avoir régulièrement des envies de faire redescendre la pression en se lâchant, et il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'on voit du relâchement dans la discipline.
L'engagement des journalistes documentant les luttes ,pour si peu de salaire dégagé, est tout à leur honneur.
Stop à la concurrence entre précaires !! ;)
Stephane
On manque cruellement d'informations sur la police. On sait bien qu'ils répondent à des ordres, on en voit certains comme des chiens fous, on ne connaît pas les codes couleurs (enfin moi). J'ai subi une charge de crs et ai mis deux/trois jours -émotionnellement, pas intellectuellement- à cesser de les détester, eux, l'état. C'est pourtant mon état aussi, et les policiers sont sensés être à nos côtés, des nôtres.
Je comprends donc physiquement que des jeunes englobe la police, les services x y dans un même sac, on n'a pas de lisibilité sur le manque de règles (référence à la fin de l'émission sur les perquisitions), sur le fait qu'on pourrait (exprès ???) mettre des jeunes flics incompétents. Eux encore moins, surtout avec tous les soucis d'absence de place pour eux-même, leurs parents.
Il me paraît normal que des gens basculent dans le dangereux avec les cartes qu'ils ont en main, et une société, il est vrai qui voit la base s'appauvrir, l'environnement se dégrader. Il y a un côté "pas d'avenir, ils font crever la planète, et nous sommes des sous-merdes pour les élites." Cela n'empêche pas de vouloir un monde meilleur, de ne pas être retors. De considérer, avec vigueur, qu'on est l'esclave de personne. Liberté, égalité, fraternité.
Perso, je suis mille fois plus proche des punks qui se font encadrer comme de dangereux criminels potentiels, qui ne vont pas raconter que le chômage a augmenté que de 600 000 personnes sous le quinquennat de Hollande face à un million sous Sarko, en omettant que le quinquennat n'est pas fini, en omettant de dire qu'on prend que les catégories A d'un côté, toutes les autres de l'autre. On criminalise des gens plutôt fleur bleue qui font face à la violence. Des gens sérieux qui n'ont pas toujours fait d'études, et avec qui on peut discuter.
Cela ne répare les choix politiques opérés, les soucis de personnes dangereuses côté policier. Je ne vois pas de solution pour un monde meilleur, mais cette émission peut aider à avoir des jugements plus fins. C'est déjà ça de pris, et même si c'est insuffisant, c'est essentiel.
Merci
PS: et le fait des études, c'est juste parce que cela marque un écart de valeur sociale, un bac+5 comme moi en sciences, et bien il a appris des choses très différentes d'un mec qui a fait lettres (ou une école de commerce). Cela ne diminue pas la volonté et la capacité de s'informer. L'inculture est hautement partagée, et ceux qui essaient de regarder les choses en face savent beaucoup de choses.
Si non, vous avez un scoop et pourriez faire un vite-vue avec l'extrait vidéo 39'50'' 42'00''. Comme ça on fait tourner la vidéo sur les réseaux sociaux.
Quel scandale! Et nos dirigeants qui n'arrêtent pas de nous bassiner avec la démocratie. Ils se moquent du monde.
Ça me rappelle un épisode de Law and Order: lors des manifestations étudiantes de 1968, un organisme d'État payait des casseurs pour justifier des interventions musclées et discréditer le mouvement.
Je fais un distingo entre policiers, gendarmes(mobiles) et CRS (quoique les méthodes de la BAC dans les manifs sont toujours
border line).
Ce sont des métiers à risques, exercés par des professionnels formés et avertis de ces risques, tout comme d'autres professionnels dans d'autres corps de métier.
Ce sont pourtant dans ces autres corps de métiers où les accidents sont bien plus nombreux, voire même mortels, que l'on en parle le moins souvent
Manifestant, en colère ou pas, ce n'est pas un métier.
Donner des coups gratuitement, tirer des grenades à tir tendu, gazer sont des fautes professionnelles et des faits condamnables par les tribunaux.
Ps: la nouvelle stratégie de dispersion de fin de manif consiste à bloquer toutes les routes avec des cordons de policiers type "mad max" et de gazer la foule qui ne s'écoule pas assez vite entre les rangs de policiers (c'est bien fait pour eux (sic)
Je ne parle pas du sentiment de honte et de provocation pour de nombreux militants à se voir ouvrir une manif par un double cordon de CRS et une haie du mêle personnel de chaque coté de la chaussée
Rappel: Pour que les "casseurs s'en prennent aux CRS, il faut qu'il y ai des CRS.
Bon, avant de m'énerver faut que je visionne !