Médias et influenceurs, histoire d’une mésentente cordiale
Depuis leur émergence, les influenceurs ont subi un traitement médiatique compliqué, oscillant entre incompréhension, désintérêt et mépris. Mais ils sont aussi devenus leurs propres médias, et se passent volontiers de beaucoup d'opportunités médiatiques.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
J'ai du mal avec cet article. Y a rien dedans qui n'est pas déjà dit à longueur d'articles et de chroniques depuis des années. Rien de neuf, pas d'analyse avec le recul qu'on a à présent rien. Je veux bien que la moyenne d'âge d'@si soit élevée. Mais(...)
Des "nullité abyssales" qui gagne un paquet de pognon, il y en a des tas dans plein de domaine...
Au 1er plan bien sur, les héritier de grande fortune française (qui ont perdu leur fortune mais on pu compter sur de bon copains pour se refaire...(...)
"On s'interroge sur la pertinence de regarder quelqu'un jouer à un jeu vidéo" : Je pense qu'on touche là le coeur du problème. En quoi est-ce moins pertinent que de regarder des gens jouer à la balle ? Personnellement, ce que ces gens se disent conce(...)
Derniers commentaires
Avant l'Internet mais après la télé en Noir et Blanc, on se fadait Récré A2, Santa Barbara, et la Roue de la Fortune \o/ De notre plein gré ! Si si T_T (en vrai c'était pas si mal Dorothée version service public, y'avait même Cabu :-) C'est pas tant qu'on adhérait à 100%, c'est juste qu'il n'y avait que ça. Du coup, c'était pas trop compliqué pour ces gens là de faire de l'audience... Vous voyez où je veux en venir ? x-)
Anéfé :-°
C'est faux! Il y avait plein de trucs variés à la télé. Des échappatoires à Dorothée existaient pour les enfants, les parents avaient la main pour choisir. Et on ne regardait pas tous la même chose.. loin de là. C'est la lorgnette de Ruquier (& co) qui fait croire à l'adhésion généralisée à ses goûts propres, mais j'ai détesté beaucoup de choses qui passent pour avoir fait l'unanimité et adoré d'autres disparues dans les oubliettes. Et je ne suis pas un cas hors-norme.
Y'avait que 6 ou 7 chaînes jusque dans les années 2000. La TNT n'est arrivée qu'après Loft Story ! Pas d'Internet. Une des meilleures preuves du peu de choix, est que même les choses que vous avez détestées, vous les connaissez ;-)
Là de mémoire, est-ce que vous êtes capable de me citer un animateur de l'Équipe ou une émission de Virgin 17 ?
"On s'interroge sur la pertinence de regarder quelqu'un jouer à un jeu vidéo" : Je pense qu'on touche là le coeur du problème. En quoi est-ce moins pertinent que de regarder des gens jouer à la balle ? Personnellement, ce que ces gens se disent concernant le jeu vidéo, je me dis aussi concernant le foot ou le basket. Et je pense que le problème est là : la dérive de certaines formes de médiatisation sur le web (parce que "les médias", ça ne désigne pas que la télé et les journaux...) montrent un miroir grossissant à ces médias qui s'extasient depuis des décennies sans jamais se poser de question devant 22 andouilles millionnaires qui donnent des coups de pied dans un ballon, font l'exégèse du moindre mouvement et analysent les résultats pendant de longues heures. Si on peut faire ça pour le foot, pourrait serait plus (ou moins) idiot pour Fortnite ou Call of Duty ?
Le décalage entre le monde "réel" et le monde médiatique est très bien évoqué dans la chronique de Christophe Bourseiller, sur France-inter, aujourd'hui (4 juin)... Si quelqu'un veut créer le lien, ce serait une bonne idée :)).
En supplément cette chronique infirme bien des affirmations assénées par nos "grands" qui le sont parce que nous sommes à genoux.
J'ai du mal avec cet article. Y a rien dedans qui n'est pas déjà dit à longueur d'articles et de chroniques depuis des années. Rien de neuf, pas d'analyse avec le recul qu'on a à présent rien. Je veux bien que la moyenne d'âge d'@si soit élevée. Mais il me semble qu'on est tout de même quelques un.e.s plus jeunes et/ou nous intéressant au monde du web.
Alors voir ici la même chose que ce qu'on lisait y a dix ans sur le même sujet... Meh.
A quand une analyse de la reprise des codes et travers des "vieux médias" par les têtes d'affiche du web ? Sur le système de classes de vidéastes qui s'est créé depuis dix ans dans le web audiovisuel francophone, avec des "premiers de cordée" tous calqués sur le modèle dominant, des premiers de cordée alternatifs non-blancs qui reprennent massivement une idéologie capitaliste, et des formes de cultures alternatives qui reprennent pas mal les positionnements des extrêmes politiques actuels ? Ou un papier sur la création de segments d'influence spécialisés, y compris dans les domaines militants (antiracisme, féminisme....) et sur les interrogations que cela suscite forcément, entre militantisme nouveau et possibilité de compromissions mercantiles ?
A quand un papier sur les agences d'influenceurs, les managers et le rôle de tout ce beau monde (celui qui se paie une sponso en intro de l'émission backseat où vous êtes chroniqueurs par exemple) ?
A quand un papier surtout, sur l'actualité du sujet d'aujourd'hui, dont le paysage ne ressemble pas spécialement à celui présenté dans la chronique du jour ? Parce que bon, la méfiance blabla, une fois de plus c'était principalement valable y a dix ans. Actuellement les têtes connues compatibles avec les médias dominants, soit ils ont des chroniques dans les émissions télé, soit ils ont des agences de production qui ne font pas que des vidéos. Et certains des (relativement) plus radicaux se retrouvent dans les médias alternatifs classiques (Usul chez Mediapart par exemple).
Je ne vois pas en quoi c'est regarder ces jeunes gens de haut que de dire ""vous ne les connaissez peut-être pas mais vos enfants en sont fans"". L'aspect générationnel, c'est une réalité. Et se poser la question "combien ils gagnent", elle n'est pas sans intérêt quand on voit que des nullités abyssales gagnent un tas de pognon. Ça donnerait presque envie à des vrais talents jamais reconnus de faire des trucs nuls.