Mélenchon, Pulvar et de Closets, taxent le capital chez Ruquier
Passe d'arme, samedi soir sur France 2, entre Jean-Luc Mélenchon, l'essayiste François de Closets et la chroniqueuse Audrey Pulvar, dans l'émission On n'est pas couché. Aligner la taxation des revenus du capital sur celle des revenus du travail rapporterait 100 milliards d'euros, assure Mélenchon, qui explique se fonder sur une étude de la banque d'affaires Natixis. "Faux!", rétorquent De Closets et Pulvar, qui assurent que cette étude évoque en fait le chiffre de 60, voire de 40 milliards d'économies. De Closets affirme même que pour y parvenir, il faudrait taxer tous les propriétaires "sur le loyer qu'ils ne payent pas" pour leur logement. Qui a tort, qui a raison dans ce débat confus ? Décryptage.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Et bien vous avez pu le retrouver hier soir: il était l'invité principal chez Frédéric Taddéï au cours d'un CSOJ bien pâlot,
où on a eu droit tout au long de la soirée à son avis exhaustif sur tout (il faut quand-même admettre qu'il lui arrive aussi de dire
des choses sensées au milieu d'un discours bien ancré à droite)
Ils ont déjà reculé les limites de l'impossible en faisant récidiver Pujadas tous les soirs, je serais bien curieux de connaitre la cote en interne dans la Pfimlin family.
L'UMP rafle les immigrés, leurs gosses à l'école, donne la légion d'honneur à des ordures, rabote les aides sociales, supprime les postes, clochardise la France, punit l'internaute sans passer par la case justice, radie les chômeurs qui ne lisent pas leurs mails tous les jours, privatise les profits et nationalise les pertes, se torche avec les résultats des referendums, gâte les riches, muselle la presse autant qu'elle le peut au point qu'elle ne relaie même plus les infos de la presse indépendante..
et ils emmerdent un politique qui présente un programme plus complet et audacieux que ses adversaires, pour des chiffres dont ils ont tous la même source et qui apparemment n'a pas l'air trop claire elle-même - tout en s'y mettant à plusieurs ?
On me dira: le système actuel invite l'un de ses plus sérieux réfractaires, on ne va quand même pas faire semblant de croire que ses produits télévisuels puissent agir autrement qu'un système immunitaire, surtout devant les projecteurs.
Déjà que le Canard se paie régulièrement Mélenchon dans ses colonnes - voir les minimares du N° 4742, par exemple, sur le fait que Mélenchon, en tant que candidat à la présidentielle, croit donc forcément aux miracles. Même le Figaro n'aurait pas osé.
Pour une fois qu'un candidat fait passer la justice sociale avant toute chose dans son programme en long et en large, sans nous emmerder avec la peine de mort, la préférence nationale ou la réhabilitation de vieilles commémorations de Pétain (voir à ce sujet le programme du FN)...
.. il n'est pas vraiment aidé.
Vivement qu'ils s'en aillent tous en 2012. En cas de réélection de la droite dure, je fiche mon billet qu'elle ne finit pas son mandat à la tête du pouvoir.
A mon avis, la plupart des personnes, qui ont regardé l'émission, se sont aperçus que Mélenchon s'était planté sur les chiffres...
Le seul fait notable et intéressant à retenir en revanche, est la préparation en amont des journalistes et d'un invité afin de déstabiliser le candidat aux présidentielles.
Je vois rarement des ministres, des membres du parti socialiste ou encore le président être mis à mal de cette manière... Pourquoi ne renvoie-t-on jamais, sur un plateau de télévision, les flagrants délits de mensonges en pleine face de ces gens-là ?
Mettre en lumière une erreur a son importance, mais vous passez à coté de l'essentiel...
Par exemple, De Closets affirme qu'il n'y a rien de pire pour un pays que de faire défaut. Selon sa logique, il est donc préférable pour un pays d'accepter des plans d'austérité à la queue leu leu en attendant la faillite. Quelle est la plus grosse aberration de la soirée ? Une erreur de chiffre ou un raisonnement absurde ?
Je suis rarement déçue des analyses que vous proposez sur ce site mais pour une fois, vous rebondissez sur la petite victoire de l'émission...
ahah, on a eu Mélenchon ! Nananananèreuh... Comment ça tout ce qui défend à coté se défend ? Mais non, regardez ! Il s'est trompé sur des chiffres.
tout ça pour ça?
DSK, Sarko et les historiens, DSK, les 100milliars de Mélenchon, DSK, ...
Je rêve.
Je suis sur le post.fr?
Les mêmes qui sont à pinailler sur les chiffres pour le social, seront les premiers à trouver normal qu'un patron puisse avoir des "besoins"mensuels 400 fois plus importants qu'un salarié "lambda"...
Tant que l'on trouvera naturel et normal qu'une personne puisse avoir pour elle seule des revenus équivalents à une population de 10000 ou 15000 personnes, le système capitaliste perdurera...
En 2012, lors des élections présidentielles et législatives, le peuple a l'occasion de faire une nouvelle "nuit du 4 août"et abolir les privilèges et reconquérir et pérenniser la souveraineté du peuple...
Place à l'humain, place au(x) peuple(s) !
Vous pourriez citer la source?
Quand De Gaulle était au pouvoir et que l'économie, la finance, les chiffres ne dominaient pas la politique, nul ne pensait à relever les erreurs de chiffres,les approximations dans ses discours. Bref, s'il faut prendre 100 milliards chez les riches, il sera toujours possible de le faire, si le moyen donné comme exemple n'est pas suffisant, il sera toujours possible, à partir du moment où le peuple manifestera sa volonté, de les trouver, et au diable l'économie, les économistes et les journalistes spécialisés économie.
Vous pouvez développer ?
Deux remarques:
- Si Mélénchon prétend devenir Président la moindre des choses est de présenter des chiffres justes et vérifiés ainsi que des
projets économiques plausibles et être en mesure de clouer le bec même à de Closets.
- Pour cela il faut que le débat soit organisé de telle façon que chacun des contradicteurs soit en mesure de développer sa
pensée jusqu'au bout sans être sans cesse interrompu. On peut rêver...
Taxer les riches est une bonne idée. Où en est donc le PS dans ce débat?
C'est vrai ça, Mélenchon est pote avec les banquiers, c'est bien connu.
A la différence de tous nos autres politiques, qui sont honnêtes, et citent les bons chiffres, eux.
Et en plus, il n'est pas "réaliste", ce con.
Quant à Mâme Pulvar ne bosse absolument pas pour son jules, elle est "neutre"... (rire)
Et enfin de Closets... décidément, toujours les mêmes "experts" à la mord-moi-le-noeud...
regardé la nouvelle version le 17. C'est encore pire. Rendez-nous les deux Eric.
J'ai lu :" une chroniqueuse de droite et une de gauche". J'ai bien écarquillé les oreilles; je n'en ai pas entendu une de gauche.
Quant à l'autre, je m'étonne toujours qu'on puisse lui reconnaitre un semblant de crédibilité. Depuis "toujours plus", nous devrions tous être vaccinés.
Deux remarques
Quand c'est Aubry ou Morano, on ne leur prépare pas un contradicteur "sur-mesure".
Z et N disaient peut-être "toujours la même chose", mais on n'avait pas besoin de leur envoyer du renfort pour animer les échanges.
Dans ce genre d'émissions, les invités ne sont que les faire-valoir des chroniqueurs permanents. J'espérais (naïvement) qu'Audrey Pulvar aurait gardé des réflexes journalistiques. Hélas, le dispositif est trop fort!
et j'en suis d'autant plus déçus aujourd’hui.
contre sarko elle avait assurée quand même, au sujet de la non appel d'offre sur les papiers administratifs, je crois.
et j'en suis d'autant plus déçus aujourd’hui.
Elle a cette image de rebelle parce qu'un jour elle a tenu tête à Sarkozy. Mais c'est pas d'aujourd'hui qu'elle est pour l'ordre établi. Tenez, c'était en décembre 2010, quand elle avait fait son Pujadas interrogeant un syndicaliste.
merci Dominique, j'en viens justement et j'ai tout de suite regretté d'avoir pris la défence de cette S*****
Oh, je vous en prie. Restons sur le terrain de ses activités professionnelles. Déjà que l'hôtelier pétaradant s'imagine que j'ai traité son épouse de p...
Ce soir là, on avait aussi l'impression qu'Audrey Pulvar faisait la campagne de Montebourg. C'était curieux. Elle était d'accord sur le diagnostic de Mélenchon, mais les solutions évoquées ne lui paraissaient pas "réalistes" ("Vous nous faites rêver").
En même temps, Montebourg, c'est quand même des idées et des rêves ...
Ceci étant dit je lis actuellement "votez pour la démondialisation" de Montebourg et il n'y a pas une feuille de papier à cigarette entre ce qu'il dit et les positions de Melenchon. La principale différence est que l'un est toujours au parti socialiste et que l'autre n'y es plus. Si il se prend une gamelle aux primaires (ce qui est probable), je l'imagine bien quitter le navire PS.
Là, vous vous mettez le doigt dans l'œil jusqu'au coude (aie !). Montebourg est dans la posture. Demain il rentrera à la niche comme il l'a déjà fait à propos du cumul des mandats (il était contre, sauf pour lui qui a de bonnes raisons de cumuler).
On peut quand même [s]souhaiter[/s] rêver qu'il gagne la primaire, pour qu'il se retrouve bloqué dans sa posture.
Elle était d'accord sur le diagnostic de Mélenchon, mais les solutions évoquées ne lui paraissaient pas "réalistes" ("Vous nous faites rêver"). Sachant qu'il (Mélenchon) n'a jamais pu développer un raisonnement : il était en permanence interrompu; on passait d'un sujet à l'autre, c'était très pénible à suivre.
Sur le côté pénible à suivre, c'est clair. C'est aussi du au format de l'émission : tout est monté au coupage ... pardon, coupé au montage (DSK, sors de ce corps!).
Concernant Pulvar, il faut lui donner le droit au doute : elle devait faire la contradiction, c'est son job, même si en face le programme est proche de celui de son compagnon. Personnellement, j'ai trouvé que la question sur les PME était tout à fait justifié. Malheureusement, Mélenchon et/ou le dispositif ont fait que la réponse n'était pas claire, c'est dommage (d'ailleurs, mon constat est le même sur bcp de sujets, ce qui fait que je penche plutot sur le dispositif que sur mélenchon).
(oups, mon message est mal placé).
Bref, au final, le verbe opiner convient très bien, mais il doute et donc, c'est Duhamel qui prend le dessus entre guillemets.
Définition Opiner
Décidément, je suis fatiguée. Je me suis encore trompée de place.
IL aurait put réviser un peu, surtout face à un Declosets qui à passer sa vie à sauter dans tous les trains en marche. Merci pour ce décryptage Laure.
Enfin, on ne va pas chipoter, ça fait au minimum 49 milliards qui rentrent pas dans les caisses… et si ça va jusqu'à 100 milliards, ne crachons pas dessus.
Alors qu'une taxe infime a un taux de 0,05 % sur les transactions financieres pourrait rapporter entre 447 et 1022 milliards de dollars par an ( au niveau mondial, et certainement au moins 100 milliards pour la France seule ) ?
>< Ici sur Attac, par exemple ><
Ah oui c'est vrai la gauche a ete inventee avant que les marches financiers prennent le pouvoir sur le politique, et depuis que la Chine est maitre de ces marches, on comprend que Melenchon ne soit pas trop chaud pour ce genre de taxe ....
austérité ou austérité ?
règle d'or ou règle d'or ?
hausse des impôts ou hausse des impôts ?
Faites vos jeux, rien ne va plus.....
Pourquoi ?
Parce que la Grèce (surtout mais pas seulement) est sur la paille.
Et alors ?
Et alors, ce n'est pas que l'on veuille aider nos amis grecs, que neni..moult neni, Mais il s'avère que les banques (françaises et allemandes) ont prêté (à des taux usuraires justifiés par une prise de risque) à ce pays (surtout mais pas seulement).
Donc tout ça pour sauver qui ?
J'te l'donne Emile : Les banques allemandes z'et françaises (Ils s'en donnent du mal Nico et Angela !...mais il n'en ont rien à cirer des grècques)
Mais, et la prime de risque alors, dans les taux, qui étouffent les pays en difficulté au profit des banques ? Heu...ben..faut bien payer les bonus !
Je résume bon gens : l'austérité et la règle d'or, c'est fait pour que les banques ne paument pas une thune à raison des prêts extrêmement risqués qu'elles ont consenties, en s'en mettant plein les poches au passage, à des pays insolvables.
Elles ont perdu, nous allons payer...c'est pas beau la finance ?