Mediator, autopsie d'un silence mortel
"Le Mediator serait responsable de 500 à 1000 décès en France". C'est peu dire que l'information publiée dans Le Figaro du jeudi 14 octobre (lire cette chronique de Daniel Schneidermann) a frappé. Le Mediator, commercialisé par le groupe Servier depuis 1976, est un médicament réservé à l'origine à des diabétiques en surpoids. Mais son effet coupe-faim en a fait l'un des médicaments les plus prescrits à des patients souhaitant simplement maigrir. Véritable succès en France, le Mediator était une poule aux oeufs d'or : 88% des ventes mondiales ont été réalisées dans l'hexagone, 2 millions de patients en ont pris, 7 millions de boites étaient encore vendues en 2009 et remboursées par l'Assurance maladie à hauteur de 65%. Au total, ce médicament aura rapporté 1 milliard d'euros au groupe Servier.
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À écouter une émission de France Inter Nous Autres consacrée au médiator : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nousautres/index.php?id=103497
Pour complèter votre rectificatif:
"Certes, comme le maintient le député socialiste Gérard Bapt, rapporteur spécial de la mission santé de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, joint par @si, il ne s'agit pas à proprement parler d'un financement public " puisque ce sont des taxes prélevées au moment où les laboratoires déposent des dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour de nouveaux médicaments ou lors des renouvellements d'autorisation tous les cinq ans". En clair : plus le nombre de dossiers déposés par les labos est important, plus les rentrées financières pour l'AFSSAPS augmentent. Dans ces conditions, ce n'est pas à proprement parler un financement public, dont les lignes budgétaires seraient fixées par l'Etat. Voilà pourquoi la commission des affaires sociales (relayée par plusieurs rapports du Sénat en 2006 ou 2007) estime que "le mode de financement retenu n'est pas de nature à assurer l'indépendance de l'agence"."
A ceci s'ajoute l'effet pervers de l'Europe: la mise en concurrence des agences équivalentes à l'AFFSAPS des différents pays de la communauté.
Ca s'appelle la procédure de reconnaissance mutuelle. En gros, le labo choisit le pays où il fait sa demande d'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Il paie alors la commission qui l'examine et ,si il obtient son AMM, alors les autres pays européens doivent lui accorder aussi une AMM, sans réexaminer le dossier. Ainsi, si les agences veulent faire rentrer des sous, elles ont tout intérêt à être choisies par les labos, et donc à se montrer très conciliantes.
Cela peut expliquer que 95% des médicaments décrochent leurs AMM alors que pour la revue Prescrire, depuis 2005, 20% des médicaments qui sortent ont une balance bénéfice risque d’entrée défavorable.
Toutes mes excuses.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
L'information la plus importante de cet article est celle du financement et de l'indépendance de l'Afssaps.
Sur le financement, vous citez un texte du Sénat en l'attribuant à une Commission d'enquête. Faux, le texte cité (votre lien) est tiré de l'exposé des motifs d'une proposition de résolution visant à la création d'une commission d'enquête.
A-t-elle été créée ? Que dit le rapport ?
Lorsqu'on consulte les projets de loi de finances et les rapports afférents, on se rend compte que les plus de 80 % du budget issus des labos sont en faits des taxes imposées à ces labos (http://www.senat.fr/rap/a07-095-5/a07-095-512.html). Ca n'est pas tout à fait la même chose... le rapport législatif que je donne en lien affirme que l'indépendance n'est néanmoins pas garantie pour autant, mais n'explique pas en quoi.
Par contre, la collusion entre labos et experts de l'Afssaps est elle, fondamentale. Il demanderait une enquête à lui tout seul, que ce soit sur l'Afssaps ou l'Anses, ou d'autres agences du même acabit (y compris au niveau européen : EMEA, AESA avec les scandales récents ur les OGM). Contenus des DPI (Déclarations Publiques d'Intérêt), fidélité des ces DPI à la réalité, mode de nomination des experts, financement des travaux des experts (labos de recherches) par les industriels de la pharma.. etc...
A ma connaissance ce travail d'investigation n'a jamais été fait.
Votre exemple de l'échange de mail est emblématique et à lui seul un scandale (voire illégal ?)... il demande à être complété par d'autres recherches.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
inversement proportionnel aux dégâts qu'il provoque.
Il est en fait inversement proportionnel aux dommages et intérêts que le laboratoire est susceptible
de payer en cas de procès.
Ce qui explique le retrait rapide aux USA et très long en France.
et quand les entreprises sont condamnées, elle payent moins que ce que ça leur a rapporté.
le groupe Servier a gagné 1 million d'euros il faut donc lui en faire payer au moins 10 et là ça serait dissuasif.
rappelons nous du film "le monde selon Monsanto" on y montre que Monsanto a empoisonné une ville entière et que l'amende est nettement mais alors très nettement inférieure aux profits réalisés
le 15 novembre 2005, Canal + diffuse un document intitulé "90 minutes: OGM, l'étude qui accuse".
2 ans plus tard, l'émission rebondit sur Internet, le film est présenté (à tort) comme ayant été interdit d'antenne et par mail et blogs interposés le lien passe de main en main sur la toile , en 1 semaine, 2 118 335 ont visionné le document qui révèle que sur les cobayes des lésions sont apparues aux reins, au foie et dans le sang. Le film met bien en évidence le fait que le secret industriel (donc les intérêts économiques) passe avant les questions de santé publique. En fin de reportage le présentateur montre et lit une note rédigée par le gouvernement français et demandant à l'union européenne de ne pas communiquer au sujet des OGM car cela "pourrait nuire à la position concurrentielle des entreprises qui fabriquent des OGM". On trouve la vidéo facilement mais pour le commentraire additionnel c'est uniquement ici : http://www.livevideo.com/video/BEC30EB5FF234A1297EF2F3B7D0CF2E8/les-ogm-sont-ils-dangereux-pour-la-sante-l-etude-qui-accuse.aspx
qu'importe on en trouvera toujours pour défendre le libéralisme, le marché libre, et la concurrence non faussée, et pourle placer au dessus de tout (droits de l'homme, santé publique, éducation etc)
Parlons également de l'Isoméride, une même molécule commercialisée sous un autre nom tout simplement.
Nous avons eu de nombreux exemples dans un passé récent avec d'autres produits type coxib comme anti inflammatoire largement prescrit puis interdit.
Un autre produit vient d'être interdit dans le diabète ,"avandamet". Je n'avais aucun patient traité avec cette molécule largement préconisée par des endocrinologues qui n'hésitaient pas à me faire passer pour un généraliste ringard auprès de mes patients.
Alors serai je plus vigilant que certains de mes confrères spécialistes d'organes ou moins ouvert aux "nouveautés" ?
Disons que je reçois extrêmement rarement l'industrie pharmaceutique et suis abonné à la revue PRESCRIRE , seule revue médicale indépendante de l'hexagone...
Revue que nous promotionnons largement auprès de nos étudiants pour mettre en avant une lecture critique des articles publiés dans d'autres revues moins éthiques. Chaque nouvelle molécule y est disséquée et évaluée en fonction des études la concernant .
Il ne faut pas perdre de vue la puissance de l'industrie pharmaceutique qui voit d'un très mauvais œil l'évolution de l'enseignement de la médecine générale.Une médecine centrée avant tout sur le patient et très critique sur les données de la science.
L'industrie pharmaceutique reste une industrie très protégée par le financement "social" de spécialités avec des autorisations de mise sur le marché qui nous coutent fort cher....
Ce n'est pas une, mais des lignes jaunes qu'il faudrait pour en parler !!!!
Brrr...
n'étant plus soutenue financièrement par l'Etat (4,9 millions d'euros de subvention en 2003), l'AFSSAPS n'ose plus prendre de décisions contrariant un tant soit peu les intérêts immédiats des firmes (...) La préservation de la santé de l'industrie pharmaceutique semble ainsi passer avant celle des patients
Et ça vient du Sénat. Après, l'état pourra toujours dire qu'il n'était pas au courant.
Et chez les champions de la libéralité, comment est assuré le financement des organismes de contrôle de l'industrie du médicament ? SI j'en crois le site de la FDA, il est uniquement public aux USA. Même eux n'osent pas.
Bon, je vais me faire l'avocat du diable, mais il reste encore un point qui n'est pas clair pour moi concernant le financement de l'AFSSAPS: quelle est la modalité de ce financement sur fonds privés ? S'agit il d'une donation libre ? D'une cotisation obligatoire ? D'une taxe sur le chiffre d'affaire ?
Et je sais que @si est sur une ligne dure concernant la dépendance aux subventions, mais si l'AFSSAPS touche de l'argent de toutes les compagnies pharmaceutiques, est-ce que justement cette multiplicité des sources n'assure pas la pérennité de son financement, quand bien même une compagnie doive pâtir de décisions prises pour des raisons sanitaires (les autres compagnies se partageant alors le gâteau) ?
Autres points au hasard:
- Je ne suis pas très au faite du contrôle de la mise sur le marché des médicaments mais j'avais la notion que la décision se faisait à une échelle européenne, c'est à dire que le retrait dans un pays entraînait automatiquement le retrait dans tous les pays membres. Ai-je tout faux ?
- Stoppé net dans son élan, le livre d'Irène Frachon n'a pas non plus bénéficié du soutien de la presse médicale,
A notre connaissance, pas une seule ligne dans la publication la plus importante du secteur, Le Quotidien du médecin, ...
Et dans la presse internationale et scientifique ? Dans les revues à comité de lecture ? Bref, dans la presse importante, quoi. Une recherche "Benfluorex + heart" sur pubmed ne ramène que 13 articles, peu d'entre eux dans des journaux prestigieux ou à fort impact, à l'expection peut être d'un PLOS one. Tous ces articles sont assez récents (le premier article, en espagnol, date de 2003).
- Les médecins ont-ils une obligation de formation continue ? Lisent-ils des articles médicaux de la presse internationale, ou juste le reader's digest traduit en français que les labos leurs servent ?
- "Le Mediator serait responsable de 500 à 1000 décès en France" écrit la journaliste Anne Jouan. On comprend tout de suite l'enjeu : même la fourchette basse (500 morts) signifierait qu'il s'agit d'une catastrophe sanitaire. A titre de comparaison, l'affaire du sang contaminé avait fait environ 280 morts.
Je ne comprend pas bien en combien de temps il y aurait eu ces 500 à 1000 morts ? Combien de patients traités au benfluorex en comparaison du nombre de personnes transfusées ? Le benfluorex seul est il la cause des décès, ou est-ce l'association avec d'autres médicaments, une condition préexistante, etc... ? Mon propos n'est pas de remettre en cause les décès dus au mediator ni de diminuer l'importance du problème, mais ça me fait tiquer qu'on mette ça en parallèle du sang contaminé, pour lequel le problème n'est pas tant le nombre de personnes contaminées (seulement 280 ?), mais surtout le fait que du sang de mauvaise qualité ait été administré à des patients en toute connaissance de cause, alors que du sang correctement préparé ne devrait pas transmettre de saloperie. Là, je comprend de l'article qu'un médecin un peu averti devait être au courant que cette famille de molécules pouvait présenter un risque.
- Je comprend bien que dans l'affaire du médiator, le problème n'est pas tant que ce médicament provoque des accidents mais que ces accidents aient été minimisés pour conserver une autorisation de mise sur le marché. Par contre, à titre d'information, combien d'effets secondaires graves dus à la consommation d'aspirine par an ? Je n'ai pas trouvé l'info.
Excellent papier, comme d'habitude.
Déprimant au demeurant, mais guère étonnant...
http://www.conflits-interets.fr/auditions.html
(et pour rire, y a aussi une audition de Hirsch, le nouvel expert français en conflit d'intérêts)
Combien de médicaments inutiles voire dangereux sont-ils toujours remboursés par la sécu à l'heure actuelle ?
Je ne comprends pas non plus que l'Agence qui gère les médicaments soit ainsi privatisée dans l'indifférence générale. Ne voudrait-on pas ainsi subventionner indirectement l'industrie pharmaceutique, cela sous couvert bien sûr de santé publique.
Voila peut-être des pistes intéressantes pour équilibrer les comptes de la sécu, sans avoir à prendre dans la poche des cotisants.
Par contre l'éventuelle collusion de Servier avec l'UMP n'était pas du tout mise en avant. Même sans cela, j'avais été scandalisée par l'affaire !
Bettencourt, Karachi, Servier : y'a toujours un lien entre financements pas clairs et légion d'honneur. Je ne comprends pas ce lien.
Me suis dit que peut-être la légion d'honneur permettait de recevoir une somme importante d'argent, mais ce n'est même pas le cas apparemment ( bon, j'avoue, ma source unique c'est wikipedia, on a vu mieux, mais j'ai pas le temps !)
Ces gens qui financent illégalement des partis politique, ils ont sentiment républicain si fort ? La légion d'honneur leur procure une fierté morale intense, vraiment ? J'ai du mal à croire que la morale soit le moteur de leurs actions ( allez savoir pourquoi ...)
Qu'est-ce qu'on reçoit, qu'est-ce qu'on gagne en même temps que la légion d'honneur ?
Si quelqu'un a la réponse, ça m'intéresse beaucoup, parce que depuis quelques mois, des tas d'articles mentionnent que tel comptable, tel directeur de labo a reçu la légion d'honneur de la part de tel ministre, impliqué dans un même scandale que le décoré ... il doit bien y avoir une raison !
On a moins le fisc sur le dos quand on a la légion d'honneur ?
On siège dans une instance obscure de décision, quand on a la légion d'honneur ?
Les verbes employés pronominalement se conjuguent avec l'auxiliaire être mais doivent être traités comme s'ils étaient conjugués avec l'auxiliaire avoir : c'est donc bien "se sont envoyé" qu'il fallait écrire
que les invités du Fouquet ..... faites passer à Machin
je comprends mieux maintenant pourquoi un nouveau medecin, n'a plus renouvellé mon ordonnance et ce sans explication de sa part
je comprends mieux aussi certains electro- cardiogrames
je me demande de nos jours en qui ou quoi on peut encore faire confiance
combien ont touches les politiques, les docs,, le silence nous tue............. merci à ce docteur obstiné
Sous l'angle de la forme :
1) "En attendant, il fallu changer le sous-titre."
Ici, le verbe falloir est utilisé au passé simple et non au participe passé, c'est pourquoi, dans cette phrase, "fallu" doit avoir pour terminaison "t".
2) "Elément troublant, par exemple : quand les membres de l'AFSSAPS se sont envoyé des mails pour réfléchir à une contre-attaque au livre de Frachon... des employés de Servier figuraient parmi les destinataires (@si a pu consulter ces mails)."
Le participe passé "envoyé" doit avoir pour terminaison "s" car, s'accorde en genre et en nombre avec le sujet "les membres de l'AFSSAPS", quand il a pour auxiliaire le verbe "être".
Alors, quand, au départ, j'entendais dire que les étudiants devraient prendre des cours de langue française niveau primaire car ils possèderaient des lacunes en grammaire, j'étais plutôt perplexe. Mais désormais, à l'arrivée, aux constats, m'ayant laissé convaincre de cette nécessité, j'irais plus loin : Les journalistes, eux aussi, devraient prendre des cours de grammaire niveau CE2.
Bon dimanche.
Bien à vous.
PS : Sinon, le contenu et le fond de l'article sont précis, précieux, rigoureux et donc intéressants comme souvent...
("entre outre" : une nouvelle expression est née.)
Le nom de ce médicament est vraiment intéressant: Médias-tor...
Sur Servier, j'ai aperçu ceci, concernant la commission européenne qui aurait trouver des poux dans la tête à Servier lors d'une enquête sur la concurrence dans le secteur pharmaceutique. Est-ce que @SI pourrait avoir un peu plus de détails là dessus ?
On dirait que d'un seul coup tout le monde se met à "taper" sur Servier (dont Le Figaro, quand même étrange...), ou, dit moins ironiquement, on dirait que Servier est en train de se faire lâcher par ses "soutiens" (à talonnettes ?). Le placard à pharmacie commence-t-il à être trop plein de cadavres ?
Maintenant retraité j ai travaillé pendant de longues années dans l industrie pharmaceutique et ce dossier ne révèle qu un tout petit coté de ce monde opaque et organisé avec comme victimes beaucoup de malades...... qui font confiance.
Pour comprendre le pouvoir de ce laboratoire en France une vaste enquête serait nécessaire , depuis les méthodes de recrutement passant par des officines menant de véritable enquête sur la personnalité des postulants , leur entourage et leur lecture ( si votre concierge confirme que vous étes abonné à Marianne aucune chance .... ) jusqu'à' la mise sous tutelle des médecins importants notamment dans le domaine de la Diabétologie .....
[quote=Certes, comme le maintient le député socialiste Gérard Bapt, rapporteur spécial de la mission santé de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, joint par @si, il ne s'agit pas à proprement parler d'un financement public " puisque ce sont des taxes prélevées au moment où les laboratoires déposent des dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour de nouveaux médicaments ou lors des renouvellements d'autorisation tous les cinq ans". En clair : plus le nombre de dossiers déposés par les labos est important, plus les rentrées financières pour l'AFSSAPS augmentent. Dans ces conditions, ce n'est pas à proprement parler un financement public, dont les lignes budgétaires seraient fixées par l'Etat. Voilà pourquoi la commission des affaires sociales (relayée par plusieurs rapports du Sénat en 2006 ou 2007) estime que "le mode de financement retenu n'est pas de nature à assurer l'indépendance de l'agence".]
Là où ça devient pervers, c'est que grâce à l'Europe, les agences qui correspondent à l'AFSSAPS des différent pays de la communauté sont en concurrence les unes avec les autres. Ca s'appelle la procédure de reconnaissance mutuelle. En gros, le labo choisit le pays où il fait sa demande d'AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Il paie alors la commission qui l'examine et si il obtient son AMM, alors les autres pays européens doivent lui accorder aussi une AMM, sans réexaminer le dossier. Ainsi, si les agences veulent faire rentrer des sous, elles ont tout intérêt à être choisies par les labos, et donc à se montrer très conciliantes.
C'est ce qui explique que 95% des médicaments décrochent leurs AMM alors que selon la revue Prescrire, depuis 2005, 20% des médicaments qui sortent ont une balance bénéfice risque d’entrée défavorable.
Commentaire disparu : ASI deviendrait Rue 89????
Correction : en regardant la date, j'avoue mon erreur. Ce devait être sur un autre article,...ou un autre site.
Ah mais non, on n'y parle pas de foot ni de mineurs Chiliens. Suis-je bête.
Et vous ne risquez pas d'être repris par les médias à forte audience, donc...
... une raison supplémentaire de continuer à pratiquer ce journalisme de haute volée, Sébastien.
Thanx a lot.
qui sert à jouer de la guitare (oui bon ca va elle est facile celle là) !!
Merci pour votre coup de griffe efficace à ce sujet !!
et mes parents qui se shoutaient au Locabiotal...