Médias et L214 : de la sympathie… au partenariat
Au nom de l'engagement en faveur de la cause animale, certains journalistes et médias semblent mettre de côté la nécessaire indépendance journalistique. On peut pourtant, comme le montrent d'autres médias, traiter les informations importantes issues du travail de L214 sans devenir des relais de communication.
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Dis-donc, je ne sais pas si vous faites partie de l'association, mais ce serait difficile de trouver un plus gros CQFD que votre message à l'esprit dénoncé dans cet article et les autres sur son fonctionnement interne... Y a rien qui va dans votre po(...)
La façon dont les cofondateurs de L124 gère leurs relations avec la presse risque est contre-productive et met stupidement à risque leur activité.
Leur absence d’éthique (envisager de contacter FO Giesbert pour faire pression sur un journa(...)
L'article est intéressant mais le titre intermédiaire "Salomé Saqué, journaliste... et communicante" me gêne un peu (ça fait un peu #balancetonjournaliste). Toucher quelques dizaines d'euros alors qu'on est étudiant(e) pour faire une vidéo qui sensib(...)
Derniers commentaires
Merci pour ces deux articles.
Aurais-je rater une chronique de "la vie du site", qui sais... En tout cas, j'ai appris que Daniel avait transmis de manière non spéculative ce bijou qu'est @si. ("dans le cadre du don par Daniel Schneidermann de la société à ses salariés"). Une info d'importance symbolique (et donc essentielle). Bravo et merci Daniel.
Bonjour,
Je souhaite faire un commentaire à propos du votre papier. J'ai été journaliste pendant trente ans, je suis aujourd'hui entre autres activiste, et fais également des actions pour L214. J'ai comme vous constaté sur certains reportages télé, dont ceux d'Hugo Clément par exemple, qu'il y avait une certaine "aide", logistique et technique, qui sans elle n'aurait pu permettre la concrétisation du sujet. J'ai trouvé ça gênant effectivement.
Mais je me suis dit, et cet argument m'a suffit pour me convaincre : c'est un lobbying comme un autre (les entreprises ciblées par L214 ne sont-elles pas elles aussi chatouillées par d'autres lobbys, comme celui de la viande par exemple). Car il faut qu'il y ait un maximum de sujets de ce type diffusés à une heure de grande écoute sur des chaînes grand public. Et puis comment traiter de la violence envers les animaux d'élevage sans passer par L214 ? Comment traiter de la décarbonation en prime time ?
Par ailleurs, je trouve votre papier bien trop à charge. La divulgation par vous des échanges mails est aussi limite et très certainement tronqué. Etonnantes aussi les allusions à des viols au sein de l'association : oui, un bénévole de l'antenne L214 d'Ile-de-France est un connard. Mais est-ce qu'il y a un rapport avec l'action générale de L214, ou un rapport avec votre papier pour faire cette allusion, là, en début d'article ?
Quel journaliste spécialisé depuis longtemps n'a pas lié, avec le temps, des amitiés avec ses contacts ? Quel journaliste n'a pas fait relire ses papiers, ou des passages, quand le sujet est potentiellement explosif, ou très technique, par ses contacts ou des avocats ? Quel journaliste n'a pas dit : "Envoie moi les images gratuites que tu as ?" Quel journaliste n'a jamais repris des passages entiers des dossiers de presse ou confectionné ses sujets à partir des propositions de ses contacts ? Je vous trouve vraiment très prude !!! Cdt,
Puisque vous semblez faire un copier-coller de votre commentaire sur tous les articles traitant de L214, je me permets de vous copier ma réponse:
> Et puis comment traiter de la violence envers les
> animaux d'élevage sans passer par L214 ?
Si vous avez été journaliste pendant 30 ans, il est vraiment étonnant que vous ne sembliez pas comprendre l'article d'Arrêt sur images. Jamais ASI n'affirme qu'il faut éviter de contacter L214 et d'utiliser cette association comme une source d'information. C'est pourtant évident.
ASI n'a pas critiqué l'ensemble des journalistes ayant écrit sur des enquêtes de L214. Tout est dans l'esprit critique qui est conservé (ou non), dans l'indépendance qui est conservée (ou non). Quand un membre de L214 et proposé par L214 est présenté par Libération comme un expert ayant 12 ans d'expérience, sans mention qu'il est membre de l'association, et le cite sur des questions scientifiques alors que ce qu'il affirme est faux et que le journal n'a pas vérifié son expérience (qui ne serait que 3 vacations en 12 ans), on voit facilement que le travail journalistique ne peut que perdre toute crédibilité. Cela n'a rien à voir avec le fait que Libération traite ou non de la cause animale.
> Car il faut qu'il y ait un maximum de sujets de ce type
> diffusés à une heure de grande écoute sur des chaînes
> grand public.
Vous semblez suggérer qu'un journaliste ne peut couvrir un sujet sans bafouer les bases de la déontologie journalistique. C'est... surprenant.
> La divulgation par vous des échanges mails est aussi
> limite et très certainement tronqué.
Votre critique est bien comme celle des autres partisans de L214, toujours prompts à remettre en question le professionnalisme d'Arrêt sur images. Êtes-vous incapable de supporter la moindre critique envers L214 pour accuser gratuitement ASI de tronquer des échanges, donc indirectement de faire un papier à charge, de mauvaise foi? C'est incroyable à quel point ASI deviendrait tout à coup un piètre média de petits amateurs prêts à toutes les bassesses journalistiques quand il ose toucher à L214...
> Etonnantes aussi les allusions à des viols au sein
> de l'association : oui, un bénévole de l'antenne
> L214 d'Ile-de-France est un connard.
Vous réduisez le grave problème de harcèlement sexuel au sein de L214 à un seul bénévole? Votre mauvaise foi est révoltante (et dégoûtante) pour les victimes, et témoigne encore une fois de l'omerta qui règne toujours dans ce mouvement. Chaque jour, des partisans de L214 continuent de prouver leur incapacité à reconnaître la gravité des faits et leur absence d'empathie envers les victimes (qu'elle est belle, votre humanité!), qui finissent par affirmer tristement: «Votre silence est une blessure supplémentaire, doublé d’un appui à ceux qui ne cessent d’agresser, puis de détruire les femmes qui osent ne pas se laisser abuser»».
Il est temps d'arrêter avec ce mépris des victimes. Puisque les partisans de L214 sont incapables de voir la vérité en face, il faut donc rappeler encore et encore les alertes ignorées des victimes: «Josée décrit des viols répétés – «mon “non” n’était pas respecté» – ainsi que des «violences sexuelles», qui l’obligeront à «prendre de la codéine» (un analgésique) pour soulager les douleurs. «Il m’a fait sentir coupable en m’expliquant que tout ça était de ma faute, que j’étais trop attirante qu’il ne pouvait pas se retenir.» À son retour au Canada, elle mettra plusieurs mois avant d’arriver à couper définitivement les liens avec lui et à mettre des mots sur ce dont elle a été victime. «Encore très confuse émotionnellement», Josée confie en septembre 2019 à la cofondatrice et coprésidente de L214, Brigitte Gothière, ce qu’elle et d’autres militantes auraient subi de la part de cet homme. Devant l’absence de réaction, elle insiste: «Votre silence est une blessure supplémentaire, doublé d’un appui à ceux qui ne cessent d’agresser, puis de détruire les femmes qui osent ne pas se laisser abuser», écrit-elle.»
Pour un journaliste ayant 30 ans d'expérience, vous semblez avoir une extrême facilité à oublier certains faits (et vous osez accuser ASI de tronquer des conversations!). Ce que vous réduisez à un problème d'un seul bénévole (pour minimiser la responsabilité de L214, je suppose) est pourtant décrit par Causette ainsi: des dirigeants ou responsables de L214 ont été alertés de l'existence de violences sexuelles, et leur réaction a été de victimiser l'association L214 (comme les partisans de L214 dans les commentaires; qu'elle est belle, votre humanité!): «l’écologiste Sandrine Rousseau, nous confirme avoir rencontré à cette époque plusieurs militantes de L214 venues chercher de l’aide. Elle leur donne conseil suivant:«Écrivez aux personnes qui font autorité dans le mouvement.» Valérie s’exécute. Dans un échange de mails, elle interpelle donc le coordinateur de L214 Éducation, ainsi qu’une membre du conseil d’administration sur le «sexisme et la responsabilité collective», (…) sur «l’existence de nombreuses violences sexuelles dont témoignent plusieurs militantes» et insiste: «Réagir au sexisme est une obligation légale.» Du côté de L214 la réponse est lapidaire: on dénonce une «vindicte» et une «diabolisation». «J’ai vite compris que nous [les bénévoles femmes, ndlr] n’avions pas trop le choix dans l’équipe de Paris: soit on se retirait de nous-même des activités si on ne voulait pas continuer à travailler avec un agresseur, soit on insistait pour réclamer son exclusion, mais il fallait subir la suspicion de mensonges, voir une plainte en diffamation, et surtout une culpabilisation énorme», regrette aujourd’hui Valérie, qui a cessé de militer.»
Et pourquoi passez-vous sous silence ce fait (plus que) révoltant: des cadres de l'association ont fait passer une victime de viol pour une folle: «Il m’a allongée sur le lit et a forcé son sexe dans ma bouche alors que je le suppliais d’arrêter.» Encore très marquée aujourd’hui, elle estime que certains cadres de l’association sont responsables de l’aggravation de son mal-être: «J’ai été harcelé, violée, et on m’a fait passer pour une folle.»»
Vous passez sous silence aussi le fait que l'association considère ces sujets comme une polémique stérile: «En décembre 2019, une jeune militante mexicaine accuse, dans un long texte posté sur Facebook, le Français William Burkhardrt, d’avoir «abusé sexuellement» d’elle pendant une semaine d’actions, au Danemark, quelques mois plus tôt. [...] Sauf qu’avant ce témoignage, une salariée et deux bénévoles avaient déjà fait part, via des mails, à l’association d’un profond «malaise» concernant cet homme. [...] Dans un échange, le coprésident de L214, Sébastien Arsac, explique à son équipe ne pas souhaiter répondre de peur d’alimenter une polémique stérile».
Les tentatives de minimisation de la part des partisans de L214 sont un mépris inacceptable envers les victimes, et une preuve que le problème est loin d'être réglé encore.
Votre réaction illustre la nécessité d'avoir des articles critiques sur L214, comme ce qu'a osé ASI.
> Mais est-ce qu'il y a un rapport avec l'action générale de
> L214, ou un rapport avec votre papier pour en faire cette
> allusion, là, en début d'article ?
Cela vous dérange-t-il de vous faire rappeler que L214 n'est pas parfait? Au point de remettre en question la pertinence de souligner des enquêtes sur des sujets très graves au sein de L214 sans qu'aucun média ou presque n'ose reprendre l'information. Vous ne voyez donc pas le lien? Êtes-vous réellement incapable de voir le problème dans le fait de filtrer l'information, et de ne publier strictement que des articles pro-L214 en taisant tout le reste?
> Je vous trouve vraiment très prude.
Êtes-vous certain que vous ne vouliez pas plutôt écrire: Je trouve ASI courageux de traiter le sujet sans complaisance, mais cela me fait ***** en tant que partisan de L214...
Je me permets ce réagir à ce passage de votre commentaire "Dans un échange de mails, elle interpelle donc le coordinateur de L214 Éducation, ainsi qu’une membre du conseil d’administration sur le «sexisme et la responsabilité collective», parce que je soupçonne qu’il contient une information sur qui a conduit Causette à une appréciation biaisée de l’attitude de L214.
Je fais partie du mouvement animaliste et il se trouve que j’ai été moi aussi destinataire, comme certainement beaucoup d’autres, d’un courrier portant ce titre. Il avait l’apparence d’un courrier mettant en garde contre les problèmes de harcèlement sexiste et sexuel et rappelait les articles de loi à ce propos. Mais en réalité c’était un courrier de dénonciation, qui m’invitait à agir contre le comportements sexiste de personnes (des hommes) nommément désignées. Or, ces hommes ne sont sous le coup d’aucune accusation de comportement déplacé envers des femmes, ni verbal, ni - encore moins - sous forme d’agression physique. Ce qui avait déclenché l’ire de l’autrice du courrier (nommons-là X), et leur valait d’être catégorisés sexistes et harceleurs, c’est le fait d’avoir exprimé des positions critiques sur certains aspects de la mouvance dite «woke», d’être en désaccord avec des positions de certains courants féministes, de s’être émus de dérives menaçant la liberté d’expression, ou d’avoir contesté que chez les humains le comportement social soit uniquement déterminé par la culture et ne doivent rien à la biologie. Bref, je me suit trouvée invitée à participer à une opération de cancelling contre des militants (je précise qu’en l’occurrence il ne s’agissait pas de militants de L214) en raison de «délits d’opinion» sur des thématiques autres que leurs positions sur la défense animale, le tout déguisé en dénonciation d’un prétendu harcèlement sexiste. J’ai par ailleurs vite compris que, contrairement aux apparences, il ne s’agissait pas d’un échange bilatéral entre X et moi, mais qu’il y avait une liste de destinataires cachés de ses mails, puisque X a fini par ne pas se rendre compte qu’elle ne s’adressait plus qu’aux personnes en Cci, qu’elle invitait à s’indigner avec elle de mon refus de coopérer à son opération de diabolisation des hommes en question.
Je ne connais pas la teneur des échanges entre L214 et l’autrice des courriers «sexisme et responsabilité collective» dont l’association a été destinataire, mais mon expérience du mode opératoire de son autrice fait que je peux comprendre qu’une association destinataire d’une dénonciation de sa part ou transmise par son intermédiaire, sachant qui elle est et comment elle procède, ne prenne pas ses propos pour parole d’évangile.
Par souci de transparence, je précise être par ailleurs impliquée dans L214. Mais encore une fois, le témoignage dont je vous fais part ne concernait en rien l’association.
Deux articles très intéressants sur les liens, (connivences)? entre L114 et certains journalistes. Il y aurait certes des critiques à faire sur cette façon d'informer mais je reconnais ma partialité en admettant que cela ne me gêne pas tant je suis horrifiée par la barbarie qui règne dans les abattoirs. Face au puissant lobby de l'industrie agro-alimentaire, si des méthodes un peu discutables se révèlent efficaces, j'avoue que cela ne me pose pas de problème. C'est envers ce système qui permet à de telles horreurs de perdurer et à tous ceux qui digèrent très bien l'agonie, (plagiat),en toute connaissance de cause, tout en déplorant ces pratiques, que je serais plus critique.
Votre position de journaliste qui se veut distant de tout, de tous et de toutes est intenable; c'est exactement ce que souhaite le pouvoir pour vous museler: soit vous restez distant et ne gêner personne, soit vous prenez partie; personnellement un journaliste qui prend faits et causes contre la maltraitance animale est un bon journaliste, qui donnera des infos différentes et contraires à celles diffusés par les lobbies qu ont pignon sur rue et dans les médias mainstream; Les journalistes sans opinions banalisent jusqu'aux crimes contre l'humanité; y a qu'à voir le traitement par nos journalistes du génocide rwandais : Matignon et l'Elysée pouvaient se frotter les mains: rien ne risquait de les défriser!
Et au final, les infos qui sortent sont elles des infos ou pas ?
Qu’en est-il des méthodes des communicants et lobbies de l’autre bord de l’échiquier sur ce sujet ?
Je ne comprends pas "le conflit d'intérêt" de Dan Israel? Quel est l'interêt qui ferait que sa parole ne vaudrait pas?
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Le passage sur Salomé Saqué ne serait pas un peu hors-sujet ? Puisque le sujet de ces 2 articles, forts intéressants par ailleurs, est la reprise de la communication de L214 masquée en travail journalistique. Hors la vidéo de Saqué est très clairement annoncée comme étant une vidéo de L214. Il n'y a pas réellement de communication déguisée puisque c'est ouvertement une vidéo de communication (certes présentée par une journaliste). Bref, c'est très intéressant d'épingler ce mélange des genres, mais j'ai comme l'impression que le passage sur Saqué est un peu "forcé"
L'article est intéressant mais le titre intermédiaire "Salomé Saqué, journaliste... et communicante" me gêne un peu (ça fait un peu #balancetonjournaliste). Toucher quelques dizaines d'euros alors qu'on est étudiant(e) pour faire une vidéo qui sensibilise à la souffrance animale ce n'est quand même pas une grave faute morale ! Le titre peut surtout contribuer à faire croire qu'une telle attitude serait systématique de la part de S.Saqué alors que d'après l'article ce n'est pas le cas. Certes, on peut attendre des lecteurs d'ASI qu'ils lisent l'article en entier et pas seulement les titres mais je crois que tout le monde est influençable et peut avoir tendance à être plus marqué(e) par un titre que par les détails de l'article.
Le fait que S. Saqué soit décrite comme "une star montante de la télévision française" peut aussi prêter à confusion (de là à se dire que c'est sans doute une arriviste prête à tout pour réussir il n'y a qu'un pas). Est-ce de la jalousie ?Les abattoirs sont une aberration servant juste a rationaliser la mise a disposition de matière première aux industriels de l'agro alimentaire . Dans les tréfonds de u tube il y a une video d'un abatteur de porc qui fait le tour des villages de l'Aveyron pour tuer le cochon familiale ,a un moment il dit "si je loupe un cochon j'arrêterais de tuer " . Il faut revenir a l'abattage dans les fermes , et ce sera moins dégueulasse que dans les abattoirs ! Dans les fermes , pas dans les fermes usines .
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Encore un article un peu à charge contre L 214, même si vous le faites insidieusement en critiquant surtout des pratiques journalistiques et leurs connivences supposées avec l’association.
« Cet engagement le mène cependant plus loin que ce soutien idéologique » (à propos de Clément)
Tout est idéologique. Rien n’est neutre. Votre article non plus.
Tous ceux qui défendent la cause animale méritent la sympathie. Le rapport de force n’est pas en leur faveur. Il suffit de voir comment perdurent les pratiques abominables dans les élevages industrielles et dans les abattoirs. Sans parler de la chasse.
L 214 utilise les outils à sa disposition. Face au lobbying agro industriel, la lutte est rude.
Cela ressemble encore au combat de David contre Goliath.
La façon dont les cofondateurs de L124 gère leurs relations avec la presse risque est contre-productive et met stupidement à risque leur activité.
Leur absence d’éthique (envisager de contacter FO Giesbert pour faire pression sur un journaliste qui ne rentre pas dans leur jeu m’a particulièrement choqué) ne sert pas leur cause, pourtant tout à fait respectable.