"Mediapart", "vol d'infos" et "ASI" : accusations et conciliation
En décembre dernier, nous publiions un article expliquant que deux journalistes pigistes accusaient "Mediapart" de leur avoir volé des informations pour une enquête cosignée par trois autres reporters indépendants. Depuis, une conciliation a été signée entre le média et les journalistes, reconnaissant leur "contribution" à l'enquête. Et François Bougon, responsable du pôle international de "Mediapart", a critiqué notre article d'alors dans un billet de blog. Le médiateur revient sur cette très complexe affaire de circuit de l'information.
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Commentaires préférés des abonnés
Moi je le trouve bien.
Une esbrouffe a lieu entre différents journalistes pigistes au sein ou en interaction avec mediapart.
Pour la première salve Mediapart n'a pas fourni de documents infirmant la version de Kenech. Et à la deuxième c'est Kenech qui (...)
On attend avec impatience le médiateur après la réponse du Diplo à son papier.
(...)C'est une réponse.
Ça fait du journalisme : Quels sont les faits, leurs sources, mention du contradictoire ou du refus d'exprimer une contradiction, etc.
Ça fait de la médiation : Oui, là on a un peu merdé ; là par contre faut pas pousser.
Il est impor(...)
Derniers commentaires
Du beau boulot, merci !
Votre billet/chronique fait beaucoup de bien et permet de rééquilibrer une situation injuste pour ASI.
Il confirme le bon choix dans le cadre de mon abonnement.
D'ailleurs, ASI donne aussi l'envie de s'abonner à d'autres médias indépendants tels que, notamment, QG Le Média Libre, Blast, Off Investigation.
Je n'oublie pas les recommandations du Club Indé ni celles des autres Asinautes, savoir, Alternatives Économiques.
En ce qui concerne Médiapart, je les trouve trop synthétiques dans les médias. Au moment de l'affaire DE RUGY, en 2019, son big boss était sur le plateau de BFM en parlant, certes, de la "nécessité de cette information pour la démocratie".
Quelques minutes après, il était en direct sur LCI.
En réalité, l'interview de cette dernière chaîne a été réalisée dans la rue au pied de la première chaîne d'info intervieweuse. Le discours était exactement le même.
Récemment, DS a eu l’honnêteté de rééquilibrer une situation à travers ses initiales. Néanmoins, je le préfère au big boss précité, très sérieusement.
Merci à Vous, M. MIDENA, pour ce très beau papier.
Au sujet de l'article, mais surtout des commentaires sur cette page :
Mediapart est une entreprise de plus de 100 salariés. Il est important de faire la distinction entre un employé, un journaliste ou même un service, et le reste de la rédaction.
Si le travail (ou le comportement) d'un petit nombre de journalistes engage la rédaction, il faut tout de même faire la part des choses et éviter les généralisations à outrance ("mediapart est devenu un média comme les autres", "mediapart ne s'applique pas (...) ses propres doctrines", etc).
Au mieux c'est un problème qui peut se régler en s'adressant directement aux personnes concernées, au pire c'est un problème plus régulier sur lequel l'ensemble de la rédaction peut travailler pour éviter que ça se reproduise.
Si j'ai bien compris (rien de moins sûr), Médiapart est devenu un média comme un autre. Il se fait prendre la main dans le pot de confiture (si ce n'était pas le cas, pourquoi aurait-il filé 1 700 balles aux deux pigistes qui disent qu'on leur a piqué des infos ?) et, comme ceux qui se disent spoliés gueulent au charron, Médiapart négocie en loucedé, met la main à la poche, sans oublier de prévoir, comme dans tout bon accord commercial dans un système capitaliste, une clause de confidentialité. Et c'est bien parce qu'un des deux récipiendaires des 1 700 balles s'est imprudemment vanté sur sur compte Twitter d'avoir gagné contre Médiapart que l'histoire rebondit avec en prime le fait que Médiapart n'a pas apprécié qu'ASI joue la mouche du coche.
J'ai bon ?
Quand à la stagiaire anonymisée, peut-on subodorer qu'elle va finir, comme d'autres avant elle ayant fait un passage à ASI, dans un média mainstream et qu'il vaut mieux pour elle qu'on ne sache pas qu'elle a turbiné pour un site de gauchistes ?
Qu'est-ce qu'un vrai journal?
une page blanche sur laquelle on écrit à l'encre sympathique.
( dans ma jeunesse: citron pressé et nous y trempions une allumette taillée en pointe.-- le texte se révélé à la fumée d'une bougie-- mystère )
Nous vivons une époque formidable
Maurice a dû suer sang et eau pour écrire cet article qui ne nous permet pas d'en savoir beaucoup plus sur le fond de l'affaire
"tremper la plume dans la plaie" ... Médiapart ne s'applique pas et/ou ne surpporte pas que d'autres appliques ses propres doctrines. Ca et leurs côtés non-décentrés de "nous sommes les chevaliers blancs" (qui explique peut être leur réaction : ils sont les gentils donc on ne peut les critiquer!) est assez insupportable.
Pourtant, je suis abonné chez eux.
Reconnaitre qu'il y a des zones d'ombres sur ces enquètes à minima entre les enqueteurs, c'est un premier pas de réflexivité ; Ce que ASI fait très bien : bravo à vous.
D'après ce que je comprends dans ce fourbi, c'est que les pigistes d'Asi en question seraient douteux. Je pense être abonné depuis très longtemps à ASI. Et depuis ses débuts à Mediapart. Du point de vue investigation ce dernier est nettement meilleur. À bon entendeur.
ASI ne fait pas d'investigation mais de la critique des médias. Du coup c'est assez facile d'être "nettement meilleur"...
Ceci dit, si vous voulez vraiment de l'investigation - qui soit autre chose que recopier ce que font fuiter certains flics ou juges d'instruction à Mediapart, je vous recommande Blast, Disclose et Reflets.
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On attend avec impatience le médiateur après la réponse du Diplo à son papier.
C'est quoi, ces chicanes de cour de récré ?
Bonjour,
J'ai du mal à saisir l'intérêt de cet article (j'imagine que, comme moi, de nombreux abonnés sont en parallèle abonnées à Médiapart, et ainsi lire le détail de l'affaire ).
Je n'y trouve aucun nouvelle information, aucune remise en cause, affirmation ou recul sur le sujet de l'article, aucune volonté d'apaisement sur ce qui est au fond, un bataille de polochons entre journalises …
L'incompréhension originelle est compréhensible, pas ce qui en découle : le ton de cet article est celui d'un contre feu; et celui de la parole d'un médiateur.