Médias après #MeToo : "Une masculinité encore omniprésente"
Les médias ont-ils fait leur introspection féministe depuis le mouvement #MeToo ? Le contenu des articles, les façons de travailler, les mots utilisés ont-ils changé ? Couvre-t-on différemment les violences faites aux femmes depuis 2017, et quelle place donner à la parole des hommes accusés ? Les journalistes Lénaïg Bredoux, responsable éditoriale des questions de genre à Mediapart, et Virginie Ballet, spécialiste des violences faites aux femmes et des féminicides à Libération, se joignent à Sandrine Rousseau, candidate écologiste et féministe à la primaire des Verts qui fut l'une des plaignantes dans l'affaire Denis Baupin en 2016, pour analyser les avancées et les limites de la couverture médiatique des questions de genre dans cette "carte blanche" préparée et présentée par Pauline Bock.
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Commentaires préférés des abonnés
Je profite de cette émission particulièrement intéressante pour vous remercier pour ces émissions d'été, ces cartes blanches sont une super idée et j'espère qu'on aura l'occasion d'en voir à nouveau !
Merci pour votre indispensable travail.
(...)"candidature de niche" : le terme est terriblement odieux et violent dans la bouche de journalistes commentant la vie politique de cette femme !!!
Merci pour cette émission et à vos invitées ! (je découvre la femme politique Sandrine Rousseau, même si sa parole est ici centrée sur un thème précis)
Intéressante la discussion en dernière partie sur l'article de Libé et notamment le décryptage de L(...)
Derniers commentaires
"pas seulement dans la presse régionale", 39'15", quel mépris de la part de cette journaliste de Libé !
Emission très intéressante qui a contribué à continuer de m'ouvrir les yeux sur un certain nombre de mécanismes de "domination" masculine, les interviews de Baupin, PPDA... qui closent le sujet en sont un bel exemple.
J'aurais quand même 2 remarques venant d'un homme (pas recevables donc ?).
On ne peut pas mettre tous les hommes dans le même sac comme c'est parfois le cas. Oui, les hommes sont plus violents en moyenne, les violences (conjugales ou autres) sont infiniment plus le fait des hommes. Cela ne se traduit pas par "les hommes sont tous violents" (ce n'est pas ce qui est dit dans cette émission d'ailleurs mais cela ne fait pas de mal de le rappeler).
Il y a autre chose avec lequel je ne suis pas à l'aise, c'est le fait que l'on parle d'affaires qui ne sont pas jugées et qui, souvent, ne le seront jamais (prescription).
Donc, on ne pourra jamais dire qui a raison quand c'est version de l'un contre version de l'autre.
Pourtant, à titre personnel, j'aurais plutôt tendance à faire confiance à ces femmes. Personnellement, je ne crois pas qu'une femme pourrait avoir un intérêt à accuser de ce type de faits un homme connu alors qu'il ne s'est rien passé de répréhensible. J
Je ne dis pas que celane peut arriver mais c'est à mon avis ultraminoritaire.
Pour le coup, j'ai peut-être une vision "non masculiniste" des choses.
John Lennon 1972 :
La femme est le nègre du monde
Oui, c’est vrai... Pensez-y
La femme est le nègre du monde
Pensez-y... Il faut faire quelque chose
Nous la forçons à peindre son visage
et à danser
La femme est le nègre du monde
Oui, c’est vrai... Pensez-y
La femme est le nègre du monde
Pensez-y... Il faut faire quelque chose
Nous la forçons à peindre son visage et à danser
Si elle n’est pas notre esclave,
nous disons qu'elle ne nous aime pas
Si elle est sûre d’elle, nous disons qu'elle essaie d'être un homme
En la rabaissant, nous prétendons qu'elle est en-dessous de nous
La femme est le nègre du monde...
Oui, c’est vrai
Regardez la votre si vous ne me croyez pas,
La femme est l'esclave des esclaves
Eh oui tu ferais mieux de crier à ce sujet.
Nous lui faisons porter et élever nos enfants
Nous lui faisons porter et élever nos enfants
Puis nous la quittons car elle est devenue une grosse vieille mère poule
Nous lui disons que la maison est le seul endroit où elle devrait être
Puis nous nous plaignons que elle est trop inexpérimentée
pour être notre amie
La femme est le nègre du monde...
Oui, c’est vrai
Regardez la votre
si vous ne me croyez pas
La femme est l'esclave des esclaves
Nous l'insultons tous les jours à la télévision
Et on se demande pourquoi elle n'a pas de courage
ou de confiance en elle
Quand elle est jeune nous tuons sa volonté d'être libre
En lui disant de ne pas être trop intelligente, nous l’humilions devant les autres d’être si bête
La femme est le nègre du monde
Oui, c’est vrai... Regardez la votre si vous ne me croyez pas
La femme est l'esclave des esclaves
Oui, c’est vrai... Si vous me croyez pas, vous feriez mieux de crier à ce sujet
Si elle n’est pas notre esclave,
nous disons qu'elle ne nous aime pas
Si elle est sûre d’elle, nous disons qu'elle essaie d'être un homme
En la rabaissant,
nous prétendons
qu'elle est en-dessous de nous
La femme est le nègre du monde...
Oui, c’est vrai
Regardez la votre
si vous ne me croyez pas,
La femme est l'esclave des esclaves
Eh oui tu ferais mieux de crier à ce sujet.
Nous lui faisons porter et élever nos enfants
Nous lui faisons porter
et élever nos enfants
Puis nous la quittons car elle est devenue une grosse vieille mère poule
Nous lui disons que la maison est le seul endroit où elle devrait être
Puis nous nous plaignons
que elle est trop inexpérimentée
pour être notre amie
La femme est le nègre du monde...
Oui, c’est vrai
Regardez la votre
si vous ne me croyez pas
La femme est l'esclave des esclaves
Nous l'insultons tous les jours
à la télévision
Et on se demande pourquoi
elle n'a pas de courage ou de
confiance en elle
Quand elle est jeune nous tuons sa volonté d'être libre
En lui disant de ne pas être trop intelligente, nous l’humilions devant les autres d’être si bête
La femme est le nègre du monde
Oui, c’est vrai... Regardez la votre si vous ne me croyez pas
La femme est l'esclave des esclaves
Oui, c’est vrai... Si vous me croyez pas, vous feriez mieux de crier à ce sujet
Emission très intéressante, où les féminicides sont clairement définis comme un phénomène de société, relevant des mécanismes de possession qui caractérisent certaines relations homme-femme. Un curieux non-dit dans l'émission : le fait largement admis en France que tant de femmes renoncent à leur nom quand elles se marient. Il me semble qu'il y a là un "phénomène de société" majeur, un mécanisme de dépossession et d'appropriation des femmes qu'il serait bon de combattre enfin et une fois pour toutes.
J'ai vu plusieurs émissions/vidéos sur l'après #metoo et c'est de loin une des meilleures. En "non mixité" en plus, comme touté émission sérieuse sur le sujet devrait l'être (ça change des plateaux assez masculins de ces émissions d'été :)). Et vivement qu'on puisse voir des plateaux 100% féminins un peu partout, et pas juste chez ASI/Médiapart !
Abonné depuis le début je me disais bien que quelque chose avait changé 😉 Meilleure gouvernance d'Asi, horizontalité, place des femmes, etc. Notre Daniel va continuer a prendre
du champ selon ce papier du Monde.
Il me semble que le cas de Hulot se distingue des 3 autres les plus abondamment citées (Baupin, PPDA, Besson). Les intervenantes n’ont d’ailleurs étrangement à aucun moment de l’émission évoqué cette affaire. Du coup, pourquoi l’avoir citée ? Pour moi seule ombre au tableau dans cette émission captivante. Par ailleurs, merci pour ces cartes blanches.
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Merci pour cette émission très intéressante. Un plateau 100% féminin, cela fait du bien !
Merci pour cette excellente émission !
J'ai eu un peu peur au début d'une émission en chambre d'écho et de validation de tout et n'importe quoi, sans remise en question même devant ce qui va contre la logique (je pense notamment à ce passage de Sandrine Rousseau qui s'émeut "qu'il se fasse passer pour la victime" : bah oui, par définition, si quelqu'un réfute un viol, il a va pas se présenter comme le coupable ; par ailleurs, les suites de la plainte de F. Porcel mettent un peu à mal les certitudes avancées ici). Je trouve aussi pas très clair ce qui est proposé pour gérer les paroles des uns et autres dans les médias (l'idée de la parole de l'accusé qui clôt toujours la séquence est très intéressante, cela dit).
La suite fonctionne mieux, les différentes positions des invitées permettent une certaine complémentarité. Et la mise en parallèle des deux extraits de JT est vraiment frappante, c'est un parallèle très bien trouvé.
Merci pour cette émission et à vos invitées ! (je découvre la femme politique Sandrine Rousseau, même si sa parole est ici centrée sur un thème précis)
Intéressante la discussion en dernière partie sur l'article de Libé et notamment le décryptage de Lénaïg Bredoux sur ce qu'il représente en fait : être considéré comme une parole innovante alors que cela reprend les arguments habituels et montre le chemin qui reste encore à parcourir malgré les progrès.
Je remets ici cette vidéo sur Les grandes héroïnes dans les oeuvres littéraires, pour celles et ceux qui ne l'ont pas vue. Elle vaut le détour !
Je profite de cette émission particulièrement intéressante pour vous remercier pour ces émissions d'été, ces cartes blanches sont une super idée et j'espère qu'on aura l'occasion d'en voir à nouveau !
Merci pour votre indispensable travail.
Super émission, courageuse, merci !
Je note juste que Sandrine Rousseau fait encore preuve d'une certaine naïveté. Par définition, si les hommes accusés accordent ne serait ce qu'une once d'attention à leurs accusatrices, ils déforcent leur position d'innocence "absolue".
Et... j'avoue être restée un peu sur ma faim sur les causes profondes des féminicides. Le travail de Carol Gilligan et Naomi Snider dans "Why does patriarchy persist" mériterait d'être mieux exploité.
merci et bravo pour cette émission !
"candidature de niche" : le terme est terriblement odieux et violent dans la bouche de journalistes commentant la vie politique de cette femme !!!