"Menteur, menteur, menteur, M. Woerth !"
C'est fait ! Le gouvernement vient d'annoncer son plan, qui comporte le passage de l'âge légal du départ à la retraite de 60 à 62 ans. Les esprits étant préparés depuis des semaines, cette annonce n'a surpris personne. A force d'avoir présenté ce report comme une évidence, le gouvernement a-t-il réussi à imposer cette idée ? Les opposants à cette réforme sont-ils eux-mêmes résignés, considérant cette bataille perdue d'avance ? Une autre réforme est-elle possible ?Toutes ces questions sont posées à nos deux invités : Gérard Filoche, inspecteur du travail, responsable du Parti Socialiste et auteur d'un livre intitulé Une vraie retraite à 60 ans c'est possible ; Emmanuel Lechypre, rédacteur en chef adjoint de L'Expansion.
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Derniers commentaires
Concernant la retraite, pourquoi se jeter dans des discutions stériles, je n'aurais qu'un point de vue… puisque les gouvernements ont trouvés des milliards de milliards (1) pour sauver les banquiers et autres de la même race, ne devraient ils pas trouver quelques euros pour permettre une retraite et une sécu digne de se nom.
(1) je n'oublierais jamais avec quel aplomb et cela quelques heures avant de trouver les milliards pour les pauvres banquiers…les mêmes proclamaient haut et fort qu'ils n'y avait pas moyen de trouver un seul euro pour les retraites et la sécu si on ne voulait pas hypothéquer l'avenir de nos enfants et petits enfants
""hypothéquer l'avenir de nos enfants..."" les paroles de ses malfaisants décorés pardon gens biens, résonnera toujours dans mes oreilles...
Tout le reste n'est que du bla bla…
émission INDISPENSABLE
mais pourquoi, encore, n'y a-t-il que des HOMMES sur ce plateau pour parler de ce sujet ???
...
Pour avoir travaillé dans le public et beaucoup dans le privé, je peux vous parler de l'inefficacité colossale de la dépense PRIVEE. De grosses boîtes lancent des projets pharaoniques, stupides et incohérents comme simple sous-produits de la guerre permanente des chefs. La création/destruction/refonte de départements entiers ne répond à aucun objectif productif mais uniquement à des considérations politiques et des enjeux de pouvoir. Qui sera le nouveau CEO ? Qui sera subordonné à qui dans la "nouvelle organisation" ?
Je me cite "Le capitalisme, c'est le gâchis" (le gâchis de la force de travail comme le gâchis de ressources naturelles, d'ailleurs).
Prenez toutes les ratiocinations des libéraux, remplacez "public" par "privé", multipliez par dix et vous serez encore en-dessous de la vérité !
Calvisation , Daniel car E. Lechypre est un pilier de comptoir de chez
Calvi . Après le play boy de l'Express , C. Barbier chez GB la série continue !
G. Filoche au top et son expérience d'inspecteur du travail pese lourd dans
son argumentation en face d'un lechypre certainement carté chez Bling Bling
pour se montrer aussi virulent dans sa logique de mondialisation !!
Quand au groschat il a commencer à ronronner à la 50 ièm minute ! Etonnant
car il avait étalé beaucoup de papier sur la table .
Mais le duel des 2 poids lourds lui a hoté la possibilité de donner des coups de
griffes !
D'utilité publique. Si seulement, seulement, tout le monde pouvait voir ça.
http://www.politis.fr/Edito-video-le-bilan-du-vrai-faux,10806.html
L'ère de la complexité par Robert Castel
(Fin de la nouvelle tentative)
www.legrandsoir.info
La vieille Europe et la nouvelle Amérique Latine. (Rebelion)
Pascual SERRANO
Pendant que nous pensions que ces gouvernements-là c’étaient des gouvernements populistes qui cherchaient seulement à gagner des électeurs, ils augmentent le salaire minimum des citoyens (au Nicaragua, en février, a été votée, pour 2010, une hausse des salaires de 12 %) alors qu’ici, en Europe, ils gèlent les pensions des retraités et ils baissent les traitements des fonctionnaires.
Pendant que nous qualifions ces économies-là de pauvres et de sous-développées, la Commission Économique pour l’Amérique Latine (CEPAL) annonce que les pays de l’UNASUR connaîtront une hausse de 5 % de leur PIB alors qu’ici, nous prions le Ciel pour que cet indice ne soit pas négatif.
Pendant que nous taxions avec mépris ces démocraties-là de républiques bananières mal nées de dictatures précédentes, elles traînent en justice et jettent en prison leurs militaires putschistes (en mai dernier, en Argentine, le dictateur Jorge Rafael Videla a été jugé et condamné à la prison préventive) alors qu’ici, en Europe, nous faisons un procès au juge qui a osé ouvrir une instruction judiciaire sur le franquisme.
Pendant que notre xénophobie et notre arrogance nous interdisent d’accepter que tous les hommes et toutes les femmes soient égaux et pendant que nous enfermons les immigrants dans des camps, là-bas ils considèrent égaux tous les humains, qu’ils soient nationaux ou immigrants (voyez la nouvelle loi sur l’Émigration adoptée par l’Argentine qui accorde l’égalité aux immigrants).
Pendant que nous accusions Fidel Castro d’enrichissement personnel (cf un numéro pas très ancien de la revue Forbes), nos banquiers font à la manière d’Alfredo Saénz, PDG de la banque BBVA, qui part en retraite avec 85,7 millions d’euros alors que son salaire était déjà de 10 millions annuels.
Pendant que nous accusons d’êtres des führers et des dictateurs ces dirigeants-là, au Venezuela, deux millions cinq cent mille militants du parti de Chávez élisent directement leurs candidats à l’Assemblée Nationale alors qu’ici, ils sont choisis en petit comité par les dirigeants nationaux des partis.
Pendant qu’ils ont soigné et guéri gratuitement de la cécité un million et demi de pauvres dans le cadre de la mission Milagro, nous, ici, nous baissons le budget destiné à la coopération.
Pendant que nous, ici, nous nous enfonçons avec notre orgueil, eux, là-bas, ils grandissent en dignité.
Pascual Serrano
www.pascualserrano.net
http://www.rebelion.org/noticia.php...
Traduction de l'espagnol M. Colinas
Je n'ai jamais entendu un responsable politique s'exprimer aussi clairement sur des sujets tels que les heures supplémentaires non-réglées et l'équivalence en nombre d'emplois inexistants ; l'application du code du travail à la lettre ferait mécaniquement baisser le nombre de chômeurs.
Posséder un inspecteur du travail dans ses instances dirigeantes est un grand atout pour le parti socialiste, mais je doute que ce dernier puisse en tirer profit.
Restez vous même, Monsieur Filoche, évitez les émisions de médias "Mainstream" et ne vous laissez pas influencer par les stars du PS.
P.S. : et dire que Gilles Klein est passé à côté de ça... pfouuu ;-)
Cela fait deux foix que j'entends ce reponsable socialiste (et socialiste dans tous les sens du terme), et que je me trouve enchanté. Son discours - de spécialiste - est clair, cohérent, étayé et convaincant. J'ai été notamment ravi de l'entendre pousser ce cri de désespoir de voir les français se faire voler leurs plus belles années : car est-ce vraiment la même chose que de vivre encore un peu frais, un peu vert, un peu jeune, sa retraite à partir de 60 ans, et la vivre usé, épuisé, voire invalide et impotent, avec 5 ans de plus d'enfer professionnel ou de chômage-vieillesse dans la gueule ?
Oui mais qui paye ? Ceux qui le peuvent.
Mais il faut admettre que l'émission donne à M. Filoche le temps de s'exprimer, que l'hôte ne lui coupe pas la parole et permet à tous de s'exprimer en liberté et qu'on n'a pas affaire aux mises en scène millimétrées organisées par TF1 ou France 2.
Ce qui montre d'ailleurs que ce fut une émission de fond, nourrissante, féconde, c'est que M. Rochat est reparti avec plein de nouveaux sujets à traiter.
Et pour conclure n'oublions pas cette saisissante pensée de Mme Bachelot : "les ministres ne sont pas des sous-citoyens".
La droite va droit dans le dogme, sans vision d'ensemble, ni à long terme.
http://anthropia.blogg.org
Je n'ai pas pu regarder ça jusqu'au bout, "mais non...", "m'enfin...", "ohlala...", noyé de chiffres démentis, invérifiables, insensés .
Aucune structure à laquelle s'accrocher, D.S. et un autre type en train de tenir la chandelle .Horrible .
J'ai mal au crâne .
« Le France a honte, honte de son football... » : belle introduction !
excellente émission et très bonne mise en évidence du problème des retraites complementaires (toujours en debat dans l'arriere boutique )( et qui font plus de 50% du montant de la retraite ) et de l'age de départ sans décote à 67 ans
ça c'est de l'information !!!
avec toutes mes felicitations et en attendant la suite
cordialement
- ils vont être les seuls à cotiser au delà du minimum sans contrepartie sur leur montant de retraite
- ils sont ceux qui ont l'espérance de vie (sans parler de l'espérance de vie en bonne santé !) moyenne à 60 ans la plus faible
- ils sont ceux qui ont le moins bénéficié de l'investissement de la collectivité sur la formation (études supérieures et formation)
Pour l'autre extrémité de l'échelle sociale, cette disposition ne changera bien souvent rien du tout : le nombre de trimestres requis étant réuni vers 63-64 ans, ils partiront comme avant la réforme.
Où est l'équité promise ?
De plus, chacun peut voir autour de lui que le monde associatif est tenu à bout de bras par les retraités qui relèvent le défi de maintenir un semblant de solidarité là où l'Etat s'est totalement désengagé. Comme cela a été relevé plus haut, ce pan non marchand de l'économie ne figure dans aucune statistique, mais le recul du départ en retraite va mécaniquement créer un trou dans le renouvellement des forces engagées sur ce terrain et cela aura des conséquences sévères.
Enfin petite actualité pour les tenants résolus de la retraite par capitalisation : il semble que depuis quelques semaines, les (actuels ou futurs) retraités britanniques fassent un peu grise mine en voyant ce qui arrive au cours de l'action fétiche des fonds de pensions UK : BP !
« Dans notre rubrique "Ferme ta gueule !", Eric Woerth », par Olivier Bonnet, sur son blog Plume de presse, 18 juin 2010 http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1438
Filoche parle de revenu maximum d'un taux marginal qui, au dessus de 20 fois le SMIC rafle tout (Mais qu'en pense Martine?), Lechypre rappelle très justement que celui ci était monté à 91% aux US pendant les années 30, puis enchaine "moi je trouve que c'est un débat fondamental, tout nos problèmes viennent d'une seule cause ...", la Daniel ne comprend plus très bien, ce Monsieur a servi la soupe néolibéral pendant plus d'une heure et tout à coup semble vouloir dire que le débat fondamental est de faire payer les riches. Il l'interrompt "excusez moi, qu'est ce que le débat fondamental ?", Lechypre répond "oui ce débat en terme d'avantages du politique..."; ouf tout est rentré dans l'ordre.
Mais l'évolution du taux marginal d'imposition aux US est tout à fait intéressante [www.wikipedia.org]. Si on ne affirmer de causalité entre les creux et les crises, les corrélations sont assez troublantes. Il semble également que les riches aient été mis à contribution lors des deux guerres mondiales. (si il y a des spécialistes dans le forum...)
Cela étant, ce taux a été maintenu jusqu'au milieu des années 60. Vivaient on plus mal aux Etats Unis à cette époque qu'aujourd'hui? Étaient ils dirigés par de dangereux crypto-communistes ?
Je souhaiterai également souligner à quel point l'argumentaire qui consiste à dire que les déficits et la dettes de la France sont en grande partie dues à son système de protection sociale se démonte assez aisément en regardant des pays dont ledit système est quasi nul mais dont la dette et le déficit sont supérieurs: les USA et le Royaume Uni.
Enfin, je ne comprends toujours pas pourquoi M Filoche et ses amis sont encore au parti soc... alors que son discours se rapproche plus de celui de Mélenchon. Resterait il au PS une poigné d'irreductibles décidés à faire bouger les lignes de l'intérieur ? Chapeau bas Messieurs...
Vraiment, associer Filoche et DSK au sein d'un même parti relève du mariage de la carpe et du lapin (je vous laisse deviner qui est le lapin et je sors)
Par exemple, la remarque d'Attali selon laquelle la réforme des retraites va appauvrir les pauvres (les "ouvriers" dit-il). Cette réforme est donc un pas de plus dans la direction majeure de la politique française actuelle.
Quand Gérard Filoche parle de l'instauration d'un revenu maximum à 20 SMIC, son interlocuteur préfère revenir au cumul des revenus des élus. De l'art de regarder ailleurs ... car il est là le tabou fondamental : renflouer les caisses de l'état en s'attaquant courageusement aux très hauts revenus. Et là le vrai courage. Alors que, s'attaquer aux faibles, je ne crois pas que l'on puisse appeler ça du courage!
La réforme des retraites est un volet de la politique d'austérité généralisée, qui est une politique de gribouille : moins de pouvoir d'achat, moins d'emplois, c'est moins de recettes pour l'état et moins de consommation, donc une aggravation programmée de la situation économique. Lorsque Filoche propose de renverser cette logique absurde, on lui répond qu'il ne sert à rien d'augmenter le pouvoir d'achat, car la France est désindustrialisée. Qui est responsable de cette désindustrialisation ? La "mondialisation", mot écran pour ne pas dire "soumission de la politique économique aux intérêts à court terme des actionnaires". La vraie responsabilité des politiques depuis trente ans est là : n'avoir pas su, ou pas voulu s'opposer à cette dictature.
Et c'est cette politique de soumission aux intérêts des actionnaires qui se poursuit de plus belle, malgré la catastrophe annoncée. On fait tout pour baisser les prélèvements obligatoires, condition de la rentabilité, c'est-à-dire des profits juteux. Les retraites, les services publics, la santé tout y passe ou va y passer. Crise ou pas crise, c'est le projet fondamental.
C'est moi qui le rate sans arrêt où il a disparu ?
Sans entrer encore dans des détails subtils, car je vais attendre de me calmer pour y repenser calmement, il y a quand deux moments assez terribles dans cette émission. C'est quand les deux machins m'ont fait gerber tout mon repas et les tripes avec : voir les sales tronches des deux porcs de ministre WOERTH et BACHELOT. Ça ment sans honte, sans défaillir, sans se démonter, ça pue le conflit d'intérêt et la malhonnêteté à plein nez. WOERTH vomit des couleuvres à longueur de jactance tellement il mange à la soupe. BACHELOT ne manque pas plus d'air qu'un cadavre en décomposition, car quand la loi changera elle changera, elle oublie de dire que c'est EUX qui votent les lois.
J'en arrive à n'attendre d'eux, qu'une seule chose : qu'ils se balancent au bout d'une corde.
A ce rythme on va y arriver, et ca va être une vraie boucherie. J'en jubile déjà.
Concernant les propos de Filoche, je suis triste de voir un homme de cette qualité si peu mis en avant par la direction du PS, ce qui prouve bien son malaise interne, bien que Filoche le démente.
Il ne faut pas oublier qu'il y a quelques mois M.Aubry et L.Fabius (naguère soutenu par Filoche) avaient tenté d'introduire l'allongement de la durée de cotisations dans leurs interventions médiatiques. Or le projet du PS dont parle Filoche entérine la retraite à 60 ans pourquoi?
Parce qu'entretemps il y a eu les élections régionales et que le Modem, qui était regardé comme un allié potentiel avant les résultats, a pris une raclée (4.5%) alors que le front de gauche (refusant fermement une alliance avec le modem) était largement devant (7%). La direction du PS a donc fait un choix électoraliste et non de conviction : le nombre de voix potentielles après une alliance serait plus important en tendant vers l'aile gauche.
Ce qui explique le projet du PS dont parle Filoche. C'est bien le nouveau rapport de force politique imposé par l'apparition du Front de gauche qui a obligé le PS à orienter nettement plus à gauche son projet politique, contredisant ainsi certains messages de ses (nombreux) leaders.
L'anecdote que raconte Filoche en début d'émission est typique de la manière dont fonctionne ce parti, comment peut-on construire un programme présidentiel, il ne s'agit pas d'une élection municipale mais bien d'un programme national et international pour la France, à 10 autour d'une table? Malgré toutes les dispositions de rigueur prises, ces "experts" avaient oublié de prendre en compte les retraites dans leur projet. Heureusement que G.Filoche était là pour s'en rendre compte...c'est ahurissant. L'amateurisme de ces gens est inimaginable et explique pourquoi ce parti est tétanisé. Ne pas prendre en considération un sujet qui touche à tous les niveaux de notre système économique montre la superficialité intellectuelle de ces gens-là.
Même si je trouve normal que les adhérents d'un parti n'aient pas tous les mêmes idées, il me semble étonnant et non viable d'y faire cohabiter des visons aussi opposées de la société (Filoche/DSK par exemple). Cela avait déjà était visible dans le débat avec Filipetti dans le texte.
Il serait formidable de voir un Filoche premier secrétaire dans un parti enfin débarrassé des assoiffés de pouvoir n'ayant aucune ligne politique. Le jour où le Front de gauche dépassera les 10%, le PS sera obligé de changer clairement de ligne au risque de devoir se fâcher avec certains pilier du socialisme, dans la grande tradition de Jaurès, comme DSK, Lamy, Valls, Hollande...
Source : « Les inégalités face aux retraites », par Observatoire des inégalités, 16 juin 2010 http://www.inegalites.fr/spip.php?article1238
Mais les mécanismes du système de cotisations permettent aussi aux cadres de toucher plus, car ils cotisent davantage pour la partie dite « complémentaire » de la retraite. Le système de retraite français est en effet composé de deux étages : un régime de base et un régime complémentaire. Dans le privé, la pension du régime général de la Sécurité sociale équivaut à la moitié du salaire perçu au cours des 25 meilleures années, avec un plafond fixé en 2010 à 2 885 euros par mois. Dans la fonction publique, la pension équivaut aux trois-quarts du dernier traitement (salaire de base hors prime). En outre, un régime additionnel créé en 2003 permet aux fonctionnaires de cotiser un peu sur les primes qu’ils perçoivent en plus de leur traitement. Le régime complémentaire du privé sert à cotiser sur la partie élevée du salaire à un taux plus important (20 % environ). Enfin d’autres systèmes permettent d’utiliser une partie de son épargne pour financer ses vieux jours.
A le revoir rapidement
marie
mais quand on me parle de l'allongement de la durée de la vie,
je ne peux m'empêcher de penser que mes parents sont morts à un âge moins avancé
que mes grand-parents...
"Certes, la plupart de nos voisins ont décidé de repousser l'âge de la retraite, mais à un rythme généralement deux à quatre fois plus lent. Au Royaume-Uni, par exemple, il est envisagé de travailler jusqu'à 68 ans, mais en… 2046. Il faut savoir, en outre, que la France deviendrait le seul pays à imposer conjointement un report de l'âge légal de départ, un report de l'âge où le taux plein est de droit, et un allongement de la durée de cotisation exigée. Ce qui fera du système français un des plus durs d'Europe . Les durées de cotisations exigées chez nos voisins sont dans l'ensemble plus réduites : ainsi, en Allemagne, on peut aujourd'hui partir avec une retraite à taux plein à 63 ans avec 35 ans de cotisations seulement ! Et nombre de pays reconnaissent bien plus généreusement l'invalidité des salariés âgés à l'approche de la retraite : alors que seuls 3,9 % des seniors sont dans ce cas en France, ils sont 12,9 % aux Pays-Bas et 15,8 % au Danemark, deux pays pas vraiment réputés pour la dureté de leurs conditions de travail, en comparaison de celles observées en France !"
http://www.alternatives-economiques.fr/reforme-des-retraites---un-recul-social_fr_art_633_49837.html
Merci Monsieur Filoche pour tout ce que vous avez dit.Oui Woerth est un menteur.Et pas seulement,si j'en crois les révélations autour de l'affaire Bettencourt.
Une dernière suggestion d'enquête pour Sébastien Rochat....L'eau. J'aimerais bien savoir pourquoi elle coûte si cher depuis que Véolia en assure la distribution dans ma commune de droite hélas.
Et il y en a beaucoup qui ne veulent pas le partager:
http://www.legrandsoir.info/Nous-on-reste-chez-nous-on-paye-et-en-plus-on-nous-dit-de-la-fermer.html
P.S: A propos de l'évasion fiscale, il me semblait qu'avec Woerth et sa liste des 3000 évadés, "on allait voir ce qu'on allait voir"! On en est où ?
« Contre le plan Sarkozy – Fillon de pillage de nos retraites », par Gérard Filoche, son blog, 16 juin 2010 http://www.filoche.net/2010/06/17/contre-le-plan-sarkozy-fillon-de-pillage-de-nos-retraites/
Je pense qu'il faut aller au-delà des chiffres qui, comme on peut le comprendre, permettent d'évacuer les questions de fond. L'économie de Madame Irma, on le sait depuis Debreu, est bien incapable de prévoir quoi que ce soit. Il s'agit d'une question politique. Le monde d'après demain ne se fera pas ni sans les hommes et ni sans la nature. Nos économies sont, sauf à en démontrer le contraire, tout simplement destructrices. La question des retraites pose tout simplement la question de notre rapport au travail. Dois-t-on considérer qu'il faille que l'homme produise jusqu'à la fin de sa vie ? On comprendra que le discours actuel tend à caricaturer notre existence comme seulement dévolue à la toute sacrée économie mondiale ... je ne suis pas sûr que cela produise du sens ! On voit bien que se pose la question du rôle et de la responsabilité de nos sociétés occidentales. L'humanité est en fait dans un rapport de force continuel, une course effrénée pour un monopole économique et une recherche du profit maximal. Je ne suis guère assuré que ce profit soit partagé de la façon la plus efficace, pour utiliser le jargon de nos hommes politiques. Ne nous leurrons pas ! nous sommes bien en présence d'un affrontement entre les possédants d'un côté et les assujettis de l'autre. Que ceux qui croient que la lutte des classes est terminée sont, pour le moins, parmi les possédants. "Faites des efforts ! Il en va de l'avenir de notre France !" Ce que je comprends, c'est que le travail n'est pas gratuit et on commence à s'en rendre compte. Il a un coût. Oui, mais un coût social. La DETTE SOCIALE s'accroît de jour en jour. Elle sape nos vies en nous plongeant dans une morosité mondialisée. Ce coût social n'est pas évalué et ne le sera que très difficilement. Néanmoins, on peut être assuré qu'il finira par fissurer nos économies irrespecteuses en tout point.
Vous l'aurez compris, il faut dépasser cette comptabilité d'épicier minablement égoïste et redéfinir notre projet de société. Oui ! C'est tout simplement la question du contrat social. La crise actuelle, période du choix inévitable, nous contraint à répondre à cette question. Ceux qui se rattacheront à un monde révolu ne feront que repousser l'échéance. Le courage est tout sauf une attitude facile, car il se traduit d'abord par un affrontement inévitable face à un groupe dominant rudemment bien armé en arguments sophistiqués ... et donc emprunts du plus grand sophisme et mépris de la majorité !
Si on laisse passer cette occasion unique et passionante de la redéfinition d'un nouveau contrat social, on laissera la place à tous les dérapages politiques de droite comme de gauche, remplis de haine et de violence. Ceux qui croient que le réformisme ou la révolution sont des projets se retrouveront face à un mur indépassables.
DEBOUTS !
+ 1
A quand l'économie au service de l'humain ?
Le PS, c'est l'extrême gauche ?
vu son âge, il est logique qu'il ne défende pas les miennes (j'ai 33 ans), mais à payer les siennes de belles années de vie, je n'ai pas fini de manger des nouilles.
Vous avez entendu parler du vieux truc ringard qui s'appelle la "solidarité" ?
C'est vraiment facile de parler de solidarité sachant que les retraités de maintenant ne seront plus là pour nous aider si dans 50 ans le système fait faillite...
Le malheur du système des retraites, c'est d'avoir voulu insérer de la solidarité dedans. Pour la solidarité on a déjà l'impôt progressif sur le revenu. On a vraiment besoin de passer par un système de redistribution obligatoire pour épargner pour le futur? Si on avait laissé à chaque individu la possibilité d'adhérer librement au système de retraite de son choix on en serrait pas là. Les gens pourraient travailler la durée de leur choix, partir à la retraite quand ils veulent et ne pas risqueraient pas de voir leur capital retraite disparaître parce qu'on les a forcés à faire confiance à des hommes politiques pour la gestion de leur épargne.
PS: sachant que le système de retraite par répartition est un truc de socialiste, et qu'en France on a tendance à associer parti socialiste à gauche, on peut raisonnablement parler du PS comme un parti d'extrême gauche sur ce sujet.
!!!
vous croyez vraiment que le chacun pour soi est plus sûr que la solidarité assumée collectivement ? c'est que vous êtes bien naïf ! si votre banquier vous propose de supers placements sans risques, vous allez le croire ? vous avez entendu parler des titres pourris?
si vous voulez que vos parents puissent avoir une vieillesse digne et pour vous, pouvoir vous reposer quand vous serez fatigués, votre intérêt est que chaque génération, la votre et celle de vos enfants assume cette charge normale, permettre aux vieux de vivre dignement. ça s'appelle le progrès, comme la santé, comme les congés payés. pourquoi vouloir revenir au XIX ° siècle?
Si la retraite devait disparaître jamais on nous donnerait nos salaires bruts ! Faut pas rêver :)
Alors pourquoi on n'aurait pas nos bruts?
Mais je ne vois pas l'intérêt d'introduire une solidarité obligatoire dans un système de retraite. Je comprends tout à fait l'intérêt d'assurer collectivement certains risques (assurance maladie, assurer ses biens). Mais il n'y a pas besoin de loi pour obliger les gens à adhérer à un système d'assurance, ça vous fait tant peur que ça la liberté?
Par contre il y a quelque chose que je ne comprends pas: vous m'incitez à ne pas être naïf face aux propositions des banquiers, et vous voulez que je crois sans me poser de question que dans 50 ans le système actuel serra toujours en place et que j'aurais droit à ma pension? Je ne sais pas à quoi ressemblera la France dans 50 ans, peut être qu'elle aura changé en pire ou en mieux je n'en sais rien. La seule chose que je sais, c'est que je n'ai pas envie de jouer une partie de mon épargne sur la santé économique de la France dans 50 ans et les réformes que va adopter le gouvernement d'ici là.
Demandez au retraités américains qui sont SDF et qui vont à la soupe populaire, à moins d'avoir encore un peu de moelle pour retourner bosser à 70 ans, ce qu'ils pensent de la retraite par capitalisation. Eux, ce n'est pas sur la "santé économique" de leur pays qu'ils ont joué, mais sur celle des banques. Une belle "liberté" que celle-là.
vous voulez que je crois sans me poser de question que dans 50 ans le système actuel serra toujours en place et que j'aurais droit à ma pension?
Si vous voulez avoir droit un jour à une pension de retraite, remuez-vous le fion ! Vous croyez vraiment que les acquis sociaux sont obtenus sans se battre pour les obtenir ? L'impression qu'on a en vous lisant, c'est que vous êtes né avec une cuillère d'argent dans le bec.
Actuellement, on n'épargne pas, avec le système par répartition: nos cotisations paient les retraites actuelles.
Et pour vous: parti socialiste = gauche = extrême gauche? Beau raccourci. Une sorte de point Godwin à l'envers.
système de retraite par redistribution= collectivisation (forcée) de l'épargne= socialisme
ça vous embête tant que ça que Vichy ait fait du socialisme? pas de chance pour vous, à cette époque on peut trouver bien des régimes totalitaires à avoir fait du socialisme...
"sachant que le système de retraite par répartition est un truc de socialiste, et qu'en France on a tendance à associer parti socialiste à gauche".
Votre formulation suggère que vous faites directement référence au parti socialiste. Je désirais seulement pointer du doigt que cette mesure n'avait pas été le fait des socialistes, mais d'un pays dans son ensemble (puisque cette mesure a été reprise à la Libération) qui y voyait une avancée juste et nécessaire.
Quant à votre raccourci, il n'est pas explicité par votre démonstration. Associer le PS à l'extrême gauche parce qu'il défend la retraite par répartition, c'est complètement ridicule.
Pour apprécier les effets du système libéral que vous appelez de vos voeux, renseignez vous sur les effets de la retraite par capitalisation dans certains pays d'Amérique du Sud en 2008 : les Etats ont dû intervenir d'urgence pour verser aux retraités des pensions que l'écroulement de la finance avait fait partir en fumée. Soit l'Etat intervenait, soit les retraités étaient à la rue, abandonnés à eux mêmes.
Par contre en remarque un peu hors sujet: associer la tendance de l'ump qui est actuellement au pouvoir et libéralisme est tout autant ridicule que le raccourci que j'ai fait.
(Je ne fais pas cette remarque par rapport à vous, je ne sais pas ce que vous penser sur ce sujet)
De manière globale je trouve dommage d'avoir presque réduit le positionnement politique à un axe à un degré de liberté gauche/droite. D'ailleurs je ne m'essaierais pas à placer vichy,les nazis ou staline sur un axe droite/gauche. (Si quelqu'un y arrive sa réponse m'intéresse).
Pour la retraite par capitalisation:
Le tout c'est d'attendre de son épargne un rendement en relation avec les risques qu'on lui fait courir. Dans les exemples que vous donnez, on est la plus part du temps dans un système où la capitalisation est rendue obligatoire.
Je préfère pour ma part courir le risque de la retraite par capitalisation que celui de la retraite par répartition. Si le banquier veut prendre trop de risque avec mon argent je me retire. Si le gouvernement n'est pas capable de réformer le système...je suis dans la m...
Sauf que le problème dans cette idée est que tous les banquiers fonctionnent de la même manière. D'abord quand on met son argent dans une banque pour avoir une pension, il faut un certain temps pour que la possibilité d'avoir une pension soit effective. En changer n'est pas évident. Et de toutes façons, si le banquier a perdu l'argent en faisant mumuse avec, changer de banque n'aura aucune importance, l'argent sera définitivement perdu...
Et comme toutes les banques fonctionnent de la même manière, si le système va mal, ce sont toutes les banques qui sont touchées. Donc en changer n'aura pas beaucoup d'importance.
Voila quand je suis bien luné, je donne une pièce au mendiant dans la rue, parce qu'au fond je suis immensément bon. Le système de solidarité ça devrait être pareil fondé sur le volontariat, on appellerai ça le pauvrothon, en plus ça ferait une belle émission télé.
Pour la retraite aussi, vous avez raison la capitalisation reste le meilleur système, regardez les retraités américains, ils ont pas de problèmes, avec des placements surs, genre Enron ou autre produit financier sophistiqués et modernes, ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Quand au PS, c'est clair c'est l'ultra hyper gauche surtout depuis qu'on a déménagé la rue de Solferino à Tarnac. Perso j'ai très peur de DSK, un révolutionnaire anarchiste limite nihiliste ce garçon, prêt à en découdre avec les vrais créateurs de richesses. Je me demande si les caténaires, c'est pas lui.
Vous avez l'air de penser que quand on est opposer à un système de retraite par répartition obligatoire on est forcément pour la capitalisation. Je suis juste pour que chacun puisse choisir son système de retraite.
Si vous voulez rester dans un système de retraite par répartition, bas faites le avec les gens qui adhèrent à cette idée, moi je ne vais pas vous en empêcher.
Le second groupe choisirait un système par répartition, l'autre ferait sa sauce libérale "au mérite", tout le monde serait content. Mais cette vision revient à nier la part que prend le second groupe dans la création des richesses du premier.
(J'ai conscience qu'il n'y a là aucune démonstration, j'ai pas trop le temps d'expliquer en détail. Plutôt que de me lancer dans une démonstration non rigoureuse rempli de "c'est évident" je préfère m'abstenir. Je détaillais juste un peu plus le système de pensée d'un libéral sans forcement chercher à vous convaincre)
trois objections, votre honneur :
1) la creation de la richesse dépends avant tout des outils/technologies disponibles.
2) l'organisation sociétale actuelle (libérale) est loin d'être optimale du point de vue de la création de richesse sur terre. (surproduction de choses inutiles et périssables et polluantes - non soutenable dans le long terme; La majorité des humains ne vis pas convenablement; il y a actuellement davantage de pauvreté qu'avant l'avènement du tout libéral; etc.)
2) la creation de richesse n'est pas un but en soi : le but c'est que les gens vivent convenablement. Ça nécessite un minimum de production de richesse, certes, mais surtout que la richesse créée soit bien répartie.
Vous êtes (Rayez les mentions inutiles)
A- Tombé dans le coma avant Mars 2007 et venez de revenir à la vie
B- Le premier astronaute à revenir de Mars et votre voyage a duré plus de 3 ans
C- Le fantôme de Jacques Marseille
D- MarcTouati
Plus sérieusement prenez le temps qu'il faut pour la démonstration, je suis preneur. (et ne prenez pas mal mon humour à 2 balles) Et sachez que votre dernier paragraphe est tout à votre honneur.
La flat tax est un taux d'imposition unique, tout à fait, et c'est parfaitement injuste. Seule la progressivité mise à mal depuis trop longtemps est juste, car ce n'est pas le montant prélevé qui compte mais ce qui reste aux gens pour vivre. La démonstration est suffisamment simple pour que je n'ai pas à m'y lancer d'ici. En tout cas vous avez raison, c'est aussi le rêve des libéraux.
Moi ça me choque pas de voir une personne gagnant 2000€ brut par moi et une autre 3000€ payer le même montant.
Si la démonstration est si simple je demande à voir. Je demande aussi qu'on me dise de quoi chacun à besoin pour vivre et si ça justifie une progressivité de l'impôt.
J'aime beaucoup l'exemple entre 2000 et 3000€, oui admettons, mais le monde ne se divise pas entre ceux qui gagnent 2000€ et ceux qui gagnent 3000€.
Faites l'exercice avec des revenus variant de 1 à 10 ou plus si affinités.
Encore une fois la seule question qui vaille est que reste t-il à la fin ? En gros 10% d'énormément, ça fait toujours beaucoup alors que 90% de pas grand chose ça fait peu. Je vous laisse le calcul, vous allez voir, c'est assez simple.
De quoi à besoin chacun pour vivre ? Je soupçonne que vous n'ayez pas de grosses difficultés financières, posez vous d'abord la question pour vous même, regardez le prix des loyers près de chez vous ainsi que la note quand vous faites vos courses en enlevant le superflu, la encore ce n'est pas très compliqué.
Sinon wikipedia vous aide (une mise à jour est sans doute nécessaire quand au nombre de personnes concernées aujourd'hui):
En France, l'INSEE calcule également, en plus du seuil à 60 %, un seuil relatif correspondant à la moitié du revenu médian.
En France, en 2006, pour une personne seule, le seuil de pauvreté relatif est de 733 euros (seuil à 50 %) ou de 880 euros (seuil à 60 %). Pour un couple avec deux enfants de plus de 14 ans, le seuil est de 1 833 euros (seuil 50 %) ou de 2 200 euros (seuil 60 %).
En France[6], 4,216 millions de personnes (7,1 % de la population) vivaient en dessous du seuil de pauvreté relatif de 50 % en 2006, et 7,862 millions de personnes (13,2 % de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de 60 %. Cela était monté à 13,4% de la population (8 millions) en 2007 .
svp
C'est clair, DSK n'est pas de gauche, je suis de gauche, la vraie. Celle qui se bat pour la justice sociale.
Merci pour le cadeau ! :-))
Oui je pense que le système par répartition doit être obligatoire. Et vous avez beau jeu de parler de liberté quand au choix de participer aux efforts collectifs ou non, ça m'a rappelé Alain Madelin d'où le point. Liberté, que de conneries écrit on en ton nom !
La flat tax est un taux d'imposition unique, tout à fait, et c'est parfaitement injuste. Seule la progressivité mise à mal depuis trop longtemps est juste, car ce n'est pas le montant prélevé qui compte mais ce qui reste aux gens pour vivre. La démonstration est suffisamment simple pour que je n'ai pas à m'y lancer d'ici. En tout cas vous avez raison, c'est aussi le rêve des libéraux.
Et j'ai voté (encore) pour le message ci-dessus... On s'y perd dans ce forum...
Je me doutai un peu et j'en suis tout penaud ;-)
Et la solidarité de deux générations qui ont vécu à crédit pour leurs enfants et leurs petits-enfants, ça vous dit quelque chose ?
Christian Jammes parle tout à fait à propos dans sa réponse à mon premier message de nouveau contrat social. Je suis d'accord, il faut définir un nouveau contrat social, ce que ne fait pas cette réforme (enfin, réforme, il faut le dire vite, ce replâtrage). Mais dans ce nouveau contrat social, faut-il obligatoirement inscrire comme le souhaite Gérard Filoche que les belles années des jeunes doivent être passées à payer les belles années des vieux ? Rien n'est moins sûr.
Tiens donc ! Mélenchon et Filoche, d'affreux gauchisses d'extrême-gauche ? Ravi de l'apprendre !
Et puis sinon, jeune homme de 33 ans, ce n'est guère charitable de se moquer des "vieux" proches de la retraite ; Filoche a au moins le mérite d'être combatif, pouvez-vous en dire autant ?
Oui.
C'est pas logique de mettre sur le dos à Filoche que vous risquiez de manger des nouilles. Il a encore rien fait et on en mange des nouilles. Vous préférez les vieux qui s'accrochent et refusent de laisser la place aux jeunes?
En effet, le pouvoir actuel tend tellement vers son extrême que la gauche semble elle aussi très loin, jusqu'à la qualifier d'extrême elle aussi.
Nom de dieu, ca fait peur. Plus le temps passe, plus tout devient clair.
GF en défendant les belles années de retraite défend également les vôtres. J'espère qu'on pourra en reparler quand vos 30 ans se seront transformés en 60, ce qui vous semble simple et facilement évident maintenant vous paraitra bien plus compliqué, voire impossible. Du haut de vos 33 ans, vous pensez être en mesure de juger ses propos ? C'est p'tet pas vous qui mangerez des nouilles, car ce seront p"tet les vers qui vous mangerons car à ce moment là : il n'y aura plus rien pour vous protéger et vous défendre.
On peut être en désaccord ou pas c'est une autre question mais les qualifier d'extrémiste est malhonnête intellectuellement.
Par contre c'est une stratégie de déstabilisation utilisée aussi bien par leurs adversaires politiques que les médias dominants, en les qualifiant d'extrémiste, tout est dit, pas besoin de débat tout le monde est d'accord les extrêmes étant le mal absolu. C'est l'argument principal qui ressort lorsque ces propositions sont abordées, évitant une argumentation qui saperait l'idéologie sous-jacente de celui qui conteste ces idées, lorsqu'elles ne sont pas carrément occultées.
L'extrême-gauche, historiquement, est représentée par les révolutionnaires.
Je voulais juste signaler que la confusion vient en réalité du PS (accentuée par les médias), car Filoche et Mélenchon ne proposent finalement que ce que devrait proposer un vrai parti socialiste, dans le sens historique du terme. Le problème c'est que la direction du PS depuis 10ans fait des zigzags incompréhensibles, le portant parfois carrément à droite de l'échiquier politique français, du moins en terme de résultats socio-économiques des orientations défendues par le parti (TCE, traité de Lisbonne, privatisations...). Cela embrouille les cartes parce qu'effectivement en entendant Mélenchon ou Filoche on ne peut que déplorer le contraste énorme de leurs idées avec les choix réels du PS, facilitant leur assimilation à l'extrême gauche. En réalité, le PG et l'aile gauche du PS sont au cœur de la gauche française, alors que le PS a dérivé lentement mais sûrement vers le centre au point de pouvoir imaginer une alliance avec le Modem avant les régionales, chose inimaginable dans les années 90.
Cette confusion contribue ainsi à augmenter l'abstention, les électeurs de gauche notamment ne comprenant plus rien, si ce n'est que l'on se moque d'eux et de leurs convictions...
Message à monsieur Woeth :
"Tous les pays du monde, qu'ils soient de droite ou de gauche, l'on fait..."
Quoi donc ? Eh bien virer les incompétents comme vous.
"Le financement des retraites n'est pas un problème car il y aura doublement du PIB et plus de chômage dans 20 ans !!!"
Moi je vais du coup m'acheter une baraque dans le Var car je prévois de doubler mon salaire dans 20 ans... je sais pas comment, mais je vais expliquer ça à mon banquier...
au pays des bisounours filoche est le roi !
C'est marrant mais Gérard Filoche, ça fait filochard...
il faudrait inviter ribouldingue et croquignol le prochain coup !
Une spéciale pieds nickelés ce serait sympatoche !
Merci pour cette émission, j'ai bien rigolé !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et il coupe tout le temps, empêchant de penser ... Hyper pénible !
J'ai quand même pu apprendre des choses. Merci.
Je me suis réabonné pour cette émission.
(le montage est très réussi et accrocheur).
Et puis bon... J'avoue que je suis très déçu.
Filoche il est formidable mais c'est un homme d'appareil et un politique un peu old school et ça, vous auriez du 1) le savoir et 2) le cadrer en conséquence.
Appareil : Aubry est formidable, Hamon et Hamadi sont formidables, Valls "ne représente qu'un tiers du conseil municipal d'Evry" et j'ai sauvé le programme de Royal (mais je suis modeste)... Bon. Dieu sait que Valls est pour moi une sorte d'incarnation de ce que le PS ne devrait ni dire ni faire ni être dans 90 % des cas mais à ma connaissance il n'a pas été viré de ce parti et donc, il me semble qu'il reste un de ses "camarades". Pourtant je me serais réjoui de cette formidable absence de langue de bois s'il avait fait preuve de la même vis à vis de DSK. Or là, Filoche il est tout miel, tout dans la nuance, ben oui, Valls, c'est un "trublion médiatique qui ne représente pas grand monde" alors que DSK, l'air de rien, c'est quand même un "potentiel sinon probable présidentiable". Pourtant concrètement, Valls et DSK tous les deux, de la même manière (économiquement) ils sont à la droite de la gauche. On sent pareil qu'il est bien emmerdé par Royal, bien sur en bon "homme d'appareil" il ne peut pas l'encadrer (Emmanuelli et sa belle influence) et c'est son droit mais en même temps il sait bien qu'il doit composer, mais en même temps non (vous savez bien, elle est forcément de droite, puisqu'elle se soucie des caissières pour qui les 35 h mal foutues sont un cauchemar)... alors le coup de la retraite à la carte hop ! c'est le MEDEF ! Y a forcément qu'une retraite à la carte ? et elle est forcément made in medef ? ben voyons ! Pour un filoche qui vit dans un monde de gens qui sont tous salariés ou chomeurs (là j'en arrive à son coté old school) c'est sur que c'est assez simple le monde. Là il y a une question que vous avez oublié de poser. Enfin vous l'avez fait mais à un économiste de droite...
Les autoentrepreneurs (quoiqu'on en pense ils existent) les professions libérale (tous ne sont pas chirurgiens), les gens qui changent (de plus en plus), ceux qui ont envie de bosser plus longtemps (il est à le retraire Filoche ?) bref moi je n'ai rien compris en quoi cette position dont il n'a donné que la version MEDEF in fine est ou doit être nécessairement de droite.
Et je suis très déçu qu'à ce moment là personne ne soit intervenu pour lui demander si vraiment le programme de Royal était vraiment une photocopie de celui du MEDEF (j'ai comme un doute) et il manquait quelqu'un d'un peu neutre pour recadrer tout ça. Votre jeune journaliste méritait peut être de prendre davantage la parole. Parce que moi la position du PS je la lis plus comme un "60 ans c'est la norme" que j'approuve totalement mais le fait de renvoyer les possibles voix alternatives qui sans nécessairement remettre en cause ladite norme, la dite base, proposent d'autres formules à des caprices d'ego je trouve ça un peu navrant.
Il est old school donc aussi parce que Filoche c'est je me plains qu'on me coupe la parole mais j'occupe l'essentiel du temps de parole. Je n'ai pas besoin d'être Calvi (que je n'aime pas beaucoup mais on me dit qu'il est pas si mal mais je ne le connais que peu puisque je n'ai pas la télé) pour avoir envie de lui couper la parole et de lui dire "mais tu vas laisser parler les autres oui !".
Alors même qu'au fond il dit des choses très intéressantes.
Mais c'est quand même insupportable cette diction frénétique (un vieux classique des vieux routiers de la politique) dont on se rend compte finalement qu'elle donne une impression d'urgence mais qu'en fait le type en parlant normalement il dirait exactement la même chose. Il serait juste plus calme, plus audible et plus intelligible.
Donc là, alors même que je suis convaincu de l'urgence du combat contre l'actuelle réforme des retraites, que je suis avide d'explications et d'éléments... eh bien au bout de 40 minutes d'émission j'ai envie d'arrêter.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Et c'est vrai que Filoche exagère certaines choses, concernant la retraite à la carte j'aimerais parler de certains cas dans mon entourage qui me semblent révélateurs. Mon prof de maths qui m'a suivi les trois dernières années - j'étais un pauvre lycéen - nous a fait tout un speech, sur le thème " On me vire alors que je voudrais rester, alors plutot partir que ca : Je tire ma réverence" Un homme plus tout jeune, mais avec un punch super ouvert et d'une ouverture rare sur les maths... Alors bien sur qu'il y a une pénibilité, des profs qui en ont marre d'enseigner, des gens crevés, malades, qui se sont décarcassés et qui attendent que le moment du repos bien mérité.
On peut s'épanouir dans le travail, et peut-etre mieux parfois qu'en bullant sur un transat, certaines personnes ont besoin d'une activité, d'une sociabilité que leur travail leur permettait : un autre exemple, un homme qui a pris sa retraite l'année dernière qui était chef de son entreprise, dont il avait gravi tous les échelons, juste avec ses employés, généreux et tout, je fais chaque été des randos dans les montagnes avec lui et il pète la forme. Et maintenant il est beaucoup moins bien dixit son entourage depuis qu'il est à la retraite...
Ou encore Chomsky ! par contre Debray, il est plus fatigué lui...
Tous ces exemples pour dire que que ce n'est pas forcement le travail qui tue, mais aussi l'environnement et la surcharge parfois.
Filoche, avec son travail d'inspecteur, et les centaines de réunion auquel il se tue, n'ira pas très loin ! Si à l'inverse on travaille, on milite et patati et patata, la surcharge de travail ca tue un homme à 50 ans.
Voire ceux qui ne peuvent plus après 60 ans, ceux qui veulent encore, je crois que c'est important de ne pas mettre tout le monde dans le même panier. Et même si on allège les conditions de travail, un ouvrier qui a le marteau piqueur 7 heures/jour dans la main, il sera forcement plus fatigué que le mec qui est dans son bureau 7 heures par jour. Pénibilité différente, cela me semble évident que si 7 heures par jour des vibrations me traversent le corps, je serais abimé plus rapidement qu'en écrivant ce message 7 heures par jour.
Ce qu'il faut reformer c'est pas la retraite, c'est le travail et là-dessus on est d'accord je pense... L'oisiveté c'est bien mais pas trop. Si on fait ce qu'on aime, pourquoi des vacances ?
Ilya
C'est facile d'affirmer ce que pensent les gens sans le savoir pour prouver des théories scabreuses : non ce n'est pas un idéal partagé par une majorité que d'aller faire classe à 25 ou 30 enfants quand on a passé 60 ans.
- je ne pense pas que l'on puisse sérieusement dire que l'espérance de vie n'a pas augmenté pas depuis 1/2 siècle.
- le temps de travail a diminué depuis ces cinquante dernières années... "officiellement" nous sommes au 35 heures (40 heures en 1936, 39 heures en 1982, 35 heures en 1998/2000).
- au cours de sa vie, l'Homme ne travaille plus continuellement de ses 18 ans à ses 60 ans. On commence relativement tard (étude, chômage), on démissionne, on est viré... et on fini assez tôt parce que les "vieux" coûtent chers.
Comme le principe du système de retraite est que X salariés payent la retraites de Y retraités... comment peut on nous faire croire que le système est viable sans une réforme majeure (quel qu'elle soit).
Actuellement, les retraités sont bien lotis (financièrement parlant). Il est a craindre que ceux de demains (nous); ne seront pas dans la même situation. Il est fort possible que nous retournions sur d'anciens modèles : les jeunes devront s'occuper de leurs aînés.
les plus dures années de travail sont entre 60 et 65 ans.
Mais ce débat masque un autre qui à mes yeux est bien plus important...
Le débat que devrait avoir toutes les sociétés industrialisées aujourd'hui est: quel doit être la place du travail?
Jusqu'à maintenant, le travail a toujours été l'élément central de la cohésion communautaire: qui participe à l'effort commun de subsistance gagne sa place et son droit d’existence dans la communauté.
Toutes nos règles de société se sont construite sur cette base.
Toutes nos règles sociale aussi, car qui participe, a le droit à une vie décente. Même en cas de maladie, de chômage ou à la fin de la vie active. Car il a été membre actif.
Et nos systèmes de sécurités sociales (maladie, chômage et retraite) se sont construits sur cette constatation. Leur financement a été assuré par prélèvement sur les richesses produites en temps d'activité ou par décalage sur l'activité actuelle.
À l'époque de la mise en place de ces systèmes, personne ne pouvait s'imaginer la productivité atteinte aujourd'hui par tête de pipe.
Et depuis le début du siècle dernier, le plus gros problème à été de garantir une croissance élevée des économies pour garantir un taux d'emploi élevé. Car la productivité par tête n'a connue qu'une direction: vers le haut. Et la population elle même ne faisait que croitre...
Il fallait donc produire toujours plus et toujours plus vite, vendre toujours plus pour garantir l'emploi.
Car seul le travail donne le droit d'existence à l'individu et sa place dans la société.
Aujourd'hui, la productivité à atteinte un tel point que la croissance se retrouve à la limite du possible: nous 1/5 de l'humanité consommons les 4/5 des ressources planétaire...
Une croissance infinie dans un monde fini est impossible. Et la productivité, elle continue à augmenter.
Nos taux d'emploi sont touchés, car même en prenant en compte les délocalisations, au bout du compte le nombre de personnes nécessaire à la création de richesses ne fait et ne fera que baisser. De plus, nos sociétés depuis 25-30 ans se sont à nouveau éloignées de la notion de "bien commun" et les intérêts privés en profitent pour canaliser la différence de l'augmentation à moindre cout des richesses dans leur propre poche...
Comme nos systèmes de sécurités sociales étaient basées sur un prélèvement sur les richesses produites, mais que ces règles de ce prélèvement sont devenues moins propices (moins de masse salariale, niches fiscales, ...); de plus en plus de défaillances dans les financements deviennent apparents.
Et ce dilemme ne se résoudra pas avec plus de croissance, comme semble le croire Filoche (PIB en 2050, blabla). Car à mon humble avis, un doublement de croissance dans notre monde actuel, où des puissance comme la chine se réveille... Au vu de nos ressources planétaires limitées... Un rêve. Surtout si tous les humains doivent avoir les ressources pour pouvoir vivre décemment (je rappel 1/5 consomme les 4/5 actuellement).
Pour moi, il faut redéfinir la place du travail comme seul créateur du droit d'existence. Car aujourd'hui, il n'y a plus besoin d'autant de "producteurs". Une situation neuve dans l'histoire de l'humanité.
Cette redéfinition entrainerai une nouvelle base pour le "droit d'existence" de l'individu. Et aura par là même des conséquence direct sur nos sécurités sociales qui ont été créé autour du travail.
Au bout du compte se sera une remise en cause du modèle absurde de "croissance, toujours plus", dont la raison d'être est la sauvegarde du travail.
Je suis réaliste, je sais que c'est un rêve et qu'elle tel remise en cause ne verra jamais le jour. Mais je pense vraiment que, ce bouleversement profond de notre base communautaire qu'est le travail, est au cœur de beaucoup de problèmes aujourd'hui.
Que veulent Woerth, la droite, Lémarchés et mêmes certains [s]socialistes[/s] membres du P"""s""" depuis longtemps ? Vous croyez vraiment qu'ils veulent sauver le système par répartition ? Ca fait 20 ans ou plus qu'ils nous bassine avec ça. Ma génération est quasi résignée tant on nous a martelé que nous ne bénéficierons jamais de la retraite (Judith qui y appartient nous le disait si bien [www.arretsurimages.net]). Ces gens la ont quand même des raisons plus sérieuses que de se préoccuper de ce que sera la situation dans 30 voire 10 ans.
Pour lémarchés et leurs serviteurs (la droite et la gauche de droite), le système de retraite par répartition est simplement une anomalie, un truc qui leur échappe, y a rien à faire ils ne comprennent pas, ils on beau chercher dans leur lexique, "solidarité" y a pas. La preuve [www.youtube.com] (y a pas de sous titres)
En revanche, ce qu'ils comprennent, et ça ils le comprennent vraiment bien, c'est que ce n'est pas un petit truc, c'est un manque à gagner monstrueux. vous vous rendez compte le pognon que la finance pourrait gagner sur lémarchés avec l'équivalent des cotisations retraites? des centaines de milliards d'€ pour faire mumuse ... . - ça c'est dans leur dictionnaire.
Alors bien sûr avec la crise financière et bien qu'il nous prennent pour des quenouilles, proposer la retraite par répartition n'est plus plus à l'ordre du jour. Aller expliquer maintenant à tout ceux à qui on promettait monts et merveilles d'acheter du Natixis ou autre daube, qu'on va placer leur argent pour leurs vieux jours, serait un peu limite. Alors on détricote petit à petit en attendant des jours meilleurs où l'on aura un peu oublié tout cela. Car ces gens le savent bien, on a la mémoire courte.
Quand Woerth dit qu'il sera à l'équilibre en 2018, il n'en croit pas un mot et surtout il ne le souhaite pas. Si au contraire le trou s'accroit il pourra revenir pour dire: "bon les gars,on a fait ce qu'on a pu (surtout vous -pense t il en s'empêchant de pouffer de rire), mais la y a plus moyen, j'ai fait les calculs, même ma femme à vérifié, et elle "touche" en calcul (repouf), ou on recule l'age de la retraite à 120 ans ou on capitalise."
Bon on les arrête quand ?
PS (façon de parler), que fout Gérard Filoche -qui a toute ma sympathie - dans le parti du patron du FMI ?
PPS Je ne pense pas m'abonner tout de suite à l'expansion [s]du discours sarkozyste[/s] - faut dire que je viens de renouveler @si ;-). euh ce [s]type[/s] Monsieur est [s]hallucinant[/s] surprenant. il y a de quoi reprendre toutes ses énormités .
PPPS Lémarchés: copyright 2010 Daniel Schneidermann (je connais pas le ALT+ pour le symbole du copyright)
Quand Filoche dit qu'il défend "les plus belles années de la retraite", j'ajoute que des gens compétents, expérimentés, ultraproductifs, et dont le revenu est garanti chaque mois sont une richesse incommensurable pour une société. Rendez-vous compte toutes les activités associatives, sociales ou éducatives qui peuvent être déployées par tout ce monde, qui en plus est heureux de le faire ! Et tout ça ne rentre même pas dans le calcul du PIB...
ça donne plutôt envie d'abaisser l'âge de la retraite, disons à 57 ans, l'âge réel de départ, si l'on en croit Filoche !
Bon, alors on dit Mélenchon président, Lordon à l'Economie, Filoche au Travail et à la Solidarité, ça marche ? On vote ?
Il faudra le réinviter plus souvent, surtout si Calvi s'en méfie. Je regarde C dans l'air régulièrement, c'est vrai qu'il y a des habitués de l'émission comme Christophe Barbier, dont on se passerait bien...
J'insiste, faites venir Filoche plus souvent, puisqu'il dérange tant sur les plateaux. @si, c'est du poil à gratter, et ça change de la langue de bois télévisuelle.
En plus filoche dit que c'est un mensonge mais bon ça on a l'habitude des mensonges, moi ce qui me tue c'est que certains puissent croire que "les autres l'ont fait" est un argument pour le faire aussi....J'en peux plus de ces raisonnements de merde....
Chérèque sur la position du MEDEF (comme souvent)
acte2: 17:00 il est beaucoup plus sur (le système de répartition actuel) mais il est trop déconnecté de la réalité du marché du travail actuel
"en quoi?" demande Filoche....
réponse "non mais s'accrocher à la retraite à 60 ans" (la réponse commence super mal) "parce que on sait très bien que les gens...ça sera bientôt plus un sujet"
Non mais c'est quoi ce guignol franchement? Emmanuel Lechypre, rédacteur en chef adjoint de L'Expansion... non mais je rêve...les mecs sont tellement habitués à déverser leur propagande sans qu'on leur pose de question qu'ils ont même pas d'argument....de la soupe intellectuelle qui ne repose sur rien...de la pure idéologie autojustifiée.....Comment peut-on se laisser rouler par ce genre de discours pourris...C'est cette question qui m'obsède....bon je continue ptet il répond vraiment plus loin...
La France un pays où on a travaillé de moins en moins depuis le milieu du XXe (jusqu'à Sarkozy!):
http://www.ddtefp57.travail.gouv.fr/inspection/presentation/historique/evolution_duree_travail.htm
La France, un pays où la richesse par habitant augmente depuis le milieu du XXe (encore jusqu'à Sarkozy!!):
http://www.pauljorion.com/blog/?p=8447
Il faut bien dire que Filoche a écrasé son adversaire qui n'avait que de bien maigres arguments
Personne n'évoque l'argument historique majeur : depuis le milieu du XIXe en France et jusqu'au 35h, la tendance a été de travailler toujours moins, et de produire toujours plus de richesse car la productivité augmentait.
Travailler plus pour gagner plus est donc un mensonge historique et économique.
Savoir si en 2040, on va produire pour 3800Md ou 3500Md importe peu. Sauf bouleversement, la France sera plus riche. S'il faut 100Md en 2040 c'est donc par rapport à la richesse produite alors qu'il faut comparer ce chiffre. Et il est négligeable comme dit Filoche. Le "problème" des retraites est entièrement construit.
Il permet d'appauvrir volontairement une partie de la population, et de casser en passant le droit et le marché du travail.
La réforme de la taxe professionnelle coûte nettement plus cher que prévu
Pour être tout à fait juste, il semble que cette réforme (qui ne consiste pas seulement en une suppression comme on pourrait le croire si comme moi à l'époque on s'est contenté de lire les grands titres de la presse) ait des impacts très divers selon le secteur d'activité (en résumé tout dépend en fait de la part de la valeur ajoutée : plus elle est haute moins c'est avantageux, voire pénalisant. Un exemple parmi d'autres :
http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/guy-mamou-mani-strategie-syntec-avec-guy-mamou-mani.shtml
Un lien plus ancien pour comprendre pourquoi :
http://pro.01net.com/editorial/504746/le-syntec-informatique-s-insurge-contre-la-reforme-de-la-taxe-professionnelle/?forum=504746&post=247394
- Très bon argument de Filoche (et d’ASI cf l’article sur le sujet) pour expliquer que si l’on vit plus longtemps en moyenne, le fait que les enfants en bas âge meurent moins pèse de façon significative dans ces statistiques mais ne peut en rien donner plus d’espoir de survie pour ceux qui atteignent 60 ans et peser sur le rapport actifs/retraités qui plombe la répartition ;
- Mais comme la mortalité infantile n’explique pas tout et que malgré tout l’espoir de survie pour ceux qui atteignent 60 ans a augmenté, on élude, on monte la voix lorsque le sujet risque de poindre dans le débat.
Pour répondre aux gros mensonges de Woerth des demi-vérités suffisent-elles ?
Oh la la moi aussi ça me fait bondir quand j'entends des mecs comme Lechypre parler de ce qu'il ne connait pas ! Dieu sait si j'ai fait ce métier d'instit avec passion et pourtant à 56 ans j'étais carbonisé, je dois bien le reconnaître. Pas tant physiquement (quoique, les tables et les chaises sont basses en maternelle et se mettre au niveau des enfants c'est souvent être penché en avant, voire même accroupi... Bonjour les lombaires...) mais la lassitude morale et psychique s'est faite peu à peu sentir pour des raisons diverses. Quant à aller jusqu'à 63 ans ou plus... franchement, Lechypre n'a manifestement jamais rencontré un instit chargé de direction pour qu'il lui parle un peu des conditions de stress dans lesquelles il évolue quasi en permanence.
A moins de décréter qu'à partir de 58 ans, s'il souhaite poursuivre sa carrière, l'instit bascule automatiquement dans le corps des conseillers pédagogiques, ou renforce les dispositifs d'aide aux élèves en difficulté (que Chatel est en train de supprimer !), je n'imagine pas qu'en l'état on puisse trouver réaliste de tirer encore plus sur la corde. Ça me semble irréaliste et irresponsable.
Passage intéressant : il évoque la productivité très élevée de la france puis... peste contre le nombre énorme , selon lui, d'heures supplémentaires "cachées".
C'est moi ou bien compter ces heures ferait baisser mécaniquement la productivité ? Autrement dit il se contredit lui-même dans la même phrase...
Autre détail, jamais évoqué dans l'émission : le problème des retraites vient de la baisse de la proportion de salariés : une solution serait donc d'augmenter mécaniquement cette part avec une immigration forte, non ?
Je ne dis pas que c'est la solution à choisir, je dis juste qu'aborder cette solution serait intéressant. Si on demandait aux français de choisir entre travailler plus longtemps/avoir une baisse des retraites ou accueillir davantage d'étrangers, on aurai peut-être des résultats inattendus...
Un marronnier en journalisme est un article d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible. Tout comme le marronnier (l'arbre) qui invariablement, tous les ans, produit ses fruits, le marronnier journalistique reproduit les mêmes sujets avec plus ou moins d'originalité. Les sujets « débattus » dans un marronnier sont souvent simplistes, parfois mièvres. Son équivalent anglophone est l'expression chestnut (Royaume-Uni) ou evergreen (États-Unis).
La qualité première du marronnier est qu'il n'est jamais rédigé dans l'urgence, puisque sa parution est programmée… d'une année sur l'autre. Dans ce cas de figure, on place souvent, à la télévision, des images d'archives, histoire de faire une « frise chronologique ».
Le marronnier a cette particularité de gêner plus le journaliste que le lecteur : le premier doit transformer ce qu'il ressent souvent comme une corvée en un papier comportant une accroche ou un angle d'attaque nouveaux et intéressants, tandis que le second serait frustré, à juste titre, de ne pas voir les repères du cycle annuel [réf. nécessaire](les fêtes, par exemple) ou les efforts d'organisation d'un événement par une association ou un comité. Cela est particulièrement notable dans la presse quotidienne régionale.
[ironie]Alors Sébastien, « les retraites » ( et les complémentaires ), ça va devenir une corvée, voire un marronnier ? Hi-hi ;-)[ironie]
Chic chic chic un article (4) sur les retraites complémentaires la semaine prochaine !!! ( timecode 38:05 )
"J'ai jamais entendu un socialiste le dire aussi clairement".
"Pourquoi le mot ouvrier à propos de la barrière des 60 ans je ne l'ai jamais entendu ?"
Vous l'avez pas entendu parce que vous n'écoutez pas. La semaine où vous avez fait cette remarque dans un neuf quinze, il me semble, vous aviez un argument similaire, avec "ouvrier" dedans qui a été développé par le porte parole du Parti Socialiste
http://www.parti-socialiste.fr/articles/retraites-benoit-hamon-les-responsables-politiques-doivent-aussi-contribuer-a-l-effort
Vous ne l'avez pas entendu. C'est pas le PS qui ne dit pas les choses. C'est vous qui ne les entendez pas. Je comprend que vous ne soyez pas abonnés aux points presse hebdomadaires du PS. Vous avez des collègues pour ça. Et eux ne font les pieds de micro qu'à sens unique. Ils filtres consciencieusement ce que disent le PS, les partis de gauche et les syndicats.
Ils ont les oreilles bouchés, ils n'entendent pas ce qu'on leur dit.
Ou bien ils ont la langue délicate, comme vous, DS.
Oui, vous !
Parce que Attali, il dit pas "ouvrier". Il dit "classe ouvrière". C'est vous qui dites "ouvrier" Et ça, manifestement, ça vous écorche la langue de le prononcer, Daniel.
Alors répétez après moi. "Classe ouvrière".
M Filoche n'a pas lu le rapport du pentagone, ni lu Jean Marc Jancovici, ni écouté Yves Cochet ou lu Contreinfo.
Donc quelle augmentation de la productivité aura t'on avec moins d'énergie disponible ?
Le nucléaire ? c'est de l'uranium, donc en quantité limitée aussi.
Le solaire et l'éolien ? il faudra bientôt faire le choix de construire des panneaux et des élices plutôt que de se chauffer ou faire rouler des tracteurs dans les champs.
Il faut arrêter avec cette idée de croissance infinie !
Mais vraiment ce ton « grande gueule » de GF qui n’écoute aucun argument … Comme Mélenchon, efficace sur un plateau mais avec « leurs solutions pourtant si simples pour changer tout le système » lancées sur un ton d’une interpellation de comptoir de bistrot, on fatigue au bout de 5 min. On devrait savoir avec l’exemple de Sarko qu’il ne suffit pas d’être virulent sur un plateau en affirmant qu’on va réformer le capitalisme pour avoir le début de la capacité de le faire.
Après avec une grosse voix on dit de grosses bêtises : sa logique d’affirmer que si le PIB double en 30 ans le même nombre d’actifs on pourra donc d’ici là supporter le double de retraités, il adhère sans même le comprendre à la logique de la retraite par point qu’il conchiait 5 min avant. Le pouvoir d’achat (en statistique) des retraités a beaucoup progressé depuis les années 70 mais la perception n’est légitimement pas celle là, car les besoins augmentent (soins, équipement d’un logement même modeste, télécommunications, moins d’auto production alimentaire …).
Dommage que Sébastien Rochat qui avait regardé les dossiers en détail, n’ait pas pu orienter le débat vers plus de réalités chiffrées et un peu plus de demi mesures.
La gauche aura besoin de rentrer dans la complexité des choses pour faire de vraies réformes. Les positions de principe sont indispensables et peuvent constituer des marqueurs politiques mais elles doivent s’accompagner de méthodes qui tiennent compte de l’environnement pour mieux parfois le faire plier.
http://img192.imageshack.us/img192/3914/filoche1.gif
Teaser :
http://www.dailymotion.com/video/xdqakr_retraites-menteur-m-woerth_news
Y-as -t-il corrélation..? Pourquoi la gauche ne pose -t -elle pas la question...? Pourquoi la justice sociale obligerait le publique a s'aligner sur le prive et non l'inverse...? Pourquoi , quand Woerth l'affirme , la gauche ne lui pose pas la question..?
Pourquoi personne ne parles de l'arrêt de l'allongement de la vie aux états-unis depuis 15 ans...?
Il parait de plus en plus évident que nous ayons atteint notre durée de vie maximum et qu'il est bien trop tard pour agiter cet argument ( si tenter que ça en soit un ) pour parler des retraites.